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Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 15 juillet 2006

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Confrontation entre les écrits du « Père » de la Brosse et ceux de Mgr Lefebvre.

Questions sur les "catholiques" du GREC[1] de l’abbé Lorans

Nous avons eu l’occasion déjà de faire une analyse détaillée sur le G.R.E.C., mouvement « discret » couvert pendant huit ans par Mgr Fellay, à l’insu des fidèles, et qui a développé, sous l’égide de l’abbé Lorans, un réseau de l’ombre pour préparer le ralliement-apostasie de la FSSPX. A la page 96 du livre La tempête apaisée - Reprise du dialogue entre Rome et Ecône, est exposé clairement le but du G.R.E.C. :

« J'ose exposer en toute liberté quelques idées dans l'espoir qu'elles pourraient servir aux autorités responsables qui cherchent, sous l'inspiration du Saint-Esprit, le chemin de la réconciliatio ».

Puis la parole est donnée à cinq membres[2] de ce groupe, ceux-ci étant interrogés par des questions qui se veulent constructives pour le "chemin de la réconciliation", et l’ouvrage de conclure : « Après ces témoignages qui expriment un vrai souci de réconciliation entre tous les catholiques » (p. 129).

Ainsi il est question de réconciliation « entre tous les catholiques ». Posons alors le problème : Qui est catholique ?

Les propos exposés dans ce livre vont-ils nous permettre d’en juger ?

Il y aurait beaucoup à dire de cet ouvrage, mais relevons simplement la réponse du Père de la Brosse qui précède la conclusion que nous venons de citer.

A la question : « Une des raisons de désaccord entre le Saint-Siège et la FSSPX a été la rencontre interreligieuse d'Assise dans laquelle certains ont vu un syncrétisme. Partagez-vous ce jugement ? »,

celui-ci répond :

«Devant le matérialisme de notre époque et le refus, par beaucoup, de reconnaître les valeurs spirituelles, je crois nécessaire que les représentants des grands courants religieux se retrouvent dans la prière et affirment leurs valeurs communes. Il ne s'agit pas de mettre toutes les religions sur le même plan, chacun a le droit de croire que sa propre attitude est plus fidèle au plan de Dieu sur la vie des hommes; mais aucune communauté n'a le droit de juger de l'efficacité, de la cohérence spirituelle et de la sincérité de traditions spirituelles différentes des siennes. Le dialogue interreligieux n'est pas un relativisme ou un syncrétisme, mais l'affirmation de valeurs spirituelles et éthiques communes, dans le respect des différences». Père de la Brosse

A la lecture de cette réponse nous pouvons poser la question à l’abbé Lorans : le Père de la Brosse est-il un vrai catholique ?

En effet, il suffit de comparer tout simplement ce texte avec l’enseignement traditionnel que Mgr Lefebvre rappelle dans Ils l’ont découronné, éditions Fideliter, 1987, au chapitre XXVI, p. 176 et sv :

« (…) en pratique, qu'est-ce qui distingue un libre chercheur d'un libre penseur ? Les valeurs des autres religions.

Le Concile s'est plu à exalter les valeurs de salut, ou les valeurs tout court des autres religions. Parlant des religions chrétiennes non catholiques, Vatican II enseigne que «bien que nous les croyions victimes de déficiences, elles ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut» (Décret sur l'œcuménisme, Unitatis redintegratio, n. 3). - C'est une hérésie ! L'unique moyen de salut, c'est l'Eglise catholique. En tant que séparées de l'unité de la vraie foi, les communions protestantes ne peuvent pas être utilisées par le Saint-Esprit. Celui-ci ne peut qu'agir directement sur les âmes ou user des moyens (par exemple le baptême) qui, de soi, ne portent aucun signe de séparation.

On peut se sauver dans le protestantisme mais pas par le protestantisme ! Au ciel, il n'y a pas de protestants, il n'y a que des catholiques !

