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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mercredi 15 août 2007

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L’abbé Meramo (FSSPX) dénonce
la finalité destructrice (calculée) du Motu Propio

Le Prieur de Vera Cruz (Mexique) poursuit le combat de Mgr Lefebvre

Selon l’abbé Meramo, si on suit le Motu,

« la concubine est la femme ordinaire et l’épouse légitime l’épouse extraordinaire »

Texto original en español –Translation into English

L’abbé Meramo avait déjà suivi la voie tracée par Mgr Lefebvre en identifiant et en dénonçant[1] les hérésies de la gnose de Jean Borella.

La qualité de son travail lui avait value d’être préfacée par Mgr Tissier de Mallerais :

« L'abbé Meramo administre le contrepoison à ces erreurs : le magistère de l'Église et la doctrine du Docteur Commun saint Thomas d'Aquin ; ce faisant il réussit à dégager les éléments fon­damentalement inadmissibles de la gnose en question en les clouant comme il se doit au pilori. Le professeur Borella fit de très mauvaises lectures de jeunesse ; ne l'imitons pas, lisons l'abbé Meramo. »

Menzingen, le 21 janvier 1996 + Bernard Tissier de Mallerais

Poursuivant dans cette même filiation du fondateur de la FSSPX, l’abbé Meramo diffuse actuellement un autre commentaire, il s’agit de celui du Motu Proprio Summorum Pontificum.

En voici quelques citations :

« L’état d’attentisme et d’optimisme qui entoure ce document est incroyable »

« La Rome moderniste a toujours voulu et veut neutraliser le doigt accusateur de sa trahison et de son apostasie et tente de diluer, à défaut de ne pas pouvoir détruire, toute résistance traditionnelle de nature à combattre ses erreurs. »

« Un des procédés utilisés pour parvenir à vaincre la résistance traditionaliste est ainsi de corrompre en diluant les concepts ou les notions claires et précises qui ont été à l’origine de cette même résistance. »

« Le Motu proprio de Benoît XVI a pour finalité (dans un acte d’audace réfléchie) d’envelopper, de diluer puis d’absorber le bastion le plus fort de résistance au modernisme qui perdure en défendant la Foi, bastion qui se réduit toujours plus en peau de chagrin par les effets du Concile Vatican II ».

« L’on s’efforce de passer sous silence le rejet frontal de la nouvelle messe en reconnaissant que la Messe Tridentine (de toujours ou de Saint Pie V) n’a jamais été supprimée, mais en reconnaissant aussi que la nouvelle messe demeure la forme ordinaire (commune ou générale) et la Messe Tridentine la forme ou expression extraordinaire (spéciale et particulière) d’un même rite. Tout cela ne peut être admis du fait d’une erreur de fond doctrinale manifeste, car Mgr Lefebvre avait bien précisé que la nouvelle messe était un rite bâtard, mauvais, non catholique, proche de l’hérésie, qu’il était protestantisé, contraire à la Sacro-sainte Tradition de l’Eglise, alors comment pourrait-on dire aujourd’hui que c’est le même rite, c’est absurde, comme il est également absurde de penser, de croire ou de dire qu’avec le Motu Proprio la Messe Tridentine retrouve ses droits au point d’exulter un Te Deum ou de considérer cela comme un triomphe posthume de Monseigneur Lefebvre »

« Or, il n’existe même pas d’égalité de droit (ce qui serait déjà baisser les armes) sinon pire encore, mais des droits inégaux (…) Cela revient à affirmer que la concubine est la femme ordinaire (de tous les jours) et l’épouse légitime (épouse extraordinaire, celle des jours exceptionnels) »

« Avec tout cela l’on fait en sorte, en raison du privilège obtenu, de payer le prix de la reconnaissance de la concubine et d’accepter, bien que l’une étant l’ordinaire et l’autre l’extraordinaire qu’elles soient toutes les deux les servantes d’un même Seigneur. Quelle plus grande entourloupe que celle d’un démon habillé en ange de lumière ? »

