Virgo-Maria.org

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

lundi 20 novembre 2006

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

FSSPX + Anglicans : La Porte Flaminienne de Mgr Fellay
The Times confirme l’Opération Rampolla et l’AngliCampos

Mgr Fellay et la FSSPX bientôt juxtaposées aux Anglicans sous l’autorité de Ratzinger ?

Eglise conciliaire incluant : l’Eglise catholique de rite Anglican + l’Eglise catholique de rite Tridentin

Le très sérieux journal londonien The Times annonce que Ratzinger a sur son bureau un projet de structure canonique pour les Anglicans similaire à celui proposé à Mgr Fellay. Le projet de Motu Proprio autoriserait le rite de saint Pie V et un indult autoriserait également le rite des anglicans. Ainsi le projet multi-patriarcal de Ratzinger sort de l'ombre, suivant le schéma, à la demande du cardinal Mercier, dans le mémoire de Dom Beauduin lors des conversations de Malines en 1925 : « L’Eglise Anglicane unie non absorbée ». Déjà le 22 mai 2005, CSI-Diffusion avait donné une synthèse sur cette question dans son étude L’Opération Rampolla que nous avons publié sur notre site[1].

Introduction - Les rÉvÉlations de The Times sur les liens entre l’intÉgration des Anglicans et celle de la FSSPX

« Le Pape va bientôt trouver sur son bureau un document proposant quelque chose comme une prélature personnelle de style Opus Dei à l’intention des anglicans mécontents qui ont un penchant pour le catholicisme. Une source indépendante me fait savoir que « des pourparlers secrets sont en cours afin de trouver une solution uniate ». Cela permettrait aux mécontents d’être reçus dans l’Église catholique tout en conservant leur identité anglicane et en étant accompagnés de leurs prêtres. (…)Il se pourrait (…) que le document auquel Tighe fait allusion et l’indult soient un seul et même document et que celui-ci accorde au rite anglican une permission générale, c’est-à-dire non limitée aux États-Unis. (…) Selon une source anglicane bien informée, cette supposition n’est pas excessive. Le prêtre catholique Aidan Nicholls a écrit dernièrement un merveilleux essai sur le rite anglican, et Paddy Power le donne à 5 contre 1 comme prochain Archevêque de Westminster. » Ruth Gledhill, 14 novembre 2006

 Ruth Gledhill, chroniqueuse religieuse de

Ruth Gledhill, la chroniqueuse religieuse de Timesonline (blog des journaux britanniques The Times et The Sunday Times) révèle le 14 novembre que Ratzinger allait recevoir sur son bureau le 16 novembre 2006 un projet pour la mise en place d’une structure canonique (de type administration apostolique ou encore prélature personnelle) pour les Anglicans. Cette révélation vient de William Tighe, professeur de l’histoire de l’Eglise des Etats-Unis.

Avec ce projet d'indult dont nous parle la journaliste, nous voyons comment peuvent très bien s'enchaîner Motu Proprio pour le rite tridentin et indult pour le rite des anglicans. Le premier satisfaisant l'un des préalables posés par Mgr Fellay pour la FSSPX et l'autre s'étendant aux anglicans de façon à intégrer, au sein de l'Eglise conciliaire, la partie traditionnelle de la mouvance anglicane avec son clergé (invalide) et ses rites.

L’article de Ruth Gledhill est intitulé « Le Pape s’apprête à ouvrir la ‘Porte Flaminienne’ aux Anglicans ». La journaliste fait allusion à la lettre que le futur cardinal Wiseman, écrivit le 7 octobre 1850 : « From out the Flaminian Gate » (en revenant par la Porte Flaminienne). St Valentin fut martyrisé devant cette porte. Le 19 septembre 1850, Pie IX venait de rétablir la hiérarchie de l’Eglise catholique en Angleterre après trois siècles de persécution et d’éclipse qui avaient suivi la révolution liturgique de l’archevêque apostat Cranmer vers 1550, sous Henri VIII. En 2006, la création d’une ‘Eglise catholique de rite anglican’ ainsi nommée par Ruth Gledhill est mise ainsi en parallèle avec la lettre de Mgr Wiseman de 1850 qui décrivait l’évènement du rétablissement de la hiérarchie catholique en Angleterre ainsi : "restoration of Catholic England to its orbit in the ecclesiastical firmament." (restauration de l’Eglise d’Angleterre sur son orbite au firmament ecclésiastique).

 

Cardinal Wiseman, archevêque de Westminster

1- Le 23 novembre 2006, une rencontre capitale À Rome entre l’ArchevÊque de Canterbury (Dr Williams) et Ratzinger pour les 40 ans de la premiÉre rencontre (Paul VI)

Le Dr Williams et sa femme effectuent une visite à Rome du 21 au 26 novembre 2006, et vont rencontrer l’abbé Ratzinger le 23 novembre. Il est question que soit décidée à ce moment la création de l’ARCIC III, troisième mouture de la Commission du dialogue Anglicano-Catholique (ARCIC) dans laquelle l’abbé Levada, actuel successeur de l’abbé Ratzinger à la tête de la CDF (Congrégation pour la Doctrine de la Foi) joue un rôle actif.

Dr Williams, archevêque de Canterbury, et sa femme

Ce projet fait suite aux travaux de l’ARCIC et intervient dans le prolongement de la rencontre entre l’abbé Ratzinger et le TAC (Traditional Anglican Communion) qui s’est tenue dans la semaine qui a suivi son élection le 19 avril 2005.