A l'égard des religions non chrétiennes, voici ce que déclare le Concile :

«L'Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec respect ces manières d'agir et de vivre, ces règles et ces doctrines, qui, quoiqu'elles diffèrent en beaucoup de points de ce qu'Elle-même tient et propose, apportent cependant un rayon de la Vérité qui illumine tous les hommes» (Déclaration sur les religions non chrétiennes, Nostra aetate, n. 2).

Comment ? Je devrais respecter la polygamie et l'immoralité de l'Islam ? ou l'idolâtrie hindouiste ? Certes, ces religions peuvent conserver des éléments sains, des gestes de la religion naturelle, occasions naturelles pour le salut ; voire garder des reliquats de la révélation primitive (Dieu, la chute, un salut), valeurs surnaturelles cachées que la grâce de Dieu pourrait utiliser pour allumer chez certains la flamme d'une foi naissante. Mais aucune de ces valeurs n'appartient en propre à ces religions fausses. Leur propre à elles, c'est l'égarement loin de la vérité, la carence de la foi, l'absence de la grâce, la superstition, l'idolâtrie, même. En eux-mêmes, ces faux cultes ne sont que vanité et affliction d'esprit, sinon même des cultes rendus aux démons ! Les éléments sains qui peuvent subsister encore appartiennent en droit à l'unique vraie religion, celle de l'Eglise catholique, et c'est elle seule qui peut agir par eux.

SyncrÉtisme religieux

Donc parler des valeurs de salut des autres religions, je le répète, c'est une hérésie ! Et «respecter leurs manières d’agir et leurs doctrines », c'est un langage qui scandalise les vrais chrétiens. Allez parler à nos catholiques africains de respecter les rites animistes ! Si un chrétien était pris en train de participer à de tels rites, il était suspect d'apostasie et exclu de la mission pour un an. Quand on pense que Jean-Paul II a fait un tel geste animiste au Togo (Osservatore Romano, 11 août 1985, p. 5) ! De même à Madras, le 5 février 1986, on a apporté en sa présence une canne à sucre tressée en forme de crosse, qui signifie l'offrande hindoue au dieu charnel, puis, au cours de la procession d'offertoire, ont été apportées à l'autel des noix de coco, offrande typique de la religion hindoue à ses idoles, et enfin une femme a imposé les cendres sacrées à Jean-Paul II en lui passant la main sur le front (II ne s'agit pas du "Tilac", que Jean-Paul II reçut le 2 février à Delhi, cf. Fideliter, n. 51, p. 3, mais des cendres sacrées ou "Vibhuti", cf. Indian Express, 6 février 1986). Le scandale des vrais catholiques indiens était à son comble. A ceux-ci, confrontés journellement à tous les coins de rue aux temples idolâtriques et aux croyances mythologiques des bouddhistes et des hindous, il ne faut pas aller parler de «reconnaître, préserver et faire progresser les valeurs spirituelles, morales et socio-culturelles, qui se trouvent dans ces religions» (Vatican II, Nostra aetate, n. 2) !

Si dans les premiers siècles, l'Eglise a pu baptiser des temples païens ou sanctifier des jours de festivités païennes, c'est que sa prudence évitait de bouleverser des coutumes respectables et que sa sagesse savait discerner les éléments de piété naturelle à ne pas supprimer, du fatras idolâtrique dont elle avait purgé l'esprit des nouveaux convertis. Et tout au long de l'histoire des missions, l'Eglise n'a pas manqué à cet esprit de miséricorde intelligente. La "note" de catholicité de l'Eglise n'est-elle pas précisément sa capacité de réunir dans une unité sublime de foi les peuples de tous les temps, de toutes les races et de tous les lieux, sans supprimer leurs légitimes diversités ? On peut dire que depuis longtemps le discernement est fait, vis-à-vis de toutes les religions, et qu'il n'est plus à faire ! Là-dessus Vatican II vient nous demander un nouveau respect, un nouveau discernement, une nouvelle assimilation et une nouvelle construction, et en quels termes ! et en quelles applications concrètes ! On appelle cela l'inculturation. Non, là n'est pas la sagesse de l'Eglise !