« Ce qui pourrait tout bonnement arriver est que l’on favorise la confusion tels des sépulcres blanchis, blancs de l’extérieur et pourris de l’intérieur, blanchis ou masqués en disant la Messe Tridentine, mais pourris de l’intérieur du fait de leur mentalité et de leur formation moderniste et ce, avec la circonstance aggravante de ne pas avoir la garantie de la certitude infaillible de leurs ordinations sacerdotales conférées avec le nouveau rite. »

« Il ne se trouve aucun théologien en mesure de prouver la certitude infaillible des  ordinations avec le nouveau rite, il y a au minimum un doute positif sur leur validité, si tant est que nous n’ayons une preuve de leur invalidité pour des motifs théologiques sacramentels de poids que l’on ne peut plus cesser de prendre en considération. De toutes les manières, sans entrer de plein fouet dans la question, qu’il nous suffise de dire que les ordinations sacerdotales conférées avec le nouveau rite sont dépourvues du sceau de la garantie infaillible propre à exclure tout doute d’invalidité » Abbé Meramo, 4 août 2007

Non seulement l’abbé Meramo déjoue et dénonce le piège du Motu Proprio, qui par son article 1 voudrait faire accepter le nouveau rite et subsidiariser le rite traditionnel (pourtant entièrement libre depuis la bulle Quo Primum du Pape Saint Pie V), mais de surcroît, il reconnaît que la question de l’invalidité des ordinations (épiscopales et presbytérales) conférées dans le nouveau rite de 1968 n’offrent aucune certitude de validité, et donc que l’invalidité du clergé conciliaire (ainsi que rallié) doit être envisagé comme un fait qui doit être sérieusement étudié et éclairci.

En tenant ce discours clair, l’abbé Méramo  se situe dans la droite ligne des meilleurs écrits de Mgr Lefebvre, et rend un immense service à la FSSPX, alors même qu’elle fait l’objet d’une tentative de séduction par la Rome moderniste qui pourrait s’avérer fatale pour l’œuvre de préservation du Sacerdoce et du Sacrifice catholique sacramentellement valides fondées par Mgr Lefebvre.

Nous ne pouvons que souhaiter que la Direction de la FSSPX reprenne ce flambeau face au Pseudo-« restaurateur », l’abbé apostat Ratzinger dit aujourd’hui Benoît XVI, qui s’avère être, en réalité, l’ennemi irréductible de Mgr Lefebvre et de son œuvre de sauvegarde du Sacerdoce sacramentellement valide.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

A propos du Motu proprio: Qu’en penser ?

(Traduction en Français)

L’état d’attentisme et d’optimisme qui entoure ce document est incroyable, ceci est comme une marque ou un signe de relâchement général du combat au sein du cercle des fidèles traditionalistes dont il semble qu’ils ne soient pas dotés de la même consistance spirituelle et doctrinale que jadis, lesquels enracinent solidement les principes. Cela s’apparente à une forme d’anémie spirituelle ou de détérioration des neurones qui paraissent empêcher une vue claire des choses. La Rome moderniste a toujours voulu et veut neutraliser le doigt accusateur de sa trahison et de son apostasie et tente de diluer, à défaut de ne pas pouvoir détruire, toute résistance traditionnelle de nature à combattre ses erreurs.

La Fraternité Sacerdotale St Pie X se trouve être la seule congrégation ecclésiastique d’envergure universelle (au niveau mondial) à laquelle s’ajoutent tous les autres groupes qui s’opposent au modernisme, même s’il y en a certains autres qui le font mais qui sont davantage limités à l’échelle internationale. Partant il est évident que l’objectif principal consiste à détruire, annihiler ou absorber, ou à tout le moins neutraliser cette résistance de quelle que manière que ce soit et il apparaît que la meilleure et la plus efficace soit celle de la lente mais importante désagrégation, dilution de cette force, par le biais de procédés d’une grande action dialectique, qui permette le “solve et coagula” (dissoudre et coaguler) typique de la Révolution Antichrétienne qui règne au sein même de l’Eglise.

Un des procédés utilisés pour parvenir à vaincre la résistance traditionaliste est ainsi de corrompre en diluant les concepts ou les notions claires et précises qui ont été à l’origine de cette même résistance.

