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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 3 mai 2006

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LOpération Rampolla

Cardinal Rampolla del Tindaro, secrétaire d’Etat de Léon XIII et membre de la secte satanique de l’OTO

Nous continuons la publication de l’étude de CSI. La partie 1/3 a déjà été diffusée le 30 avril 2006. Elle est incluse dans le fichier PDF publié sur le site Virgo-Maria.

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CATHOLICI semper idem (CSI)

« Il veut régner sur la France
et par la France sur le monde. »

22 mai 2005

Mgr Delassus


L'Opération RAMPOLLA

 

La véritable «feuille de route» anglicane de l'abbé Ratzinger

La réunion, jusqu'à la fusion, de l'Eglise conciliaire

(déjà en voie d'anglicanisation progressive depuis 1968)
avec la Communion anglicane et avec le patriarcat Orthodoxe

Vatican d'EUX continue, pour en finir avec la véritable Eglise de Notre-Seigneur qui SEULE apporte le Salut aux hommes

Avertissement

Comme nous l'avions précédemment annoncé, nous commençons a porter le projecteur sur ce que nous appelons l'opération Rampolla, à savoir l'anglicanisation progressive du clergé conciliaire, c'est-à-dire l'éradication progressive de la véritable succession apostolique de rite latin, porteuse des vrais pouvoirs sacramentels et qui ira jusqu'à l'union avec la branche traditionnelle de l'anglicanisme et de la High Church franc-maçonne intimement liée aux loges illuministes Rose-Croix britanniques et une tentative de fausse réunion sans conversion des Patriarcats Orthodoxes.

Etude - Partie 2/3

Nos analyses nous conduisent à affirmer que ce règne de l'abbé Ratzinger aura deux objectifs principaux :

Objectif N° 1) Lfusion de la Communion Anglicane avec l'Eglise conciliaire selon le schéma de 1923.

Lors de la seconde conférence de Malines en 1923, les Anglicans ont formulés les conditions et les étapes d'une fusion. Au moment où le rapprochement entre l'Eglise conciliaire et les Anglicans est proche de son terme, voici la façon dont pourrait intervenir cette fusion. L'archevêque de Canterbury pourrait acquérir par cette opération un patriarcat. La juridiction pourrait lui être reconnue par la remise du pallium par l'abbé Ratzinger. L'abbé Ratzinger enverrait alors un légat ou un mandataire pour participer aux ordinations épiscopales anglicanes. Cela supposerait évidemment que la lettre Apostolicae Curae du pape Léon XIII de 1896 ait été au préalable remise en cause ou alors qu'elle soit contournée par des arguties de circonstances.

Ceci signifie que l'Abbé Ratzinger va exiger des catholiques qu'ils reconnaissent une validité sacramentelle aux pseudo-sacrements invalides du clergé anglican, parodies des vrais sacrements de Notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'ils reconnaissent de véritables prêtres et véritables évêques catholiques dans ce pseudo-clergé anglican, qui ne sont que des laïcs, le plus souvent Francs Maçons de surcroît quand il s'agit de leurs dignitaires.

L.Marchal donne la description suivante du scénario d'une réunion de la Communion anglicane avec l'Eglise catholique dans l'article "Puséyisme et ritualisme" du Dictionnaire de Théologie Catholique (DTC) (Tome XIII, colonne 1406 et suiv.).

Après avoir rappelé le rôle de Lord Halifax dans la propogande pour ce plan :

"L'idée d'une réunion possible avait déjà été chère à Pusey (cf. col. 1384). Le concile du Vatican l'avait désillu­sionné et découragé. Cette idée fut reprise en 1894 par Lord Halifax, le président de l'English Church Union, encouragé par un lazariste français, F. Portal. L'ency­clique Apostalicae curae (1896) sur les ordinations an­glicane émut Lord Halifax, sans toutefois lui faire perdre tout espoir. Il sera l'âme de la propagande en faveur de la réunion au XX° siècle. Nous n'avons pas l'intention de traiter ici de toute la question de l'union des Églises, mais uniquement de préciser l'attitude des anglo-catholiques à cet égard. Pour connaître la doctrine catholique sur ce point on se reportera aux lettres encycliques de Léon XIII, Ad Anglos, du 14 avril 1895, Salis cognitum, du 29 juin 1896, de Pie XI, Ubi arcano, du 23 dé­cembre 1922, Mortalium animas, du 6 janvier 1928.

