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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

Samedi 9 juin 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

A Paris, Mgr Fellay n’a pas soutenu l’abbé Celier qu’il a marginalisé

3 évêques ne soutiennent pas le livre ‘Benoît XVI et les traditionalistes

« L’accord pratique, (…) c’est du suicide tout simplement » déclare Mgr Fellay à Paris le 7 juin 2007

A Compiègne l’extrême-gauche va-t-elle à médiatiser l’abbé Celier pour la Fête-Dieu ?

Une ignorance et une marginalisation de l’abbé Celier par Mgr Fellay qui valent pour désaveu

La conférence de Mgr Fellay organisée dans l’urgence à Paris alors que l’abbé Celier parcours la France en se présentant comme le porte-parole du Supérieur de la FSSPX a permis à l’évêque de reprendre la main et de donner « sa » version des relations de la FSSPX avec Rome, sujet que l’abbé Celier a tenté de s’accaparer dans les médias par la publication de son livre ‘Benoît XVI et les traditionalistes’.

Nous avons reçu plusieurs comptes-rendus de cette soirée qui fut suivie par différents fidèles. Ceux-ci nous apportent quelques éléments très significatifs.

Un de ces fait très significatif de cette soirée au palais de la Mutualité, fut que jamais ni le nom de l’abbé Celier, ni le titre de son livre n’ont été cités par le prélat.

« L’abbé Celier, était arrivé en avance, il fut superbement ignoré par Mgr Fellay et l’abbé Lorans qui lui tournèrent le dos en rentrant dans la salle, passant à côté de lui sans même faire mine de remarquer sa présence. Installé au dernier rang de la salle pendant la conférence, l’abbé Celier, s’affichait de façon très visible avec l’abbé Aulagnier à la fin de la conférence, ils étaient en grande conversation très joviale. En fin de conférence l’abbé Bonneterre faisait montre de grande déférence envers Mgr Fellay » Un fidèle

Désaveu cinglant pour le directeur sur le départ de Fideliter qui sillonne les prieurés de France, en s’autoproclamant « porte-parole » de Mgr Fellay !

Il nous est aussi rapporté aussi que l’abbé Lorans annonça une table de presse où se trouvaient quelques numéros de Nouvelles de Chrétienté, mais où ne figurait aucunement le livre de l’abbé Celier ‘Benoît XVI et les traditionalistes.

Présenté comme le « héron » d’une fable dans le livre, l’évêque n’avait visiblement aucunement le désir de promouvoir de quelque manière que ce soit cette « œuvre très personnelle » de l’abbé Celier.

Si telle eût été son intention, il aurait fait mettre en vente les ouvrages d’Albin Michel, aurait signalé le livre aux fidèles, l’abbé Lorans l’aurait indiqué dans son annonce, et même l’abbé Celier aurait été assis derrière une table pour dédicacer. Rien de tout cela n’a eu lieu, la présence de l’abbé Celier ne s’expliquait vraisemblablement que parce qu’il s’était lui-même invité, tout comme l’abbé Aulagnier.

Mgr Fellay, par sa façon de faire, par son silence qui correspond à un désaveu pour l’abbé Celier, rejoint ainsi ses deux autres confrères, Mgr Tissier de Mallerais et Mgr Williamson qui ont mis le livre de l’abbé Celier « à l’Index » et qui, pour l’un, l’accuse de « modernisme achevé », qui attend que l’abbé de Cacqueray « sévisse » contre l’abbé Celier et qui invite les fidèles à protester d’une façon qui ne soit pas « modérée ».

Constatant la disgrâce de l’abbé Celier, l’abbé Bonneterre, qui s’est fait remarquer par son zèle à inviter l’abbé Celier à la chapelle sainte Germaine à Paris et durant la conférence à faire valoir tous les liens qui les unissent, cherchait-il à faire oublier sa compromission avec l’abbé Celier et à se dédouaner devant son Supérieur qui traite par l’ignorance l’auteur de ‘Benoît XVI et les traditionalistes’ ?

Il est certain que, témoins de la disgrâce qui frappe l’abbé Celier que deux évêques viennent déjà de crosser et que le Supérieur général ignore superbement, il apparaît peu prudent à ceux qui l’ont invité, de trop afficher leurs liens avec ce directeur en partance de la revue Fideliter et des éditions Clovis.

