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M. Je crois "L'Eglise une, sainte, catholique et apostolique" [LA RELIGION À LA CARTE]


    Wojtyla, en vue de fédérer toutes les religions du globe, revalorise les religions non-catholiques

1. luthéranisme, 

2. islam, 

3. animisme, 

4. bouddhisme et hindouisme, 

5. judaïsme.

    1. LUTHÉRANISME: Rappelons d’abord quelques données historiques. Les luthériens sont hérétiques et frappés de plusieurs anathèmes par le concile de Trente. Pour justifier ses élu­cubrations, Luther falsifia la Bible. Il ajouta un mot à une phrase de saint Paul (« la foi sauve » devint « la foi seule sauve ») et il supprima l’épître de saint Jacques, à cause de la phrase « la foi sans les œuvres est morte ». Luther tint des Propos de table (Tischgespräche) ordu­riers sur la sexualité de Notre Seigneur; il « épousa » une religieuse, se soûla souvent et finit par se pendre après une orgie. Il tenait du diable sa doctrine sur la messe, comme il l’avoua lui-même dans ses écrits.

    Luther s’exclamait: « Quand la messe sera renversée, je pense que nous aurons renversé la papauté! [...] Tout s’écroulera quand s’écroulera leur messe sacrilège et abominable ». Quelques siècles après, son vœu fut exaucé: six pasteurs protestants donnèrent les consignes à la commission liturgique de Montini, qui fabriqua une « nouvelle messe » luthériano-conciliaire.

    Petit détail significatif: la messe catholique invoque Dieu neuf fois (Kyrie eleison. Kyrie eleison. Kyrie eleison. Christe eleison etc.). Elle imite ainsi les neuf chœurs des anges, comme l’explique dom Guéranger. Le Novus ordo missae de Montini com­porte seulement trois invocations (Kyrie eleison. Christe eleison. Kyrie eleison). Il imite ainsi la Deutsche Messe (« messe allemande ») codifiée par Luther, qui avait réduit à trois le nombre des invoca­tions.

     « Je viens à vous, vers l’héritage spirituel de Martin Luther, je viens comme pèlerin » (rencontre de Wojtyla avec le Conseil de l’église évangélique, le 17 novembre 1980). « Ce dialo­gue trouve son fondement solide, selon les textes évangéliques lu­thériens, dans ce qui nous unit même après la séparation: à savoir la parole de l’Écriture, les confessions de la foi, les conciles de l’Église ancienne » (Message de Wojtyla à Willebrands à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de Luther; Documentation ca­tholique, 4 décembre 1983, p. 1071). Wojtyla a donc la même « confession de la foi » que les luthériens, lesquels sont hérétiques.

    La « confession d’Augsbourg » (Confessio Augustana) est la profession de (pseudo) foi fondamentale de la secte luthé­rienne. Elle fut rédigée par Melanchthon (ami de Luther) en latin et en allemand, et transmise lors du Reichstag à Augsbourg en 1530 à l’empereur Charles Quint. Le 31 octobre 1999, jour anniversaire de la « confession d’Augsbourg », luthériens et conciliaires signèrent une « Déclaration commune sur la justification », plus une « Annexe ». Ceux qui signent ou louent la déclaration commune sont anathèmes par le concile de Trente. Or la salle de presse du Vatican (www.vatican.va) titrait: « LOUANGE DE LA DÉCLARATION COMMUNE SUR LA JUSTIFICATION » et reproduisait un dis­cours qui culminait par cette phrase: « Un tel document constitue une base solide pour la poursuite de la recherche théologique œcuméni­que » (Wojtyla: allocution lors de l’Angélus, 31 octobre 1999).

    Un passage de l’annexe de cette déclaration commune est passé pratiquement inaperçu. Et pourtant, il est ahurissant à sou­hait! Le voici: « L’Église catholique et la Fédération luthérienne mondiale ont entamé le dialogue et l’ont poursuivi en partenaires dotés de droits égaux (« par cum pari»). En dépit de conceptions différentes de l’autorité dans l’Église, chaque partenaire respecte le processus suivi par l’autre pour prendre des décisions doctrinales » (Annexe à la déclaration, no 4, in: Documentation catholique, 1999, p. 722).

