Virgo-Maria.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 17 juin 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Déroute de la campagne de France de l’abbé Celier

Le flop magistral du Sofitel-Antigone de Montpellier (26 auditeurs laïcs)

    

L’abbé Celier à Nantes : un loup déguisé en brebis. « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs » prévient Notre Seigneur Jésus-Christ. L’abbé naturaliste Celier : un ennemi de l’œuvre de Mgr Lefebvre : « le combat de la foi change de forme, il mute » déclare le directeur de Fideliter. La piteuse opération d’Intox des compères de l’abbé Celier sur la Porte Latine

L’abbé Celier rassemble 450 personnes sur toute la France

L’heure du bilan a sonné pour la campagne de France ratée de l’abbé Celier.

Au total il aura difficilement réuni plus de 450 fidèles sur la dizaine de prieurés où il s’est rendu pendant 6 semaines.

Parmi ses auditeurs, une partie importante était constituée d’opposants qui lui sont manifestés leur désapprobation.

L’abbé Celier aura vendu à peine plus d’une centaine d’ouvrages. Et les frais engagés s’élèvent à plusieurs milliers d’euros.

Nous avions chiffré 3000 euros de frais de déplacement environ, à cela s’ajoute la location des salles. Citons un exemple : à Montpellier, la location de la salle du Sofitel coûte 650 euros.

Tout cela l’abbé Celier l’a entrepris pour promouvoir son ouvrage personnel, que son ami de la Porte Latine, Léon-Pierre Durin, qualifie de « livre de l’année » (sic).

Signalons que jamais depuis 13 ans qu’il est à la tête des éditions Clovis et de la revue Fideliter, l’abbé Celier n’a entrepris une telle tournée pour les organes d’informations du District de France.

Mais pour son propre livre, oui.

L’abbé Celier travaille avec deux « évêques » conciliaires !

Cette révélation a été faite par l’abbé Celier lui-même lors de sa conférence de Montpellier.

Ainsi l’abbé Celier fréquente vraisemblablement le G.R.E.C[1]. de l’abbé Lorans et de l’abbé Barthe.

Mais que fait encore l’abbé Celier dans la FSSPX ?

Pourquoi ne rejoint-il pas l’IBP auprès de son protecteur l’abbé Aulagnier et son compère, l’abbé de Tanoüarn ? ou mieux encore, un diocèse conciliaire comme son ancien confrère l’abbé Thuillier ?

L’abbé Celier s’oppose à Mgr Lefebvre en déclarant : "le combat de la foi change de forme, il mute. Ce livre s'inscrit dans cette transformation".

Ce sophisme de l’abbé Celier est une ruse moderniste désormais éculée.

Bref, l’abbé Celier vient nous annoncer des temps nouveaux, et pourquoi pas une « Ere nouvelle » dans la lignée des libéraux du XIX°s siècle au moment de la révolution de 1848 ?

Cette thématique révolutionnaire des « temps nouveaux » est récurrente. Nous reproduisons ci-dessous cette évocation du journal libertaire de la fin du XIX° siècle qui annonçait au seuil du funeste XX° siècle, les « temps nouveaux » radieux !

Et l’histoire a cruellement montré en politique ou dans le domaine religieux que ces ‘prophètes du bonheur’ sont les pires annonciateurs de catastrophes.

L’abbé Celier est en train de resservir en 2007 dans la FSSPX, sur un sujet différent, le discours de la nécessaire mutation promu par la constitution Gaudium et Spes de Vatican II :

« 2. Le genre humain vit aujourd'hui un âge nouveau de son histoire, caractérisé par des changements profonds et rapides qui s'étendent peu à peu à l'ensemble du globe. Provoqués par l'homme, par son intelligence et son activité créatrice, ils rejaillissent sur l'homme lui-même, sur ses jugements, sur ses désirs, individuels et collectifs, sur ses manières de penser et d'agir, tant à l'égard des choses qu'à l'égard de ses semblables. A tel point que l'on peut déjà parler d'une véritable métamorphose sociale et culturelle dont les effets se répercutent jusque sur la vie religieuse. »[2]

Pour l’abbé Celier : "le combat de la foi change de forme, il mute. Ce livre s'inscrit dans cette transformation". C’est aussi de « mutation » dont nous parle Gaudium et Spes :

« 1. L'ébranlement actuel des esprits et la transformation des conditions de vie sont liés à une mutation d'ensemble qui tend à la prédominance, dans la formation de l'esprit, des sciences mathématiques, naturelles ou humaines et, dans l'action, de la technique, fille des sciences. Cet esprit scientifique a façonné d'une manière différente du passé l'état culturel et les modes de penser. » [3]

L’abbé Celier rejoint la cohorte des prophètes du bonheur et des illusionnistes qui ont ruiné l’Eglise catholique il y a 40 ans. Que fait cet abbé au sein de l’œuvre de Mgr Lefebvre ?

Alors faudrait-il croire que le fondateur de la FSSPX n’avait visiblement pas la clairvoyance de l’abbé Celier et qu’il n’avait pas compris que "le combat de la foi change de forme, il mute. » ? Certainement pas, puisque qu’à l’opposé de l’abbé Celier, Mgr Lefebvre décrivait ainsi la situation :

« Les faits sont devant nos yeux, qui illuminés par la foi catholique immuable, observent avec une douleur croissante l'Église catholique et Romaine menaçant ruine totale.

