Virgo-Maria.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire (en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?

Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 1er décembre 2007

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Ratzinger excommunie l’abbé Kovpak,

un abbé ukrainien protégé par Mgr Fellay

 

La Congrégation pour la Doctrine pour la Foi placée sous l’autorité de Ratzinger,
a confirmé le 21 novembre 2007, l’excommunication de l’abbé Kovpak,
en raison des ordinations illicites de ses prêtres par Mgr Fellay

« La Grande excommunication » frappe l’abbé Kovpak, pour son délit d’avoir eu recours à Mgr Fellay « qui n’est pas en communion avec le Siège apostolique » et que les institutions fondées par le Supérieur de la FSSPX « ne sont pas canoniques et illégitimes »

La condamnation est portée par « son Eminence Lubomir Cardinal Gouzar »
en vertu des « canons 1436, §§ 1-2; 1437; 1448, §1 du Code de Droit Canon des Eglises Orientales »

Alors qu’en Occident, la propagande des infiltrés bat son plein au sein de la FSSPX pour louer le Motu Proprio et le « bon » Ratzinger en butte aux « mauvais » évêques qui prétendument lui « désobéissent » en ne voulant pas l’appliquer, et que ces mêmes infiltrés de la FSSPX annoncent pour bientôt la levée du décret des excommunications contre la FSSPX, en Orient et à Rome la situation est tout autre.

L’abbé Kovpak, le protégé de Mgr Fellay en Ukraine, vient de voir son excommunication de 2004 réitérée et confirmée par l’autorité la plus élevée au sein de l’Eglise conciliaire, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dont le responsable direct est non pas son préfet, mais Ratzinger lui-même en tant que prétendu « pape ».

Cette information qui a été étouffée en France par le clan des infiltrés, atterrés, de peur qu’elle ne puisse révéler l’immense tromperie du « processus de réconciliation » avec Rome, ainsi que l’escroquerie des mortifères « deux préalables » hérités de la politique Aulagnier de 2002, vient aujourd’hui démasquer devant les fidèles la tartufferie des abbés Lorans, Celier, Duverger ou Sélégny qui, par les médias qu’ils tiennent en main, tentent de masquer l’apostasie grandissante à Rome et la duperie du Motu proprio.

Alors que Monsieur Bouilleret refuse de donner une église à Amiens à la FSSPX, et que les abbés de Suresnes persistent néanmoins, avec force génuflexions devant ce pseudo[1] « évêque », à entraîner les fidèles dans un vain combat sur la place publique, en favorisant le tradioecuménisme qui va généraliser et organiser dans la FSSPX la confusion entre vrai Sacerdoce sacrificiel catholique et faux sacerdoce néo-anglican conciliaire, à l’Est, les « évêques » conciliaires ukrainiens plaisantent encore moins que Monsieur Bouilleret dont l’attitude fait même, par comparaison, figure de laxisme envers la FSSPX.

En effet depuis 2004, les « évêques » ukrainiens crossent à coup d’articles du droit canon l’abbé protégé par Mgr Fellay et traitent les actions du Supérieur de la FSSPX, de « non canoniques et illégitimes ».

« Ordination de 7 prêtres pour la Fraternité St Josaphat le 16 octobre 2007 à Varsovie
Le 16 octobre, dans la chapelle du prieuré de Varsovie, Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a ordonné sept prêtres ukrainiens pour la Fraternité Saint-Josaphat. Ces prêtres ukrainiens catholiques se sont constitués en Fraternité et demeurent fidèles à leur foi en dépit des persécutions de la hiérarchie catholique en Ukraine et des persécutions plus violentes qui les atteignent comme l’incendie d’une de leurs églises. »
[2] Dici.org

Le 10 février 2004, c’est le prétendu Cardinal Lubomyr Husar, Archevêque majeur de l’Eglise Ukrainienne Grecque-catholique, dont dépend l’abbé Kovpak, qui l’a menacé d’excommunication en raison de ses liens étroits avec la FSSPX et de sa reconnaissance du « non canonique évêque étranger Bernard Fellay, qui ne reconnaît pas l’autorité du Pape et n’est pas uni avec l’Eglise catholique ».

Après que l’excommunication fut tombée (non en produisons l’acte officiel en ukrainien et en français ci-dessous), Rome a déclaré nulle cette condamnation pour vice de forme canonique. Par la suite, l’action officielle ayant été relancée, les officiels de l’« archidiocèse » de Lvov, désormais sous l’autorité de l’“archevêque” Ihor Vozniak, ont déclaré en fin novembre 2006 que l’abbé Kovpak pourrait être excommunié pour avoir fait ordonner deux prêtres et sept diacres de sa Fraternité déclarée illicite, par un évêque de rite latin de la FSSPX le 22 novembre 2006.