Le moyen sera de produire un changement dans la mentalité des fidèles fermes dans la Tradition qui permette d’atteindre l’objectif tant désiré par les ennemis infiltrés dans l’Eglise et qui la gouvernent en détruisant la Foi de toujours et en créant une nouvelle Eglise post-conciliaire conformément aux plans de la synarchie ou globalisation universelle.

Le Motu proprio de Benoît XVI a pour finalité (dans un acte d’audace réfléchie) d’envelopper, de diluer puis d’absorber le bastion le plus fort de résistance au modernisme qui perdure en défendant la Foi, bastion qui se réduit toujours plus en peau de chagrin par les effets du Concile Vatican II.

L’on s’efforce de passer sous silence le rejet frontal de la nouvelle messe en reconnaissant que la Messe Tridentine (de toujours ou de Saint Pie V) n’a jamais été supprimée, mais en reconnaissant aussi que la nouvelle messe demeure la forme ordinaire (commune ou générale) et la Messe Tridentine la forme ou expression extraordinaire (spéciale et particulière) d’un même rite. Tout cela ne peut être admis du fait d’une erreur de fond doctrinale manifeste, car Mgr Lefebvre avait bien précisé que la nouvelle messe était un rite bâtard, mauvais, non catholique, proche de l’hérésie, qu’il était protestantisé, contraire à la Sacro-sainte Tradition de l’Eglise, alors comment pourrait-on dire aujourd’hui que c’est le même rite, c’est absurde, comme il est également absurde de penser, de croire ou de dire qu’avec le Motu Proprio la Messe Tridentine retrouve ses droits au point d’exulter un Te Deum ou de considérer cela comme un triomphe posthume de Monseigneur Lefebvre, alors même que le droit à la Messe de toujours ne peut consister, dans le meilleur des cas, en une égalité juridique avec la nouvelle messe, les deux comme forme ordinaire-ce qui constitue déjà un affront à l’exclusivité de la Messe tridentine et catholique face à la nouvelle messe protestantisée ou protestante suivant les manières dont on l’observe et on la qualifie car si nous nous arrêtons à la définition telle qu’elle figure dans l’article 7 de l’Institutio Generalis du nouveau missel, nous nous trouvons face à la cène protestante dans toute son expression.  Or, il n’existe même pas d’égalité de droit (ce qui serait déjà baisser les armes) sinon pire encore, des droits inégaux, la nouvelle messe étant ce qui est commun ou ordinaire et la Messe tridentine, ce qui est du ressort du spécial ou de l’extraordinaire.

Cela revient à affirmer que la concubine est la femme ordinaire (de tous les jours) et l’épouse légitime (épouse extraordinaire, celle des jours exceptionnels) et implique que l’épouse légitime n’est même pas en rapport égal dame et maîtresse de maison avec la concubine.

Cela montre de surcroît qu’il s’agit d’un indult universel camouflé, masqué en un droit spécifique extraordinaire. Avec tout cela l’on fait en sorte, en raison du privilège obtenu, de payer le prix de la reconnaissance de la concubine et d’accepter, bien que l’une étant l’ordinaire et l’autre l’extraordinaire qu’elles soient toutes les deux les servantes d’un même Seigneur. Quelle plus grande entourloupe que celle d’un démon habillé en ange de lumière ?

De plus, sous apparence de bien, l’on nous gratifie de l’illusion d’un mirage, tel que par exemple, le fait de semer la division dans le camp des modernistes ou que les prêtres modernistes pourront dire la Messe Tridentine. Le premier élément, le même Benoît XVI se chargera de le déblayer car comme lui-même nous en avertit, pour dire la messe tridentine sont requises une culture liturgique et une connaissance minimale du latin que n’ont pas la majeure partie des prêtres, restant ainsi acquis que la nouvelle messe, tant de fait (situation réelle) comme de droit (norme juridique), est la norme ordinaire.