Faisant écho aux Papes d'avant 60 qui ont prophétisé sur les malheurs à venir de l'Église, si on ne les écoutait pas et si l'on faisait fi de leurs condamnations, faisant écho aux prophéties de Notre-Dame de la Salette et de Notre-Dame de Fatima, efforçons-nous de reconstruire l'Église sur des principes éternels enseignés par le Magistère de l'Église pendant près de vingt siècles, réprouvant les erreurs de la Révolution libérale et moderniste, quand bien même elles seraient avalisées par ceux qui occupent le Siège de Pierre. » Mgr Lefebvre, postface à ‘Pierre m’aimes-tu ?’, 7 juin 1988, Ecône.

Mais peut-être l’abbé Celier va-t-il accuser Mgr Lefebvre de s’être pris pour un prophète ?

Rappel des points d’opposition fondamentaux de l’abbé Celier avec l’œuvre de Mgr Lefebvre

Nous renvoyons au dossier[4] que nous avons publié le 15 juin 2007.

  1. Négation par l’abbé Celier du sens surnaturel et apocalyptique de la situation présente
  2. Elimination par l’abbé Celier de la responsabilité historique des ennemis de l’Eglise dans la Révolution contre l’Eglise
  3. Occultation par l’abbé Celier du rôle de la Franc-maçonnerie dans la Révolution contre l’Eglise
  4. Promotion par l’abbé Celier d’un état d’esprit naturaliste et préconisation des principes du libéralisme pour servir le combat de la Tradition
  5. Négation par l’abbé Celier du caractère Providentiel de l’œuvre de Mgr Lefebvre
  6. Culpabilisation de la FSSPX par l’abbé Celier face à la « véritable Eglise actuelle »
  7. Occultation par l’abbé Celier de l’attentat contre les Saints Ordres et leur transmission par l’épiscopat sacramentellement valide et préconisation de la « réforme de la réforme » de l’abbé apostat Ratzinger.
  8. Recours à Dieu réservé par l’abbé Celier uniquement pour justifier la disparition de la FSSPX
  9. Négation par l’abbé Celier de l’espérance de l’action Providentielle de NSJC et de la TSVM pour renverser la Révolution contre l’Eglise
  10. Négation par l’abbé Celier (-Beaumont) de l’actualité de la doctrine politique et sociale du Christ-Roi comme solution à la révolution contre l’Eglise

Un trou financier de plusieurs milliers d’euros à combler du fait de la campagne ratée de l’abbé Celier

Il reste maintenant à Suresnes et aux prieurés qui l’ont reçu (volontaires ou contraints) d’éponger le trou financier de cette opération naturaliste pro-ralliement.

Suresnes va-t-il inviter les fidèles qui veulent rester catholiques, surtout les plus pauvres, à faire des sacrifices financiers, et ajoutant aux sacrifices importants que les familles font déjà pour payer les études dans les écoles de la FSSPX, à faire désormais des dons pour boucher le trou occasionné par la campagne de France ratée de l’abbé Celier ?

Dans la salle vide du Sofitel de Montpellier l’abbé Celier attire 26 fidèles et se trouve conspué

Nous recevons ce témoignage sur la conférence de l’abbé Celier le 13 juin 2007 à Montpellier.

« L'échec cuisant de la tournée languedocienne de l'abbé Célier !

A Montpellier, ce fut un échec total !  La conférence commença avec 20 minutes de retard faute d'affluence. L'abbé Célier comptait nerveusement les rares fidèles qui avaient fait le déplacement. Dans une salle de 100 places assises louée (par qui ?) au luxieux hôtel SOFITEL-Antigone de Montpellier au prix d'environ 650 euros (après renseignements pris auprès de l'hôtel), étaient présents : 2 abbés (l'abbé Vernoy qui est le prieur et le Père Jérôme, ancien du Barroux réintégré récemment dans la FSSPX mais laissé étrangement dans la région de son ancien monastère...), 2 religieuses et 26 fidèles dont 4 fermes opposants qui n'ont cessé d'interpeller l'abbé Célier par des questions très embarrassantes notamment sur son utilisation de pseudonymes tels que abbé Michel Beaumont ou Paul Sernine. Il refusa de dire qui se cachait derrière le pseudo de l'abbé Michel Beaumont jusqu'à ce que celui qui l'interpella le révèle publiquement aux fidèles présents. Furieux, l'abbé Vernoy menaça le jeune opposant à l'abbé Célier de le faire sortir de la salle, en vain. La question portant sur l'état de schisme des autorités conciliaires fut, quant à elle, éludée. Il usa ensuite de certains sophismes pour éviter de devoir reconnaître que Ratzinger n'est pas catholique et n'a donc aucune légitimité.

Egal à lui-même, l'abbé Célier justifia son livre par le fait que, selon lui, l'Eglise change, le regard du monde sur la Tradition change. Pour lui, "le combat de la foi change de forme, il mute. Ce livre s'inscrit dans cette transformation". Pour expliquer le choix de sa personne par les éditions Entrelacs, il avança le fait qu'il est un prêtre parisien, de la FSSPX et un prêtre qui "maîtrise l'écriture" ! Il affirma que Mgr Fellay lui accorda son "imprimatur" pour publier son livre. D'ailleurs, il ne cessa de répéter qu'il ne s'était "pas trop fatigué pour écrire ce livre" car il n'avait fait que "plagier Mgr Fellay" ! Il ajouta, sur le ton de la boutade, que cela il ne l'avait pas dit "pour pouvoir avoir ses droits d'auteur" !!