Le TAC représente des fidèles traditionnels ou conservateurs qui sont sortis de la Communion anglicane dirigée par l’archevêque de Canterbury, environ 400 000 fidèles et 400 à 500 paroisses qui pourraient le soutenir.

Cet effectif est comparable à celui de la FSSPX qui représente,selon la presse, 200 000 fidèles dans le monde et un nombre de plusieurs centaines de prieurés et de maisons autonomes.

Ratzinger entretient également des contacts avec le Conseil Anglican américain qui envisage de quitter la Communion anglicane et dont les membres sont en froid avec le Dr Williams.

2- Historique des relations entre l’abbÉ Ratzinger et les Anglicans traditionnels depuis 1995

Revenons sur l’historique des relations entre Ratzinger et les Anglicans traditionnels. Pour cela nous citons un extrait de l’étude perspicace (L’Opération Rampolla) qu’avait publié CSI-Diffusion le 22 mai 2005.

CSI-Diffusion avait cité quelques faits importants que nous résumons ici:

·         En 1995, deux cardinaux (dont Ratzinger) avaient décidés de commencer des négociations secrètes avec les anglicans traditionnels en vue de leur intégration dans l’Eglise conciliaires (révélation de William Tighe)

·         Ces négociations ont été lancées alors que parallèlement la Communion anglicane connaît une dérive ultra-libérale (femmes évêques, ordinations de prêtres homosexuels,etc).

·         Devant la réticence de certains « cardinaux » à voter pour lui, et quelques jours avant le conclave qui devait le choisir, l’abbé Ratzinger a révélé le progrès de ses négociations secrètes afin de favoriser son élection et de montrer sa détermination à achever le projet œcuménique

·         Une semaine après son élection du 19 avril 2005, l’abbé Ratzinger a reçu le chef du TAC

·         L'archevêque John Hepworth, le Primat du TAC, a résumé ses principales exigences : conservation des rites anglicans, acceptation d’un clergé marié, conservation de la spiritualité anglicane.

·         Ces exigences du TAC sont déjà celles formulées par les anglicans lors de la deuxième conversation de Malines en 1923

·         Selon les commentaires de libéraux anglicans opposés au TAC, l’intention de Ratzinger serait de créer une Eglise catholique de rite anglican.

Citation de CSI-Diffusion[2]

En effet le Sunday Times du 24 avril 2005 nous apprend également, une semaine après l'élection du conclave, que l'abbé Ratzinger a déjà tenu des réunions avec le Traditional Anglican Communion (TAC), selon l'archevêque John Hepworth. Le TAC représente une fraction des traditionalistes anglicans. Il est même question d'un pacte secret qui existerait depuis 10 ans entre eux et Ratzinger. L'article présente le TAC comme une fraction rebelle, mais dans un tel plan où la manipulation est le maître mot, cela n'est pas incompatible d'une progression vers la réunion avec la Communion Anglicane. En effet, la réunion avec le TAC permettrait de faire avaliser des principes, qu'il serait ensuite possible d'étendre au reste du corps Anglican. Nous remarquons que cette intégration de cette fraction Anglicane dans l'Eglise conciliaire se ferait, comme expliqué plus haut, en conformité avec les demandes de la seconde conférence de Malines de 1923 : les Anglicans conserveraient leur liturgie, donc leurs rites, et un clergé marié.

Si une telle réunion se produit, elle entérinera la reconnaissance des rites anglicans, et la suite sera l'accord avec l'archevêque de Canterbury.

Nous apprenons aussi que les liens privilégiés de l'abbé Ratzinger avec les traditionalistes anglicans, en vue de la reconnaissance du rite anglican dans l'Eglise conciliaire, furent révélés aux cardinaux réticents juste avant son élection.

http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2089-1582550_1,00.html

The Sunday Times - World 

 April 24, 2005

Le Pape en discussion avec les rebelles anglicans

Christopher Morgan et John Follain, à Rome

(extrait de l’article)

« Le nouveau Pape a établi des relations avec une faction de traditionalistes anglicans mécontents, qui cherchent à former leur propre Eglise, affiliée au Vatican.

Benoît XVI, dont la messe inaugurale comme évêque de Rome devrait être assistée par un demi-million de personnes, a tenu des réunions avec les représentants de la Communion Anglicane Traditionnelle (TAC, Traditional Anglican Communion), selon l'archevêque John Hepworth, le primat de ce groupe.

La TAC représente plus de 400 000 Anglicans dans le monde qui ont quitté leur église ou protestent contre sa politique libérale. On estime que 400 à 500 paroisses de l'Eglise d'Angleterre pourraient soutenir le groupe à long terme.

«Nous recherchons une Eglise qui conserverait la liturgie anglicane, la spiritualité anglicane et un clergé marié,» a déclaré Hepworth, un évêque anglican à Adélaïde, en Autralie. «Nous espérons que cela arrivera bientôt.» Une telle communauté existe en Amérique mais, jusqu'à présent, cela ne concerne que 14 paroisses.

Tout indice de l'existence d'un pacte entre la TAC et Benoît - qui a maintenu son intérêt pour le groupe depuis les dix dernières années - pourrait alarmer Roman William, l'archevêque de Canterbury, et ruiner ses efforts pour maintenir l'unité de l'Anglicanisme au milieu des querelles pour savoir s'il faut consacrer des femmes évêques ou ordonner des prêtres homosexuels.

