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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

Série – Abbé Tam – n°4

vendredi 20 juillet 2007

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La Pseudo-Restauration de Ratzinger pour capter la FSSPX

Le plan de la Révolution conciliaire pour faire signer Mgr Fellay et perdre l’œuvre de Mgr Lefebvre

Chapitre III

Le Pape, la Curie et la Pseudo-Restauration

« Cependant, même si à l'avenir survenait l'autre surprise de voir restaurer de force dans toute l'Église la Messe de saint Pie V, les hommes qui dirigent actuellement l'Eglise peuvent le faire sans sortir de la logique de la Révolution libérale.

Car la doctrine libérale ne demande au fond depuis deux siècles qu'une seule chose à l'Église : qu'elle renonce à la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ, à la confessionnalité de l'État, aux conséquences politiques de la Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, telles que le Magistère romain traditionnel les enseigne. Actuellement on veut une nouvelle doctrine sociale : ce sera l'exil de N.S.J.C. de la société temporelle »[1] Abbé Tam

« La nouvelle fausse chrétienté c'est une sorte de Moyen Age laïcisé, peut-être avec des rois, pourquoi pas ? Des rois libéraux, bien sûr ! » Abbé Tam

http://www.marcel-lefebvre-tam.com

Nous regrettons que l’abbé Tam se soit arrêté en chemin dans ses conclusions et n’ai pas conclu comme l’exige la Foi et la logique : l’Eglise conciliaire n’est pas l’Eglise catholique.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Documentation sur la Révolution dans l'Église, n° 4 – année 1993

La Pseudo-Restauration

Métamorphose de la Révolution dans l'Église.

Le Pape, La Curie romaine, le Cardinal Ratzinger, l’Opus Dei et compagnie.

Les hypothèses futures

La naissance de la prochaine église conservatrice et la prochaine fausse chrétientÉ

Ce travail est dédié à la Mère de Dieu.

A mes confrères de la Fraternité Sacerdotale saint Pie X, qui luttent et combattent pour les conséquences publiques de la Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

En ce 70è anniversaire de l'encyclique "QUAS PRIMAS" (1925-1995),

M. l'abbé Jiulio Maria TAM

La Pseudo-Restauration

Chapitre III

Le Pape, la Curie et la Pseudo-Restauration

§ I. Le Pape, la IIIè voie et le renoncement â la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ

On appelle "IIIè voie" le modèle catholique, l'alternative politique et sociale aux deux modèles entre lesquels les hommes sont actuellement enfermés la voie libérale capitaliste et la voie socialiste,

Pour s'adapter au monde d'aujourd'hui, les hommes d'Église ont renoncé au modèle de société catholique enseigné par le Magistère romain ; même sans être l'objet d'un enseignement direct, cette société avait grandi sous le regard vigilant du Magistère et mille ans d'histoire en avaient consacré la forme.

Dans la réalisation historique de la théorie humaniste et de la théorie du temporel faite par Maritain, on voit comment l'Enfer réalise sa volonté de soustraire la société temporelle à la dépendance de la Divinité de Jésus-Christ.

Voici quelques textes parmi les plus significatifs de la Pseudo-Restaur ation, c'est-à-dire le renoncement à la Royauté sociale.

Le Pape (O. R. 19.11.1983)[2]. Au sujet de la Royauté sociale. :

«…Nous le savons, elle n'est ni en opposition, ni en concurrence avec la royauté et les pouvoirs humains».

Le Pape aux U.S.A. (O. R. 17.02.1984) :

«…Il y a un point d'intérêt majeur pour nous tous dans la Constitution des Etats-Unis. L'amendement qui garantit la liberté de parole et la liberté de presse garantit également la liberté religieuse.

...En tant que citoyens des États-Unis vous devez rendre gloire à Dieu pour la liberté religieuse dont vous bénéficiez par votre Constitution qui atteint son 2è centenaire.

Le Pape (O. R. 20.02.1984) :

«Je souhaite rappeler cet événement historique, la signature de l'Accord de révision du Concordat du Latran qui a eu lieu hier.

Cet accord, Paul VI l'avait prévu et promu, comme un signe de concorde renouvelée entre l'Eglise et l'Etat, en Italie. Quant à moi, je le considère très important, comme base juridique de rapports pacifiques bilatéraux et inspiration idéale pour une contribution généreuse et créative que la communauté ecclésiale est appelée à donner, au bien moral et au progrès civil de la nation.»