Et le 21 novembre 2007, l’excommunication a été cette fois-ci confirmée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Voici l’arrêt ecclésiastique du 1er juin 2004, par lequel l’abbé Kovpak, le protégé de Mgr Fellay est excommunié par l’Eglise conciliaire en Ukraine :

Arrêt du tribunal ecclésiastique

Le 1 juin 2004 le tribunal ecclésiastique interdiosésain de 1einstance a achevé le traitement de l’affaire Kovpak. Le tribunal a été convoqué par le décret de son Eminence Lubomir Cardinal Gouzar du 5 mars 2004 conformément aux décisions du Synode des Evêques de la Métropolie Kyevsko-Galizki de l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine

Le 30 mars 2004 ayant accepté la complainte, le tribunal a convoqué le répondant. Le procès a commencé le 6 avril 2004 au palais du Métropolite au mont Svyatoyurski à Lvov et a pris sa fin le 1 juin 2004.

Au cours des séances les délits suivants ont été constatés : P. Basil Kovpak, étant le prêtre de l’Archidiocèse de Lvov de l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine, est entré en contact étroit avec l’évèque Bernard Fellay qui n’est pas en communion avec le Siège Apostolique ; ledit père Kovpak a fondé une ainsi nommée Fraternité du saint martyr Josaphate, pour conduire les pasteurs gréco-catholiques sous l’autorité de cet évêque.

De son côté l’évèque Bernard Fellay a consacré un ainsi nommé séminaire sur le territoire de l’Archidiocèse de Lvov et a béni un ainsi nommé couvent, tous les deux sous l’égide du p. Basil Kovpak. Cela a causé les troubles parmi le clergé et les fidèles de L’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine parce que ce sont des institutions non canoniques et illégitimes.

Vu la gravité du contenu factuel et légal de l’affaire le tribunal interdiosésain de 1’instance a déclaré le P. Kovpak coupable de violation des canons 1436, §§ 1-2; 1437; 1448, §1 du Code de Droit Canon des Eglises Orientales.

Pour ces délits et pour avoir méprisé plusieurs avis pastoraux et canoniques, le P. Kovpak est sujet au châtiment ecclésiastique de la grande excommunication

En conformité aux normes du Code de Droit Canon des Eglises Orientales cet arrêt est sujet à appel.

Le presse-secrétariat du chef de l’Eglise Catholique Grèque en Ukraine.

Le commentaire de ARKI

Le Code de Droit Canon des Eglises Orientales prévoit l’exclusion de la communion des fidèles qui ont violé les règles de la sainte communion ce qui signifie la prohibition de participer aux saints rites. Pour le clergé cela implique l’interdiction de célébrer le saint Sacrifice de la Messe, d’effectuer d’autres services religieux et occuper les offices (articles 1430; 1431). L’ excommunication est un des trois plus graves châtiments (anathéma – (grande excommunication), brève exclusion de communion (petite excommunication) et suspension).

En suite l’original cite les canons 1431et 1434 du Code de Droit Canon des Eglises Orientales en ukrainien.

En voici la version en Ukrainien[3]

Voici l’annonce officielle en anglais sur CWN de l’excommunication confirmée le 21 novembre 2007 à Rome :

“Ukrainian priest excommunicated

Lviv, Nov. 23, 2007 (CWNews.com) - The Congregation for the Doctrine of the Faith has announced the excommunication of a Ruthenian-rite priest in Ukraine, the KAI news service reports.

Father Basil Kovpak is the head of the Priestly Society of Saint Josephat Kuntsevych (SSJK), a group with ties to the traditionalist Society of St. Pius X (SSPX) which has been active among Byzantine Catholics in the Ukraine since the early 1990s. Bishops of the SPPX-- themselves excommunicated because they were consecrated without approval from the Holy See-- have ordained priests for the SSJK.

This is the second time that the excommunication of Father Kovpak has been announced. In 2003, the Major Archbishop of the Ukrainian Catholic Church, Cardinal Lubomyr Husar, excommunicated the defiant priest. However the Roman Rota later declared the excommunication null and void for lack of canonical form.

Last November, SSPX Bishop Richard Williamson illicitly ordained two SSJK priests and seven deacons. Father Kovpak has been excommunicated for his attendance at those ordinations.

The SSJK has a seminary and 30 seminarians in Lviv, Ukraine and has employed the assistance of SSPX clergy in the formation of its seminarians. The SSJK rejects the de-Latinization of the Divine Liturgy and promotes missionary activity among the Orthodox. Like the SSPX, the SSJK maintains that it is loyal to the Pope. [4]

Mgr Fellay actuellement en conflit ouvert avec les autorités conciliaires en Orient et à Rome

Jusqu’à quand les clercs et les fidèles de la FSSPX vont-ils continuer à tolérer cette opération d’intoxication des fidèles pour le ralliement, alors que dans le même temps, les autorités conciliaires orientales, appuyées par Rome condamnent l’œuvre de Mgr Lefebvre, par le biais de la Fraternité Saint Josaphat ?

Jusqu’à quand Mgr Fellay va-t-il laisser détruire à l’Ouest par un petit clan d’infiltrés, ce que des prêtres courageux construisent à l’Est, face à des autorités conciliaires déchaînées ?