L’apparent avantage consistant en ce que les prêtres modernistes auront la possibilité (liberté) de dire la Messe Tridentine est une autre illusion, produite par l’effet de mirage après avoir vécu pratiquement pendant quarante ans dans le désert de l’abominable désolation a cause de la révolution liturgique; A quoi peuvent bien nous servir ou quel bénéfice peut-on tirer des prêtres qui nous disent la vraie messe si leur doctrine demeure toujours moderniste, car leur formation philosophique et théologique est moderniste et cela est très difficile à faire disparaître, à changer;

Ce qui pourrait tout bonnement arriver est que l’on favorise la confusion tels des sépulcres blanchis, blancs de l’extérieur et pourris de l’intérieur, blanchis ou masqués en disant la Messe Tridentine mais pourris de l’intérieur du fait de leur mentalité et de leur formation moderniste et ce, avec la circonstance aggravante de ne pas avoir la garantie de la certitude infaillible de leurs ordinations sacerdotales conférées avec le nouveau rite. Il ne se trouve aucun théologien en mesure de prouver la certitude infaillible des  ordinations avec le nouveau rite, il y a au minimum un doute positif sur leur validité, si tant est que nous n’ayons une preuve de leur invalidité pour des motifs théologiques sacramentels de poids que l’on ne peut plus cesser de prendre en considération. De toutes les manières, sans entrer de plein fouet dans la question, qu’il nous suffise de dire que les ordinations sacerdotales conférées avec le nouveau rite sont dépourvues du sceau de la garantie infaillible propre à exclure tout doute d’invalidité.

J’espère que ces réflexions seront utiles afin que nous soyons consolidés dans la vérité et dans ses droits exclusifs sans amalgames dialectiques entre le bien et le mal, entre la vérité et l’erreur, entre Dieu et le Diable, entre le Christ et l’Anti-Christ, entre l’Eglise du Christ et la nouvelle Eglise Synagogue de Satan ou de l’Anti-Christ.

Nous sommes encore en un temps pour verser nos larmes en récitant un Miserere et que Dieu ait pitié de nos misères, sans que nous nous laissions aller à l’illusion et au mirage d’un optimisme infondé qui ne correspond pas à la réalité de la crise irréversible et ultime que nous vivons.

Que la Très Sainte Vierge Marie nous protège et qu’avec sa force devant la Croix nous demeurions forts dans la foi et dans l’amour de son Divin Fils

            Abbé Basilio Méramo (Fraternité Sacerdotale Saint Pie X)

Prieur de Vera Cruz (Mexique)

              4 Août 2007

Motu Proprio : what to think about ?

(Translation into English)

The state of wait-and-see policy and of optimism which prevails and surrounds this document is absolutely unbelievable. This is like a mark or a sign of general looseness among the circle of the traditionalist faithful who seem to have forgotten their spiritual and doctrinal strengths they formerly displayed, strengths with which they had then rooted the catholic principles. It is like a kind of spiritual anaemia or a kind of deterioration of their neurones, which seems prevent them to see clearly the things. The new modernist Rome has always wanted, and still wants, neutralize the accusatory finger accusing it for its betrayal and for its apostasy, and this modernist Rome tries to dilute, for want of being unable to destroy, all traditional resistance fighting against its errors.

It is a fact that the SSPX is the unique clerical worldwide organisation opposing to the new Rome’s modernism, to which one has to add all the others catholic groups opposing to modernism, even if many among these groups are internationally more limited. Therefore it becomes obvious that the first aim focuses to destroy, to annihilate, or to absorb, or if impossible, to at least neutralize this resistance by all available means, and so it appears that the best and safest way to reach this aim is to implement a progressive, slow, but deep disaggregating, dilution of this strength by the way of a large and wide dialectical action, so as to permit to implement the “solve et coagula” (dissolve and amalgamate) which characterizes the antichrist Revolution which is ruling at the very bosom of the Church.

One of these methods used to achieve the victory upon the traditionalist resistance is accordingly to corrupt and so to dilute the very catholic concepts or the very clear and precise catholic notions from which this resistance proceeds.

The way used to this aim will be to set a change on the mentality of the faithful who are strong rooted into the Tradition, so as to achieve finally the aim so long wished by the enemies infiltrated into the Church, who are now ruling it, destroying the immemorial catholic Faith, and so creating a new post-conciliar Church which fits to the plans of the Synarchy, that is universal globalization.

