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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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dimanche 22 juillet 2007

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‘Subsistit in’ : la fausse conception ecclésiologique de Lumen gentium

Un lecteur souligne l’hérésie conciliaire de Lumen Gentium qui n’a aucunement été rectifiée par Ratzinger

Nous publions une lettre d’un lecteur qui expose l’hérésie de Lumen Gentium, document de Vatican II, et les faux principes ecclésiologiques qui le sous-tendent : ‘Pour la nouvelle ecclésiologie avec son « subsistit in » la primauté revient au peuple de Dieu en marche vers l’unité ou l’Eglise catholique occupe la place d’honneur’.

Et ‘l’affirmation de Jean XXIII est contraire à la vérité historique car à la base de la réforme il y a le refus de Luther et des autres réformateurs de reconnaître la primauté du successeur de Saint Pierre et Vicaire du Christ, le sacrement de l’ordre et le magistère de l’Eglise.’ (NDLR : et par dessus tout le refus absolu et catégorique de reconnaître à la Sainte Messe son caractère du SACRIFICE ontologique actualisé et non sanglant du Corps et du Sang de la Nouvelle et Eternelle Alliance de Notre Seigneur Jésus Christ)

Pendant que des fidèles étudient et argumentent, Mgr Fellay ne trouve rien d’autre à dire que le récent document[1] de la CDF (Congrégation pour la Doctrine de la Foi) sur le ‘subsistit in’ affirmerait que « deux et deux font cinq ».

L’indigence du propos de Mgr Fellay, qu’il est allé puisé dans la panoplie sophistique de Mgr Williamson (le Mentevacantiste), révèle à quel point la FSSPX a abandonné le combat doctrinal depuis qu’elle s’obstine à demander des « discussions doctrinales » avec Ratzinger.

Cela nous montre que ce « processus » des « deux préalables » suicidaires d’Aulagnier, prétendument destinés à mener aux « discussions doctrinales », n’est qu’un leurre destiné à abuser les esprits simples ou naïfs et à les préparer au ralliement à la Pseudo-restauration, à la « réforme de la réforme », à ce Coagula maçonnique de l’abbé apostat Ratzinger.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Texte reçu d’un lecteur en réaction à notre message VM[2] sur le ‘subsistit in’

Pour bien comprendre la fausse ecclésiologie de Lumen Gentium, il faut remonter au discours que Jean XXIII de triste mémoire prononça à l’ouverture de cet événement qui prétend être un vrai concile.

Tout d’abord Jean XXIII stipule que le devoir de l’Eglise « ne doit pas uniquement consister dans la  préservation de ce trésor précieux, comme si nous avions à nous occuper uniquement d’antiquités, mais de poursuivre avec joie et sans crainte l’oeuvre que notre époque exige et poursuivre ainsi le chemin que l’Eglise parcourt depuis vingt siècles ». Cette phrase est ambiguë et peut être interprétée dans le bon et le mauvais sens. Dans le bon sens dans la mesure où on l’entend comme obligation d’agir à l’encontre des vicissitudes de chaque époque et dans le mauvais sens dans la mesure où on prétend qu’elle doit répondre aux besoins des hommes d’une certaine époque.

C’est le Père de Lubac qui inspira Jean XXIII et en particulier sa conception sociale de la dignité humaine qui fait d’elle un postulat. En vertu de ce postulat chaque homme qui en a pris conscience peut revendiquer sa place dans la communauté humaine où il sera lié à son semblable par un lien de solidarité et où il n’y aura plus de rangs sociaux. Jean XXIII ne voulait pas de discussions de fond sur cette question, car il savait pertinemment qu’elles auraient fini par mettre en doute le bien fondé de ses options. Afin d’éviter qu‘on vienne gêner ses ambitions par  des discussions théoriques, il décréta que le concile ne s’occuperait pas de définir des vérités de foi. C’est avec un esprit fondamentalement vicié que Jean XXIII aborda dans la deuxième partie du discours la question ecclésiologique.