Jusqu’à quand le scandale de l’appartenance à la FSSPX de l’ancien Anglican, Mgr. Williamson-‘Cunctator[5]’à la Rose[6], l’ancien protecteur, ordonnateur et promoteur opiniâtre à Winona des clercs homosexuels prédateurs Carlos Urrutigoity et Eric Ensey[7], ainsi que de son compère l’abbé Schmidberger et aussi de l’abbé Grégoire Celier, l’Initiateur[8] des jeunes au ‘dieu mortel’ de l’apostasie, le nouveau théologien[9] hygiéniste’ IUT Bac+2[10] de la FSSPX, amateur spécialiste du rockeur sataniste drogué Jim Morrison[11], va-t-il durer ?

Quand donc ces trois clercs, Mgr Williamson et les abbés Schmidberger et Celier, seront-ils expulsés avec perte et fracas ?

Le 16 octobre 2007 (juste après Villepreux en France), Mgr Fellay et l’abbé Kovpak dont l’excommunication vient d’être confirmée par Rome le 21 novembre 2007

A la veille de Flavigny, et alors que Mgr Tissier de Mallerais[12], vient de donner en soi l’assaut doctrinal contre le super-moderniste Ratzinger, en clôture du Symposium officiel de la FSSPX sur Pascendi à Paris, à quand la phase disciplinaire contre les infiltrés qui pourrissent de l’intérieur, tels les clercs12artisans d’erreurs’ dénoncés et excommuniés par Saint Pie X, l’œuvre de sauvegarde de la transmission du Sacerdoce catholique sacramentellement valide fondée par Mgr Lefebvre ?

Tradition Persecuted in Western Ukraine

Livre par lequel l’abbé Kovpak dénonce la persécution de la Tradition par l’Eglise conciliaire en Ukraine

Continuons le bon combat

Abbé Michel Marchiset

ANNEXE 1

Prêtre-lefebvriste quitte l’Eglise Catholique Grèque de l’Ukraine

Traduction depuis l’ukrainien de l’article du 11 février 2004

11.02.2004, [14:58]

Lvov. Au cours du conférence de presse donnée à Lvov le 10 février le chef de l’Eglise Catholique Greque de l’Ukraine Patriarche Lubomir (Gouzar) annonce que « le prêtre Basil Kovpak, jusqu’alors le curé du paroisse SS. Pierre et Paul à Lvov-Rjasne, a délibrement cessé d’appartenir à l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine et à l’Eglise Catholique en général » et que « toute son activité de prêtre ainsi que l’activité de ses adhérents sont considérées par l’Eglise Catholique et par notre Eglise ici comme sans importance » .

Le communiqué poursuit : « Malgré ses déclarations de fidélité au Suprême Pontiffe et à l’Archevèque de L’Eglise Catholique Grèque de l’Ukraine il a passé sous l’autorité de Bernard Fellay, évêque étranger et non-canonique, qui ne se soumet pas à l’autorité du Très Saint Père et n’est pas en communion avec l’Eglise Catholique ».

Le Patriarche Lubomir (Gouzar) assure que la voie de reconciliation pour le prêtre Basil Kovpak et ses adhérents est toujours ouverte à condition qu’ils désavouent leur subordination à l’évêque Fellay.

Le commentaire de RISU


Une particule du clergé catholique grecque en Ukraine appartient à la Fraternité St. Pie X, organisation aux structures bien développées aux pays de l’Europe Occidentale, de l’Amérique et de l’Australie. La Fraternité embrasse les prêtres catholiques qui n’ont pas accepté les décisions du Concile Vatican II. L’Archevêque français Marcel Lefebvre s’est fait leur leader, c’est pourquoi tout le mouvement est appelé « lefebvrisme ».

La Fraternité a été fondée le 1 ? 1970 par l’évêque suisse Charriere. Aujourd’hui elle est gouvernée par le Prieur Général Bernard Fellay. La Fraternité compte parmi ses membres quelques évèques et à peu près de 440 prêtres dans 55 pays du monde entier dont la plupart sont du rite latin. Le séminaire principal de la Fraternité se trouve à Econe, Suisse.

La Fraternité assure qu’elle reconnaît le Pape Jean-Paul II comme Chef de l’Eglise et qu’elle mentionne son nom toujours à la Messe. Mais l’activité de l’organisation est dirigée contre les mesures qui, à leur opinion, font détriment à l’Eglise : la généralisation de la crise, l’extinction de la foi, la prohibition de la liturgie Tridentine (en latin), le mouvement oecuménique etc


Cependant, en 1988, après que Mons. Lefebvre ait causé le schisme par les sacres non autorisés, Vatican a prohibé le service dans l’Eglise Catholique à tous les membres de la Fraternité.