    Le dogme de l’infaillibilité est ainsi indirectement nié: si l’on « respecte le processus suivi par l’autre pour prendre des dé­cisions doctrinales », cela signifie cautionner l’insurrection de Luther contre Léon X, absoudre la révolte des protestants contre l’infaillibilité de la papauté et de l’Église catholique, définis solen­nellement à Vatican I! Et si l’on considère que l’Église catholique et la secte luthérienne dialoguent en tant que « par cum pari », on ruine de fond en comble la constitution divine de l’Église, car cette ex­pression latine doit se traduire ainsi: « d’égal à égal ». Or, selon le pape Pie VII, « mettre l’Église - l’épouse sainte et immaculée du Christ, hors de laquelle il n’y a pas de salut - sur un pied d’égalité avec les sectes des hérétiques » est une « désastreuse et à jamais dé­plorable HÉRÉSIE » (Pie VII: lettre apostolique Post tam diuturnas, 29 avril, 1814)!

    On pourrait encore traduire d’une autre façon l’expression « par cum pari ». Mais le résultat serait tout aussi inju­rieux pour l’Église. On trouve, chez Cicéron (Cato Major, de senec­tute, 7) la phrase suivante: « pares cum paribus congregantur », ce qui signifie: « qui se ressemble s’assemble ».

    Conclusion: les protestants sont hérétiques. Les conci­liaires s’assemblant avec eux prouvent par là même qu’ils sont eux aussi hérétiques. Comme le disait le grand philosophe grec Platon: « au semblable le semblable ».

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    2. ISLAM: « Il est Dieu unique, Dieu l’imploré. Il n’a ni enfanté, ni été enfanté » (sourate musulmane, prononcée le 26 octobre 1986 à Assise). « Qui croit à la Trinité est impur au même titre que l’excrément et l’urine » (article 2 de la loi musulmane).

    Wojtyla serait-il passé à l’islam? Un passage de l’un de ses discours le donne à entendre. « Les musulmans sont nos frères dans la foi au Dieu unique » (discours aux musulmans, Paris 31 mai 1980). En mai 1985, Wojtyla, s’adressant aux musulmans de Belgi­que, parla de « nos livres saints respectifs »! Le 14 mai 1999, il em­brassa le Coran! Le 21 mars 2000, il pria ainsi: « Que saint Jean Bap­tiste protège l’Islam » (Osservatore romano, édition française du 28 mars 2000)!

  * * *

    3. ANIMISME: « Fuyez l’idolâtrie. Ce qu’on sacrifie, c’est à des démons qu’on le sacrifie. Or, je ne veux pas que vous entriez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et à la coupe des démons. Ou bien vou­drions-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Serions-nous plus forts que lui? » (1. Corinthiens X, 14 - 22).

    IDOLÂTRIE WOJTYLIENNE: D’après l’Osservatore romano (édition italienne, Il août 1985, article inti­tulé « Une prière dans la forêt sacrée »), Wojtyla a participé au culte des fausses divinités dans la « forêt sacrée » au lac Togo. Un sorcier évoqua les esprits infernaux: « Puissance de l’eau, je t’invoque; an­cêtres, je vous invoque... ». On présenta alors à Wojtyla un bol plein d’eau et de farine; il s’inclina, puis dispersa le mélange dans toutes les directions. Ce rite païen signifie que celui qui reçoit l’eau, sym­bole de la prospérité, la partage avec les ancêtres en la jetant sur la terre. Et Wojtyla savait parfaitement qu’il s’agissait là d’un rite re­ligieux: « Caractéristique a été, en particulier, la rencontre de prière au sanctuaire du lac Togo, j’ai prié, pour la première fois, avec les animistes » (La Croix, 23 août 1985).

