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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 17 mai 2007

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Face à la Rome Néo-Anglicane de 2007 :

Le précédent instructif des catholiques anglais au XVIII° siècle

Au XVIII° et en 2007 : un même ralliement apostasie par des rallieurs-jureurs

pour le confort des postes, pour l’argent et pour la reconnaissance sociale… pour les mitres !

Un parallélisme entre les catholiques anglais du XVIII° siècle et les catholiques qui défendent la Tradition en 2007

Un lecteur nous a transmis cet extrait de "Le Siècle des Lumières et la Révolution", in "Nouvelle Histoire de l'Eglise", t. IV de L.-J. Rogier. Il s’agit d’un tableau fort significatif de l'état du catholicisme anglais au XVIII° siècle.

"Comme les autorités [civiles britanniques] fermaient l'oeil et que l'opinion publique était d'accord, le sort des catholiques d'Angleterre pouvait passer pour supportable, en général ; cependant, là comme ailleurs, le XVIII° siècle fut, dans son ensemble, une période de décadence insensible et constante et de dépression religieuse. La persécution sanglante avait cessé ; être catholique ne réclamait plus de mépriser la mort, mais de supporter patiemment les préjudices politiques et sociaux, les manifestations d'une haine du papisme que ne craignaient pas de montrer sans ambages même les rois, même un ministre aussi influent que William Pitt l'Ancien, la double imposition [loi de 1700 qui enlève aux catholiques le droit d'acquérir des terres par héritage ou par achat ; ceux qui en possèdent déjà paieront double impôt], le sarcasme hautain et la compassion dédaigneuse montrée par l'opinion publique. » L.-J. Rogier, "Le Siècle des Lumières et la Révolution", in "Nouvelle Histoire de l'Eglise", t. IV, pp. 204-205, Seuil, 1966

Le parallélisme s’impose entre d’une part les catholiques de 2007 qui ont gardé le vrai Sacerdoce, les vrais sacrements, le vrai catéchisme... face à la fausse Eglise conciliaire, démunie de vrai Sacerdoce, de vrais sacrements, de vrai catéchisme... et d’autre part les catholiques anglais face à la fausse Eglise anglicane, démunie de vrais Ordres, prodiguant des sacrements invalides, enseignant un faux catéchisme...

De même que l’histoire des catholiques anglais du XVIII° siècle nous présente cette situation où le pouvoir séculier royal favorise une fausse religion enseignée par une fausse Eglise, de même aujourd’hui les pouvoirs civils maçonnisés favorisent la fausse religion enseignée par la fausse Eglise conciliaire dirigée par l’abbé apostat Ratzinger. La couverture médiatique du voyage de l’usurpateur-imposteur Benoît XVI au Brésil vient de nous le rappeler opportunément en nous le présentant comme un « conservateur ».

Les catholiques anglais du XVIII° ont connu la défection des plus riches d’entre eux attirés par les avantages matériels d’un ralliement à l’Eglise Anglicane

Face à cette situation qui a duré 5 siècles jusqu’à aujourd’hui, les catholiques anglais ont connu la longueur de l’épreuve, et au XVIII° siècle, comme nous le montre l’extrait cité de L.J.Rogier, les plus riches et les plus élevés socialement parmi les catholiques anglais quittèrent progressivement le bastion de la résistance dans la vraie Foi pour apostasier au sein de l’Eglise anglicane.

"La persécution cultive les héros ; mais une tolérance méprisante assoupit ou bien provoque le dégoût d'une impuissance qui peut devenir étouffement.

Quand toute perspective sociale est bouchée aux jeunes, quand tous les dimanches ils sont vexés de voir l'état minable de leurs "locaux à messe" et le manque de style du culte qui s'y célèbre, la tentation est grande d'échapper à cette atmosphère. A vrai dire, se réfugier dans l'Eglise établie [l'anglicanisme, ou le conciliarisme - high church de préférence - comme vous voudrez] n'était pas un réconfort pour un coeur ardent : là aussi, la vie était morne, semblable à un jour de pluie en Angleterre. [...] Mais en abjurant Rome, on s'épargnait du moins toutes sortes de frais et on levait les barrages sur la voie des situations honorables et profitables. 