Le phénomène du traditionalisme-lefebvrisme au sein de l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine a reçu un élan lorsqu’un représentant oficiel de la Fraternité St.Pie X, Jean-Marc Rulleau était venu en ce pays au début des années 1990. Celui-ci a fait connaitre l’activité de la Fraternité en Occident à un groupe de prêtres et de religieuses gréco-catholiques. Les idées de la Fraternité ont connu bon accueil chez un nombre de fidèles attachés aux anciennes pratiques latines conservées à l’époque de la clandestinité ainsi qu’à la langue ecclésiastique slave ; ces gens étaient vivement opposés à quelque réformes que ce soit (vues comme attaques à la Tradition), excepté certaines tentatives de la « purification » du rite des «ingrédients » latins et de « l’ukrainisation » de la liturgie.

En 1997 p. Basil Kovpak a visité le monastère de la Fraternité. En 1999 une délégation de 3 prêtres a fait demande à l’évèque Fellay d’être le guide spirituel des prêtres traditionnels en Ukraine. P.Karl Stein, prieur de la Fraternité en Pologne, est devenu responsable des liens en Ukraine. En 2000 les premières retraites spirituelles ont eu lieu en Ukraine qui avaient rassemblé plus de 100 personnes. La Fraternité Saint Josaphate regroupant 7 prêtres, dont l’organisation ecclésiastique est mise sous la supervision spirituelle de l’évêque Fellay, a été fondée au printemps de la même année.

 
P. Basil Kovpak a été choisi prieur de la Fraternité. En novembre 2000 au cours de la visite de l’évèque Fellay en Ukraine, le séminaire illégitime du Coeur Immaculé de Marie a été consacrée où 8 séminaristes ont commencé leurs études. La Fraternité a son mensuel « Cloches de Fatima » qui sort à partir de 2002. La « fondation régionale de Lvov Grégoire Khomichine » est indiquée comme fondateur de la revue. Sous direction de l’évêque Fellay on a aussi ouvert la Congrégation des soeurs – basilianes ( ?) de la Miséricorde Divine.

Le dernier temps, à part de la région de Lvov et de Ivanovo-Frankovsk, la Fraternité a développé son activité à l’Est et au Sud de l’Ukraine dans le milieu des fidèles orthodoxes.


Le 6 janvier 2004 Monseigneur Fellay s’est adressé à tous les cardinaux de l’Eglise Catholique avec un document intitulé « De l’oecuménisme à l’apostasie silencieuse » où il critique Jean-Paul II pour sa politique de rapprochement avec les acatholiques et les non-chrétiens. Le 2 février à Rome Fellay a donné la conférence pour la même cause.

ANNEXE 2


Le problème Lefebvriste submerge dans l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine (archidiocèse de Lvov)

Traduction depuis l’ukrainien de l’article du 24 novembre 2006

24.11.2006, [14:21]

Lvov. Les sacres effectués le 21 novembre à Varsovie dans la chapelle lefebvriste par l’évêque Richard Williamson (excommunié en 1988 par le Pape Jean-Paul II) qui a consacré 7 diacres et 2 prêtres destinés au service en Ukraine sont le sujet de la conférence de presse donnée par l’archevêque de Lvov Monseigneur Igor (Vozniak) le 24 novembre au palais de Métropolite au mont Svyatoyurski à Lvov. Vu qu’il y a un prélat gouvernant à Lvov, explique l’Archevêque, ces actions sont « destructrices».

L’Archevêque a trouvé bon de rappeler aux fidèles que, d’après les avertissements exposés par le Pape dans « Ecclesia Dei », quiconque adhère d’une façon formelle au schisme se fait schismatique et devient coupable de la ruine de l’unité de l’Eglise Catholique. « Ce qui s’est passé à Varsovie, dit Monseigneur Igor, ce n’est rien d’autre qu’un schisme, une instigation préméditée à la confrontation, et cela n’a rien de commun avec la tradition de l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine. Aucun des fraîchement consacrés pères ni diacres, au dires du prélat, n’a le droit au service pastoral dans les paroisses de l’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine parce que tous avaient reçu la consécration en rite latin des mains d’un évêque excommunié de l’Eglise Catholique Romaine.

Une fois informé des sacres, Monseigneur Igor, pour régler la situation, a nommé une commission comportant des prêtres des diocèses de Lvov. La majorité dans la chapelle lefebvriste, assure p. Orest Frédina, membre de la commission et témoin des sacres, faisaient les Ukrainiens qui ne comprenaient un traitre mot du latin (les sacres ont eu lieu selon le rite catholique romaine). Parmi ceux-ci se trouvait le leader du mouvement lefebvriste en Ukraine p.Basil Kovpak.