Une ambiance d’enterrement, l’abbé Lorans ayant évité de donner la parole aux fidèles afin que ceux-ci puissent poser des questions

Autre réaction sur l’atmosphère qui régnait au palais de la Mutualité :

« Le ton de Mgr Fellay était grave et pesant, sans chaleur ni enthousiasme, dérogeant rarement par une plaisanterie, mais revenant rapidement sur son discours.

L’évêque semblait gêné, peu à l’aise, débitant un discours sans âme. A un seul moment on entendit son souffle se ranimer, un certain naturel revenir, ce fut lorsqu’il évoqua l’opposition entre l’Eglise et les principes du monde.

Très étonnamment, Mgr Fellay redevenait lui-même, sans restriction ni liens, quand il rappelait les principes catholiques et qu’en un mot, il s’exprimait comme un évêque catholique. Faut-il en conclure que cet exposé de cette politique des accords lui pèse et ne lui est aucunement naturelle ?

Si Mgr Fellay semblait distant, réservé, l’abbé Lorans était quant à lui complètement éteint, la mine presque triste, le nez dans ses papiers, semblant peser au millimètre ses questions.

Bref, une ambiance digne d’un enterrement qui respirait l’ennui et dont on attendait que vienne sonner le gong final qui mettrait un terme à cette soirée ennuyeuse comme la pluie. » Un fidèle

Selon les participants, de questions il n’y en eût point, l’abbé Lorans enchaînant immédiatement sur le Salve Regina.

Une salle à genoux devait le rassurait car ainsi il ne risquait point d’entendre monter d’elle quelque question impertinente sur les « prêtres probables » ou la « validité a priori » ou encore l’invalidité des sacres d’évêques dans le nouveau rite de consécration épiscopale.

En un an, voire deux, quel changement d’ambiance et de ton !

Cette façon de faire à commencé le 10 décembre 2005, lorsque Mgr Fellay donna sa conférence sur les relations avec Rome dans l’église Saint Nicolas du Chardonnet, le responsable de la Communication, l’abbé Lorans, était ainsi certain que peu de fidèle se risqueraient à des questions impertinentes dans une église.

Voila où a mené la politique des « deux préalables » héritée de l’abbé Aulagnier.

Rappelons qu’il n’y a pas encore longtemps les questions en fin des conférences de la FSSPX étaient les bienvenues.

Désormais les responsables de la Communication et les dirigeants les redoutent, ils ont peur du dialogue public avec les fidèles !

Pourquoi ont-ils peur ? Mgr Lefebvre s’était-il mis dans cette situation de devoir redouter les fidèles ?

Les observateurs ont remarqué la présence des abbés Celier, de Cacqueray, Bonneterre, Lorans, Quillard, Thouvenot, de Lacoste et Aulagnier.

Selon des sources, la salle comprenait 14 rangées sur une trentaine de chaises. La salle n’était pas remplie. Environ 300 à 330 personnes étaient donc présentes, mais peu de jeunes étaient là, la plus grande partie composée par des membres du MJCF.

Une messe ayant eu lieu juste avant à l’église de Saint Nicolas du Chardonnet, beaucoup de fidèles avaient prolongé la soirée en rejoignant la conférence.

Mais quel faible nombre pour entendre Mgr Fellay !

300 personnes pour entendre parler de la « libéralisation de la messe » ! Preuve supplémentaire que cette politique « des préalables » de l’abbé Aulagnier n’intéresse guère les fidèles.

Voici un compte-rendu qui circule :

Abbé Lorans interviewer:

Ce que dit Mgr Fellay en substance

-Quand arrivera le Motu Proprio ? "On n'en sait rien". Mais en regardant les déclarations de plusieurs prélats (Hoyos au CELAM); "il est difficile de dire que ce sont des paroles en l'air".

-Le Motu Proprio (MP) "est plus qu'une simple concession à des nostalgiques".

Selon Mgr Fellay, volonté de Rome de renforcer la commission Ecclesia Dei et aussi de regrouper les différents dicastères à Rome.

Evocation par Mgr Fellay de la possibilité d'une nouvelle entité romaine entièrement consacrée au rite tridentin.

Question de l'AB Lorans: la sortie du MP satisferait-elle à la demande du premier préalable de la FSSPX?