"Aussi voyons-nous au XVIII° siècle plusieurs vieilles familles catholiques passer à l'Eglise officielle : les ducs de Norfolk, de Schrewsbury, de Beaufort, de Bolton et de Richmond, plusieurs comtes, vicomtes et barons, des familles bourgeoises notables comme Swinburne et Shelley. Par leur apostasie, le niveau de la société catholique s'abaissa ; ce devint un rassemblement de petites gens. Plus tard, les convertis seront la grande force qui ne cessera de rénover le catholicisme anglais : le XVIII° siècle n'en a guère fourni. Ainsi, la religion catholique semblait destinée à s'affaiblir et à disparaître." L.-J. Rogier, "Le Siècle des Lumières et la Révolution", in "Nouvelle Histoire de l'Eglise", t. IV, pp. 204-205, Seuil, 1966

Aujourd’hui nous assistons également à une même marginalisation rampante des vrais catholiques par la société moderne.

En 2007, c’est un petit réseau de clercs de la FSSPX qui veut se rallier à l’Eglise conciliaire néo-anglicane

A la différence du XVIII° siècle, nous constatons en 2007 un phénomène nouveau et singulier. Ce sont des clercs du dernier bastion international de la résistance catholique (la FSSPX) qui prône le ralliement-apostasie. Ces clercs viennent culpabiliser les fidèles en leur montrant le « danger » d’un tel isolement qui les enfermerait dans un ghetto, celui d’une « petite Eglise » disent-ils, face à la « grande Eglise ».

A l’inverse de Mgr Lefebvre qui, il faut le reconnaître, avait estimé que l’isolement permettait de protéger la survie et l’épanouissement de la vraie Foi, et de conserver le véritable Sacerdoce de Melchisedech sacramentellement valide, et qui n’hésita pas pour ce faire à interdire toute activité commune avec les ralliés, voici que ces clercs du ralliement viennent nous expliquer qu’eux-mêmes, sont là pour la « grande Eglise » et non pas pour, disent-ils d’un air dédaigneux, les « tradis », c’est-à-dire, ce qu’ils n’osent pas encore dire en public, la « petite Eglise » du « ghetto de la Tradition ».

Ces clercs pourraient quitter la FSSPX et apostasier tout de suite en ralliant la fausse Eglise conciliaire, comme l’ont fait déjà plusieurs d’entre eux. Mais non, ils veulent entraîner tout le troupeau des âmes pieuses et fidèles avec eux !

Les rallieurs-jureurs de 2007 ont inventé le sophisme de la « grande Eglise » pour habiller leurs ambitions

Que cherchent-ils ? Ils ne le diront pas, ou plutôt si, ils inventeront des prétextes honorables, il s’agirait selon eux d’aller aider au retour de la « grande Eglise » (la fausse en réalité), à la vraie Foi.

Pour cela ils distribuent des kits en DVD et aident des faux prêtres à apprendre le vrai rite pour ensuite venir dire des fausses messes pour les vrais fidèles catholiques qui sont abusés par ces clercs auxquels ils font confiance.

Et bien, nous allons dire crûment ce que cherchent ces clercs du ralliement : ils veulent tout simplement une place, de la reconnaissance sociale, un soutien affectif et une assurance de recevoir régulièrement de l’argent, sans souci, au sein de la « grande et fausse Eglise ». Bien plus que cela, beaucoup d’entre eux sont ambitieux, ils veulent de belles places, des places d’honneur au sein de la « grande et fausse Eglise ». Et pour cela, ils ont inventé le sophisme de la reconquête, ils se voient les ‘grands prêtres’ qui vont devenir le fer de lance de la restauration de la « grande et fausse Eglise ».

Ainsi, ils seront non seulement flattés et accueillis dans les réceptions huppées des milieux les plus conservateurs et les plus fortunés de la « grande et fausse Eglise », mais même ils deviendront des chefs dans la « grande et fausse Eglise », et plusieurs d’entre eux se voient même porter la mitre.

Les rallieurs-jureurs méprisent et trahissent les fidèles de la Tradition qui,  à leur insu, assurent leur subsistance matérielle et leur « lancement de carrière » vers la « grande Eglise »

Et tout cela, ayant ainsi été financé par les dons matériels, par l’argent des fidèles de la « petite Eglise » qu’ils méprisent désormais, aura assuré le lancement de leur carrière. Puis, ayant trahi les fidèles qui leur faisaient confiance, ils poursuivront alors cette carrière, car leur trahison sera récompensée, espèrent-ils, par les grands patrons de la « grande et fausse Eglise ».