Faisant commentaire de l’ évènement, p. Orest Frédina a dit en outre que : « concélébrant avec un évêque excommunié (mis dehors l’Eglise), participant aux sacres lefebvristes, p. Basil Kovpak s’est montré menteur: il ment à l'Eglise lorsqu'il se déclare prêtre gréco-catholique. Cette attitude servile envers les latins, le renoncement à son rite, à la langue ukrainien pendant le sermon - tout cela a déjà eu lieu dans l’Eglise de l’Ukraine ; cela a causé des controverses de la part de Markian Chachkevtch, le phénomène de la « Trinité russe » et c. Les gens qui délibérément refoulent et détruisent notre tradition, ruinent l’unité défendue par le Patriarche Joseph Slipyi et d’autres confesseurs de la foi ; ils veulent arracher les fidèles de Rome en utilisant des moyens mensongers. Nous voulons les gens voir où ils sont trompés. Notre devoir est d’avertir nos fidèles de cette calamité. »

D’après p. Oreste Frédina, les adhérents de l’évêque excommunié causent des conflits dans les paroisses de l’archidiocèse de Lvov, parce que ceux qui sont consacrés doivent avoir un lieu où exercer leur service, et pour cela ils incitent les gens à expulser leur curé pour occuper sa place ». 

« Les fidèles tombés victimes de leur propagande sont à regretter parce qu’on leur promet des choses, mais on leur donne une structure morte », a conclu p. Oreste.

 
L’Archevêque Igor (Vozniak) a dit que L’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine condamne vivement l’acte de Varsovie et déclare l’illégalité des sacres. En ce qui conserne le p. Basil Kovpak, la demande de son excommunication est déposée à la commission spéciale à Rome. L’Eglise Catholique Grecque de l’Ukraine aspire au dénouement logique au plus vite de toute l’affaire.

Le commentaire de RISU


Même qu’au dessus.

ANNEXE 3

Article en ukrainien du 11 Février 2004

http://www.risu.org.ua/ukr/news/article;597/

Священик–лефеврист залишив УГКЦ

11.02.2004, [14:58] // УГКЦ //

Священик–лефеврист залишив УГКЦЛЬВІВ – На прес-конференції Глави УГКЦ, яка відбулася 10 лютого у Львові, Патріарх Любомир (Гузар) повідомив про те, що „священик Василь Ковпак, дотепер адміністратор церкви святих Петра і Павла у Львові-Рясне, з власної волі перестав належати до УГКЦ і Католицької Церкви взагалі” й „усі священнодіяння священика Василя Ковпака та його послідовників неважні перед нашою та всією Католицькою Церквою”.

„Незважаючи на його заяви вірности Вселенському Архиєреєві Папі Римському та Верховному Архиєпископові УГКЦ, він підпорядковувався неканонічному чужому єпископу Бернардові Фельє, який не підпорядкований Святішому Отцеві та не є в єдності з Католицькою Церквою”, – йдеться у заяві Глави УГКЦ.

Патріарх Любомир (Гузар) наголошує, що священикові В. Ковпакові та його послідовникам дорога до повернення до УГКЦ завжди відкрита за умови відречення від приналежності єпископу Фельє.

Довідка РІСУ:

Незначна частина греко-католицького клиру в Україні належить до добре зорганізованої у країнах Західної Європи, Америки та Австралії структури Товариства Святого Пія X, що об’єднує ту частину католицького духовенства, яка не прийняла деяких рішень II Ватиканського Собору. Їх духовним провідником виступив французький архиєпископ Марсель Лефевр (Marcel Lefebvre), за іменем якого увесь рух отримав назву „лефевризму”. Саме Товариство заснував швейцарський єпископ Шар’єр (Charriere) 1 грудня 1970 року. Сьогодні його очолює Генеральний настоятель Бернар Фельє (Bernard Fellay). До Товариства належать ще кілька єпископів та близько 440 священиків у 55 країнах світу, у переважній більшості – латинського обряду. Осередок та головна семінарія Товариства знаходяться у м. Екон (Econe, Швейцарія).

Товариство наголошує, що Главою Церкви визнає Папу Івана Павла ІІ, якого завжди поминають під час Богослужінь, а діяльність організації спрямована проти речей, що, на її думку, завдають шкоди Церкві: загальної її кризи, занепаду віри, заборони Тридентської літургії (латинською мовою), екуменічного руху тощо. Однак, 1988 року, коли владика Лефевр, фактично вчинивши розкол, самочинно рукоположив кількох єпископів, Ватикан заборонив служіння у Римо-Католицькій Церкві всім, хто належить до цього Товариства.

В УГКЦ явище традиціоналізму-лефевризму поширилося на початку 90-х років, коли до України прибув офіційний представник Товариства Святого Пія Х о. Жан-Марк Рулло (Jean-Marc Rulleau), який ознайомив групу греко-католицьких священиків та монахинь з діяльністю Товариства на Заході. Ідеї Товариства знайшли добрий ґрунт, яким стала міцна прив’язаність частини вірних УГКЦ до певних латинізованих практик, збережених у роки підпілля і, водночас, до церковно-слов’янської мови та гостре неприйняття будь-яких змін у цьому („наступ на Традицію”), зокрема спроб „очищення” обряду від латинських домішок та „українізації” Літургії.

1997 року в монастирі Товариства побував о. Василь Ковпак. 1999 року українська делегація у складі трьох священиків попросила єпископа Фельє стати духовним провідником священиків-традиціоналістів в Україні. За контакти з Україною відповідає о. Карл Стеглін (Karl Stelin), настоятель Товариства у Польщі. 2000 року в Україні відбулися перші реколекції для послідовників лефевризму, участь у яких взяло понад 100 осіб. У вересні цього ж року було засноване Товариство Святого Йосафата, до якого увійшло 7 священиків. Товариство є церковною структурою під духовною опікою єпископа Фельє.