The Benedict’s Motu aims (by a well designed act of audacity) at enveloping, diluting then absorbing the strongest stronghold of the resistance against modernism, stronghold which keeps holding by the fight for the catholic Faith; stronghold which is ever more shrinking under the nefarious effects of the Vatican’s second Council.

One tries to hide the direct rejection of the new Mass by acknowledging that the Tridentine Mass (the immemorial Mass or the Saint Pius V’s Mass) never was forbidden, but underlying by the same way that the new Mass keeps being the ordinary (usual or general) form of the Mass, the Tridentine Mass being only the extraordinary (special or peculiar) form or expression of one and unique same rite of the Mass. All this stuff cannot be accepted because of a fundamental and obvious error of doctrine : Archbishop Lefebvre indeed made very clear that the new Mass was a mongreled rite, bad, un-catholic, leading to heresy, that it was a non-Catholic rite, protestantized, contrary to the holy tradition of the Church, so how could one now come to say that it would be the same rite, it is pure non-sense, as also it is non-sense to believe or to assert that with the Motu the Tridentine Mass would have recovered its rights to the point to exult and to let sing a Te Deum, and to consider this achievement as a posthumous triumph of Archbishop Lefebvre : the right to the immemorial Mass cannot indeed, in the best case, be considered in juridical equivalency with the new Mass, both as ordinary form of the Mass, what would be by itself an insult to the exclusiveness of the tridentine Mass face to new protestantized or protestant Mass, according to the way one has to analyse and qualify it, because if we have to consider its definition, as it is displayed in the article n°7 of the Institutio Generalis, we find the definition of the protestant Lord’s Supper in all its very expression. Now, there is even none equality (that would be by itself a surrender, and even worst than a surrender) of rights between unequal rights, the new Mass being what is called in the Motu the common or ordinary way of the Mass, and the Tridentine Mass being called what belongs to the peculiar or to the extraordinary way of the Mass.

That is equivalent to assert that the concubine would be the usual wife (for every days) and the legitimate wife would be the special wife, the one for special days. It implies that the legitimate wife is not even in equal terms the legal head wife in front of the concubine.

In addition, it shows that this is actually no more than a hidden universal indult, masked in a special specific right. With all this stuff, every thing is managed, by receiving this grant, as to pay the price of acknowledging to the concubine, and to accept, though the one being the ordinary wife and the other being the special one, that they nevertheless both be the maiden of the same and unique Lord. What a major swindle is the devil clothed in Light angel ?   

Besides, under the appearances of the good, we are granted with the illusion of a mirage, such as for example, the fact to sow the division into the camp of the modernists, or the hope that the modernist priests are going to use the Tridentine Mass. As for the first point, it is the same Benedict who will be in charge to eliminate it, stating himself that for using the Tridentine Mass, liturgical culture and minimal knowledge of Latin are required, that do not know the major part of the priests, being left so that the new Mass, in the facts (real situation) as in the right (juridical norm), keeps being the ordinary standard.

The so called advantage of saying that the modernist priests will get the allowance (freedom) to say the Tridentine Mass is indeed another illusion, which comes from a mirage’s effect providing from having lived during almost forty years in the desert of the abomination of the desolation issued from the liturgical Revolution. To what would it be useful for us, and for what benefice to the priests saying the true Mass, if their doctrines keep being still modernist? For, their philosophical and theological education is utterly modernist, and that is very difficult and almost impossible to be overcome and wiped out.

What could simple occur could be furthering the confusion such as the white sepulchres, outside white but inside rotted, white or masked while saying the Tridentine Mass, but inside rotted by their actual mentality and modernist formation, and this with the aggravating circumstances of by no way having the warranty of the infallible certainty of the validity of their ordinations to the priesthood conferred by the new ordinal. There is indeed no theologian actually able to prove the infallible certainty of the validity of the episcopal or presbyteral ordinations conferred by the new ordinal. There is left, at least, a positive doubt about their sacramental validity, and even more we could get evidences of their invalidity from theological sacramental heavy motives that we are not allowed to avoid to take seriously into consideration.