Mgr Fellay : "le Pape aime cette messe". "Elle n'a jamais été abrogée"

comme en témoignent les déclarations de Mgr Hoyos. Redonner la messe "ne serait que justice".

Selon Mgr Fellay: Si le MP établit une liberté totale sans restriction aucune, le premier préalable serait satisfait.

En revanche, si le texte donne l'occasion aux évêques de court-circuiter les demandeurs de la messe de St Pie V, le premier préalable ne serait pas satisfait.

Question de l'abbé Lorans: le MP et les prêtres et fidèles de l'Eglise officielle ?

-"attente" et rejet implicite de la nouvelle liturgie (évocation des églises qui se vident etc..).

-Les fidèles et prêtres de la commission Ecclesia Dei "brimés". "S'ils ont cet instrument - de la messe entre leurs mains, ils vont essayer de l'utiliser".

Mgr Fellay prédit par la suite un conflit inévitable entre les évêques et Rome. Pour lui, l'après Motu Proprio sera "très intéressant".

Mais "le Pape a peur".

Evocation par Mgr Fellay d'une déclaration de Hoyos à Mgr Fellay sous Jean-Paul II:

"nous ne pouvons pas donner la liberté de la messe nous risquons de perdre le contrôle et de casser l'Eglise".

(Commentaire : Il établit une dialectique "bon pape Benoît XVI mais prisonnier/mauvais évêques". Conclusion "il faut aider le Pape...")

Après, le pompon: "Si chance égale est donnée aux deux rites, il n'est pas difficile de voir quel rite va gagner". "C'est pour cela qu'à Rome certains sont hostiles".

pour poursuivre sur un "J'ai un petit soupçon" sur la volonté de Benoît XVI de mettre au rencard le nouveau rite "mais osera-t-il le dire?". (no comment..)

-Selon Mgr Fellay: Les jeunes prêtres sont plus ouverts que les anciens prêtres sur la messe et le concile. Conclusion de Fellay: "il y a de l'espoir" (sourire…)

Question de l'abbé Lorans: Messe effet ou cause de la crise?

Mgr Fellay: "si on dit coupons la nouvelle messe mais laissons le concile, il y aura toujours les fruits amers".

Benoît XVI "ne voudra jamais aller à l'extrême mais il voudrait réunir les extrêmes".

"Ni Mgr Lefebvre ni les super-progressistes mais il a des affections des deux côtés".

De quel côté penchera-t-il? "Je ne sais pas" (sourire et rire un peu nerveux).

Evocation du discours du 22 Décembre à la Curie sur Vatican II puis considérations telles que:

"celui qui veut vivre intégralement sa foi doit souffrir. S'il croit qu'il peut vivre intégralement sa foi de manière paisible, il se trompe".

Evocation de la déclaration du Cardinal Arinze sur le texte de la consécration de la messe "pro multis" au lieu "pro omnes".

Mgr Fellay indique que cette correction imposée par le Pape est faite "contre presque toutes les conférences épiscopales" "donc il y a quelque part de l'espoir".

Conclusion de Mgr Fellay: la question du pro multis+celle du Motu Proprio sont des indices du combat que "mène la Providence pour sauver les âmes".

Puis il s'interroge: "Comment arriver un jour à trouver la Tradition de nouveau dans l'Eglise?": Il faut envisager les choses de manière "progressive", "lente".

d'où le "faire un accord est mettre une couverture sur le problème".

"pas d'accord canonique maintenant, ce serait du suicide".

Remarques: bien entendu, aucun commentaire sur le fond du problème (validité des ordres post-conciliaires, quid de l'enseignement dogmatique de Benoît XVI, visite de la Mosquée bleue, rencontres interreligieuses, éloge du charismatisme etc..).

Etablissement d'une dialectique d'opposition entre Benoît XVI, peint comme plein de bonne volonté mais craintif et l'omnipotence des méchants évêques conciliaires des conférences épiscopales qui lui mettent des bâtons dans les roues.

(Madiran ne dit pas mieux..). Conclusion implicite: Il faudra batailler pour aider BXVI.

Utilisation d'arguments chocs pour consolider la perspective dangereusement sentimentale qu'il veut inoculer aux fidèles tels que:

Dans certaines congrégations  en Europe, impossibilité pour certains prêtres de réciter leur chapelet en public sinon, ils sont mal vus etc..