Настоятелем Товариства обрано о. Василя Ковпака. У листопаді 2000 року, під час візиту єпископа Фельє в Україну, було освячено нелегальну семінарію Непорочного Серця Марії, де розпочали навчання 8 семінаристів. Товариство має своє щомісячне видання „Дзвін з Фатіми”, що виходить з 2002 року. Засновником журналу вказано Львівську обласну Фундацію ім. Григорія Хомишина. Під проводом єпископа Фельє в Україні також відкрито Конгрегацію сестер-василіянок Божого милосердя.

Останнім часом, окрім Львівщини та Івано-Франківщини, Товариство розгорнуло діяльність на Сході та Півдні України серед православних вірних.

6 січня 2004 року владика Фельє видав лист-звернення до усіх кардиналів Католицької Церкви та документ „Від екуменізму до тихого віровідступництва”, у якому критикує Івана Павла ІІ за політику зближення з некатоликами та нехристиянами. 2 лютого у Римі він дав інтерв’ю з цього ж приводу.

На світлині архиєпископ Лефевр


• http://www.ugcc.org.ua/ukr/library/appeal2004/report/

• http://patriyarkhat.ucu.edu.ua/download/PDF/pat-5_03.pdf

• http://www.sspx.ca

• http://www.dailycatholic.org/issue/04Feb/feb6ecc.htm

ANNEXE 4

Article en ukrainien du 24 novembre 2006

http://www.risu.org.ua/ukr/news/article;12991/

Проблема лефевризму знову загострилася у Львівській архиєпархії УГКЦ

24.11.2006, [14:21] // УГКЦ //

Проблема лефевризму знову загострилася у Львівській архиєпархії УГКЦЛЬВІВ — Висвячення для України 21 листопада у Варшаві, в каплиці лефевристів, семи дияконів та двох священиків єпископом Річардом Вілльямсоном, якого Папа Римський Іван Павло ІІ 1988 року відлучив від Церкви, стало приводом для скликання архиєпископом Львівським владикою Ігорем (Возьняком) прес-конференції, що відбулася 24 листопада у Митрополичих палатах Святоюрської гори у Львові. Оскільки у Львові є правлячі архиєреї Римо-Католицької та Греко-Католицької Церков, то такі дії архиєпископ розцінює як злочинні.

Єрарх вважає за потрібне наголосити вірним УГКЦ, що за попередженням Папи у документі «Ecсlesia Dei», кожен, хто навіть формально прилучається до схизми, сам стає схизматиком, тобто винним у тому, що руйнує зсередини Католицьку Церкву. А те, що відбулося у Варшаві, вважає владика, є нічим іншим, як схизмою, запланованим розпалюванням ворожнечі, оскільки нічого немає спільного з традицією УГКЦ. Жоден з нововисвячених отців та дияконів, за словами єрарха, не має права душпастирювати у парафіях УГКЦ, оскільки отримав свячення у латинському обряді від відлученого від Римо-Католицької Церкви єпископа.

Довідавшись про ці свячення, владика Ігор утворив Комісію із священиків та вірних Львівської архиєпархії, щоб вивчити цю ситуацію. Як повідомив очевидець подій, член Комісії о. Орест Фредина, протосинкел Львівської архиєпархії УГКЦ, здебільшого в лефевристській каплиці були українці, які не розуміють латини (свячення відбувалися у римо-католицькому обряді). Серед них був провідник лефевристського руху в Україні о. Василь Ковпак.

Коментуючи вищезгадану подію, о. Орест Фредина, зокрема, наголосив: «Співслужачи з екскомунікованим (відлученим від Церкви) єпископом, беручи участь у свяченнях лефевристів, о. Василь Ковпак показав, що він обманює Церкву, оскільки декларує, що він є греко-католицьким священиком. Такі процеси, як поклоніння латинянам, відмова від власного обряду, від української мови під час проповідування – це процес, який вже був в українській Церкві і спричинив протистояння з боку Маркіяна Шашкевича, виникнення «Руської Трійці» тощо. Люди, які свідомо топчуть і руйнують нашу традицію, руйнують єдність, яку відстоювали Патріарх Йосиф Сліпий та інші наші ісповідники віри, брехливими методами хочуть відірвати людей від єдності з Римом. Ми хочемо відкрити людям очі на те, що їх обманюють. Наш обов'язок – попередити людей про цю небезпеку».

За словами О. Ореста Фредини, саме послідовники екскомунікованого єпископа Лефевра створюють конфлікти у низці парафій Львівської архиєпархії, бо люди, яких висвячують, повинні мати місце призначення, тому вони обдурюють людей, щоби вигнати одного священика і в такий спосіб зайняти це місце.

«Вірні, які потрапляють під їхній вплив, є гідні співчуття, бо їм обіцяють одне, а натомість дають мертву структуру», – сказав на завершення о. Орест.

