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Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

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mercredi 3 octobre 2007

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Mgr Fellay : l’homme de substitution de l’abbé Schmidberger

Le dernier propos de Mgr Fellay en privé :

« Je signerai sans demander l’avis de personne. Je le ferai seul »

Révélations : les circonstances secrètes de l’élection de Mgr Fellay en 1994 selon l’abbé Rifan

Le lecteur qui fait les révélations pose la question troublante
de ce qu’est devenu le véritable testament de Mgr Lefebvre

Pour bien comprendre comment fonctionnent les rouages de la subversion à la tête de la FSSPX, ce que nous allons approfondir très prochainement, il est important de prendre connaissance de certains jalons clé de son histoire.

En privé, l’affirmation autocratique de Mgr Fellay pour rallier

Nous signalons que Mgr Fellay vient de déclarer en privé à quelques prêtres, juste avant la retraite qu’il vient de donner en début septembre 2007 à Ecône, ceci : « Je signerai[1] sans demander l’avis de personne. Je le ferai seul ». Personne n’osa ouvrir la bouche devant lui et protester énergiquement, chacun craignant de se faire jeter à la rue, tant le climat de terreur que font régner les infiltrés du petit clan moderniste qui tient la FSSPX est devenu peseant. Et ensuite, durant la retraite et avec duplicité, il passa le temps de ses conférences à critiquer l’abbé apostat Ratzinger, ce qui endormait les inquiétudes de certains, mais à tort.

En fait ces propos n’endorment plus que ceux qui ne veulent pas voir, mais désormais beaucoup d’abbés ont compris quelle est la véritable situation révolutionnaire de la FSSPX depuis la mort de Mgr Lefebvre et comment elle est dirigée avec une poigne de fer par un petit clan de modernistes (jusque là masqué) qui en organisent le ralliement et la chute dans la main de Ratzinger.

En affirmant une telle volonté autocratique, le Supérieur de la FSSPX trahit l’engagement qu’il avait pris en 2000 de ne rien faire sans l’accord unanime des quatre évêques. Mais qui est donc cet homme, cet évêque suisse qui adopte avec une telle ferveur cette attitude que lui avait recommandée l’abbé Laguérie sur son blog en début 2007 lorsqu’il appelait au coup de force du chef et au fait accompli de sa signature contre les 500 prêtres de la FSSPX ? Quelles influences précipitent Mgr Fellay dans un tel reniement de Mgr Lefebvre et un tel abandon du sens catholique de sa mission et de l’exercice de l’autorité ? Qui le tient et comment ? Comment a-t-il pu évoluer du sacre de 1988 et de dénonciation des mouvements subversifs en 1991 à une telle allégeance à la révolution conciliaire ? Pour le comprendre, nous commencerons par examiner aujourd’hui sa première élection comme supérieur de la FSSPX en 1994. Nous allons ensuite, dans des messages suivants, préciser le fonctionnement réel du clan des infiltrés et de la façon dont ils tiennent l’autorité comme dans les mailles d’un filet, nous y apporterons d’ailleurs quelques révélations nouvelles très factuelles.

L’élection inattendue de 1994

Un lecteur de Virgo-Maria.org qui reçoit beaucoup de confidences du sein de la FSSPX nous fait parvenir ce courrier, et fait des révélations sur le Chapitre général de la FSSPX et l’élection de Mgr Fellay en 1994.

L’abbé Schmidberger, Supérieur sortant, briguait une réélection mais il fut écarté, un candidat inattendu, Mgr Fellay, étant finalement devenu le candidat de compromis entre la tendance les différents clans.

Début de la citation de la lettre du lecteur :

Etant à Rome, fin juillet, début août 1994, pour faire visiter la Ville éternelle à mes neveux, nous logions à Albano.

Lors de ce séjour, l'abbé Rifan, au retour du chapitre général de la FSSPX, où il avait prêché la retraite précédant l'élection du nouveau Supérieur général de la FSSPX, profita de notre véhicule pour visiter Rome avec nous. L'heure de parcours pour aller et revenir de Rome à Albano, permettait des échanges sur les sujets chauds de l'époque.

Très vite, ces échanges devinrent très amicaux, et il me fit quelques confidences sur le chapitre.

Il me dit qu'il y eut à ce chapitre des débats assez vifs, entre d'une part les français qui croyaient mériter que le Supérieur soit comme le fondateur, un français, supportant de plus en plus mal, la main de fer de l'abbé Schmidberger, et d'autre part "les autres" dont surtout l'abbé Schmidberger qui pensait ne pas avoir démérité.

L'abbé Rifan me précisa qu'il dut annoncer à l'abbé Schmidberger qu'il ne serait pas réélu. Il continua en me disant que l'abbé Aulagnier avait tout fait pour se faire élire, mais ce fut l'abbé Simoulin, me dit-il, qui empêcha cette réélection.