(d'où un émoi dans l'assistance au moment où il évoquait ces épisodes certes douloureux...mais bon, utilisés à mauvais escient)

Dernier détail: Répétition de la comparaison entre l'Eglise - qu'il ne cessait de répéter comme "Une, Sainte mais faite d'hommes" - et ....les toilettes :

"l'Abbé Schmidberger a dit un jour à un prélat: "laissez-nous la possibilité de nettoyer les toilettes" (rire dans l'assistance à ce moment-là ?!)

Le constat d’immobilisme de Mgr Fellay. Une position désormais sur la défensive

La Porte Latine a mis en ligne[1] la conférence de Mgr Fellay.

En substance, on peut dire que Mgr Fellay reprend beaucoup d’éléments de sa conférence de Lausanne, mais avec un ton empreint de plus de gravité et de sérieux. Nous remarquons la suppression de la fable du « bon Benoît » qui ne parviendrait pas à diriger la Curie des « méchants cardinaux ». De même, l’anecdote risible de Bertone installé dans les jardins du Vatican a disparu.

Nous remarquons aussi l’absence totale de toute allusion à l’historique du Motu Proprio et à la lamentable affaire du « bouquet spirituel » (une ‘nouvelle bataille de Lépante’ (sic) selon l’abbé Lorans) qui a littéralement disparu.

Il est vrai qu’elle met directement en évidence le mensonge de Mgr Fellay qui connaissait le projet du Motu Proprio, dès mars 2006, bien avant de faire réciter un million de chapelets aux fidèles pour obtenir le « miracle » du Motu Proprio déjà planifié.

Il y aurait beaucoup de choses à reprendre sur les différents points de cette conférence, tel que sur l’invocation inapproprié de l’indéfectibilité de l’Eglise, ou encore sur cette fausse Eglise conciliaire qui au lieu d’être perçue comme illégitime et sans Ordres valides, comme a pu l’être la synagogue déchue après la crucifixion, est encore perçue comme la véritable Eglise catholique.

Comment continuer à considérer l’Eglise conciliaire comme l’Eglise catholique ?

Etablissons le parallèle entre notre situation historique et celle des premières communautés chrétiennes, il est saisissant. A entendre Mgr Fellay c’est comme si nous devions imaginer saint Pierre et les Apôtres dépensant toute leur énergie à parvenir à conclure un « accord » avec la synagogue devenue illégitime, celle de Caïphe et des vignerons homicides ?

Imagine-t-on tous les efforts des premières communautés chrétiennes orientées par les Apôtres vers la l’obtention d’une « reconnaissance » par la synagogue illégitime et se donnant pour mission de convaincre les chefs de la synagogue d’adopter la véritable religion de Notre Seigneur Jésus-Christ ?

Evidemment, il n’en fut rien, et s’ils l’avaient fait, les Apôtres auraient suscité la colère divine, car Dieu avait condamné cette synagogue déchue dont les chefs avaient, en toute connaissance, ainsi que nous le précisent dans les trois synoptiques les évangélistes qui rapportent la parabole des vignerons homicides qui ouvre la semaine de la Passion et qui est à l’origine de la fondation, le jeudi Saint, par Notre Seigneur Jésus Christ du Sacrifice de la Nouvelle et Eternelle Alliance, scellée dans Son Sang selon le Sacerdoce nouveau et Eternel de Melchisédech qui abolit pour l’éternité la légitimité du Sacerdoce d’Aaron déchu de l’Ancienne Alliance dont Notre Seigneur avait réalisé la Promesse faite à Abraham par Son Incarnation.

La parabole des vignerons homicides était là en effet pour le proclamer de façon magistrale. Les grands chefs des prêtres le comprirent très bien car à peine Notre Seigneur leur avait-il répondu par la citation scripturaire de la pierre angulaire, que ces prêtres prévaricateurs se réunirent entre eux pour comploter la mise à mort de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Et la punition de Dieu fut conforme à la prophétie de Notre Seigneur qui pleurait sur Jérusalem : en l’an 70, le temple de Jérusalem fut détruit.

C’est aussi le sort qui attend cette Eglise conciliaire avec laquelle l’abbé Aulagnier, le père des deux préalables de la FSSPX, cherche tant à s’accorder.

Ceux qui s’attachent à l’Eglise conciliaire seront emportés dans sa chute, lorsque sonnera l’heure du châtiment divin. Et ce châtiment viendra, il a été annoncé par la Très Sainte Vierge Marie.