За словами архиєпископа Ігоря (Возьняка), УГКЦ різко засуджує подію у Варшаві і заявляє про неправомірність цих свячень. Щодо священика Василя Ковпака, то справа про його відлучення від УГКЦ перебуває на розгляді спеціальної комісії у Римі. В УГКЦ очікують сьогодні на швидке доведення її до логічного завершення.

Довідка РІСУ: Незначна частина греко-католицького клиру в Україні належить до добре зорганізованої у країнах Західної Європи, Америки та Австралії структури Товариства Святого Пія X, що об’єднує ту частину католицького духовенства, яка не прийняла деяких рішень II Ватиканського Собору. Їх духовним провідником виступив французький архиєпископ Марсель Лефевр (Marcel Lefebvre), за іменем якого увесь рух отримав назву „лефевризму”. Саме Товариство заснував швейцарський єпископ Шар’єр (Charriere) 1 грудня 1970 року. Сьогодні його очолює Генеральний настоятель Бернар Фельє (Bernard Fellay) (на світлині разом з о. Ковпаком в центрі лефевристів у Польщі). До Товариства належать ще кілька єпископів та близько 440 священиків у 55 країнах світу, у переважній більшості – латинського обряду. Осередок та головна семінарія Товариства знаходяться у м. Екон (Econe, Швейцарія).

Товариство наголошує, що Главою Церкви визнає Папу Римського, якого завжди поминають під час Богослужінь, а діяльність організації спрямована проти речей, що, на її думку, завдають шкоди Церкві: загальної її кризи, занепаду віри, заборони Тридентської літургії (латинською мовою), екуменічного руху тощо. Однак, 1988 року, коли владика Лефевр, фактично вчинивши розкол, самочинно рукоположив кількох єпископів, Ватикан заборонив служіння у Римо-Католицькій Церкві всім, хто належить до цього Товариства.

В УГКЦ явище традиціоналізму-лефевризму поширилося на початку 90-х років, коли до України прибув офіційний представник Товариства Святого Пія Х о. Жан-Марк Рулло (Jean-Marc Rulleau), який ознайомив групу греко-католицьких священиків та монахинь з діяльністю Товариства на Заході. Ідеї Товариства знайшли добрий ґрунт, яким стала міцна прив’язаність частини вірних УГКЦ до певних латинізованих практик, збережених у роки підпілля і, водночас, до церковно-слов’янської мови та гостре неприйняття будь-яких змін у цьому („наступ на Традицію”), зокрема спроб «очищення» обряду від латинських домішок та «українізації» Літургії.

1997 року в монастирі Товариства побував о. Василь Ковпак. 1999 року українська делегація у складі трьох священиків попросила єпископа Фельє стати духовним провідником священиків-традиціоналістів в Україні. За контакти з Україною відповідає о. Карл Стеглін (Karl Stelin), настоятель Товариства у Польщі. 2000 року в Україні відбулися перші реколекції для послідовників лефевризму, участь у яких взяло понад 100 осіб. У вересні цього ж року було засноване Товариство Святого Йосафата, до якого увійшло 7 священиків. Товариство є церковною структурою під духовною опікою єпископа Фельє.

Настоятелем Товариства обрано о. Василя Ковпака. У листопаді 2000 року, під час візиту єпископа Фельє в Україну, було освячено нелегальну семінарію Непорочного Серця Марії, де розпочали навчання 8 семінаристів. Товариство має своє щомісячне видання «Дзвін з Фатіми», що виходить з 2002 року. Засновником журналу вказано Львівську обласну Фундацію ім. Григорія Хомишина. Під проводом єпископа Фельє в Україні також відкрито Конгрегацію сестер-василіянок Божого милосердя.

Останнім часом, окрім Львівщини та Івано-Франківщини, Товариство розгорнуло діяльність на Сході та Півдні України серед православних вірних.

6 січня 2004 року владика Фельє видав лист-звернення до усіх кардиналів Католицької Церкви та документ „Від екуменізму до тихого віровідступництва”, у якому критикував Івана Павла ІІ за політику зближення з некатоликами та нехристиянами.

10 лютого 2004 року у Львові Патріарх Любомир (Гузар) повідомив про те, що «священик Василь Ковпак з власної волі перестав належати до УГКЦ і Католицької Церкви взагалі й «усі священнодіяння священика Василя Ковпака та його послідовників неважні перед нашою та всією Католицькою Церквою». Разом з тим, Патріарх Любомир (Гузар) наголосив, що священикові В. Ковпакові та його послідовникам дорога до повернення до УГКЦ завжди відкрита за умови відречення від приналежності єпископу Фельє.

• http://www.ugcc.org.ua/ukr/news/article;4472/

ANNEXE 5

Article de Wikipedia sur l’abbé Kovpak

http://en.wikipedia.org/wiki/Basil_Kovpak#_note-4

Father Basil Kovpak (Ukrainian: Васил Ковпак, Vasyl Kovpak), a priest formerly of the Archeparchy of Lviv of the Ukrainian Greek Catholic Church, is the founder and current head of the putatively Traditionalist Priestly Society of Saint Josaphat, which rejects some of the decisions of the Second Vatican Council and some of the current forms of ecumenism and interreligious dialogue practised by the Holy See.