    Aux îles Fidji, il absorba le kawa (breuvage magique, préparé par les sorciers et contenant une drogue)

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4. BOUDDHISME ET HINDOUISME: En Inde, le 2 février 1986, une prêtresse de Shiva marqua Wojtyla sur le front du signe du tilac (photographie dans La Croix). Le 5 février, à Madras (Sud de l’Inde), on lui apporta une canne à sucre tressée en forme de lingam (phallus), offrande hindoue au dieu charnel. Un homme lui imposa les vibhuti (cendres « sacrées », faites de bouse de vache).

    « La collaboration entre toutes les religions est néces­saire à la cause de l’humanité [...]. Aujourd’hui comme hindouistes, [...] sikhs, bouddhistes, jaïnistes, parsis et chrétiens, nous sommes réunis pour proclamer la vérité sur l’homme [...]. Les discrimina­tions basées sur la race, la couleur, le credo, le sexe ou l’origine ethnique, sont radicalement incompatibles avec la dignité humaine » (Wojtyla, in: La Croix, 4 février 1986). Le Dictionnaire pratique Quillet (1963) définit ainsi le mot « discrimination »: « Faculté de dis­tinguer, de discerner. La discrimination du bien et du mal ». Wojtyla ne distingue plus entre le vrai et le faux; selon lui toutes les religions proclameraient « la vérité sur l’homme ». Mais alors, puisque les hin­douistes etc. proclamaient déjà la vérité bien avant l’Incarnation, à quoi bon avoir fondé la religion chrétienne?

    Wojtyla en pèlerin déchaussé au tombeau de Gandhi fait part de son enthousiasme à la foule: « Puissent ces paroles [les béatitudes], et d’autres expressions des livres saints des autres grandes traditions religieuses présentes sur le sol fertile de l’Inde être une source d’inspiration pour tous les peuples [...]. Le Mahatma Gandhi nous a enseigné que si tous les hommes et femmes, quelles que soient les différences entre eux, s’attachent à la vérité, dans le respect et la dignité unique de tout être humain, un nouvel ordre mondial, une civilisation de l’amour, peut être atteint » (Documentation catholique, 1986, p. 284 - 285). Ainsi, les catholi­ques devraient désormais méditer les textes du paganisme de l’Inde (« livres saints! »), afin de réussir là où deux mille ans de christia­nisme auraient échoué. Gandhi était franc-maçon. De surcroît, il fut initié en théosophie. Sa doctrine « non violente » fut un échec, puisqu’il fut assassiné et que l’Inde décolonisée se retrouva aussitôt en guerre civile. Selon W ojtyla, l’enseignement du Mahatma serait plus efficace que celui de Notre Seigneur Jésus-Christ, appelé le « Prince de la paix », et plus efficace que sa sainte Mère, invoquée sous le nom de « Reine de la paix ».

    « Celui qui vous parle aujourd’hui est convaincu que l’homme est la route que l’Église catholique doit suivre pour être fi­dèle à elle-même. [...] N’est-ce pas ce que le Mahatma Gandhi a exprimé: «Ce à quoi je veux arriver, ce que je me suis efforcé d’atteindre [...] c’est la réalisation de moi-même: voir Dieu face à face» » (Documentation catholique, 1986, p. 289). Selon la philoso­phie panthéiste de l’Inde, tout homme a en lui une parcelle de Dieu. La « réalisation spirituelle » consiste à éveiller en soi la conscience que l’on est Dieu. C’est pour cela que Gandhi, en se voyant lui-même, pense voir Dieu, qui n’est autre que Gandhi lui-même! L’homme est Dieu; c’est pourquoi pour Wojtyla, la route de l’Église, c’est l’homme. Wojtyla nage en pleine gnose panthéiste.

    « Qu’il me soit permis d’adresser un salut particulier aux membres de la tradition bouddhiste alors qu’ils se préparent à célébrer les festivités de la naissance de Bouddha. Puisse leur allé­gresse être totale et leur joie complète » (Séoul, 6 mai 1984). Quel esprit missionnaire!