Les détails des liens du Pape avec le groupe d'Hepworth a été révélé alors que plusieurs cardinaux faisait part de leur réticence à ce que le cardinal Ratzinger devienne le chef des 1100 millions de catholiques dans le monde. »

Et voici ce qui s'écrit sur un forum de partisans de la fusion de l'Eglise conciliaire avec la Communion anglicane, l'abbé Raztinger semble donc particulièrement actif dans cette reconnaissance du rite Anglican au sein de l'Eglise conciliaire :

"Ce rapport (celui du TAC) doit être pris avec "le plus grand" sérieux. Je tiens de plusieurs personnes (à la fois du côté catholique et du côté anglican) que lorsque ces conversations entre le Vatican et le TAC commencèrent en 1995, elles furent "circonscrites" par des "oecuménistes professionnels" à Rome en raison du tort qu'elles feraient aux relations entre Rome et Canterbury. Quand un accord fut trouvé pour les redémarrer, elles rencontrèrent des problèmes semblables. Deux cardinaux en particulier passèrent un grand accord pour enjamber cet obstacle et les deux ont indiqué leur appui vigoureux pour une "Eglise catholique de rite Anglican" en communion avec Rome. Un de ces cardinaux est maintenant pape et suivant la longueur de son pontificat, l'autre cardinal pourrait être pape après lui."

Commentaire par William Tighe - 4/24/2005 @ 9:06 am

http://titusonenine.classicalanglican.net/index.php?p=6257#comment-154920

Parmi les libéraux anglicans, ces initiatives de l'abbé Ratzinger ne semblent pas très appréciées. Mais cela ne compromet pas l'objectif final qui est bien la reconnaissance du rite Anglican par l'abbé Ratzinger.

Voir le "Wednesday, April 27, 2005"

http://religiousliberal.blogspot.com/

« Le pape Benoît XVI a récemment appelé à l'unité des Chrétiens, mais un tel message est dévié par ses relations avec des groupes travaillant à quitter la Communion anglicane. Il a récemment tenus des réunions avec des représentants du TAC (Traditional Anglican Communion), un groupe qui représente 400000 Anglicans de droite qui ont de mauvaises relations avec Canterbury. Il a aussi reçu le support du Conseil Anglican Américain, le groupe qui espère sortir les Eglises Américaines et Canadiennes de la Communion.

 
Des tentatives pour des réunions antérieures avec le TAC furent bloquées par le pape Jean-Paul II car il pensait qu'une telle chose pourrait compromettre les relations avec Canterbury et la Communion Anglicane. Mais le nouveau pape a soutenu ce mouvement, apparemment dans l'espoir que le TAC pourrait être tenu comme une Eglise catholique de rite Anglican en communion avec Rome. Si ce nouveau pape est vraiment intéressé par l'unité, alors il ferait bien de commencer par ne pas soutenir des groupes travaillant à casser les autres Eglises »

Fin de la citation de CSI-Diffusion

3- Ces nÉgociations secrÈtes depuis 10 ans et la solution canonique envisagÉe concrÉtisent les schÉmas exposÉs lors des conversations de Malines en 1923

Nous citons à nouveau l’étude de CSI-Diffusion qui avait effectué cette recherche, notamment à partir des sources du DTC (Dictionnaire de Théologie Catholique de Vacant).

Citation de CSI-Diffusion[3]

Lors de la seconde conférence de Malines en 1923, les Anglicans ont formulés les conditions et les étapes d'une fusion. Au moment où le rapprochement entre l'Eglise conciliaire et les Anglicans est proche de son terme, voici la façon dont pourrait intervenir cette fusion. L'archevêque de Canterbury pourrait acquérir par cette opération un patriarcat. La juridiction pourrait lui être reconnue par la remise du pallium par l'abbé Ratzinger. L'abbé Ratzinger enverrait alors un légat ou un mandataire pour participer aux ordinations épiscopales anglicanes. Cela supposerait évidemment que la lettre Apostolicae Curae du pape Léon XIII de 1896 ait été au préalable remise en cause ou alors qu'elle soit contournée par des arguties de circonstances.

Le Dr Williams, archevêque de Canterbury

Ceci signifie que l'Abbé Ratzinger va exiger des catholiques qu'ils reconnaissent une validité sacramentelle aux pseudo-sacrements invalides du clergé anglican, parodies des vrais sacrements de Notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'ils reconnaissent de véritables prêtres et véritables évêques catholiques dans ce pseudo-clergé anglican, qui ne sont que des laïcs, le plus souvent Francs Maçons de surcroît quand il s'agit de leurs dignitaires.

L.Marchal donne la description suivante du scénario d'une réunion de la Communion anglicane avec l'Eglise catholique dans l'article "Puséyisme et ritualisme" du Dictionnaire de Théologie Catholique (DTC) (Tome XIII, colonne 1406 et suiv.).

Après avoir rappelé le rôle de Lord Halifax dans la propagande pour ce plan :

"L'idée d'une réunion possible avait déjà été chère à Pusey (cf. col. 1384). Le concile du Vatican l'avait désillu­sionné et découragé. Cette idée fut reprise en 1894 par Lord Halifax, le président de l'English Church Union, encouragé par un lazariste français, F. Portal. L'ency­clique Apostalicae curae (1896) sur les ordinations an­glicane émut Lord Halifax, sans toutefois lui faire perdre tout espoir. Il sera l'âme de la propagande en faveur de la réunion au XX° siècle. Nous n'avons pas l'intention de traiter ici de toute la question de l'union des Églises, mais uniquement de préciser l'attitude des anglo-catholiques à cet égard. Pour connaître la doctrine catholique sur ce point on se reportera aux lettres encycliques de Léon XIII, Ad Anglos, du 14 avril 1895, Salis cognitum, du 29 juin 1896, de Pie IX, Ubi arcano, du 23 décembre 1922, Mortalium animas, du 6 janvier 1928.

