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C. La note de catholicité


    « Tous les fidèles qui ont existé depuis Adam jusqu’aujourd’hui, tous ceux qui existeront tant que le monde sera monde, en professant la vraie foi, appartiennent à cette même Église établie sur les apôtres et les prophètes » (Catéchisme romain). « Catholique » veut dire « universel ». La foi « catholique » est « universelle » dans le temps et dans l’espace: c’est ce qui a été cru par tous, partout et en tous temps, comme disait saint Vincent de Lérins (Commonitorium, 434).

    Un examen rapide (notre enquête) ou de nombreuses et volumineuses études (publiées par des catholiques depuis les années 1960) prouvent surabondamment que la croyance professée par l’Église conciliaire n’a rien de « catholique », puisqu’elle est en contradiction avec ce qui a été cru et enseigné depuis deux mille ans de catholicisme, voire depuis six mille ans, car l’Église a commencé avec Adam, comme le dit le Catéchisme romain et comme l’explique magistralement l’abbé Barbier (Les trésors de Cornelius a Lapide..., Paris 1856).

    Outre les études catholiques, on peut même citer des aveux des conciliaires eux-mêmes, qui se vantent publiquement de n’être plus catholiques!

    D’après le (pseudo) préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le texte conciliaire Gaudium et spes « joue le rôle d’un contre-syllabus dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l’Église avec le monde tel qu’il était devenu depuis 1789 » (Ratzinger: Les Principes de la théologie catholique, traduction française 1985, p. 426). Les conciliaires re­nient donc l’enseignement ex cathedra du Syllabus de Pie IX! C’est une apostasie.

    Congar, l’un des plus importants théologiens de Vatican II, disait: « L’Église a fait, pacifiquement, sa révolution d’octobre » (in: Mgr Lefebvre: Lettre ouverte aux catholiques perplexes, Paris 1985, p. 133).

    Confrontée à l’idéologie des droits de l’homme, l’Église « est passée d’un comportement de condamnation à un com­portement positif et encourageant » (commission pontificale « Justitia et Pax »: L’Église et les droits de l’homme, Cité du Vatican 1975, p. 21). Triomphe posthume des francs-maçons de 1789!

    Comme l’Église conciliaire n’est pas catholique, IL LUI MANQUE LA NOTE DE CATHOLICITÉ.
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