26 fidèles seulement. Pour une salle louée 650 euros (tarif officiel). Soit 25 euros par fidèle

Selon l'abbé Célier, Ratzinger "connaît très bien la galaxie traditionnaliste". C'est pourquoi, "il a une volonté de réussir ce qu'il n'a pas pu réussir avant d'être élu pape". La création de l'IBP fut prise en exemple car elle provoqua une "onde de choc". Plus tard, l'abbé Célier avoua participer à "un petit groupe de travail où il y a deux évêques". Parlait-il du GREC ? Sans doute... Selon l'abbé Célier, "l'Eglise a mis de côté un certain nombre de choses qu'elle doit se réapproprier" (?!) afin de pouvoir "faire la synthèse catholique" de tout cela (?!).

A la question de savoir quelle pourrait être la réaction de la FSSPX à une prochaine béatification de Jean-Paul II, l'abbé Célier affirma que la FSSPX avait déjà préparé le texte qui pourrait être communiqué dans cette éventualité !!

Cette conférence fut, encore une fois, lamentable et affligeante. Les fortes et justes réactions ont démontré que des fidèles résistent et dénoncent les modernistes infiltrés au sein de la FSSPX.

Avec la présence de cet abbé naturaliste placé à la tête des éditions Clovis et de la revue Fideliter et travaillant au quartier général du District de France de la FSSPX à Suresnes, nous voyons se reproduire un schéma d’infiltration que nous avons connu lors de la débâcle conciliaire. Ce même schéma qui était celui de l’Eglise catholique a ruiné l’Eglise et amorcé son éclipse en permettant la naissance de l’Eglise conciliaire apostate. Nous sommes en train de le voir se renouveler au sein même de l'oeuvre de Mgr Lefebvre ! » Un fidèle

Echec cuisant à Perpignan : 22 auditeurs seulement pour l’abbé Celier

Selon une autre source, il n’y avait que 22 personnes à la conférence de l’abbé Celier à Perpignan le 12 juin 2007, la majorité venant du milieu Ecclesia Dei. Ce fut également un échec retentissant.

Discrédité par sa campagne de France qui n’a guère rassemblé plus de 450 personnes sur un mois, l’abbé Celier et ses compères tentent une opération d’intox sur la Porte Latine.

La piteuse opération d’intox de la Porte Latine du 16 juin 2007

Le site officiel des abbés de Suresnes vient de publier un compte-rendu sur la conférence de Nantes de l’ennemi naturaliste de Mgr Lefebvre.

Avec un culot incroyable mais tout à fait caractéristique de cet abbé dont la biographie occulte révèle les manœuvres qu’il affectionne, l’abbé Celier et ses compères l’auto-promeuvent fallacieusement en qualifiant sa conférence de Nantes de « Grand succès ».

Dans cette même page, l’abbé Celier fait qualifier son livre de « livre de l’année » ! On n’est jamais bien servi que par soi-même. Quelle imposture !

Et cela sous l’autorité de l’otage, l’abbé de Cacqueray, dont l’abbé Celier est devenu le Mentor. « Faiblesse ? Jeunesse ? Chantage ? » interroge Mgr Williamson au sujet de l’abbé de Cacqueray.

Voici ce que fait publier l’abbé Celier :

« Qu’en est-il de Benoît XVI et des traditionalistes ?[5]

Conférence de M. l’Abbé Celier à Nantes

Qu’en est-il de Benoît XVI et des traditionalistes ? La question intéresse nombre de catholiques et une centaine de Nantais se sont retrouvés au Prieuré Saint-Louis, vendredi 8 juin, dans la soirée, pour connaître un avis autorisé : celui de M. l’Abbé Grégoire Celier, directeur des éditions Clovis et responsable de publication de la revue Fideliter.

L’affluence était telle que certains auditeurs ont dû s’asseoir tant bien que mal sur des tables et d’autres s’installer dans des fauteuils de jardin à proximité des portes ouvertes de la salle de conférence… Heureusement, il paraît que la place n’était pas mauvaise.

Dans un livre paru récemment aux éditions Entrelacs, M. l’Abbé Celier a traité, en duo avec M. Olivier Pichon, journaliste, la question des relations entre Rome et la Fraternité Saint-Pie-X. En un dialogue souvent percutant mais toujours courtois, ils s’y intéressent successivement au présent (la situation actuelle des pourparlers) et au passé (l’historique de la crise) et évoquent même le futur, c’est-à-dire étudient les différentes solutions qui pourraient permettre de régler les différents.

A défaut d’être prophète, on peut tirer des enseignements de l’histoire de l’Eglise qui a connu plus d’une crise depuis l’Ascension. Ecrivain et éditeur de métier, le conférencier a su offrir de cet ouvrage, en une heure et demie, une présentation très intéressante sans pour autant en reprendre le contenu ni en épuiser le sujet…

Nombreuses furent donc, pour finir, les demandes de dédicace des lecteurs et futurs lecteurs. » La Porte latine, 16 juin 2007

L’échec de l’abbé Celier dans la deuxième ville de France du combat de la Tradition

Nous recevons deux témoignages sur le « grand succès » de Nantes.

Il faut rappeler qu’après Paris, Nantes est la deuxième ville de France dans le combat de la Tradition.

La venue de l’abbé Celier a été précédée de celle de l’abbé de Cacqueray venu le dimanche précédent avec des ouvrages de l’abbé Celier, et qu’il ne parvenait pas à vendre, selon un témoignage qui nous est parvenu.

C’était juste avant le désaveu fracassant de Mgr Williamson le même dimanche, et avant qu’à Paris le jeudi suivant, Mgr Fellay, en présence de l’abbé de Cacqueray qui n’a pipé mot, ne marginalise l’abbé Celier qu’il n’a aucunement voulu mettre en vente ni même citer dans sa conférence.