Plus ils auront fait apostasier d’âmes dans leur ralliement, plus la récompense sera haute et importante, calculent-ils.

Combien tout cela est honteux et scandaleux. Comment supporter le comportement de ce petit réseau de rallieurs? Ce qu’ils font, finalement, c’est tout le contraire de l’attitude de Mgr Lefebvre qui, rappelons-le encore une fois, pour protéger la survie de la vraie foi, avait estimé que l’isolement était nécessaire et pour cela avait interdit toute activité commune avec les ralliés

L’emprise de ce petit réseau dont le but est d’amener toute l’Oeuvre de Mgr Lefebvre dans le giron de la « grande et fausse Eglise », est telle que ces rallieurs ont pris en otage l’ensemble de la FSSPX. Mgr Fellay et l’abbé de Cacqueray tout particulièrement ne s’en rendent-ils pas compte alors même que la consternation gagne les fidèles ?

Qui dirige vraiment la FSSPX ? Le petit réseau des rallieurs-jureurs ?

Mais comment cela se peut-il ? Comment les autorités de La FSSPX peuvent-ils soutenir une telle braderie ?  accomplir une telle trahison ? Et autre question qui se pose, du moins pour ceux qui comprennent et gardent le sens du combat : que dirait Mgr Lefebvre devant une telle abomination ?

L’attitude des catholiques anglais du XVIII° est donc un ferme rappel à l’ordre car ceux-ci étaient pauvres et humbles et n’avaient pas de chefs qui passaient leur journée à se demander comment amener le maximum d’entre eux au sein du giron de l’Eglise anglicane.

Et si l’un des clercs catholiques s’était avisé d’intriguer dans ce sens, il eût été expulsé rapidement

Car les fidèles catholiques anglais du XVIII° siècles avaient la FOI. Ils servaient d’abord et avant tout Notre Seigneur Jésus-Christ avant de servir sous quelque forme que se soit, Mammon


Alors aujourd’hui, que font les évêques de la FSSPX ? ‘Evêque ‘ signifie ‘surveillant’.

Vont-ils continuer longtemps à jouer les profils bas, indignes de l’exemple de leurs prédécesseurs anglais face aux Anglicans ?

Pourquoi Avrillé et la FSSPX font-ils l’impasse sur l’étude de l’Anglicanisme ?

Pourquoi l’étude de l’Anglicanisme, de son histoire, de ses liens avec la subversion de l’Eglise, est-elle absente des revues de la FSSPX et de la Tradition ? Pourquoi les dominicains d’Avrillé font-ils preuve d’une obstination particulière et pertinace à ne jamais rien publier sur le sujet ?

Serait-ce donc que l’exemple des catholiques anglicans ne soit trop dangereux pour le petit réseau du ralliement ?

Serait-ce donc que ces clercs qui veulent le confort que procure Mammon plus que l’instable combat de la Foi, ne veuillent masquer aux fidèles un exemple qui inciterait ceux-ci à la vigilance envers toute faiblesse et séduction ?

Serait-ce qu’il s’agisse de cacher aux fidèles l’invalidité des nouveaux Ordres conciliaires, de cacher que la « grande Eglise » est en fait une fausse Eglise ?

Serait-ce que face à cette réaction salutaire des fidèles, ces mauvais clercs ne craignent de voir disparaître à jamais leurs rêves ambitieux et les places confortables qu’ils ambitionnent pour eux-mêmes ?

L’annonce de Notre-Dame à La Salette et le sacrifice de Sainte Jeanne d’Arc

A l’exemple du petit nombre des Apôtres, des disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ au premier siècle de l’Eglise, à l’exemple de ce petit nombre annoncé par Notre Dame à La Salette, persévérons jusqu’au dénouement final et travaillons, étudions, méditons et prions afin de progresser dans la Sagesse, cette même Sagesse que l’Eglise a choisi de donner en méditation pour la solennité de Sainte Jeanne d’Arc que nous venons de fêter.

A l’opposé du petit réseau du ralliement de la FSSPX, Sainte Jeanne d’Arc n’a pas recherché les honneurs, elle n’a pas cherché de prétexte fallacieux pour se faire accorder une place confortable par les anglais.

Elle a suivi l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive », elle a préféré les places d’honneur que Notre Seigneur Jésus-Christ réserve au Ciel à ceux qui se sont montré fidèles à Lui-même et à Sa Sainte Eglise ici-bas.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

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