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    5. JUDAÏSME: En 1935, un mémoire secret du B’naï B’rith (association maçonnique réservée exclusivement aux juifs), faisait état des progrès accomplis en matière d’infiltration: « Nous avons poussé quelques-uns de nos fils à s’intégrer au corps catholique avec mission explicite de travailler beaucoup plus effica­cement à la désintégration de l’Église catholique. [...] En cela nous avons suivi le conseil de notre prince des juifs, qui dit sagement: «Faites de quelques-uns de nos fils des cardinaux et des évêques pour qu’ils détruisent l’Église» » (in: La lettre de l’alliance Saint-Michel, n° 73, Modane février 1996).

    En 1963, Maurice Pinay (pseudonyme du jésuite bien informé Saenz y Arriaga) distribua son Complot contre l’Église aux évêques assemblés au Vatican, révélant les desseins des marranes: la levée de l’excommunication des communistes, la condamnation de l’antisémitisme, la modernisation de l’Église.

    Puis, peu avant la mort de Roncalli, Pinay, dans la pré­face de l’édition autrichienne, prophétisa: « L’insolence du commu­nisme, de la franc-maçonnerie et du judaïsme va si loin qu’ils par­lent déjà de mettre sous leur contrôle le prochain conclave, dans le but de placer l’un de leurs auxiliaires sur le trône de saint Pierre ». Il fit ainsi allusion à Montini, qui était de père et de mère juifs.

    Le 12 mars 2000, Ratzinger, le pseudo-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la pseudo-foi inaugura de façon bien étrange une cérémonie de repentance: il alluma un chandelier à sept branches, qui est, comme tout le monde sait, le symbole par ex­cellence du judaïsme. Au cours de la cérémonie, le pseudo-pontife Wojtyla fit une demande de pardon inouïe: « Dieu de nos pères, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton nom soit apporté aux nations: nous sommes profondément attristés par le comporte­ment de ceux qui, au cours de l‘histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils et, en te demandant pardon, nous voulons nous engager à vivre une fraternité authentique avec le peuple de l’alliance ».

    Cette façon de présenter le peuple juif est judaïque et non pas chrétienne: les juifs se considèrent, eux, comme « fils de l’alliance » (l’organisation maçonnique juive porte justement le titre « B’naï B’rith », ce qui signifie « fils de l’alliance »). Par contre, les chrétiens, eux, parlent toujours de « l’ancienne alliance ». Cet usage remonte au Christ lui-même: n’a-t-il pas institué, le jeudi-saint, « une alliance nouvelle et éternelle » avec les chrétiens? Le fait que Woj­tyla emploie l’expression « peuple de l’alliance » et non pas « peuple de l’ancienne alliance » s’explique sans doute par ses origines fami­liales. Lors de son élection, Tribune juive révéla, en effet, que sa mère était juive.

    En avril 1999, Ariel Sharon, le chef du Likoud (parti politique de droite en Israël), rendit visite à Wojtyla et lui offiit une carte du monde du XVIIe siècle, Nova totius terrarum orbis tabula, où figurent en latin la Judée et la Samarie. Wojtyla regarda la carte et dit à plusieurs reprises: « Je vais arriver en Terre promise ». Sharon n’en revenait pas que Wojtyla évoquât « la Terre promise des juifs et non la Terre sainte des chrétiens ». Puis, sous les yeux médusés de ses interlocuteurs, Wojtyla, les yeux mi-clos, égréna en hébreu le nom de chacun des lieux saints inscrits en latin sur la carte (Paris-Match, 6 avril 2000)!

    Le 26 mars 2000, Wojtyla se rendit au pied du mur des lamentations, dernier vestige du Temple de Salomon à Jérusalem et haut-lieu du judaïsme. Selon une coutume exclusivement juive, il in­troduisit un petit billet dans une fissure du mur. Sur ce billet figurait sa demande de pardon aux juifs ci-dessus citée.