Les agents de l’abbé Celier à Nantes avaient fait une énorme publicité dans la ville pour la conférence de l’abbé Celier. Malgré cela, à peine 90 personnes s’étaient déplacées.

Selon un fidèle de Nantes, « il n’y a pas encore longtemps Mgr Lefebvre quand il venait, parlait devant environ 1200 personnes. Mgr Williamson attira 800 fidèles, Mgr Tissier un peu moins de 600, l’abbé Aulagnier 400 environ, l’abbé de Tanouarn à peine 300 et aujourd’hui l’abbé Celier même pas une centaine.

"Pourquoi préciser ces détails ? Parce qu’ils sont significatifs de deux choses : la baisse d’audience de la Fraternité Saint Pie X et la baisse grave de la flamme des ″combattants″ de la Tradition. Après Paris, autour de St Nicolas, Nantes est la ville de France la plus engagée dans le combat de la Tradition»

Un auditeur de Nantes établit le parallèle entre l’abbé Celier et les discours de dupes des évêques de l’après-Vatican II, 40 ans auparavant

Première réaction d’un auditeur de la conférence :

« La grande erreur de l’abbé Celier, qui se proclame porte-parole des idées de Mgr Fellay est à dénoncer de suite. Pour lui Rome est bien l’Eglise Catholique, les évêques conciliaires sont bien ″nos évêques″ (chaque année il envoie ses vœux à l’évêque conciliaire de Beauvais). Pour lui on doit vivre, penser, agir en fonction de ce postulat de base. Il n’y a aucun doute, il n’y a aucune raison de remettre ce principe en doute. Rome a l’initiative de tout, on leur est soumis intellectuellement, on n’attaque pas. On veut bien de temps en temps faire une remarque désobligeante pour garder quelques fidèles plus exigeants, mais le fond de son discours est clair et net.

Et donc on ne parle pas du passé qui peut fâcher ; il n’y a pas de complot, il n’y a pas d’ennemis, il y a des égarés. D’ailleurs on ne peut pas parler de tout, on ne peut pas tout dire, inutile de remonter au péché originel. Il précise que son éditeur lui avait demandé un ouvrage de 200 000 signes et il en a déjà écrit 300 000. D’où ces omissions.

Et donc, il ne parle pas des monstruosités, de la révolution de Vatican II, du changement complet de tout (sacrements, enseignements, etc.), des hérésies, de toute cette période, de tous ces papes conciliaires qui pour un vrai catholique sont des actes inadmissibles. Il botte en touche quand un auditeur l’interroge sur le compte-rendu de Sous la Bannière, précisant qu’il connaît bien l’auteur de l’article (il a été mon ″très bon″ paroissien pendant 10 ans, mais ″son journal ne vaut pas grand chose″, son article encore moins ! d’ailleurs quand on ne parle que d’Ovni et de fluor, on voit le niveau d’un tel périodique). Mais, pour nous lecteur, en comparant Sous la Bannière et Fideliter, la différence est énorme et pas à l’avantage de Fideliter.

Et donc aucune réserve sur Benoît 16, nous n’avons qu’à nous préparer pour les combats de demain. Il y a même du nouveau, du positif avec B 16.

Et ce livre va tout changer. Or, si on compare ce livre avec ‘Pierre M’aimes-Tu ?’ on est loin d’avoir un ouvrage aussi bien documenté et nourrissant, aussi bien au niveau dogmatique, analyses et réfutations des hérésies. Et l’abbé Celier ne diffuse plus le livrePierre M’aimes-Tu ?’.

Pour lui une page se prépare et le combat d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui. Il répètera plusieurs fois : La bataille de Sète ne s’est jamais gagné à Perpignan.

Un présent qui bouge, qui change, qui évolue, fait que le combat d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui ou de demain[6]. Il faut regarder le monde tel qu’il est et non pas tel que nous le croyons. Il faut être réactif !

Le combat d’hier était celui de la messe. Il est gagné. A l’ordre d’interdiction de Paul VI, a succédé aujourd’hui le constat que la messe n’est pas interdite et plus, que des évêques donnent des églises pour des mariages et des enterrements. Le combat de la messe est en parti gagné et même plus Rome a compris qu’on ne peut se passer de la Tradition.

A écouter de telles sornettes, cela nous a ramené 40 ans en arrière, à la fin du Concile.  C’est ainsi que Mgr Vion nous présentait le futur qui devait suivre le Concile : illusions, rêves, discours de dupes. Enfermé dans un groupe réducteurs (les évêques d’alors), il ne comprenait plus rien. Le monde viendrait à nous, heureux de découvrir que le Concile le comprenait. On a vu. Ce fut la ruine de l’Eglise» Un fidèle

Un deuxième auditeur de Nantes dénonce le faux prophète du bonheur, l’abbé Celier, un loup déguisé en brebis au sein de la FSSPX

Voici quelques passages d’un deuxième long commentaire de la conférence de l’abbé Celier que nous a transmis un autre auditeur de Nantes :

« Une triste soirée nantaise

Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au dedans sont des loups ravisseurs.

(Saint Matthieu VII-15)

Nous avons assisté ce vendredi soir, au prieuré Saint Louis de Nantes, à un numéro d’illusionnisme pitoyable, si l’on considère ce qui est en jeu, exécuté par Monsieur l’abbé Grégoire Célier, venu présenter son dernier livre, « Benoît XVI et les traditionalistes ». Devant une centaine d’auditeurs, beaucoup fidèles du prieuré, moult fois encouragés par leur prieur et, dimanche dernier, par le supérieur de district lui-même, et quelques curieux, l’abbé a servi, sur un ton bonhomme, modeste, chattemite diraient les mauvaises langues, et avec nombre de précautions verbales, ce qu’il faut bien appeler une bouillie pour les chats, émaillée de quelques « bons » mots faciles, pour tenter de mettre la salle de son coté.