Pour Jean XXIII l’Eglise est une réalité historique exprimant la façon dont le message de la Révélation a été perçu par les hommes d’une époque déterminée. En raison de son optimisme opiniâtre, Jean XXIII s’efforce d‘instrumentaliser la réalité historique en faveur de son utopie. L’expérience historique, dit-il, a enseigné aux hommes que l’utilisation de la violence, la course à l‘armement et la domination politique ne sont pas les bons moyens pour résoudre les problèmes dont l’humanité est affligée[3]. C’est envers elle que l’Eglise doit, à son avis, se comporter en mère aimant tous ses fils, pleine de miséricorde et de bonté même à l’égard des fils séparés d’elle[4]. Son enseignement lui permet d‘être l’essor capable de les orienter vers la construction d’une communauté humaine animée par la charité qui fera régner la concorde, la juste paix et l’union fraternelle.

Jean XXIII admet que l‘unité en question ne pourra atteindre sa perfection sans l’acceptation de la vérité dans son intégralité. Néanmoins et malgré que cette unité n‘ait  pas encore atteint  sa perfection, l’Eglise entend la promouvoir afin que s’accomplisse le mystère de l’unité que le Seigneur à la veille de sa Passion a invoquée.

Cette déclaration n’a qu’une fonction statistique car ce qui importe à Jean XXIII est de constater que la prière commence à générer des effets bénéfiques même auprès des croyants qui se trouvent en dehors de l’Eglise. « C’est », dit-il, « comme si elle dégageait un triple rayon de lumière bénéfique capable de générer trois diverses formes d’unité, celle des catholiques entre eux qui doit toujours rester solide, l’unité dans la prière et dans les désirs ardents avec les communautés externes à l’Eglise mais  souhaitant s’unir à elle, et finalement l’unité dans le témoignage de respect et d’estime des religions non chrétiennes »[5]. Si on déchiffre bien les paroles de Jean XXIII, on y découvre que son aspiration porte sur une société où l’unité se fonde sur l‘absence d’antagonismes. Cette unité peut se réaliser sans qu’il y ait celle des sacrements, de la doctrine et du magistère. C’est elle que le concile se propose à promouvoir en tant qu’unité du genre humain. C’est alors que la cité humaine sera, à l’avis de Jean XXIII, le reflet de la cité céleste.

L’affirmation de Jean XXIII est contraire à la vérité historique car à la base de la réforme il y a le refus de Luther et des autres réformateurs de reconnaître la primauté du successeur de Saint Pierre et Vicaire du Christ, le sacrement de l’ordre et le magistère de l’Eglise. Pour la nouvelle ecclésiologie avec son « subsistit in » la primauté revient au peuple de Dieu en marche vers l’unité ou l’Eglise catholique occupe la place d’honneur. C’est une ecclésiologie entièrement déformée et d’ailleurs démentie par l’abbé Gauthier le Guignol (traduction littéraire de Walther Kasper, Cardinal de l’Eglise conciliaire) qui est allé prêcher à l’Eglise luthérienne de Rome

Un lecteur de Virgo-Maria.org

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[1]Réponses à des questions concernant certains aspects de la doctrine sur l’Eglise’ – 10 juillet 2007

[2] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-20-B-00-Subsistit_in.pdf

[3] Ciò che piú conta, l’esperienza ha loro appreso che la violenza inflitta altrui,la potenza delle armi, il predominio politico non giovano affatto per una felice soluzione die gravi problemi che li travagliano. Op. cit. 438 svv.

[4] La Chiesa Cattolica, inalzando per mezzo di questo Concilio Ecumenico, la fiacola della verità religiosa, vuol mostrarsi madre amorevole di tutti, benigna, paziente, piena di misericordia e di bontà, anche verso i figli da lei separati. Ibd. 438

[5] E grandemente poi si allieta, quando vede che tale invocazione estende la sua efficacia con frutti salutari anche fra coloro, che son fuori del suo grembo. Anzi, a ben considerare questa stessa unità, impetrata da Cristo per la sua Chiesa, sembra quasi rifulgere di un triplice raggio di superna luce beneficà: l’unità die cattolici fra di loro, che deve conservarsi esemplarmente saldissima; l’unità di preghiere e di ardenti desideri, con cui i cristiani separati da qujesta Sede Apostolica aspirano ad essere uniti con noi; infine l’unità nella stima e nel rispetto verso la Chiesa Cattolica, da parte di coloro che seguono religioni ancora non cristiane. Ibd. 439