Le Pape (O. R. 27.08.1984) :

«L'indépendance réciproque (entre Église et État) et la participation solidaire, dans une préoccupation commune pour les problèmes de l'homme et de la société, sont les meilleurs garants d'une longue et efficace collaboration.»

Le Pape, discours au cours de la visite aux U.S.A. (O. R. 24.09.1987) :

«La visite a eu lieu en cette année 1987, où les États-Unis célèbrent le 200è anniversaire de la proclamation de leur Constitution. Elle a une signification fondamentale, non seulement pour le développement de la société et des Etats américains, de l'économie et de la culture, mais aussi pour le développement de l'Eglise dans ce grand pays. L'un des principes affirmés dans la Constitution est celui de la liberté religieuse, grâce auquel - par le régime de séparation entre l'Eglise et l'Etat - s'est réalisé un développement croissant dans les divers domaines de la vie ecclésiastique.»

Le Pape (O. R. 18.09.1988) :

«Cette position de l'Église ne lui permet pas de se soustraire à la réalité qui l'entoure. Rien de ce qui est humain ne peut lui être étranger. Toutefois, elle ne propose pas de modèles politiques, économiques ou sociaux, ni une "troisième voie" entre des systèmes opposés, car aucun n'est en condition de répondre pleinement à la dignité personnelle de l'homme, ou au tempérament et à la culture d'un peuple» (cf. Enc. Sollicitudo Rei Socialis, 41).

Le Pape au Parlement européen (O. R. éd. espagnole, 27.11.1988) :

«Pour certains, la liberté civile et politique jadis conquise par un renversement de l'ordre ancien fondé sur la foi religieuse, est encore conçue comme allant de pair avec la marginalisation, voire la suppression de la religion dans laquelle on a tendance à voir un système d'aliénation. Pour certains croyants, en sens inverse, une vie conforme à la foi ne serait possible que par un retour à cet ordre ancien, d'ailleurs souvent idéalisé. Ces deux attitudes antagonistes n'apportent pas de solution compatible avec le message chrétien et le génie de l'Europe...

Église et État :

«A ce point il me paraît important de rappeler que c'est dans l'humus du christianisme que l'Europe moderne a puisé le principe - souvent perdu de vue durant les siècles - de "chrétienté" ...

Notre histoire européenne montre abondamment combien souvent la frontière entre "ce qui est à César" et "ce qui est à Dieu" a été franchie dans les deux sens. La chrétienté latine médiévale - pour ne mentionner qu'elle - qui pourtant a théoriquement élaboré, en reprenant la grande tradition d'Aristote, la conception naturelle de l'État, n'a pas toujours échappé à la tentation intégraliste d'exclure de la communauté temporelle ceux qui ne professent pas la vraie foi. L'intégralisme religieux, sans distinction entre la sphère de la foi et celle de la vie civile, aujourd'hui encore pratiqué sous d'autres cieux, paraît incompatible avec le génie propre de l'Europe, telle que l'a façonné le message chrétien.»

Le Pape (O. R. 12.01.1989) :

«Comment pourrions-nous admettre tant de situations angoissantes, alors que le 10 décembre dernier a marqué le 40è anniversaire de la proclamation, par l'Assemblée Générale des Nations Unies, de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, ce texte qui se présente comme l'idéal commun à rejoindre par tous les peuples et toutes les nations ?

L'État ne doit pas se prononcer dans le domaine de la foi religieuse et ne peut se substituer aux diverses confessions dans ce qui concerne l'organisation de la vie religieuse

Le Pape (O. R. 21.01.1990) :

«Il est nécessaire que ces aspirations manifestées par le peuple soient satisfaites par l'état de droit dans chaque nation européenne. La neutralité idéologique, la dignité de la personne humaine comme source de droits...»

Le Pape (27.01.1991) :

«Il ne s'agit aucunement d'un retour en arrière, ou de revenir à un mode de relations entre l'Eglise et les États qui a un passé de lumières et d'ombres.»

Le Pape (O. R. 02.09.1991) :

«Comme je l'ai répété dans l'encyclique Centesimus annus, l'Église n'a pas de modèle à proposer

Le Pape (O. R. 09.12.1991) :

«Pourrions-nous admettre que l'Église du Christ soit réellement un facteur de désaccord et de discorde dans l'Europe qui s'achemine vers son unité politique ? Cela ne serait-il pas un des plus grands scandales de notre temps ? "Ce qui est ancien a passé et voici qu'a paru du nouveau" (2 Cor. 5, 17).»