Il s’est livré, en une heure, à une description de sa démarche dans cet ouvrage, qui se veut un récit de la crise traditionaliste née avec le concile Vatican II, sans remonter trop loin dans les causes (pas de place, que voulez-vous…), et en donnant un scénario de sortie qui semble devoir lui servir de ligne de conduite, et qu’il souhaite faire partager aux fidèles et aux autres. Car ce bouquin serait profitable à tous : tradi, non tradi, laïcs, prêtres, « évêques », jeunes, moins jeunes, et même à votre chien, s’il a des lunettes. » Un fidèle

Et le fidèle démasque le discours trompeur de l’abbé Celier qui développe une illusion :

« Ce qui saute aux yeux d’emblée, c’est cette espèce de pétition de principe à la base de toute la démarche : l’église conciliaire va revenir à la Foi traditionnelle parce qu’il y a en son sein une prise de conscience de l’impasse dans laquelle elle s’est mise. En gros, ne bougeons plus : ils sont sur le point de se mettre en mouvement ; il nous suffit d’accompagner ça.

Sur quels indices se fonde notre orateur écrivain ? Sur des signes qu’il a perçu, ainsi que certains de ses confrères, lors des contacts qu’ils peuvent avoir avec le clergé conciliaire, notamment dans ces mondanités parisiennes dont certains semblent friands. Et de citer l’échange entre monsieur l’abbé Lorans et « monseigneur » Ricard, président de la CEF, entre la poire et le fromage : l’ « archevêque » aurait avoué qu’ « ils » ne s’attendaient pas à une telle résistance de la part des traditionalistes, et que décidément, il allait falloir faire avec. Et bien oui : trente ans de coups de bâton, exclusion etc. ne sont pas venus à bout de ces forcenés, ces fanatiques, comme on disait il y a deux siècles, ces intégristes préfère-t-on dire aujourd’hui, pour faciliter l’assimilation avec les tenants de la charia.

Mais il serait bien imprudent d’en conclure que ce constat parallèle à celui de la décrépitude de leur institution les met sur la voie de la résipiscence. Tout dans ces trente années de combat plaide pour le contraire, et nos abbés et leurs supérieurs seraient bien avisés de ne pas désarmer leurs troupes en rase campagne, sans la victoire acquise, non par pour eux, mais pour Notre Seigneur et son Église.

Auraient-ils la naïveté de penser que les héritiers des Liénart, Decourtray et autres, ces Ricard, Barbarin et consorts, avec qui ils se targuent d’entretenir des relations parfois autour d’une table fine, sont meilleurs que leurs anciens, experts  avérés en démolition ?

Ce ne sont pas les paroles qui comptent, mais les actes de ces prélats, notamment pour tous ces nouveaux que l’on nous présente chaque année comme prometteurs, tradis en puissance. Qu’a fait pour la Tradition « monseigneur » Centène à Vannes, au-delà des beaux discours ? Y en a-t-il un qui a, une seule fois, rapporté ces clauses iniques qui sont ajoutées dans les innombrables contrats de « bradage » du patrimoine religieux chèrement racheté par nos parents depuis les confiscations, et qui interdisent l’usage des chapelles pour le culte catholique ? Mais non : Nos Seigneurs s’accommodent fort bien de la décrépitude de l’institution dont ils occupent les postes de commande.

Et, contrairement à ce que prétend notre abbé, il n’y aura pas de vide : pas de couvents vides, puisqu’ils sont vendus au fur et à mesure, pas d’églises vides, sans prêtres ni fidèles, puisque maintenant on commence à démolir les églises de village. Donc, pas de mauvaise conscience, la poursuite de la lente apostasie de notre monde, avec leur complicité, et en toute bonne conscience, puisqu’il s’agit de mettre en place la « spiritualité » du XXIe siècle, cette auberge espagnole à laquelle Vatican II a ouvert la voie, et où tout un chacun devrait pouvoir se faire son petit « prêt à prier » et y trouver son compte. Tout le monde sauf ceux qui ne sont pas du monde : Notre Seigneur Jésus Christ et les forcenés qui s’accrochent désespérément à lui ». Un fidèle

Et l’auditeur de l’abbé Celier stigmatise l’occultation de l’ennemi que pratique le directeur de Fideliter :

« Ce sera le deuxième « grumeau » que je relèverai de sa bouillie : Il semble n’avoir jamais étudié la réflexion stratégique, et a en tout cas bien oublié les leçons du fondateur de son Institut, à tel point qu’il fait tout pour les occulter.

Sur le champ de bataille, le souci numéro un doit être l’identification de l’ennemi, sa localisation précise et la découverte de sa stratégie. Il est vrai que, si cela s’apprend dans les grandes écoles, ce n’est peut-être pas au programme de toutes les universités, notamment  dans les filières technologiques, et l’on connaît l’aversion profonde de l’abbé pour l’autodidactisme. Donc nulle part l’ennemi n’est désigné et nommé, au contraire : Tout le monde il est bon (ou presque), tout le monde il est gentil (ou le sera très bientôt), pour reprendre un slogan post soixante-huitard. » Un fidèle

Le fidèle rappelle qu’à l’inverse de l’abbé Celier, Mgr Lefebvre a dénoncé les ennemis de l’Eglise :