Rappelons La Salette et Fatima.

Leurs prophéties révélées par Notre-Dame concordent avec les Saintes Ecritures et l’Apocalypse en particulier.

Cette dimension prophétique, biblique et historique était totalement absente de la conférence de Mgr Fellay, comme s’il vivait dans un univers fantasmagorique déconnecté de la réalité historique.

A un moment il dit ne pas comprendre comment le concile Vatican II a pu avoir lieu.

Propos extravagant dans la bouche de l’évêque successeur de Mgr Lefebvre, comme s’il n’y avait aucune étude historique sur la question.

Dans sa préface du 27 août 1976 de ‘J’accuse le Concile’, Mgr Lefebvre déclarait :

« Ils ont tourné le dos à la véritable Eglise de toujours, lui ont donné de nouvelles institutions, un nouveau sacerdoce, un nouveau culte, un nouvel enseignement toujours en recherche, et cela toujours au nom du Concile.

Il est aisé de penser que quiconque s'opposera au Concile, leur nouvel évangile, sera considéré comme hors de la communion de l'Eglise. On peut leur demander de quelle Eglise ? Ils répondront de l'Eglise conciliaire (…)

On y décèlerait rapidement un esprit non catholique. De ces recherches le lien se ferait naturellement avec les réformes issues du Concile. Alors une singulière lumière éclaire le Concile. Elle provoque nécessairement la question : ceux qui ont réussi cette admirable manœuvre l'avaient-ils préméditée avant le Concile ? Qui sont- ils ? Se sont-ils réunis avant le Concile ?

Peu à peu les yeux s'ouvrent sur une conjuration stupéfiante préparée de longue date. Cette découverte oblige à se demander : quel a été en toute cette œuvre le rôle du Pape ? Sa responsabilité ? En vérité, elle paraît accablante, malgré le désir de l'innocenter de cette affreuse trahison de l'Eglise.

Mais si nous laissons à Dieu et aux futurs vrais successeurs de Pierre de juger de ces choses, il n'en est que plus certain que le Concile a été détourné de sa fin par un groupe de conjurés et qu'il nous est impossible d'entrer dans cette conjuration, quand bien même il y aurait beaucoup de textes satisfaisants dans ce Concile. Car les bons textes ont servi pour faire accepter les textes équivoques, minés, piégés.

Il nous reste une seule solution : abandonner ces témoins dangereux pour nous attacher fermement à la Tradition, soit au Magistère officiel de l'Église pendant vingt siècles.

Nous espérons que les pages qui suivent jetteront une lumière de vérité sur les entreprises subversives des adversaires de l'Eglise, conscients ou inconscients.

Ajoutons que les appréciations des clercs et des catholiques libéraux, des protestants, des francs-maçons sur le Concile ne font que confirmer nos appréhensions. Le cardinal Suenens affirmant que ce Concile a été 89 dans l'Eglise n'aurait-il pas raison ?

Alors notre devoir est clair : prêcher le règne de Notre Seigneur Jésus-Christ contre celui de la déesse raison. »

Et n’est-ce pas Mgr Fellay qui affirmait en 1999 qu’il existait quatre loges maçonniques cléricales au sein du Vatican. Et pourquoi se réunissent-elles ? Pour  déguster un cappucino ?

Pourquoi Mgr Fellay ne parle-t-il plus de ces loges maçonniques ?

Que s’est-il passé depuis 1999 ?

Bien au contraire, sur la route de Chartres, Mgr Tissier de Mallerais a expliqué aux fidèles que le concile Vatican II fut la réalisation d’un plan maçonnique.

Il s’est passé qu’a été mise en place en 2000 la politique Aulagnier, c'est-à-dire celle du processus des deux préalables.

Cette même politique ou processus qui détourne la FSSPX de sa vocation qui est « Sacerdoce d’abord », et qui instaure le faux objectif du « Rite de Saint Pie V d’abord », meurtrier du Sacerdoce sacramentellement valide.

Présent le 10 juin 2007 au fond de la salle, l’abbé Aulagnier devait observer d’un œil goguenard se poursuivre la « politique Aulagnier » des « deux préalables », mais sans Aulagnier, car ayant été écarté par celui-là même qu’il continue à influencer par les fondements qu’il lui a fait adopter.