    L’écrivain israélien Yoram Kaniuk expliqua ainsi ce geste judaïque de Wojtyla: « Il est absurde de s’attendre à ce que le pape exprime un plus grand repentir ou qu’il s’excuse davantage qu’il n’a fait pour la Shoah et l’Inquisition ainsi que pour les millé­naires de haine. Il n’a pour cela aucun mandat de ses prédéces­seurs qui, par le fait même qu’ils étaient papes, ne pouvaient se tromper. Il a par contre un mandat d’amour reçu de son Dieu et qui lui vient de sa mère, tant pour s’en dégager en tant que chré­tien, tant dans le même temps pour lui demander pitié en tant qu’orphelin d’une juive » (Yoram Kaniuk: article dans La Repub­blica du 22 mars 2000, cité par la revue Sodalitium, no 50, Mouchy Raveau juin/juillet 2000)

    Un ashkénaze, Aaron Lustiger (pseudo-archevêque de Paris), apporta une précision intéressante: « Il a prié, il a prié comme un croyant [juif], qui sait que ce mur d’Hérode est le mur du Temple où réside la gloire de Dieu » (La Croix, 6 avril 2000).

    Or le Temple de Jérusalem n’est plus du tout un lieu « où réside la gloire de Dieu », bien au contraire! Car les anges gardiens quittèrent le Temple... le jour de la Pentecôte! « Qu’y a-t-il de plus marqué que ce bruit affreux qui fut ouï par les prêtres dans le sanctuaire le jour de la Pentecôte, et cette voix manifeste qui sortit du fond de ce lieu sacré: «Sortons d’ici, sortons d’ici»? Les saints anges protecteurs du Temple déclarèrent hautement qu’ils l’abandonnaient, parce que Dieu, qui y avait établi sa demeure durant tant de siècles, l’avait réprouvé » (Mgr Jacques Bénigne Bossuet: Discours sur l‘histoire universelle, 1681, partie II, ch. 21, indiquant comme références l’historien juif Flavius Josèphe: De la guerre des juifs, livre VII, ch. 13 (ailleurs livre VI, ch. 5) et l’historien païen romain Tacite: Histoires, livre V, ch. 13).

    Le 29 août 70, le Temple fut détruit par l’année romaine, en châtiment du déicide, conformément aux prophéties de Dieu le Fils (Matthieu XXIV, 1 - 2; Luc XIX, 41 - 44). Les habitants de Jérusalem, parce qu’ils n’avaient pas voulu reconnaître le messie, furent réduits en esclavage par les Romains. Le peuple juif fut chassé de la Palestine et dispersé dans le monde entier. Ainsi naquit la « diaspora ».

    Quelques colonnes du Temple hiérosolymitain démoli furent transportées à Rome et réutilisées pour la construction du Dôme de Saint Pierre. Ainsi, en quelque sorte, le Temple nouveau, le nouveau « lieu saint » par excellence se trouve désormais à Rome.

    Or le prophète Daniel et Notre Seigneur lui-même ont prédit « l’abomination de la désolation dans le lieu saint » (Matthieu XXIV,15)!

    Dans le langage biblique, « abomination » est souvent synonyme d’« idole », parce que le faux culte des idoles est abomi­nable. Le « lieu saint », avons-nous dit, se trouve désormais à Rome. Et Rome n’a-t-elle pas pour idole Karol Wojtyla, chef d’un faux culte?

    St. Vincent Ferrier (1350 - 1419) vécut à l’époque du grand schisme d’Occident, où sévissaient plusieurs faux papes. Se­lon saint Vincent, un faux pape est une idole, et faire obédience à une telle idole équivaut à un acte d’idolâtrie. « Le pape légitime est le père universel des chrétiens, et l’Église en est la mère. Aussi, en prêtant obéissance à quelqu’un qui n’est pas pape et en lui attribuant les honneurs papaux, on transgresse le premier précepte de la pre­mière table, en lequel il est ordonné: «Tu n’auras point de dieux étrangers, ni d’idole, ni de statue, ni aucune figure de ce qui est dans le ciel» (Deutéronome V, 7 - 9). Or qu’est-ce qu’un faux pape, sinon un dieu étranger en ce monde, une idole, une statue, une image ou représentation fictive du Christ? » (S1. Vincent Ferrier: Traité du schisme moderne, partie 1, ch. 3).
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