« Or Monseigneur Lefebvre a été sans faiblesse non seulement pour dénoncer toutes les erreurs qui se sont accumulées à partir du concile, mais aussi pour dénoncer leurs promoteurs qui ainsi cherchent à détruire l’Église du Christ : Qui ne se souvient de l’attaque contre les « antichrists qui sont à Rome », ou de ce passage fameux où Monseigneur déclarait : « J’ai résumé au cardinal Ratzinger :… Nous ne pourrons pas collaborer, c’est impossible, impossible, parce que nous travaillons dans des directions diamétralement opposées ; vous, vous travaillez à la déchristianisation de la société, de la personne humaine et de l’Église, et nous, nous travaillons à la Christianisation. On ne peut pas s’entendre !... » (4 octobre 1987), pour ne pas parler de son ouvrage lumineux au titre très clair : « Ils l’ont découronné. » Il n’a pas écrit : Sa couronne est tombée, ou Il a perdu Sa couronne ; il nomme les auteurs de ce forfait, toute cette clique conciliaire, dont Ratzinger fut un des éléments moteurs. » Un fidèle

Et le fidèle accuse l’abbé Celier d’être un « complice objectif, avec toute une camarilla qui a, à son tour, pris le pouvoir dans la FSSPX et qui, comme dans l’église conciliaire, veut faire du passé table rase : les conciliaires ne citent plus que le magistère de Vatican II et postérieur, et l’abbé Célier, s’il ne peut manquer de mentionner Monseigneur Lefebvre, le cite très peu ».

Et il poursuit :

« Mieux : la diffusion des ouvrages et textes de Monseigneur les plus embarrassants pour nos compères est systématiquement pourchassée, notamment celle de ce livre « Ils l’ont découronné », non réédité et interdit d’Internet, ou de ce sermon de 1987, par trop explicite.

Et l’abbé Célier a patiemment attendu la disparition du fondateur pour commettre tous les ouvrages et articles où il brave la Doctrine Catholique défendue par celui qui l’a ordonné, ce qu’ont admis ses supérieurs successifs, mais qu’aurait sévèrement corrigé Monseigneur Lefebvre, du « dieu mortel» à « la paille et le sycomore », en passant par les vaticinations sur l’impossibilité de l’idée même de Royauté sociale de Notre Seigneur aujourd’hui, ou des propos dans le dernier Fideliter rappelant étrangement la prose indigne du site disparu Honneur.org : on voit bien quels sont ses modèles. » Un fidèle

Le témoin conclut :

« Un autre volet important de la réflexion stratégique est aussi la connaissance des amis, de nos forces et de la tête de ces forces : Pour nous, il n’y a pas de doute, l’ennemie immémoriale du serpent c’est notre Mère du Ciel, la grande oubliée de tous les textes et conférences de l’abbé Célier. Comment voulez-vous que nous nous en sortions comme ça : déni d’ennemi, déni de chef suprême ; plus de bataille et on peut ainsi continuer tranquillement les petites mondanités parisiennes, en attendant mieux ? La reconnaissance de l’ennemi, sachant qu’en général, les traîtres ne sont pas vraiment gratifiés.

Soyons en assurés : la messe Pipaul ce sera comme le pâté d’alouette, coupé au cheval, 50/50 : une alouette, un cheval, avant de finir tout simplement comme la résistance à la Popaul, comme en 40 et surtout en 45 : exit Pie. Bravo les gars, bien joué !

C’est déjà ce qui se joue avec les communautés Ecclesia Dei, dont les prêtres les plus tradis sont sans ministère et les autres progressivement phagocytés par les clergés diocésains ; les fidèles, qu’ils se débrouillent, et plutôt que de revenir vers les chapelles de la FSSPX et reconnaître par là leur naïveté, ils se « normalisent », comme on disait du temps du petit père des peuples.

Nous nous battons depuis plus de trente ans : certaines familles y sont depuis cent, parfois plus de deux cents ans, contre cet ennemi qui trame dans l’ombre la destruction de l’Église et dont l’abbé s’emploie sans relâche à masquer l’existence. Saint Jeanne d’Arc n’est intervenue qu’après quatre-vingts ans de cette guerre dite de cent ans ! » Un fidèle

Ce fidèle achève sont récit en opposant à l’abbé Celier et à ses illusions trompeuses les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ :

« 16. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? 17. Ainsi, tout bon arbre produit de bons fruits ; mais le mauvais arbre produit de mauvais fruits. 18. Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, ni un mauvais arbre produire de bons fruits. 19. Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. 20. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. 21. Ce n'est pas quiconque me dit : Seigneur, Seigneur, qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? Et en ton nom que nous avons chassé des démons ? Et en ton nom que nous avons fait plusieurs miracles ? 23. Et alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, vous qui faites l'iniquité. »

C’est donc cette « triste conférence » de l’abbé Celier à Nantes que la Porte Latine vient aujourd’hui nous présenter comme un « grand succès », alors que l’abbé Celier tient des propos qui sont ceux d’un ennemi de l’œuvre de Mgr Lefebvre.

Après une suite de conférences, où l’abbé Celier parvenait à peine à réunir une vingtaine de laïcs pour venir l’écouter, en dépit d’une campagne forcenée de racolage dans les milieux de la tradition, celui-ci a sans doute reçu comme une « divine surprise » la présence d’à peine une centaine de personnes venues l’écouter à Nantes (religieux compris) sous l’insistance spéciale du Supérieur de District de France l’abbé de Cacqueray à cette occasion, et c’est ainsi qu’il en est réduit à prendre ce piteux résultat de Nantes pour un « grand succès ».