Comme les tractariens, les anglo-catholiques sont opposés aux conversions individuelles; ils ne veulent envisager que la réunion de leur Église à l'Eglise romaine, une corporate reunion. A la suite de Pusey, ils veulent une réconciliation avec Rome qui ne serait pas une soumission humiliante, mais qui serait réalisée par des négociations fondées sur des concessions mutuelles."

ll résume ensuite la seconde conférence de Malines (14 mars 1923) :

La position anglicane sur ce point a été exposée et discutée dans la seconde conférence de Malines (14 mars 1923). Le mémorandum préparatoire, rédigé par trois anglicans de nuances diverses,  supposant l'accord réalisé sur les questions dogmatiques, indique à quelles conditions pourrait se faire l'union. L'Eglise d'Angleterre, dont la diffusion dans le monde est considérable, puisque de vingt et un à l'époque de la Réforme, le nombre de ses évêques était monté à trois cent soixante-huit lors de la conférence de Lambeth en 1920, devrait avoir à cause de son importance une sorte d'autonomie. Dans la pratique, l'exercice de l'autorité du pape sur les évêques et la province de la communion anglicane ne devrait pas se substituer à celle des archevêques et des évêques, mais serait plutôt regardée comme une « prééminence régulière reconnue au souverain pontife sur tous les évêques, qui se manifesterait dans le recours à lui pour les questions se rapportant à l'Église universelle ». Le doyen de Wells reconnut dans la discussion que le pape ne pouvait pas renoncer à son droit de juridiction et déclara que la difficulté pratique serait écartée si, en fait, l'intervention ne se produisait que dans les cas exceptionnels.

Provisoirement la hiérarchie catholique romaine existant actuellement en Angleterre pourrait subsister, telle qu'elle existe, exemple de la juridiction de l'ar­chevêque de Cantorbéry et rattachée directement au Saint-Siège, comme cela eut lieu autrefois pour l'abbaye de Westminster, pour d'autres couvents et églises. Cela éviterait un certain nombre de difficultés pratiques.

En ce qui concerne les relations de l'archevêque de Cantorbéry avec le Saint-Siège, elles pourraient, après régularisation des ordinations, être symbolisées, sui­vant un ancien précédent, par l'octroi du pallium, en signe d'investiture qui donnerait à celui-ci pleine juri­diction. Dans l'avenir, comme dans le passé, un nouvel évêque ou archevêque serait, après élection et confir­mation, en pleine possession de sa juridiction, qui, durant la vacance du siège, serait exercée comme autrefois par le doyen et le chapitre ou par le vicaire général. L'archevêque de Cantorbéry serait placé dans une situation analogue à celle des anciens pa­triarches. La régularisation des ordinations pourrait se faire, a-t-on remarqué dans la discussion, par l'im­position des mains, tout au moins sous condition. L'imposition des mains serait faite par le pape ou par son légat pour l'archevêque de Cantorbéry, et ensuite par l'archevêque pour ses suffragants.

L'Église d'Angleterre ainsi unie au Saint-Siège conserverait certaines pratiques disciplinaires parti­culières : l'usage de la langue vulgaire et le rite anglais, la communion sous les deux espèces, l'autorisation du mariage pour le clergé. Dans les discussions les angli­cans reconnurent les avantages du célibat, mais refu­sèrent d'en faire une obligation.