« L’accord pratique, (…) c’est du suicide tout simplement » La fin d’une politique « des préalables » qui se trouve désormais dans l’impasse

Néanmoins cette politique Aulagnier des « deux préalables » commence à menacer la FSSPX de ruine à court terme

Déjà un fidèle sur cinq est parti.

Nous avons consacré un dossier à ce sujet.

Le rejet des accords par les abbés tend à se généraliser.  Beaucoup ont décodé ces manœuvres et détecté les agissements qu’elles recouvrent.

Le rejet de l’abbé Celier et de son livre pro-ralliement est quasi-général. Il n’est plus soutenu en coulisse que par le petit réseau des infiltrés modernistes, et encore, il est devenu désormais très encombrant.

Et en conclusion de sa conférence, Mg Fellay déclare : « L’accord pratique, pour l’instant, avec leur manière de faire, de réagir et d’agir c’est du suicide tout simplement ».

Du suicide !

Oui, nous sommes d’accord, mais Mgr Fellay reconnaît-il la véritable identité de ses interlocuteurs et de cette Eglise conciliaire ?

Pour l’instant, tout ce que l’on peut dire c’est que la politique de « réconciliation » initiée sur les instances de l’abbé Aulagnier est désormais dans l’impasse.

Post-conférence. A Compiègne, l’extrême gauche va-t-elle médiatiser l’abbé Celier ?

Il vient de paraître une information très curieuse. Le vendredi 8 juin, paraît sur un forum d’extrême gauche un appel à manifester contre la messe de la FSSPX à Compiègne alors que doit s’y dérouler la Fête-Dieu.

Signalons que la chapelle de Compiègne est desservie par l’abbé Celier.

Aujourd’hui samedi, cet appel est relayé sur le forum catholique par une personne intervenant sous le pseudonyme « Gesta Dei » qui appelle les lecteurs à se « mobiliser » pour « éviter les problèmes ».

Le même « Gesta Dei » intervient peu après pour indiquer d’appeler le Quartier général de la FSSPX à Suresnes afin d’obtenir plus d’informations sur les horaires et le lieu de la Fête-Dieu à Compiègne.

Que signifie tout cela ?

Pourquoi cette soudaine manifestation ?

Pourquoi Compiègne ?

Pourquoi cette soudaine urgence d’extrémistes de gauche à venir perturber la Fête-Dieu dans ce lieu précis où officie l’abbé Celier ?

Pourquoi ce relais presque immédiat sur le Forum Catholique pour « mobiliser » ?

Pourquoi ce renvoi vers Suresnes pour obtenir les coordonnées de la Fête-Dieu ?

Toute cette agitation autour de la chapelle de l’abbé Celier nous étonne ? Que se passe-t-il ?

Nous invitons nos lecteurs à nous tenir informés s’ils ont plus d’informations.

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=290032

 

Les bolches prévoient une manif anti-FSSPX pour dimanche ! par Gesta dei (2007-06-09 13:08:58)

   

"Les Saints Pie X sont une secte d'extrême droite, faut il le rappeler, qui manifestent chaque année dans la ville de Compiègne et qui a l'autorisation de faire une messe publique sur la place du Chateau.

Vous trouverez facilement des infos sur eux, ils ont brulé un cinéma avec L'action française à Lyon il y'a quelques années.

Contre manif' rendez vous à 10h30 place du Chateau à Compiègne!
Venez nombreux, ne laissons pas la rue à ces allumés de catho!"

posté sur le redforum ...

Outre que l'info concernant l'AF brulant un cinéma soit fausse, il faut mobiliser pour éviter les problèmes ...

[réponse] par Candidus (2007-06-09 13:36:04)

   

Mais où se trouve la "Place du Château" ? J'ai consulté plusieurs plans et je ne la vois nulle part. L'esplanade devant le château s'appelle "Place du Général De Gaulle" et j'ai du mal à imaginer une messe sur cette place.

Le mieux est de ... par Gesta dei (2007-06-09 15:37:00)

   

Contacter directement la FSSPX pour en savoir plus.

Et voici l’information parue sur le forum d’extrême gauche :

http://redforum.propagande.org/phpBB2/viewtopic.php?t=19014

Affaire à suivre. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés.

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

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[1] http://www.laportelatine.org/formation/audiotheque/audiotheque.php