Les sophismes naturalistes de l’abbé Celier et du réseau des infiltrés

Le réseau de l’abbé naturaliste Celier continue dans le registre de leur porte-parole, à rebours de la mission que Mgr Lefebvre disait avoir reçu de la Providence, lorsque la Porte Latine écrit : « les différentes solutions qui pourraient permettre de régler les différents ». Ainsi il s’agirait de simples différents humains ! Sans doute quelques différents entre les hommes de la Curie et les clercs d’Ecône. Mais peut-être la Porte Latine veut-elle nous suggérer qu’il s’agirait de malentendus ?

Mgr Lefebvre tenait lui un tout autre discours. Prenons par exemple la lettre de mission qu’il a adressé aux quatre futurs évêques :

« La chaire de Pierre et les postes de Rome étant occupés par des antichrists, la destruction du Règne de Notre-Seigneur se poursuit rapidement à l'intérieur même de Son Corps mystique ici-bas, spécialement par la corruption de la sainte Messe, expression splendide du triomphe de Notre-Seigneur par la Croix : "Regnavit a ligno Deus", et source d'extension de Son Règne dans les âmes et dans les sociétés. » Mgr Lefebvre, 29/08/1987

La Porte Latine voudrait régler « quelques différents » avec des « antichrists qui occupent la chaire de Pierre » ?

« La corruption de la sainte Messe a amené la corruption du sacerdoce et la décadence universelle de la foi dans la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. » Mgr Lefebvre, 29/08/1987

La Porte Latine voudrait régler le « différent » de la corruption du Sacerdoce ? Après tout ce ne serait que le Sacerdoce de Melchisedech ! Si peu ? Un simple « différent » la corruption du Sacerdoce ? Et la Très Sainte Vierge Marie parle des « prêtres qui sont devenus des cloaques d’impureté », voulait-elle aussi « régler le léger différent » des cloaques d’impureté ? Le « léger différent de la corruption généralisée du clergé » ?

« Dieu a suscité la fraternité sacerdotale saint Pie X pour le maintien et la perpétuité de Son sacrifice glorieux et expiatoire dans l'Eglise. Il s'est choisi de vrais prêtres instruits et convaincus de ces mystères divins. Dieu m'a fait la grâce de préparer ces lévites et de leur conférer la grâce sacerdotale pour la persévérance du vrai sacrifice, selon la définition du Concile de Trente. C'est ce qui nous a valu la persécution de la Rome antichrist. » Mgr Lefebvre, 29/08/1987

Une persécution. Mgr Lefebvre avait-il bien compris dirait l’abbé Celier. La Porte Latine nous explique qu’il s’agit simplement de « quelques différents » ! N’exagérons pas. Et puis nous vivons une « mutation », les temps sont nouveaux ! N’est-ce pas ?

« Cette Rome, moderniste et libérale, poursuivant son œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur comme le prouvent Assise et la confirmation des thèses libérales de Vatican Il sur la liberté religieuse, je me vois contraint par la Providence divine de transmettre la grâce de l'épiscopat catholique que j'ai reçue, afin que l'Eglise et le sacerdoce catholique continuent à subsister pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. » Mgr Lefebvre, 29/08/1987

Une « œuvre destructrice du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ », et la Porte Latine vient nous expliquer que la ruine du règne de Notre Seigneur Jésus-Christ est « un différent » qu’il faudrait « régler » !

Ces propos des compères de l’abbé Celier ou de ses compères sur la Porte Latine sont proprement scandaleux et contredisent gravement, pire ils trahissent, l’œuvre Providentielle de Mgr Lefebvre.

La dérision envers l’œuvre de Mgr Lefebvre transpire à travers les lignes lorsque la Porte Latine écrit au sujet de l’abbé Celier : « A défaut d’être prophète, on peut tirer des enseignements de l’histoire de l’Eglise qui a connu plus d’une crise depuis l’Ascension ».

Le réseau moderniste auquel appartient l’abbé Celier réagit visiblement au dossier accablant publié sur notre site Virgo-Maria.org ce vendredi 15 juin au matin sur son naturalisme foncier et son opposition fondamentale à Mgr Lefebvre sur les points clés de son combat.

Ainsi les compères de l’abbé Celier essaient de le justifier en feignant l’humilité. L’abbé Celier ne prétendrait pas à être un « prophète ». Ce qui laisse entendre que Mgr Lefebvre avait cette prétention et qu’elle n’était pas fondée. Au fait mais pourquoi l’abbé Celier s’est-il investi de la mission de parler des relations de la FSSPX avec Rome ? N’est-ce pas le rôle de Mgr Fellay ?

Car aussitôt les infiltrés enchaînent en situant notre époque dans une perspective qui remonte à l’Ascension. Que veulent-il suggérer ?

Apparemment que la « crise » que nous vivons serait une « crise » parmi d’autres dans toute l’histoire de l’Eglise.

Ce sophisme avait servi de trame au congrès Si si No no que les infiltrés avaient organisé en début janvier 2007 à Paris : ce que Mgr Lefebvre qualifiait de Révolution dans l’Eglise, et qu’il interprétait à la lumière de La Salette et de Fatima, ou encore de l’exorcisme du Pape Léon XIII, est devenu une ‘crise parmi d’autres’ dans toute l’histoire de l’Eglise.

Par ces quelques messages, les compères de l’abbé Celier voudraient en fait nous tenir le propos suivant : ‘ce n’est pas si grave. Cela va passer, progressivement, sans violence, et grâce au grand et magnifique Benoît XVI ! Et pour cela il faudrait que la FSSPX rallie le « bon Benoît » qui aurait besoin d’être aidé face aux méchants évêques !