Anyway, without really entering into this serious question, it is sufficient to state that the presbyteral ordinations conferred with the new ordinal are destitute from the seal of the infallible warranty which specifically excludes any doubt upon its validity.

I hope that these thinking will be useful so that we get strengthened into the Truth and into its own exclusive rights without dialectical amalgams between the good and the bad, between the Truth and the Lie, between God and the Devil, between Christ and Antichrist, between the Christ’s Church and the New Church, the Satan’s or Antichrist’s Synagogue.

We still are living in a time to shed our tears saying one Miserere and asking that God would have pity on us and deliver us from our miseries, without giving up in front of an illusion or face to the mirage of no-funded optimism, which by no way is in appropriateness with the ultimate and irreversible crisis that we are living now.

May the Holy Virgin Mary protect us, and may we, with her strength face to Cross, keep being strongly rooted into the Faith and into the Love of her Divine Son.

            Father Basilio Méramo Pbro. (SSPX)

                                                                           Prior of Vera Cruz (Mexico)

                                                                                          August 4th, 2007

Sobre el Motu Proprio

¿Que pensar?

(ORIGINAL)

Es increíble el estado de expectativa y de optimismo que gira alrededor de este documento, lo cual es como un signo o una señal del estado de distensión combativa general dentro del ámbito de los fieles tradicionalistas que pareciera no tienen la misma consistencia espiritual y doctrinal de antes que dan los principios solidamente arraigados. Es como una especie de anemia espiritual o de un deterioro neuronal que pareciera no dejar ver claro. Roma modernista siempre ha querido y quiere neutralizar el dedo acusador a su traición y a su apostasía e intenta diluir, si es que no puede destruir, toda resistencia tradicional que impugne su error.

La Fraternidad Sacerdotal San Pío X es la única congregación eclesiástica de envergadura universal (a nivel mundial) junto con todos los otros grupos que se le suman que se opone al modernismo, aunque hay otros que lo hacen pero son más limitados a nivel internacional. Es evidente luego que el objetivo principal sea de destruir, aniquilar o absorber, o por lo menos neutralizar dicha resistencia de algún modo y parece que el mejor y más eficaz seria el de la lenta pero firme disgregación, dilución de esa fuerza, por procedimientos de una amplia acción dialéctica, que permita el “solve et coagula” (disolver y coagular) típico de la Revolución Anticristiana que esta hoy imperando dentro de la misma Iglesia.

Uno de los procedimientos para lograr vencer la resistencia tradicionalista es, entonces, corromper diluyendo los conceptos, o las nociones claras y precisas que originaron dicha resistencia.

            El medio será, producir un cambio en la mentalidad de los fieles firmes en la tradición, que permita el objetivo deseado por los enemigos infiltrados en la Iglesia, y que la gobiernan destruyendo la fé de siempre y creando una Nueva Iglesia postconciliar acorde con los planes de la sinarquia o globalización universal.

El Motu Proprio de Benedicto XVI tiene por finalidad (en un acto de pausada audacia) envolver, diluir y absorber el bastión más firme de resistencia al modernismo que aun se mantiene defendiendo la fé, que cada vez está más carcomida carcomida gracias al Concilio Vaticano II.

Se pretende silenciar el rechazo frontal de la nueva misa reconociendo que la Misa Tridentina (de siempre o de San Pío V) nunca fue suprimida, pero que la misa nueva sigue siendo la forma ordinaria (común o general) y la Misa Tridentina la forma o expresión extraordinaria (especial o particular) de un mismo rito todo lo cual es inadmisible, por ser un error de contenido doctrinal manifiesto, pues ya  había dicho Monseñor Lefebvre que la nueva misa era un rito bastardo, que era mala y que no era católica que era próxima a la herejía, que era protestantizante, que era contraria a la tradición sacrosanta de la Iglesia, entonces como se podrá decir hoy que es el mismo rito, absurdo, como absurdo es además pensar, creer o decir que con el motu proprio la Misa Tridentina recobra su derecho al punto de exultar un Te Deum o de considerarlo como un triunfo póstumo de Monseñor Lefebvre, cuando el derecho de la Misa de siempre no puede consistir, en el mejor de los casos, en una igualdad jurídica ante la nueva misa, es decir ambas como forma ordinaria, lo cual ya es un agravio a la exclusividad de la Misa Tridentina y católica, ante la nueva misa protestantizante o protestante según se la mire y califique, por que si nos atenemos a la definición tal cual como aparece en el artículo 7 de la Institutio Generalis del nuevo misal, tenemos la cena protestante sin bemoles. Ahora bien ni siquiera hay igualdad de derecho (lo cual es ya claudicar) sino peor aún derechos desiguales, la nueva misa es lo común u ordinario y la Misa Tridentina lo especial o extraordinario, vale decir que la concubina es la mujer ordinaria (de todos los días) y la esposa legitima (es la mujer extraordinaria, la de días especiales) con lo cual ni siquiera la mujer legitima es igualmente dueña y señora junto con la concubina.