Comme les tractariens, les anglo-catholiques sont opposés aux conversions individuelles; ils ne veulent envisager que la réunion de leur Église à l'Eglise romaine, une corporate reunion. A la suite de Pusey, ils veulent une réconciliation avec Rome qui ne serait pas une soumission humiliante, mais qui serait réalisée par des négociations fondées sur des concessions mutuelles."

ll résume ensuite la seconde conférence de Malines (14 mars 1923) :

« La position anglicane sur ce point a été exposée et discutée dans la seconde conférence de Malines (14 mars 1923). Le mémorandum préparatoire, rédigé par trois anglicans de nuances diverses,  supposant l'accord réalisé sur les questions dogmatiques, indique à quelles conditions pourrait se faire l'union. L'Eglise d'Angleterre, dont la diffusion dans le monde est considérable, puisque de vingt et un à l'époque de la Réforme, le nombre de ses évêques était monté à trois cent soixante-huit lors de la conférence de Lambeth en 1920, devrait avoir à cause de son importance une sorte d'autonomie. Dans la pratique, l'exercice de l'autorité du pape sur les évêques et la province de la communion anglicane ne devrait pas se substituer à celle des archevêques et des évêques, mais serait plutôt regardée comme une « prééminence régulière reconnue au souverain pontife sur tous les évêques, qui se manifesterait dans le recours à lui pour les questions se rapportant à l'Église universelle ». Le doyen de Wells reconnut dans la discussion que le pape ne pouvait pas renoncer à son droit de juridiction et déclara que la difficulté pratique serait écartée si, en fait, l'intervention ne se produisait que dans les cas exceptionnels.

Provisoirement la hiérarchie catholique romaine existant actuellement en Angleterre pourrait subsister, telle qu'elle existe, exemple de la juridiction de l'ar­chevêque de Cantorbéry et rattachée directement au Saint-Siège, comme cela eut lieu autrefois pour l'abbaye de Westminster, pour d'autres couvents et églises. Cela éviterait un certain nombre de difficultés pratiques.

En ce qui concerne les relations de l'archevêque de Cantorbéry avec le Saint-Siège, elles pourraient, après régularisation des ordinations, être symbolisées, sui­vant un ancien précédent, par l'octroi du pallium, en signe d'investiture qui donnerait à celui-ci pleine juri­diction. Dans l'avenir, comme dans le passé, un nouvel évêque ou archevêque serait, après élection et confir­mation, en pleine possession de sa juridiction, qui, durant la vacance du siège, serait exercée comme autrefois par le doyen et le chapitre ou par le vicaire général. L'archevêque de Cantorbéry serait placé dans une situation analogue à celle des anciens pa­triarches. La régularisation des ordinations pourrait se faire, a-t-on remarqué dans la discussion, par l'im­position des mains, tout au moins sous condition. L'imposition des mains serait faite par le pape ou par son légat pour l'archevêque de Cantorbéry, et ensuite par l'archevêque pour ses suffragants.

L'Église d'Angleterre ainsi unie au Saint-Siège conserverait certaines pratiques disciplinaires parti­culières : l'usage de la langue vulgaire et le rite anglais, la communion sous les deux espèces, l'autorisation du mariage pour le clergé. Dans les discussions les angli­cans reconnurent les avantages du célibat, mais refu­sèrent d'en faire une obligation.

Une conception identique de la réunion était don­née dans The catholic movemenl in the Church of England, qui parut la même année (1923), composé par un clergyman de l'oratoire du Bon-Pasteur, W.-L. Knox:

« Une telle réconciliation serait impos­sible si l'Église romaine n'admettait pas l'existence continuée de l'Église d'Angleterre comme un corps possédant une large mesure d'indépendance en ce qui concerne ses pratiques locales en matière religieuse, comme, par exemple, le maintien d'une liturgie an­glaise, au moins pour le présent, et une liberté consi­dérable en matière de dévotions. Il y aurait par là deux corps séparés, l'un représentant l'Église d'Angle­terre telle qu'elle existe à présent, l'autre constitué par les catholiques romains actuels. L'Église d'Angle­terre aurait le droit de nommer ses archevêques et ses évêques (sans conserver naturellement le système indé­fendable de nomination par le premier ministre). Cette indépendance en matière de pratique liturgique, de dévotion et d'autonomie locale est essentielle à tout espoir de réunion dans le prochain avenir. » P. 248.

Fin de la citation de CSI-Diffusion[4]

4- Les finalitÉs Rosi+Cruciennes de ces montages canoniques

Nous citons à nouveau l’étude de CSI-Diffusion

Citation de CSI-Diffusion[5]

4- Les bénéfices occultistes attendus par la loge de la réussite de l'opération Rampolla

Cette opération de réunion de la Communion anglicane, de l'Eglise Orthodoxe et de l'Eglise catholique représentait déjà l'objectif du pasteur Pusey et des Tractariens.

Nous livrons ici un extrait du résumé de son projet tel qu'il est résumé dans le DTC. Il ressort de cette analyse que le pasteur Pusey place la partie Anglicane au-dessus de l'Eglise Grecque et de l'Eglise catholique. Il en ira différemment en 1923 à Malines sous l'influence des Anglos-catholiques, mais il se peut aussi que cette évolution doive être considérée comme une évolution tactique, destinée à être remise en cause, une fois la réunion réalisée. L'objectif luciférien des loges illuministes Rose-Croix britanniques reste toujours l'éradication de la véritable succession apostolique afin d'obtenir la disparition des sacrements et des canaux ordinaires de la grâce.