Et Mgr Lefebvre a déjà répondu par avance aux sophismes naturalistes de ces compères de l’abbé Celier :

« Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée officiellement dans l'Église par le Concile et continuée jusqu'à nos jours, qu'on ne peut s'empêcher de penser au "Siège d'iniquité" prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l'adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d'iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique » Dernière lettre publique de Mgr Lefebvre, Ecône, 4 mars 1991

Ses compères, ou l’abbé Celier lui-même, s’expriment comme si l’Apocalypse n’existait pas, comme si les Saintes Ecritures n’avaient rien dit sur l’apostasie générale des temps de la fin, comme si l’histoire du salut était cette histoire d’inspiration hégélienne, héritée des conceptions dialectiques d’Héraclite, où l’histoire de l’Eglise serait un fleuve continu, sans âges et sans époques, sans référence à la théologie sur l’Eglise, Corps mystique de Notre Seigneur Jésus-Christ et donc sans analogie avec la vie terrestre de Notre Seigneur et le temps de Sa Passion, ecclésiologie simplement ponctuée de temps à autre, de « crises » qui se résolvent de façon raisonnable et entre clercs éclairés, et surtout sans attendre quoi que ce soit ni de Notre Seigneur Jésus-Christ, ni de la Très Sainte Vierge Marie, à l’exception peut-être d’une invocation nécessaire pour faire accepter aux fidèles le ‘sacrifice’ de la disparition de la FSSPX. Car en effet, sophisme ultime de l’abbé Celier : il faut savoir ‘perdre une bataille pour que la Tradition gagne la guerre’.

La réponse de Mgr Lefebvre en anticipation aux sophismes naturalistes de l’abbé Celier

Mgr Lefebvre a déjà balayé les sophismes de tels ennemis de son œuvre. Voici la façon dont il appliquait les « enseignements de l’histoire de l’Eglise » à la situation présente :

« Pourquoi le pape Pie XI a-t-il jugé bon d'ajouter au calendrier liturgique une fête particulière pour le Christ-Roi ? Était-ce vraiment nécessaire ? Est-ce que la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ n'était pas suffisamment signifiée dans toutes les fêtes de l'année liturgique ? En effet, si l'on lit les textes liturgiques de la fête de la Nativité, de la fête de l'Épiphanie, des grandes cérémonies de la semaine Sainte, à plus forte raison la fête de Pâques et la fête de l'Ascension, la royauté de Notre-Seigneur est constamment affirmée. Ces fêtes ne font que manifester le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ et Son royaume.

Alors pourquoi ajouter cette fête du Christ-Roi ? C'est parce que les hommes ont voulu détruire le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ, après que pendant de nombreux siècles les princes, les chefs d'État ont reconnu la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Des disciples de Satan, celui qui poursuit de sa haine Notre-Seigneur Jésus-Christ, ont résolu d'en finir avec la chrétienté, avec l'ordre chrétien, avec le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la société, et ils ont fomenté des troubles jusqu'au moment où ils ont pu détruire, en effet, ce règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur les sociétés. Ils espéraient bien par là ruiner l'œuvre de Notre-Seigneur Jésus-Christ : c'est ce que dit le pape Léon XIII dans son encyclique Humanum genus à propos des francs-maçons. Il dit : leur but principal, c'est de détruire toutes les institutions chrétiennes. Toutes les institutions chrétiennes ! Voilà leur but.

Ils ne pouvaient pas y arriver tant que la société était chrétienne, tant que les princes et les gouvernants étaient chrétiens. Il leur a fallu donc détruire ces gouvernements, détruire ceux qui défendaient la royauté de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Un climat d'apostasie

Non seulement ils ont eu pour dessein de détruire les institutions chrétiennes, mais ils ont voulu par là détruire le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans les âmes et créer ce climat d'apostasie générale. Le fait que les institutions ne sont plus chrétiennes, le fait que Notre-Seigneur Jésus-Christ ne règne plus dans les institutions, crée nécessairement un climat d'apostasie, un climat d'athéisme. » Mgr Lefebvre, 30/10/1988

Après avoir arraché le masque de l’abbé Celier, l’ennemi naturaliste de l’œuvre de Mgr Lefebvre, se pose une nouvelle question encore plus grave : pourquoi Mgr Fellay n’assume-t-il plus ces discours de Mgr Lefebvre où éclataient une compréhension surnaturelle et catholique de la situation présente, une affirmation du caractère Providentiel de l’œuvre de Mgr Lefebvre, une dénonciation de la maçonnerie et des ennemis de l’Eglise ?

Pourquoi ?  Après tout, personne n’a obligé Mgr Fellay à choisir de devenir évêque, personne ne l’a obligé ensuite à devenir le Supérieur de l’œuvre de Mgr Lefebvre.

A-t-il honte ? A-t-il peur ? Se sent-il dépassé par l’ampleur du combat ?

Se refuse-t-il à prendre la mesure de la situation où, du fait de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale, la FSSPX se retrouve dépositaire, avec quelques rares évêques à l’extérieur, de la transmission du Sacerdoce catholique de rite latin sacramentellement valide ?

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-06-17-3-00-Petite_grammaire_du_GREC_de_l_abbe_Lorans%20%281%29.pdf

[2] http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_cons_19651207_gaudium-et-spes_fr.html

[3] http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_cons_19651207_gaudium-et-spes_fr.html

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-15-A-00-Binome_Aulagnier_Celier.pdf

[5] http://www.laportelatine.org/communication/presse/2007/celiernantes/celiernantes.php

[6] C’est ainsi que Mgr Vion nous présentait le futur qui devait suivre le Concile. Le monde viendrait à nous, heureux de découvrir que le Concile le comprenait. On a vu.