Esto muestra además que se trata de un indulto universal camuflado enmascarado, como un derecho especial extraordinario. Con todo lo cual se pretende que por el privilegio obtenido se pague el precio de reconocer la concubina y aceptar ser ambas las servidoras de un mismo señor, aunque la una sea la ordinaria y la otra la extraordinaria. ¿Que mejor jugada del demonio vestido de ángel de luz?

Además bajo apariencia de bien se nos brinda la ilusión del espejismo, como por ejemplo, sembrar la división en el campo de los modernistas o que los sacerdotes modernistas puedan decir la Misa Tridentina. La primera cosa, el mismo Benedicto XVI se encargara de despejarla pues como él advierte, para decir la Misa Tridentina se requiera una cultura litúrgica y un conocimiento mínimo de latín que la mayoría de los sacerdotes no tienen, permaneciendo así, la nueva misa, tanto de hecho (situación real) como por derecho (norma jurídica), es la norma ordinaria.

La ventaja aparente de que los sacerdotes modernistas tengan la posibilidad (libertad) de decir la Misa Tridentina es una ilusión más, producida por el espejismo después de vivir prácticamente durante cuarenta años en el desierto de la desolación abominable a causa de la revolución litúrgica; pues de que nos sirve o beneficia que los sacerdotes modernistas digan la Misa verdadera si su doctrina permanece y sigue siendo modernista, pues su formación filosófica y teológica es modernista y eso es muy difícil de suprimir, de cambiar, lo que simplemente acontecería es favorecer la confusión como sepulcros blanqueados, blancos por fuera y podridos por dentro, blanqueados o enmascarados al decir la Misa Tridentina pero podridos por dentro por la mentalidad y formación modernista, con el agravante de no tenerse la garantía teológica de la certeza infalible de sus ordenaciones sacerdotales conferidas con el nuevo rito. No hay ningún teólogo que pueda probar la certeza infalible de las ordenaciones con el nuevo rito, hay como mínimo una duda positiva sobre la validez, si es que no tenemos una prueba de su invalidez por razones teológicas sacramentales de peso que no se pueden dejar  de considerar. De todos modos sin entrar de lleno en la cuestión bástenos que las ordenaciones sacerdotales conferidas con el nuevo rito están desprovistas del sello de garantía infalible que excluye toda duda de invalidez.

Espero que estas reflexiones sirvan para que nos consolidemos en la verdad y en sus derechos exclusivos sin amalgamas dialécticas entre el bien y el mal, entre la verdad y el error, entre Dios y el Diablo, entre Cristo y el Anticristo, entre la Iglesia de Cristo y la Nueva Iglesia Sinagoga de Satanás o del Anticristo.

Estamos todavía a tiempo para llorar recitando un Miserere y que Dios se apiade de nuestras miserias, sin que sigamos la ilusión y el espejismo de un infundado optimismo que no corresponde a la realidad de la crisis irreversible y última que vivimos.

Que la Santísima Virgen nos proteja y con su firmeza ante la Cruz permanezcamos firmes en la fe y en el amor a su Divino Hijo.

            Basilio Méramo Pbro. (Fraternidad Sacerdotal San Pío X)

Vera Cruz, Mexico

                                                                           4 de Agosto de 2007

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-23-A-00-Meramo-Gnose_de_Borella.pdf