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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

FLASH

samedi 28 juillet 2007

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Trois manipulations successives pour le ralliement échouent
et le train du Motu Proprio déraille, entraînant Mgr Fellay

Voici, par un fidèle catholique qui nous écrit, le récit des trois manipulations émanées de Rome et cautionnées par Mgr Fellay.

Chaque manipulation a été dénoncée en son temps et a connu un échec :

-         La manipulation de l’imposture sacrilège du « bouquet spirituel » d’abord (automne 2006), manipulation sacrilège qui constitue une véritable insulte à la très sainte Vierge et à son Rosaire.

-         Puis la manipulation de la campagne médiatique du livre de l’abbé Celier (printemps 2007), avec l’accord tacite de la hiérarchie de Menzingen et le support actif de l’abbé de Cacqueray, Supérieur du District de France, qui a connu un fiasco retentissant.

-         Et puis finalement la manipulation du Motu Proprio (juillet 2007) dont le piège de l’article 1, enseveli sous les Te Deum de Mgr Fellay, a été immédiatement dénoncé,

-         et qui est finalement venu se fracasser sur le texte-choc de l’abbé Aulagnier du 21 juillet 2007, exprimant son refus catégorique de la messe bugninesque équiparée à celle de Saint Pie V par l’abbé apostat Ratzinger, l’abbé Aulagnier, le naufrageur de Campos, suppléant à son profit de cette manière à bon compte le magistère moral ainsi volontairement déserté dans la FSSPX par la hiérarchie de Menzingen.

Ces trois manipulations, dont l’enchaînement successif au fil des mois était supposé devoir provoquer une montée en puissance de l’enthousiasme des clercs et des fidèles et une dynamique de ralliement, ont fait long feu.

La dynamique escomptée est morte, pour tout dire, elle n’a jamais pris, et les esprits se sont réveillés, une prise de conscience s’est produite : tous comprennent désormais que le but de ces minables opérations est de faire accepter le nouveau rite de la messe de 1969 à la FSSPX.

Aujourd’hui Mgr Fellay apparaît discrédité, malgré les mises en gardes répétées sur le caractère contre-nature, de la politique Aulagnier des « deux préalables » suicidaires qu’il a menée jusqu’ici avec obstination.

Il est aujourd’hui isolé et son autorité ruinée, à peine un an après sa réélection :

Mgr Fellay à fait chanter partout des Te Deum pour accueillir le piège antichrist de l’abbé apostat Ratzinger !

Quelle honte ! Et cela de la part du successeur de Mgr Lefebvre ! Le fondateur eût été consterné s’il avait encore été de ce monde.

Comment une telle déchéance de l’évêque consacré en 1988 a-t-elle été possible ? Comment celui qui, en 1999 encore, dénonçait[1] les quatre loges cléricales maçonniques au Vatican, a-t-il pu basculer et s’adonner à une telle  entreprise ? Serait-il déjà atteint par le secret espoir de la pourpre cardinalice de l’Eglise conciliaire ? ou du titre de Patriarche Tridentin ?

Etait-ce là le but de son sacre de véritable évêque catholique par Mgr Lefebvre en 1988 ?

Inquiet de perdre le contrôle de la situation dans le District de France, l’abbé de Cacqueray a envoyé un fax à chaque prêtre du District il y a moins d’une semaine. Fax dont il a exigé qu’il soit gardé secret et dont il interdit que les fidèles aient connaissance.

Ce sont là toujours les mêmes méthodes exécrables de dissimulation que Mgr Lefebvre rejetait et qui ont permis la honte de la situation actuelle où Mgr Fellay et son « équipe » ont plongé la FSSPX.

Dans ce fax, l’abbé de Cacqueray, relayant Menzingen et réagissant paniqué à la déclaration de l’abbé Aulagnier, minimise le Motu Proprio, mettant l’accent sur les questions doctrinales.

Les abbés, l’ayant reçu, sont perplexes : en le lisant ils ne comprennent plus pourquoi Mgr Fellay leur a fait chanter un Te Deum.

Depuis cette date du 21 juillet 2007 d’ailleurs, Mgr Fellay a arrêté sa campagne de presse et s’est muré dans le silence.

Ratzinger fait de même à Castel Gandolfo, il vient de faire savoir que « l’heure n’est pas aux interviews »[2].

L’abbé Aulagnier a révélé publiquement la finalité du Motu Proprio : faire accepter le rite de la messe de 1969 de Bugnini\-DomBotte aux prêtres de la FSSPX et le leur faire reconnaître comme la « tradition apostolique ininterrompue » : la ‘forme ordinaire’.

Il faut souligner que depuis la publication du texte de l’abbé Aulagnier, le silence est universel à son sujet sur les forums et dans les medias de la tradition, alors que très curieusement des extraits en sont publiés sans commentaires sur La Porte Latine. Par qui ?

Mgr Fellay discrédité en rase campagne du Motu Proprio fait face à la honte et à sa perte d’autorité, face à la réaction de l’abbé Aulagnier, le naufrageur de Campos.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Lettre d’un fidèle catholique

Notons que l’abbé Ratzinger a attendu patiemment la réélection de Mgr Fellay a la tête de la FSSPX durant l’été 2006. Il s’assurait ainsi que celui qui avait déjà donné des signes inquiétants de compromission en 2000 restait ainsi en place. La partition que s’apprêtaient à jouer les abbés Hoyos et Ratzinger s’en trouvait ainsi grandement facilitée.