Ce texte mentionne clairement que la proclamation de l'infaillibilité pontificale (qui a d'ailleurs pour conséquence de dresser en barrière infranchissable la lettre Apostolicae Curae de Léon XIII) représente une anomalie que les Anglicans souhaiteraient voir disparaître. 

"La succession apostolique est le signe de la véritable Église, dans lequel sont contenus tous les autres : apostolicité, catholicité, et autonomie; c'est le signum signans. A ce point de vue, l'Église anglicane épiscopalienne est la plus parfaite; les autres Églises épiscopaliennes sont malades; les Églises non épiscopaliennes sont des « rameaux coupés », des sectes, dans lesquelles il n'y a pas de moyens de salut parce qu'il leur manque la succession apostolique. L'Église ro­maine n'est pas une secte, elle est dans la succession apostolique, mais, par le fait de son enseignement sur la puissance et l'infaillibilité du souverain pontife, elle n'a pas maintenu la doctrine apostolique. L'Église grecque a mieux conservé la communion et la doctrine apostoliques. « Seule l'Église d'Angleterre, qui unit l'Orient et l'Occident, qui étend ses rameaux aux quatre coins du monde, est une sorte de type de l'unique Église catholique. » Pusey, cité par Buddensieg, art. Traktarianismus dans Protest. Realencyklopâdie, 3» éd., t. XX, 1908, p. 46.

En revendiquant ainsi la succession apostolique, les tractariens n'étaient pas des novateurs. Pusey a recueilli un grand nombre de textes d'autorités angli­canes du xvii° siècle : les archevêques Laud, Bramhall, Wake, les évêques Andrews, Sanderson, Jer. Taylor, Pearson, Beveridge, toute une série de « non-jureurs », les évêques Wilson, Horsley, Jebb, Van Mildert, affirmant la permanence de la fonction apostolique dans l'Église, le droit divin de l'épiscopat, qui, suivant le sentiment des Pères, a vraiment succédé à l'apos­tolat; le droit d'ordonner exclusivement réservé à l'évêque, en vertu de la commission donnée par le Christ aux apôtres; la possession sans discontinuité de la succession apostolique par l'Angleterre. Cf. Simpson, op. cit., p. 25-27.

Mais Pusey et ses disciples ne se contentent pas de se rattacher à l'enseignement des théologiens anglicans postérieurs à la Réforme. Comme ils attachent une importance extrême à cette doctrine, ils vont rechercher les témoignages de l'Église primitive. Arthur Haddan recueille, en 1869, les textes des Pères sur cette question dans Apostolic succession in the Church of England. Ces textes ont aidé à réfuter ceux qui prétendaient que succession apostolique, au IIe siècle, signifiait succession à un prédécesseur, non à un ordinant. Pour être évêque successeur des apôtres, il faut avoir reçu l'ordination et se rattacher à la ligne apostolique. Cf. Turner, dans Smet, Essays on the early history of the Church and the ministry, 1918, p. 117." L.Marchal

"Puséyisme et ritualisme" du Dictionnaire de Théologie Catholique (DTC) (Tome XIII, colonne 1406 et suiv.).

Au vu de ces différents éléments, nous pouvons constater très logiquement qu'un tel plan permettrait :

1) La mainmise directe de la High Church anglicane franc-maçonne sur l'Eglise conciliaire, c'est à dire des loges illuministes Rose-Croixleur permettant de diffuser de plus en plus largement leur doctrine et leurs enseignements des principes gnostiques lucifériens.

2) De rendre irréversible la liquidation des derniers évêques catholiques, c'est à dire la véritable succession apostolique de rite latin. Les rites anglicans seraient considérés comme valides, ainsi que les parodies de sacrements de leur pseudo-clergé, en réalité vrais laïcs.

3) De permettre aux maçons de l'Eglise conciliaire et de la Communion anglicane de commencer à faire pénétrer plus avant les doctrines maçonniques et libérales au sein du monde orthodoxe, et, on peut le supposer, de mettre un terme définitif à la succession apostolique orthodoxe. Nous savons que l'épiscopat orthodoxe est hérétique et schismatique mais qu'il est valide (…) Dans le plan des lucifériens, les évêques orthodoxes représentent encore un danger car ils portent en potentiel la résurgence de la succession apostolique que les loges illuministes se sont obstinées à détruire au sein de l'Eglise conciliaire à travers Montini et sa promulgation en 1968 d'un rituel anglican de consécration épiscopale invalide.

Fin de la citation de CSI-Diffusion[6]

5- La question capitale de l’invaliditÉ des consÉcrations Épiscopales Anglicanes et Conciliaires

Le CIRS (Comité international Rore Sanctifica) montre les influences anglicanes qui ont entourées la suppression du rite antique de consécration épiscopale et la création d’un nouveau rite invalide et artificiel en 1968 (Pontificalis Romani)[7]. Les éléments que nous rassemblons ici sur les Anglicans montre le parallélisme désormais évident entre le ralliement de la FSSPX qui mettra un terme à la pérennité de la transmission du Sacerdoce de Melchisedech sacramentellement valide.

Plus que jamais, il est du devoir des clercs et des fidèles qui veulent résister à cette manipulation et cette illusion sans précédent, d’étudier la question de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale. Le CIRS a publié des études approfondies et des sources étendues sur son site : http://www.rore-sanctifica.org

6- Le modÈle de Dom Beauduin (1925) et l’application de ce modÈle À la FSSPX (2006)

Dès le 20 mars 2006, nous avions insisté sur l’importance des Patriarcats. L’abbé Ratzinger a commencé à agir dans ce domaine par l’abandon du titre de Patriarche d’Occident.[8] Nous avions également publié une analyse le 22 mars au sujet de la création d’un Patriarcat Tridentin[9] :

La séduction : création d’un "Patriarcat Tridentin" ?