C'est pourquoi les deux camps se mirent d'accord sur Mgr Fellay, premier surpris par ce choix.

Fin des confidences de l'abbé Rifan.

Commentaires :

Ce fut un candidat de compromis, que chaque camp pensait devoir manipuler. Mais marqué par 12 ans de présence auprès de l'abbé Schmidberger, ce fut 12 ans de gouvernement supplémentaire de l'ancien supérieur, les allemands ayant le poids de l'argent et de l'organisation, les français étant à leurs yeux très brouillons. Il est vrai que la comparaison entre le gouvernement pratique de l'abbé Schmidberger et celui de l'abbé Aulagnier n'est pas en faveur de ce dernier.

D'autre part, un candidat de compromis, est en général tenu quelque peu par les deux courants.

Suisse, Mgr Fellay n'a jamais compris "le complot" et surtout "le complot" à l'intérieur de la FSSPX. Il ne peut même pas concevoir qu'il y ait des ennemis à l'intérieur de la FSSPX.

Il est loin de rejoindre l'analyse de Mgr Lefebvre qui, dans ses trois dernières années, répétait à qui voulait l'entendre (exemple l'abbé Lorans qui m'en a fait la confidence) : "il n'est pas possible que ces Papes soient les successeurs de Pierre", phrase lourde de conséquences.

Je rappelle qu'il a été isolé lors de sa maladie à l'hôpital de Martigny et qu'à la surprise de tous ceux qui l'ont connu, on veut nous faire croire qu'il n'a pas fait de testament. Il y aurait beaucoup à dire sur "la fin" de Mgr Lefebvre.

Petit à petit, Mgr Fellay sut s'imposer (…) 

Signé par un lecteur de Virgo-Maria.org

 Fin de la  citation du courrier du lecteur.

L’abbé Schmidberger n’ayant pu conserver le pouvoir direct sur la FSSPX, il en fut réduit à gouverner par un intermédiaire, l’inexpérimenté et jeune Mgr Fellay dont il avait été le Mentor à Menzingen.

Jusque là, et surtout depuis la disparition inopinée de Mgr Lefebvre le 25 mars 1991, la FSSPX était totalement sous le contrôle du duo Schmidberger-Williamson allié à l’abbé Aulagnier pour la France :

Bien que rival de l’abbé Schmidberger aux élections de 1994, l’abbé Aulagnier, très lié à la Rome de Wojtyla-JPII, n’en partageait pas moins ses vues dans la soumission à la Rome des « antichrists » et la nécessité, après la disparition de Mgr lefebvre, de rallier à terme.

L’élection de 1994 fut donc l’occasion de l’affrontement entre des ambitions personnelles, d’un côté celles de l’abbé Schmidberger et de l’autre celles de l’abbé Aulagnier. Les rivalités prenaient donc le dessus alors que pourtant les deux hommes s’accordaient sur l’objectif final : le ralliement de la FSSPX à la Rome des « antichrists ». Mais sans doute, en briguant le Supériorat général, chacun espérait-il secrètement être celui que le chef de la Rome apostate récompenserait en le nommant chef de la toute la Tradition, en le sacrant (faussement) évêque et peut-être même en en faisant quelque chose comme un article et … rêve à peine avoué… un cardinal ?

L’élection de 1994 se présenta donc comme le choc entre le chef des infiltrés français et le chef du réseau allemand. Aucun des d’eux n’allait être en mesure de s’imposer, et l’allemand Schmidberger trouva habile de paraître s’effacer tout en introduisant son protégé, Mgr Fellay, ce qui lui permettait de continuer à exercer le vrai pouvoir dans la coulisse. L’ambition de l’abbé Aulagnier allait s’en trouver fort contrariée, ce qui allait avoir d’autres conséquences en le poussant plus tard à la surenchère, ce que nous détaillerons dans un autre message.

L’élection de 1994 eût donc pour résultat inattendu d’introduire un nouveau venu, inexpérimenté et naïf, Mgr Fellay. Bien que chaperonné par l’abbé Schmidberger, cela n’en introduisait pas moins une nouvelle variable dans l’équation de la préparation du ralliement. A partir de 1994, le ralliement recherché passait donc par l’obtention de la signature de Mgr Fellay.

Le dispositif des infiltrés allait donc devoir s’adapter à cette nouvelle configuration.

C’est ce que nous verrons prochainement en exposant comment le disciple du Fabien (repenti ?), l’ancien Anglican Mgr Williamson, allait devoir adopter une posture de faux opposant afin de bien border le périmètre d’action du nouveau venu, Mgr Fellay. Le scénario du contrôle de l’otage Fellay allait commencer dès l’été 1994.