Le Pape à l'ambassadeur d'Italie (O. R. 15.11.1992) :

«...Avec le récent Accord de Révision promulgué en 1984, rappelant la pleine indépendance et autonomie de la communauté politique et de l'Église, dans leur camp respectif...»

LETTRE ENCYCLIQUE DE SS. PIE XI du 11 décembre 1925 «QUAS PRIMAS»

«…le pouvoir et la puissance de roi doivent être attribués, au sens propre du mot au Christ dans son humanité …et par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures [L'Etat est une créature n.d.l.r]. Le Christ a pouvoir sur toutes les créatures.

C'est d'ailleurs, UN DOGME DE FOI CATHOLIQUE que le Christ Jésus a été donné aux hommes à la fois comme Rédempteur, de qui ils doivent attendre leur salut, et comme Législateur, à qui ils sont tenus d'obéir... (Il a donc] un pouvoir législatif, un pouvoir judiciaire ... et un pouvoir exécutif.

…D’autre part, ce serait unie grossière erreur de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles quelles qu'elles soient : Il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer a son gré de toutes ces créatures.

...Son empire ne s'étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés... il embrasse égaiement et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l'empire du Christ Jésus c'est en .stricte vérité, l’universalité du genre humain.

Et à cet égard, il n'y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les Etats ; car les hommes ne sont pas moins soumis à l'autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l'unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus…

...Les chefs d'État ne sauraient donc refuser de rendre - en leur nom personnel, et arec tout leur peuple - des hommages publies de respect et de soumission à la souveraineté du Christ.

...La peste de notre époque c'est le laïcisme, ainsi qu'on l'appelle, avec ses erreurs et ses entreprises criminelles.

...On commença, en effet, par nier la souveraineté du Christ sur toutes les nations ; on refusa à l'Eglise le droit - conséquence du droit même du Christ - d'enseigner le genre humain, de parler des lois, de gouverner les peuples en vue de leur béatitude éternelle. Puis, peu à peu, on assimila la religion du Christ aux fausses religions et, sans la moindre honte, on la plaça au même niveau. On la soumit, ensuite, à l'autorité civile et on la livra pour ainsi dire au bon plaisir des princes et des gouvernants. Certains allèrent jusqu'à vouloir substituer à la religion divine une religion naturelle ou un simple sentiment de religiosité.

...Peut-être faut-il attribuer ce désavantage à l'indolence ou à la timidité des bons ; ils s abstiennent de résister ou ne le font que mollement ; les adversaires de l'Eglise en retirent fatalement un surcroît de prétentions et d'audace. Mais du jour où l'ensemble des fidèles comprendront qu'il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi...

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 11 décembre de l'Année sainte 1925, la quatrième de notre Pontificat, Pie XI, Pape.»

2) La Curie romaine aussi nie que l'Église possède un modèle à proposer pour l'organisation de la société temporelle

La Curie - (O. R. 28.06.1989) La Congrégation pour l’Education Catholique. Document : «Orientation pour l'étude et l’enseignement de la doctrine sociale de l'Eglise dans la formation sacerdotale :

...Cet enseignement n'est pas une "troisième voie" entre le capitalisme libéraliste et le collectivisme marxiste (N' 27). ...La mission salvifique de l'Église [...] sans l'hypothèse d'une "troisième voie" entre "l'Utopie libérale" et "l'Utopie socialiste" (n° 51)... I 'Eglise n'a pas un modèle pour la vie sociale (n° 60)... (alors pour les grandes encycliques sociales) il faudra tenir compte du contexte socio-culturel dans lequel elles furent écrites et des présupposés théologiques et philosophique, sur lesquels elles sont fondées...» (N° 73)[3].

Cardinal Poupard (O. R. 07.11.1985)

«L'Église ne veut pas de privilèges de la part de l’Etat, dans le dialogue Église-monde, la liberté religieuse est la dernière conquête de l'Eglise {---j tous, croyants ou non, doivent avoir les mêmes droits face à l'État.-, assurer l'égalité juridique, éliminer toute discrimination» (Voir Maritain "Humanisme intégrai" ch. 5, § 1).

Cardinal Ruini (O. R. 08.12.1991) :

«...Il ne s'agit pas, bien sûr, de proposer à nouveau une forme de "confessionnalisme" dans une Europe pluraliste».

Les cardinaux Lustiger, Olemp, Sornalo. au Synode (O. R. 09.12,1991) :

«…Certains d'entre vous, poursuivant une construction depuis longtemps commencée, …Nous vous assurons que les chrétiens, plus que jamais, veulent être serviteurs et témoins d'unité».