Une conception identique de la réunion était don­née dans The catholic movemenl in the Church of England, qui parut la même année (1923), composé par un clergyman de l'oratoire du Bon-Pasteur, W.-L. Knox:

« Une telle réconciliation serait impos­sible si l'Église romaine n'admettait pas l'existence continuée de l'Église d'Angleterre comme un corps possédant une large mesure d'indépendance en ce qui concerne ses pratiques locales en matière religieuse, comme, par exemple, le maintien d'une liturgie an­glaise, au moins pour le présent, et une liberté consi­dérable en matière de dévotions. Il y aurait par là deux corps séparés, l'un représentant l'Église d'Angle­terre telle qu'elle existe à présent, l'autre constitué par les catholiques romains actuels. L'Église d'Angle­terre aurait le droit de nommer ses archevêques et ses évêques (sans conserver naturellement le système indé­fendable de nomination par le premier ministre). Cette indépendance en matière de pratique liturgique, de dévotion et d'autonomie locale est essentielle à tout espoir de réunion dans le prochain avenir. » P. 248.

Nous assistons au début de l'accomplissement sous nos yeux d'un schéma rendu public il y a 82 ans.

En effet le Sunday Times du 24 avril 2005 nous apprend également, une semaine après l'élection du conclave, que l'abbé Ratzinger a déjà tenu des réunions avec le Traditional Anglican Communion (TAC), selon l'archevêque John Hepworth. Le TAC représente une fraction des traditionnalistes anglicans. Il est même question d'un pacte secret qui existerait depuis 10 ans entre eux et Ratzinger. L'article présente le TAC comme une fraction rebelle, mais dans un tel plan où la manipulation est le maître mot, cela n'est pas incompatible d'une progression vers la réunion avec la Communion Anglicane. En effet, la réunion avec le TAC permettrait de faire avaliser des principes, qu'il serait ensuite possible d'étendre au reste du corps Anglican. Nous remarquons que cette intégration de cette fraction Anglicane dans l'Eglise conciliaire se ferait, comme expliqué plus haut, en conformité avec les demandes de la seconde conférence de Malines de 1923 : les Anglicans conserveraient leur liturgie, donc leurs rites, et un clergé marié.

Si une telle réunion se produit, elle entérinera la reconnaissance des rites anglicans, et la suite sera l'accord avec l'archevêque de Canterbury.

Nous apprenons aussi que les liens privilégiés de l'abbé Ratzinger avec les traditionnalistes anglicans, en vue de la reconnaissance du rite anglican dans l'Eglise conciliaire, furent révélés aux cardinaux réticents juste avant son élection.

http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2089-1582550_1,00.html

The Sunday Times - World 

 
April 24, 2005

Le Pape en discussion avec les rebelles anglicans

Christopher Morgan et John Follain, à Rome

Le nouveau Pape a établi des relations avec une faction de traditionalistes anglicans mécontents, qui cherchent à former leur propre Eglise, affiliée au Vatican.

Benoît XVI, dont la messe inaugurale comme évêque de Rome devrait être assistée par un demi-million de personnes, a tenu des réunions avec les représentants de la Communion Anglicane Traditionnelle (TAC, Traditional Anglican Communion), selon l'archevêque John Hepworth, le primat de ce groupe.

La TAC représente plus de 400 000 Anglicans dans le monde qui ont quitté leur église ou protestent contre sa politique libérale. On estime que 400 à 500 paroisses de l'Eglise d'Angleterre pourraient soutenir le groupe à long terme.

«Nous recherchons une Eglise qui conserverait la liturgie anglicane, la spiritualité anglicane et un clergé marrié,» a déclaré Hepworth, un évêque anglican à Adélaïde, en Autralie. «Nous espérons que cela arrivera bientôt.» Une telle communauté existe en Amérique mais, jusqu'à présent, cela ne concerne que 14 paroisses.

Tout indice de l'existence d'un pacte entre la TAC et Benoît - qui a maintenu son intérêt pour le groupe depuis les dix dernières années - pourrait alarmer Roman William, l'archevêque de Canterbury, et ruiner ses efforts pour maintenir l'unité de l'Anglicanisme au milieu des querelles pour savoir s'il faut consacrer des femmes évêques ou ordonner des prêtres homosexuels.

Les détails des liens du Pape avec le groupe d'Hepworth a été révélé alors que plusieurs cardinaux faisait part de leur réticence à ce que le cardinal Ratzinger devienne le chef des 1100 millions de catholiques dans le monde.