13 ans plus tard, ce même dispositif fonctionne encore, l’abbé Schmidberger ayant réussi à se faire nommer Supérieur du District d’Allemagne de la FSSPX, et cela en dépit de la volonté expresse du Chapitre général de le reléguer prieur de Stuttgart, et Mgr Williamson n’ayant eu de cesse d’étendre son emprise, pour compenser la décapitation du clan Aulagnier en 2003, au point de bénéficier actuellement d’une véritable campagne de promotion par le petit clan des infiltrés modernistes de Suresnes (ancien du clan Aulagnier), alors qu’il avait pourtant tenté de déstabiliser l’abbé de Cacqueary (et indirectement Mgr Fellay) en soutenant publiquement les « mutins » français aujourd’hui ralliés à l’abbé apostat Ratzinger, les abbés Laguérie, Tanoüarn et Héry, contre l’abbé de Cacqueray et Mgr Fellay en 2004.

Dans l’intervalle, le duo Williamson-Schmidberger a réussi à compromettre Mgr Fellay dès 2000, dans des « discussions »-piège avec la Rome des « antichrists » afin de mieux le « ferrer ».

Ce bras de fer Williamson+Schmidberger contre  Mgr Fellay est une clé de lecture importante de l’histoire récente de la FSSPX depuis quelques années. Elle explique la genèse de la mutinerie de 2004 sur Paris et Bordeaux, puis sa relance le 17 octobre 2004, après la décapitation du clan Aulagnier par Mgr Fellay. Ce même bras de fer explique ensuite le chaperonnage de l’ex-clan Aulagnier par l’évêque britannique, alors que dans le même temps, en faisant le grand écart, il continue à se présenter (fallacieusement) comme le chef du clan des « durs ».

En réalité, une épreuve de force est engagée depuis des années par le duo Williamson-Schmidberger contre Mgr Fellay pour en arracher la signature de ralliement, le britannique et l’allemand ayant parfaitement compris qu’à partir du moment où l’évêque suisse aura signé, il ne sera plus rien (comme Philippe-Egalité qui vota la mort du Roi son cousin en 1793 et fut méprisé par les Robespierre et les autres révolutionnaires dès le lendemain), et que comme le duc d’Orléans, Mgr Fellay finira sur la guillotine conciliaire, les deux comparses, véritables artisans du ralliement, le duo Williamson-Schmidberger recueillant les honneurs et les titres qui leur seront donnés par un Ratzinger plein de reconnaissance et grand connaisseur des services insignes que les deux comparses lui auront rendus.

Et dans cette course aux honneurs du Vatican, il est fort probable, comme nous l’avons déjà écrit, et nous ne croyons pas nous tromper, Mgr Williamson, ayant mis son vrai jeu à bas[2], ravira la récompense suprême, bien au dessus de l’abbé Schmidberger. Il nous a été rapporté des confidences d’un observateur des milieux romains, très bien introduit, qui nous font part de l’agacement de certains personnages de la Curie face au caractère un peu brutal et pas toujours très nuancé de l’abbé Schmidberger, le côté « goth » ne passe pas. Au contraire, la courtoisie et l’onctuosité très britanniques et très cambridgiennes de Mgr Williamson (que ces mêmes milieux présentent avec un sourire en coin plein de malice et une indifférence feinte dans la voix comme un « irréductible » et « chef des durs »), ont les faveurs de ces milieux feutrés où l’on apprécie la révolution maniée avec subtilité dans des gants de soie. De Mgr Fellay ils ne parlent même pas, tant la cause du personnage leur paraît déjà entendu. Il n’est pas de leur monde.

Le testament caché de Mgr Lefebvre ?

Autre point, et nous y reviendrons, pour qui a connu Mgr Lefebvre, et combien ce prélat était méticuleux et organisé, il est impensable qu’il soit mort sans laisser de testament spirituel.

Alors où est donc ce testament ?

Par qui est-il caché ?

Pourquoi est-il caché ?

Que comporte-t-il de gênant et pour qui ?

Se trouverait-il que ce testament révèle aux fidèles que Mgr Lefebvre ne reconnaissait plus la légitimité des « papes » conciliaires ?

Serait-ce donc que le petit clan des infiltrés modernistes redoute ce testament caché de Mgr Lefebvre comme un bombe explosive qui ruinerait leur politique des « deux préalables » mise en place depuis plus de 7 ans ?

Quelles sont également les véritables circonstances de la disparition inopinée de Mgr Lefebvre ?

Nous savons que certains abbés ont instauré autour de lui, à l’hôpital de Martigny où il avait été conduit contre sa volonté, un véritable cordon de protection dissuadant quiconque de s’en approcher.

Que les fidèles qui ont bien connu Mgr Lefebvre, en particulier dans ses derniers jours, n’hésitent pas à prendre contact avec nous. Nous respecterons strictement leur anonymat.

Continuons le bon combat

Abbé Marchiset

Photocopiez et diffusez

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[1] Il s’agit de la signature de son ralliement et du transfert de tous les biens de la FSSPX à la Rome des « antichrists »

[2] Au milieu de circonstances internationales qui pourraient être dramatiques et faciliter les retournements.