·         Assisterons-nous à un  mensonge public de Mgr Fellay ?

·         Assisterons-nous à l’acceptation de ce fort possible "Patriarcat Tridentin", ce qui constituerait également l’apostasie déguisée d’un ralliement à la secte de Ratzinger ?

·         Ou alors, le Supérieur de la FSSPX va-t-il revenir au combat de Mgr Lefebvre ?

Nous avions ensuite publié le texte de Dom Beauduin de 1925 le 10 avril 2006 sous le titre :

L’"Eglise Anglicane unie non absorbée" : Le "Patriarcat Anglican", cheval de Troie dans l’Eglise - Les 4° conversations anglicanes de Malines (1925) - Le mémoire de Dom Beauduin o.s.b., maître de Dom Botte : Un modèle inversé très actuel pour l’« union » de la FSSPX avec Rome.

Dom Beauduin, continuateur de l’abbé Portal

Le document est téléchargeable depuis ce lien :

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-04-10-1-00-Dom_Beauduin_Eglise_anglicane_unie_non_absorbee.pdf

Et puis le 14 avril 2006, nous avions approfondi l’application de ce modèle à la FSSPX :

La FSSPX « unie mais non absorbée » - Des conversations anglicanes de Malines (1923) à la prise de contrôle de l’œuvre de Mgr Lefebvre - « Sa Béatitude »[1] Bernard Fellay ?

Le document est téléchargeable depuis ce lien :

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-04-13-3-00-La_FSSPX_unie_non_absorbee.pdf

Désormais la révélation des faits sur la négociation que mène l’abbé Ratzinger depuis des mois avec les Anglicans vient corroborer notre analyse.

Autre point à signaler, ce plan est apparu dès avant les conversation de Malines, lorsque l’abbé Portal oeuvrait avec Lord Halifax a essayer de faire reconnaître à Léon XIII comme valides, les ordinations anglicanes que l’Eglise avait toujours considérées comme invalides.

Abbé Portal, l’intrigant en faveur des Ordres anglicans (1895)


7- Le double langage de Mgr Fellay et le contenu vÉritable de la lettre de juin 2006 de Castrillon Hoyos est dÉsormais dÉmasquÉ : Église catholique de rite Tridentin ou Patriarcat Tridentin

Nous ne pouvons qu’être scandalisé que le successeur de Mgr Lefebvre à la tête de la FSSPX ait pu accepter de rentrer dans un « processus » pour un tel montage canonique qui représente l’expression la plus achevée de l’œcuménisme, et qui consiste à vouloir se juxtaposer avec un clergé totalement invalide (celui des Anglicans) et un clergé presque que totalement invalide (celui de l’Eglise conciliaire).

On comprend aussi maintenant pourquoi le soir du 13 octobre[10] à Paris, Mgr Fellay était bouffi de satisfaction et arborait d’un large sourire, se contrôlant difficilement, lorsqu’il expliquait aux journalistes que la structure canonique que lui a proposé Ratzinger est « largement bien mieux » que « tout ce qui a jamais été proposé ». En effet, il a été proposé à Mgr Fellay de faire rentrer la FSSPX dans une « Eglise catholique de rite Tridentin » ou un « Patriarcat Tridentin » qui serait appeler à jouer le rôle de la Haute Eglise au sein de l’Eglise conciliaire, par analogie avec la Haute Eglise dans l’Eglise anglicane. Ce serait l’apothéose du plan des loges illuministes qui fonctionnent sur le même modèle, les hautes loges étant supérieures aux basses loges libérales.

Nous avons lu dans le texte de William Tighe que les négociations secrètes de Ratzinger avec les Anglicans traditionnels ont commencé par la conclusion d’un pacte secret entre les deux parties. Il s’agit là d’une caractéristique de la méthode de Ratzinger.

Pour ce qui est de la FSSPX, nous avons publié une vidéo de Mgr Fellay où celui-ci dénonce en 1999 le concile Vatican II comme un complot et il révèle la présence de quatre loges ecclésiastiques au Vatican. Les discussions avec Rome vont commencer l’année suivante lors du pèlerinage de la FSSPX à la basilique Saint-Pierre. Depuis six ans, Mgr Fellay a poursuivi ces discussions. Le 29 août 2005, en compagnie de l’abbé Schmidberger, il a rencontré l’abbé Ratzinger à Castel Gandolfo et Rome a ensuite annoncé qu’un processus de réconciliation par étapes avait été agréé par les deux parties.

8- Mgr Fellay a-t-il conclu un pacte secret avec l’abbÉ Ratzinger et, si oui, quand ?

Nous posons alors la question : un pacte secret a-t-il été conclu entre Mgr Fellay et l’abbé Ratzinger ? Et si oui, à quel moment aurait-il été conclu ?

Etant donné l’ampleur du projet que nous révélons ici, à partir d’une actualisation des études de CSI-Diffusion et de plusieurs sources journalistiques, il est évident qu’un tel schéma historique ne peut être réalisé sans une complicité totale des deux parties. Et puisque le secret constitue l’une des conditions essentielles de l’achèvement de ce plan, il est fortement probable que Mgr Fellay ait conclu un pacte secret avec l’abbé Ratzinger avant que ne soient amorcées les étapes de ralliement.

Ce pacte secret date-t-il de 2000, lors du pèlerinage à Rome, ou de façon plus rapprochée, de la rencontre du 29 août 2005 ? La question est ouverte.