(voir la suite en fin de mail)

Et voici ce qui s'écrit sur un forum de partisans de la fusion de l'Eglise conciliaire avec la Communion anglicane, l'abbé Raztinger semble donc particulièrement actif dans cette reconnaissance du rite Anglican au sein de l'Eglise conciliaire :

"Ce rapport (celui du TAC) doit être pris avec "le plus grand" sérieux. Je tiens de plusieurs personnes (à la fois du côté catholique et du côté anglican) que lorsque ces conversations entre le Vatican et le TAC commencèrent en 1995, elles furent "circonscrites" par des "oecuménistes professionnels" à Rome en raison du tort qu'elles feraient aux relations entre Rome et Canterbury. Quand un accord fut trouvé pour les redémarrer, elles rencontrèrent des problèmes semblables.Deux cardinaux en particulier passèrent un grand accord pour enjamber cet obstacle et les deux ont indiqué leur appui vigoureux pour une "Eglise catholique de rite Anglican" en communion avec Rome. Un de ces cardinaux est maintenant pape et suivant la longueur de son pontificat, l'autre cardinal pourrait être pape après lui."

Commentaire par William Tighe - 4/24/2005 @ 9:06 am

http://titusonenine.classicalanglican.net/index.php?p=6257#comment-154920

Parmi les libéraux anglicans, ces initiative de l'abbé Ratzinger ne semblent pas très appréciées. Mais cela ne compromet pas l'objectif final qui est bien la reconnaissance du rite Anglican par l'abbé Ratzinger.

Voir le "Wednesday, April 27, 2005"

http://religiousliberal.blogspot.com/

Le pape Benoît XVI a récemment appelé à l'unité des Chrétiens, mais un tel message est dévié par ses relations avec des groupes travaillant à quitter la Communion anglicane. Il a récemment tenus des réunions avec des représentants du TAC (Traditionnal Anglican Communion), un groupe qui représente 400000 Anglicans de droite qui ont de mauvaises relations avec Canterbury. Il a aussi reçu le support du Conseil Anglican Américain, le groupe qui espère sortir les Eglises Américaines et Canadiennes de la Communion. 

Des tentatives pour des réunions antérieures avec le TAC furent bloquées par le pape Jean-Paul II car il pensait qu'une telle chose pourrait compromettre les relations avec Canterbury et
la Communion Anglicane. Mais le nouveau pape a soutenu ce mouvement, apparemment dans l'espoir que le TAC pourait être tenu comme une Eglise catholique de rite Anglican en communion avec Rome. Si ce nouveau pape est vraiment intéressé par l'unité, alors il ferait bien de commencer par ne pas soutenir des groupes travaillant à casser les autres Eglises

Objectif N° 2) La réunion des Orthodoxes avec l'Eglise concilaire selon les vues du pasteur Pusey (vers 1840).

Le patriarche de Moscou reconnaîtrait simplement un rôle particulier à l'abbé Ratzinger qui ne prétendrait plus dans ce cadre qu'à être l'évêque de Rome et un patriarche latin.

Il s'agit dès lors, dans l'optique des initiés lucifériens, de commencer à attaquer la succession apostoliques absolument authentique, quoiqu'encore schismatique et hérétique, de rite oriental des orthodoxes, pour en entreprendre à son tour l'éradication complète sur le modèle du sort qu'ils auront déjà fait subir à la vraie succession apostolique de rite latin.

A peine l'abbé Ratzinger élu, le patriarche de Moscou, Alexis II, a fait le 27 avril 2005, une déclaration prometteuse qui n'exclut pas la perspective d'une réunion avec le nouveau chef de l'Eglise conciliaire.

Le patriarche de Russie souhaite des relations améliorées avec le Vatican

27 avril 2005, 06:20

(c) 2005 Interfax Information Services, B.V.

Moscou. 27 avril (Interfax) - Le patriarche Alexis II de Moscou et de toutes les Russies a salué les qualités personnelles du nouveau Pape et a déclaré qu'il espérait que le Pape ferait le maximum d'effort pour améliorer les relations avec l'Eglise Orthodoxe Russe.