Le cardinal Giacomo Biffé, (Bologne) :

«Il ne s'agir pas de dresser à nouveau les barrières historiques entre les catholiques et les autres... mais... de bâtir un Etat authentiquement laïque… L'Etat moderne ne peut être confessionnel en aucun sens, ni au sens religieux ni au sens :scientiste ou matérialiste, ni au sens laïciste… qui refuse les valeurs transcendantes ou les veut confinées dans le secret des cœurs…» (Avenire, 15.10.1994).

Mgr Querracino, Président de la CELAM :

«...les valeurs d'une nouvelle société basées sur la justice et la liberté, en soulignant l'importance d'une doctrine sociale remise à jour (aggiornata)» (Adista, 04.04.1985).

3) Voici quelques textes qui nous permettent d'entrevoir la réalisation future de la fausse chrétienté :

Le Pape (20.06.1983) : «La nouvelle civilisation sera la civilisation de l'homme ou elle ne sera pas...»

Le Pape (20.03.1984) : «Les choses nouvelles du proche 3è millénaire...»

Le Pape (O. R. 15.08.1984) : «La civilisation de l'amour...»

Le Pape (O. R. 18.12.1987) : «Vers un nouveau millénaire et une nouvelle évangélisation.»

Le Pape (13.01.1990) : «Tous appellent une nouvelle civilisation, pleinement humaine. Dans l'heure privilégiée que nous vivons, nous devons répondre à l'appel d'une nouvelle culture humaine [...] une culture pleinement humaine».

Le Pape (O. R. 24.03.1990) : «Il faut laisser de côté les vieilles hostilités et nous unir pour forger une entente internationale nouvelle.»

Le Pape (O. R. 02.04.1990) : «La décennie qui commence s'offre aux chrétiens comme un Nouvel Avent pour construire un monde uni [...] signe de notre temps [...] vers l'unité. Les événements que nous vivons nous poussent, nous pressent [...] vers un Nouvel Avent [...] à chacun donc on demande d'éduquer sa conscience à des sentiments de respectueuse cohabitation, de concorde, de fraternité [...] un monde uni requiert la réduction des divisions.»

Le Pape (O. R. 24.06.1990) : «...le développement de nouvelles structures politiques [...] la création d'un ordre international.»

Le Pape (O. R. 11.10.1990) : «La rencontre de Malte (Gorbatchev-Bush) a voulu opportunément s'arrêter sur les responsabilités des croyants par rapport au nouvel ordre mondial.»

Le Pape (O. R. 18.12.1992) : «Avec la réforme liturgique et le nouveau droit canonique, le nouveau catéchisme constitue le fondement solide du renouveau ecclésiastique entrepris par le Concile» (solide mais dans le renouveau).

Dans un article de l'Osservatore Romano, Mircea Eliade, un savant de l'histoire des religions, peut ainsi s'exprimer, sans aucune critique de l'Osservatore Romano même :

«La véritable révolution culturelle n'a pas été faite par la psychanalyse mais par l'Histoire des Religions. Le XXIè siècle sera une nouvelle Renaissance mondiale que j’ai conçue en étudiant Pic de la Mirandole, humaniste cabaliste, La Kabala et Buonaiuti, moderniste. Quand j'étais jeune, j'ai écrit des textes ésotériques...» (O. R. 23.11.1983).

La nouvelle fausse chrétienté c'est une sorte de Moyen Age laïcisé, peut-être avec des rois, pourquoi pas ? Des rois libéraux, bien sûr !

Abbé Tam

A suivre…

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-16-B-00-Tam_n01.pdf

[2] O.R. : Osservatore Romano

[3] On se souvient que déjà avant le Concile, les modernistes avaient pris certaines distances, ils avaient un certain mépris de la doctrine sociale de l'Église (mépris du temporel) ; car le temporel était â l'époque dans plusieurs cas, l'incarnation de la doctrine sociale traditionnelle.

Droits de Dieu, Royauté sociale du N-S-J-C., État temporel confessionnel : Italie, Espagne, Colombie... Ce mépris du temporel fut appelé en Italie "Le choix religieux" ou "Spiritualisme chrétien"

Avec le Concile Vatican II, on a introduit dans l'Église la doctrine libérale de la liberté religieuse. Maintenant les catholiques libéraux reviennent au temporel, au politique, au social avec une nouvelle doctrine sociale, pour ex. voir le discours du Pape à Lorette. Les catholiques doivent affaire de la politique pour construire la nouvelle (fausse) chrétienté.