L'esprit de l'Eglise lui a fait inscrire dans sa liturgie des paroles opportunes, destinées à notre temps, sous le pape Pie XII, peu avant le Concile : lisez la prière d'offertoire de la messe des Souverains Pontifes, extraite de l'appel divin du prophète Jérémie (Jer. 1, 10) :

«Voici que J'ai mis Mes paroles dans ta bouche, voici que Je t'ai établi sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu détruises, et que tu édifies et que tu plantes».

Pour ma part, je n'ai jamais tenté de convertir la case d'un prêtre animiste en chapelle. Quand un sorcier mourait (souvent empoisonné !), nous brûlions immédiatement sa case, à la grande joie des enfants ! Aux yeux de toute la tradition, la consigne donnée par Jean-Paul II dans Redemptor hominis : «Jamais de destruction, mais reprise à son compte des valeurs et nouvelle construction» (p. 76), n'est rien de moins qu'une utopie de théologien en chambre. De fait, lucide ou non, c'est une incitation explicite au syncrétisme religieux. » Mgr Lefebvre

Mgr Lefebvre est clair ! Mais n’est plus lu, il n’est plus connu, même par ses fils !

Ainsi tous les membres du GREC, dont notamment les abbés Barthe et Lorans, ont pu supporter sans le réfuter ce texte apostat du Père de la Brosse. Voilà où conduit Vatican II, mais voilà surtout où conduit la fréquentation de ces gens-là. Une autre question se pose donc: par leur silence, les abbés Barthe et Lorans sont-ils encore catholiques ?

Ceci nous amène à constater combien l’abbé Lorans, ancien directeur du séminaire d’Ecône, a dérivé en quelques années au contact de ces clercs conciliaires-apostats. Et il voudrait amener les derniers catholiques à communier avec ces apostats !

Oui, nous ne sommes pas du même camp de ceux, qui de Mgr Fellay à l’abbé Lorans en passant par l’abbé Barthe, veulent une telle réconciliation !

En supportant de telles monstruosités doctrinales sans réagir, en les cautionnant, il est sûr que ces abbés là trahissent le combat de Mgr Lefebvre, trahissent le combat de la Vérité.

Continuons le bon combat, le vrai combat catholique.

Abbé Michel Marchiset.

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[1] http://www.minorites.org/article.php?IDA=11328 - S. de R. [Le Figaro 27 août 2005]

« En France, un groupe informel cherche le dialogue. Un petit groupe informel s'est constitué en 1997, unissant dans des discussions parfois énergiques des représentants de la Fraternité Saint Pie X, de communautés elles aussi attachées à la messe en latin mais unies à Rome, et des fidèles attachés pour leur part à la messe conciliaire dite «de Paul VI». Leur objectif : tenter d'instaurer un climat de confiance, lister les vrais problèmes, sans aucune volonté de se substituer aux autorités compétentes. C'est à la table d'Huguette Pérol, épouse de l'ambassadeur de France à Rome, Gilbert Pérol, aujourd'hui décédé, que ces artisans du dialogue ont commencé à se réunir régulièrement. Père blanc depuis cinquante ans, autant engagé dans le dialogue interreligieux avec l'islam que dans le dialogue interne aux catholiques, le père Michel Lelong a fait partie dès l'origine de cette assemblée. Longtemps chargé du dialogue islamo-chrétien en Ile-de-France et parallèlement attaché à la tradition en matière liturgique, il se dit convaincu que la rupture de l'unité «trouve son origine, non pas dans le concile Vatican II lui-même, mais dans la façon dont il fut trop souvent compris, interprété et appliqué en plusieurs pays occidentaux, et en particulier en France», provoquant «les excès les plus fantaisistes» (Les Sans-Papiers de l'Église, Huguette Pérol, F.-X. de Guibert, 1996). Après un temps de rodage, ces fidèles ont souhaité obtenir le parrainage ou l'aval des autorités. Un évêque de tutelle a été nommé par l'Église de France. Mgr Fellay a pour sa part donné son accord aux réunions. » Le Figaro – 27 août 2005

[2] Le RP Lelong, l’abbé Barthe, l’abbé Lorans, Marie-Alix Doutrebente et le Père Olivier de la Brosse