«Le Pape Benoît XVI jouit d'une grande autorité, possède une vision large et une intelligence puissante, et défend sans crainte les valeurs chrétiennes traditionnelles face à ceux qui essayent de s'en écarter, de les piétiner ou de les dénigrer. Cela a valu au nouveau Pape le respect du monde chrétien, y compris de l'Eglise Orthodoxe,» a déclaré Alexi II dans une interview publiée mercredi par Kommersant.

Alexi II reconnaît que les croyants orthodoxes et catholiques possèdent des divergences théologiques. Cependant, il a également souligné que leurs positions sont similaires sur beaucoup des problèmes clés du jour présent.

«J'espère sincèrement que le Pape Benoît XVI fera tout ce qui est possible pour améliorer les relations avec l'Eglise Orthodoxe Russe,» dit-il, ajoutant que le nouveau Pape est parfaitement bien informé des problèmes compliquant les relations entre les deux Eglises.

Le Patriache russe a déclaré que le désir du nouveau Pape d'améliorer les relations avec toutes les confessions chrétiennes «fait naître un espoir qu'un dialogue Orthodoxe-Catholique sera développé.»

A la question de savoir si une rencontre était possible avec le nouveau Pape, le Patriarche russe a répondu que cela dépendrait des ajustements que le Vatican pourrait faire à sa politique à l'égard de l'Eglise Orthodoxe Russe.

Dans une interview, Hilarion Alfeyev, évêque de Vienne et d'Autriche et représentant de l'Eglise Orthodoxe Russe auprès des Institutions Européennes a donné le 24 avril 2005 à Inside the Vatican une interview recommandant la création d'une Alliance Catholique-Orthodoxe en Europe.

Cette Alliance est justifiée par l'évêque orthodoxe indépendamment des questions religieuses, afin de défendre les valeurs morales de la Chétienté Orientale et Occidentale face au relativisme. Nous citons ci-dessous la totalité de l'interview.

Un tel soutien, émanant d'un prélat en poste auprès d'une organisation sous la coupe des milieux mondialistes, dévoile le discours qui est mis en place, à savoir une union qui se fait en dehors des questions doctrinales et religieuses, sur le terrain de la morale naturelle, et elle éclaire la prise de position de l'abbé Ratzinger à la veille du conclave qui devait l'élire, contre le relativisme.

«Afin que ce combat soit plus global, j'ai suggéré récemment qu'une alliance européenne Catholique-Orthodoxe soit formée. Cette alliance permettrait aux Catholiques et aux Orthodoxes européens de combattre ensemble contre la sécularisation, le libéralisme et le relativisme qui prévalent dans l'Europe moderne, aiderait à parler d'une seule voix en s'adressant à la société civile, leur procurerait un large espace où ils pourraient discuter les problèmes modernes et adopter des positions communes.  Les enseignements sociaux et éthiques des Eglises Catholiques et Orthodoxes sont extrèmement proches, et pratiquement identiques dans de nombreux cas de figure. J'ai eu l'occasion de comparer le «Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise», publié en 2004 par le Conseil pontifical pour la Justice et la Paix, avec les «Fondements de la doctrine sociale de l'Eglise Orthodoxe Russe», approuvés en 2000 par le Conseil des Evêques du Patriarcat de Moscou. Il y a tant de ressemblances frappantes et une si faible différence. Pourquoi, alors, ne serions-nous pas capables de proclamer urbi et orbi notre unité sur ces points fondamentaux?»

«Au-delà de ces problèmes de sécularisme, libéralisme et relativisme militant, que j'ai déjà évoqué, l'alliance devrait, selon moi, se concentrer sur les différents aspects de l'éthique familiale et sexuelle, ainsi que sur les questions de bioéthique. L'Eglise Catholique a déjà exprimé sa position officielle sur la famille, le mariage, l'avortement, la contraception, l'euthanasie, le clônage, etc. connu du monde, de même que quelques Eglises Orthodoxes, en particulier l'Eglise Orthodoxe Russe dans ses «Fondements de la conception sociale». Mais où se trouve une position commune?»