Mais c’est de la rencontre de l’été 2005 que date le début des manœuvres et du double langage de Mgr Fellay vis-à-vis des fidèles et des clercs de la FSSPX. Le 15 novembre 2005, Mgr Fellay rencontre secrètement l’abbé Castrillon Hoyos. Le projet semble lancé pour Pâques, puis, il sera retardé, l’abbé Ratzinger attendant la ré-élection de son interlocuteur. Les résistances au sein de la FSSPX et des fidèles envers ce ralliement-apostasie sont fortes et n’ont cessées de croître, à mesure que le double langage et les manœuvres de Mgr Fellay se sont multipliées et ont été dévoilées. Ces manœuvres de Mgr Fellay viennent de se traduire par le lancement sacrilège d’un « bouquet » spirituel présenté comme « une nouvelle bataille de Lépante » par l’abbé Lorans. Les manœuvres ont abouti au mensonge public du 12 octobre 2006 sur radio courtoisie.

L’existence d’un pacte secret entre Mgr Fellay et l’abbé Ratzinger expliquerait cette obstination de Mgr Fellay à poursuivre le ralliement-apostasie à n’importe quel prix, fut-ce celui du sacrilège et du mensonge. Nous concluons donc que, bien que n’ayant pas de preuves formelles de ce pacte, il n’en demeure pas moins très probable, à la lumière du comportement de Mgr Fellay et de l’exemple de méthode de l’abbé Ratzinger avec les Anglicans traditionnels.

9- Voila pourquoi la creation de l’IBP est médiatisee à outrance – Le sens du « carrefour » des mutins du 20 novembre 2006

Un projet d’une telle ampleur, qui embrasse à la fois les Anglicans et la FSSPX, représente un enjeu majeur du mandat de Ratzinger. Cela explique la gigantesque agitation médiatique, notamment télévisuelle, déployée depuis la création de l’Institut du Bon Pasteur des anciens mutins de la FSSPX. Au sein de cette agitation, apparaît telle une araignée au centre de sa toile, l’abbé Barthe qui s’est fait en France le propagandiste du mouvement d’origine anglicane, Radical Orthodoxy. Ce sujet a été traité par CSI-Diffusion dans son étude : l’AngliCampos.[11]

Dans l’AngliCampos, Aidan Nicholls est cité et nous le voyons reparaître sous la plume de Ruth Gledhill comme un fervent promoteur du rite anglican et un possible futur « archevêque » de Westminster, si Ratzinger le décide. Les éléments du puzzle s’emboîtent de mieux en mieux dans ce plan issu des lointaines conversations de Malines.

10- Vers la dÉmission de Mgr Fellay ?

La grande probabilité d’un pacte secret entre Ratzinger et Mgr Fellay pour que le premier prenne le contrôle juridique de l’œuvre de Mgr Lefebvre dirigée par le second, impose plus encore de poser la question de la démission de Mgr Fellay et du petit clan de rallieurs qui sont en action dans cette opération de trahison : abbés Schmidberger, Lorans, Celier, de La Rocque, Wuilloud, Sélégny.

Devant le scandale d’une telle manipulation et l’apostasie qui consisterait à juxtaposer la FSSPX à une structure Anglicane invalide et apostate, chacune dans son « Eglise » ou « Patriarcat » autonome, sous l’autorité de l’apostat antichrist Ratzinger (expression de Mgr Lefebvre), Mgr Fellay va-t-il démissionner ?

Cette étude n’en est qu’à son début. Nous allons apporter très bientôt des éléments nouveaux et complémentaires. Nos lecteurs comprendront que les tenants et les aboutissants de cette affaire sont considérables et que les perspectives et ramifications qu’elle ouvre sur la nature du complot contre l’Eglise sont primordiales. A travers cette affaire, c’est toute l’opération Rose+Croix des hautes loges illuministes contre l’Eglise qui apparaît progressivement au grand jour.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset


Traduction du texte de Ruth Gledhill dans Timesonline

http://timescolumns.typepad.com/gledhill/2006/11/pope_throws_ope.html

Mardi 14 novembre 2006-11-19

Le Pape s’apprête à ouvrir la « Porte Flaminienne » aux anglicans

Selon un commentaire publié sur le blog anglican conservateur Titusonenine, le Pape va bientôt trouver sur son bureau un document proposant quelque chose comme une prélature personnelle de style Opus Dei à l’intention des anglicans mécontents qui ont un penchant pour le catholicisme. Une source indépendante me fait savoir que « des pourparlers secrets sont en cours afin de trouver une solution uniate ». Cela permettrait aux mécontents d’être reçus dans l’Église catholique tout en conservant leur identité anglicane et en étant accompagnés de leurs prêtres (ou devrais-je écrire « nos » prêtres ?). On croit savoir qu’au nom de l’œcuménisme, le Pape insiste seulement pour que les anglicans quittent leur Église avant le début d’éventuelles négociations en vue de leur entrée dans l’Église catholique. Mais ils n’en partiront évidemment pas s’ils n’ont aucun point de chute. Selon mes propres sources, les pourparlers seraient bien avancés au plus haut niveau, mais rien ne devrait être officialisé avant que ne soit tranché le débat sur les femmes évêques.