Le nouveau mandat de Mgr Fellay fut certainement un grand sujet de satisfaction au Vatican.

L’opération Motu Proprio pouvait ainsi être amorcée.

Fut lancée la manipulation du bouquet spirituel en octobre 2006, à laquelle il était impossible d’échapper tant le matraquage en chaire et dans les publications papiers et cybernétiques de la FSSPX en sa faveur fut important. Ainsi Mgr Fellay a beau jeu de déclarer que le bouquet (transformé en magnifique gerbe selon l’abbé Lorans) n’est pas pour rien dans la publication du Motu Proprio. (“Nul doute aussi que cette reconnaissance du droit de la messe traditionnelle ne soit le fruit des très nombreux chapelets adressés à Notre Dame lors de notre croisade du rosaire en octobre dernier ; sachons lui dire maintenant notre gratitude.  Texte de Mgr Fellay lu dans toutes les chapelles de la FSSPX le 8 juillet 2007). Par cette déclaration, il laisse sous-entendre que c’est grâce aux fidèles eux-mêmes que ce Motu Proprio dont il ne cesse de se féliciter fut publié. Le Motu Proprio est donc une victoire des fidèles selon la logique de Mgr Fellay.

Il y eut ensuite la manipulation du livre de l’abbé Célier ”Benoît XVI et les traditionnalistes”. Notons que durant tout le pontificat de JPII, aucun prêtre de la FSSPX ne consacra de livre au pape (exception faite du livre de l’abbé Leroux, ”Pierre m’aimes-tu”, livre depuis longtemps relégué aux oubliettes par la direction de la FSSPX). Même si je pense que peu de monde a finalement lu l’ouvrage moderniste de l’abbé Célier, sa promotion effectuée à travers toute la France et sa large couverture médiatique via La Porte Latine a conditionné les fidèles pour faire croire qu’un dialogue existait entre Benoît XVI et les traditionnalistes (en opposition avec l’immobilisme supposé de JPII). Des abbés annoncaient en chaire que le livre de l’abbé Célier était ”la meilleure synthèse disponible sur le marché pour comprendre le problème de la Tradition” (dixit l’abbé Lorber de Nantes). Il est bon de noter qu’aucune publication de la FSSPX ne critiqua ne fut-ce qu’une ligne du livre de l’abbé Célier. Preuve que tous ces abbés sont aux ordres, ou pètent de trouille devant la pseudo-autorité qu’est censée symboliser Mgr Fellay ou s’en foutent comme de leur première soutane. Ce silence assourdissant ne peut que faire penser aux chiens muets de l’Evangile.

Les quelques semaines avant la publication du Motu Proprio, on n’avait cesse de nous rabattre aux oreilles que les évêques conciliaires (surtout français – comme pour mieux endormir les fidèles français de la FSSPX) étaient opposés au Motu Proprio. S’il y avait résistance de leur part, c’était la preuve que le futur Motu Proprio de l’abbé Ratzinger ne pouvait être que favorable à la Tradition. Bref, on nous jouait la fable du bon Pape contre les méchants évêques, oubliant sciemment que Ratzinger est dans tous les coups foireux et tordus depuis près de 50 ans.

Enfin, le coup de la publication un samedi (le 7 juillet) est génial. En effet, peu de fidèles avait pu avoir accès au texte du Motu Proprio de l’abbé Ratzinger avant d’assister à la messe dominicale du 8 juillet. On conditionna ainsi les fidèles par la seule lecture du texte de Mgr Fellay et par les chants du Te Deum ou du Magnificat, laissant ainsi croire à une magnifique victoire. On afficha ensuite sur la porte de chaque chapelle le texte de Mgr Fellay, se gardant bien d’afficher le Motu Proprio de Ratzinger dont la seule lecture du premier paragraphe aurait fait comprendre à nombre de fidèles qu’il y avait comme un léger problème. (Notons ici l’attitude typiquement gallicane qui est une marque de fabrique de la FSSPX : on affiche et lit le texte de Mgr Fellay mais on n’affiche ni ne lit le texte de celui que l’on considère comme étant le Pape).

Notons aussi que l’abbé Ratzinger avait par l’entreprise de son compère l’abbé Hoyos envoyé le texte du Motu Proprio une semaine à l’avance à Mgr Fellay ainsi que son ami de 20 ans, le journaliste Vittorio Messori. Il s’assurait ainsi de la réaction du prélat de Metzingen, se réservant ainsi la possibilité de retarder la diffusion du Motu Proprio si Mgr Fellay critiquait trop vertement ce dernier. Certain du texte de Mgr Fellay qui allait être lu aux fidèles, l’abbé Ratzinger pouvait publier son Motu Proprio. Signé par un fidèle catholique

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[1] http://www.virgo-maria.org/Documents/eveques/mgr-fellay/VM-Mgr_Fellay_denonce_quatre_loges_au_Vatican.htm

[2] http://rorate-caeli.blogspot.com/