«Je crois que le combat moderne entre le Christianisme traditionnel (qui recouvre dans mon esprit principalement l'Eglise Catholique et l'Eglise Orthodoxe) d'une part, et le sécularisme, libéralisme et relativisme d'autre part, est principalement centré sur la question des valeurs. Ce n'est pas une dispute théologique, parce que ce n'est pas l'existence de Dieu qui est débattue : c'est l'existence d'une norme morale absolue, sur laquelle la vie humaine devrait être fondée, qui est mise en cause. Ce combat possède un caractère anthropologique, et c'est le présent et le futur de l'humanité qui est en jeu.»

«En défendant la vie, le mariage et la procréation, en luttant contre la légalisation de la contraception, de l'avortement et de l'euthanasie, contre la reconnaissance des unions homosexuelles comme équivalentes des unions maritales, contre le libertinage sous toutes ses formes, les Catholiques et les Orthodoxes ont engagé une bataille pour la suivie de la Civilisation européenne, des peuples européens, de l'Europe en tant que telle. Unissons nos efforts et formons le front commun du Christianisme traditionnel afin d'empêcher que l'Europe ne soit irrémédiablement dévorée par le sécularisme, le libéralisme et le relativisme

Hilarion Alfeyev

http://www.insidethevatican.com/newsflash-apr24-05-2.htm

Voici comment Robert Moynihan analyse avec le plus grand intérêt les déclarations successives des dignitaires orthodoxes depuis l'élection de l'abbé Ratzinger. Notons au passage que ce journaliste, directeur du magazine Inside the Vatican et proche de l'abbé Ratzinger et auteur d'un travail d'étude sur la CDF à l'époque de Ratzinger, ne tarit pas d'éloges sur le nouveau Benoît XVI. Son journal a été jusqu'à titrer : "L'amant des amants" au lendemain de l'élection de son favori. Aspiré par ce mouvement général, le toujours plus benoît abbé Lorans (bene-DICI) et l'abbé Barthe (Figaro,etc...), panégyristes du nouvel occupant du Vatican, ont visiblement été dépassés dans leur enthousiasme pourtant déjà manifeste... Certains évoquent désormais l'abbé Barthzinger, le grand thuriféraire de l'abbé Ratzinger appelé aujourd'hui du nom de Benoît XVI. Il semble être passé d'un état d'apesanteur canonique à celui d'une lévitation ratzinguérienne... bientôt la transe ?

Vraiment le changement ?

par Dr. Robert Moynihan, Inside the Vatican

VATICAN CITY, Mercredi, 27 avril 2005 -- Le "miracle" se produira-t-il véritablement ? Le rêve longuement retardé de feu le pape Jean-Paul II d'améliorer les relations avec les orthodoxes de façon à permettre à l'Europe de "respirer avec ses deux poumons" (l'Ouest latin et l'Est Grec), va-t-il devenir une réalité après sa mort ?

Les observateurs du Vatican pèsent sérieusement ces questions, suite à une série de déclarations spectaculaires de la Russie, et du monde Orthodoxe en général, suggérant que l'arrivée sur la scène du pape Benoît XVI peut être un catalyseur pour un progrès rapide et réel dans les relations entre les Eglises Orthodoxe et Catholique.

Les dernières déclarations sont venues du patriarche orthodoxe russe Alexis, qui a exprimé sa volonté de rencontrer Benoît XVI.

http://www.insidethevatican.com/latest-newsflash.htm

Nous fournissons l'ensemble de l'article en pièce jointe.

Mais cette opération d'envergure dans le monde orthodoxe, ne sera peut-être pas aussi facile à faire qu'avec les catholiques. De nombreuses tentatives de déstabilisation n'ont pas réussies. Est-ce pour cela que la Très Sainte Vierge Marie annonce la conversion de la Russie ?

Ceci éclaire d'un jour nouveau la nécessité de la conversion de la Russie réclamée avec tant d'insitance depuis 1917 par la Très Sainte Vierge Marie, Mère de l'Eglise et du Rédempteur, à Fatima au Portugal en 1917, sous le règne du Pape Benoît XV, lui-même un ancien "Poulain" du Cardinal Rampolla del Tindaro, Secrétaire d'Etat de Léon XIII.

Fin de la partie 2/3

A suivre…


CATHOLICI semper idem (CSI)

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