William Tighe est le premier à évoquer cette possibilité, dont il est question aussi sur le site Internet ShipofFools.com – The magazine of Christian Unrest (NefdesFous.com – Le magazine des chrétiens inquiets). J’ai pensé qu’en parler ici et maintenant permettrait d’animer un peu les choses à Leeds ce soir et demain. Cela pourra aussi nous donner, à Jonathan Petre et à moi-même, de quoi bavarder lorsque nous partirons pour Rome la semaine prochaine en compagnie de l’Archevêque de Canterbury. Les autres nouvelles du jour en provenance de Rome sont la tenue d’une réunion sur la question controversée du célibat des prêtres, soulevée par le prélat rebelle Milingo. Le Pape convoque des conseillers au Vatican pour décider comment réagir au fait que l’« archevêque » africain « marié » (lors d’une cérémonie de l’« église de l’unification ») a ordonné l’autre jour des prêtres mariés, créant du même coup une Église catholique schismatique. Le Pape a horreur de perdre une seule ouaille, comme le montrent les efforts qu’il accomplit pour ramener les lefebvristes au bercail.

Bien qu’il ne se soucie sûrement pas plus que d’une guigne de mes sentiments à son égard, je commence vraiment à aimer ce pape. Le plus chastement du monde, bien entendu. Je crois qu’il possède un sens très fin de l’humour. Ce serait tordant si, de quelques mots tracés avec son stylo (sûrement créé par un bon designer), il signait – en même temps que l’indult inattendu en faveur du rite tridentin – des documents qui laisseraient davantage de liberté aux prêtres mariés et ouvriraient la porte aux anglicans écoeurés, entre autres, par le TIC (The Indigenous Cluster : réseau de l’anglicanisme indigène au Canada), mais non disposés à se soumettre à tout le processus d’initiation des adultes au catholicisme, ni d’ailleurs à abandonner leurs paroisses. Un renouveau du processus œcuménique à partir de la base par un recours accru aux paroisses et aux cultes partagés, voilà ce qu’on attend de la nouvelle ARCIC (Commission internationale anglicane-catholique romaine, troisième du genre), si toutefois elle est instituée comme prévu pendant ou après la visite du Dr Williams à Rome. Mais il pourrait y avoir une divergence subtile – ou même pas si subtile que cela – entre les deux parties quant à la manière d’envisager ce processus œcuménique. N’oublions pas que Griwold était co-Président de l’ARCIC I jusqu’à sa démission après la consécration de l’évêque homosexuel Robinson. Les catholiques savent donc exactement de quoi il retourne à cet égard.

Dans sa vie antérieure, le cardinal Ratzinger a adressé un surprenant message de soutien et de vœux aux anglicans traditionalistes des États-Unis alors même qu’on était en pleine discussion au sujet de la consécration de Gene Robinson. Cela fournissait déjà certaines indications sur sa manière de penser.

Tout semble indiquer qu’aux États-Unis, et même en Angleterre, les églises qui appliquent allègrement le programme libéral connaissent un déclin inexorable, et parfois très rapide.

Il n’y a là, de ma part, aucun jugement de valeur sur le libéralisme. Dans une perspective laïque, et uniquement pour mémoire, je peux dire que je suis moi-même favorable aux droits des homosexuels, aux droits des femmes, etc.

Mais les faits parlent d’eux-mêmes. Le libéralisme dans la communion anglicane s’avère être une recette de déclin, et si c’est ce que veulent les libéraux, grand bien leur fasse.

Mais quelle merveilleuse occasion aurait là un pape imaginatif de créer une prélature personnelle pour donner un toit aux anglicans traditionalistes !

Le commentaire publié sur Titusonenine a pour auteur William Tighe, professeur d’histoire de l’église des Etats-Unis et homme bien informé. On ne saurait donc en faire fi. Mais la vérité est sans doute un peu plus complexe. Il se pourrait, par exemple, que le document auquel Tighe fait allusion et l’indult soient un seul et même document et que celui-ci accorde au rite anglican une permission générale, c’est-à-dire non limitée aux États-Unis. Cette formule n’avait pas été adoptée comme solution de la crise des femmes prêtres anglicanes, car feu le cardinal Hume y était opposé, ainsi que William Oddie le rappelle dans son livre The Roman Option.

Selon une source anglicane bien informée, cette supposition n’est pas excessive. Le prêtre catholique Aidan Nicholls a écrit dernièrement un merveilleux essai sur le rite anglican, et Paddy Power le donne à 5 contre 1 comme prochain Archevêque de Westminster. Ce prêtre n’est autre que le théologien dont l’actuel Archevêque de Westminster a proposé le nom lorsque Forward in Faith lui a demandé de désigner un catholique pour participer à l’élaboration de son récent article intitulé « Consecrated Women » (femmes consacrées).

« Posté » par Ruth Gledhill le mardi 14 novembre à 16h40 dans la rubrique Current Affairs (Actualités).

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[1] Nous invitons nos lecteurs à relire attentivement cette étude :

http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-2006-04-29-1-00-Operation_Rampolla_Complet.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla//VM-Operation-Rampolla-P-2.htm

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla//VM-Operation-Rampolla-P-2.htm

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-Operation_Rampolla_P_2.htm

[5] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla/VM-Operation_Rampolla_P_3.htm

[6] http://www.virgo-maria.org/articles/F-Rampolla//VM-Operation-Rampolla-P-3.htm

[7] Voir les études et les documents sur le site : http://www.rore-sanctifica.org

[8] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-03-20-2-00-Ratzinger_abandonne_le_titre_de_patriarche_d_Occident.pdf

[9] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-03-22-1-00-La_seduction_creation_d_un_patriarcat_tridentin.pdf

[10] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-19-A-00-L_abbe_Lorans_compromet_Mgr_Fellay.pdf

[11] http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2005/CSI-2005-07-05-AngliCampos.pdf