The Society also opposes the substitution of the traditional Church Slavonic language by the vernacular Ukrainian language in the liturgy, and the liturgical de-latinisation (removal of Latin Rite practices), such as Eucharistic adoration, the Rosary, the Stations of the Cross, that have been adopted and have displaced traditional, authentic Eastern devotions within this Eastern Catholic Church.

The Society is an autonomous affiliate of the Society of Saint Pius X, which provides much of its funding from SSPX chapels in the West.

On 10 February 2004, Cardinal Lubomyr Husar, Major Archbishop of the Ukrainian Greek Catholic Church, who was then the bishop on whom Kovpak depended, declared that, through his close links to the SSPX, had incurred excommunication by "recogniz(ing) the uncanonical foreign Bishop Bernard Fellay, who does not recognize the authority of the Pope of Rome and is not united with the Catholic Church."[1] Kovpak denied that he recognized Bishop Fellay, and declared his intention to appeal to the Vatican.[2] The Holy See declared the excommunication null for lack of canonical form.[3] The process was restarted, and officials of the Archdiocese of Lviv, now under Archbishop Ihor Vozniak, declared in late November 2006 that Kovpak could be excommunicated for having two priests and seven deacons of his society illicitly ordained by a Latin-Rite SSPX bishop on 22 November 2006.[4] In November 2007, the excommunication was confirmed by the Congregation for the Doctrine of the Faith on November 21, 2007. [5]

Kovpak holds possession of the parish church in the village of Ivano-Frankove (Yaniv) and repeatedly excluded officials who want to return it to the immediate juridical control of the Archbishop of Lviv.[6]

To justify his actions and respond to the accusations leveled against him by the leader of the Ukrainian Greek Catholic Church and other officials of the Church, Kovpak has written a book entitled Persecuted Tradition. In it, he charges that bishops have harassed Traditionalist priests and have refused laity Communion for kneeling, while they have publicly posed for photographs and conducted interreligious payer meetings with Buddhists and Hare Krishnas. He further cites virulently Anti-Catholic remarks by the very Orthodox prelates with whom Lubomyr is pursuing ecumenism. The SSPX is preparing an English translation of the book, the original of which is in Ukrainian.[7]

ANNEXE 6

Livre de l’abbé Kovpak
au sujet de la persécution de la Tradition en Ukraine par l’Eglise conciliaire

Tradition Persecuted in Western Ukraine
A visitor reports...

 

Tradition Persecuted in Western Ukraine

In September this year a new book appeared on the shelves of a single bookstore in Ukraine. Yet the impact of this one book in a lone bookstore is potentially explosive, for the work concerned is the first truly open exposé of the struggle for Catholic Tradition in Western Ukraine. The author is Fr Basil Kovpak, a priest who will be familiar to many of our readers from the publications of the SSPX. He is the founder of the Priestly Society of St Josaphat and a seminary which is working in union with the SSPX under the authority of Bishop Fellay.

Fr Basil’s book, (only available in Ukranian at present, unfortunately) details some of the more personal aspects of his 12 years of resistance to modernism from a rather unique standpoint. He emphasises the fact that priests should first and foremost be working for the salvation of souls; it is abundantly clear that this is his own guiding principle.

Fr Kovpak studied clandestinely for the priesthood at a time when the Greek Catholic Church in Ukraine was still the world’s largest banned organisation. The years of Soviet persecution and catacomb existence produced great defenders and confessors of the Faith, and the most important element in Father’s formation was the example of old priests and monks who had spent years in deportation and imprisonment, and who returned home aflame with this same burning thought and desire, the salvation of souls.

The writer of this article recalls being shown the grave of one such priest in the graveyard of his church. Fr Basil had taken care of him on his return from Siberia as nobody wanted to have anything to do with him. Why? Because he was not ecumenical, he would not compromise. In a certain way many of these stories make our struggle to keep the Catholic Faith in the West seem very little. Certainly, such rejection has been the lot of many priests in the free world. But to live through the Gulag and return home to be rejected by that very Church for which you have suffered for decades is almost too terrible to comprehend!

After the funeral of another priest, his bereaved parishioners approached Fr Kovpak and asked for his help. These good people now had no truly Catholic pastor, and Father clearly realised the urgent need for true priests in Western Ukraine, priests after the Heart of Our Divine Saviour who would give their all for His Church and for souls.

Readers may wonder why we delineate Western Ukraine so specifically. This is because that region has very specific and complex problems where the fight for Catholic Tradition is concerned. To analyse these problems would go beyond the scope of this article, but we might summarise them as follows. In the West we tend to apply an easy rule of thumb: traditional Catholic priests do not offer the Novus Ordo Missae, they offer the Tridentine Mass.

In the East things are far less clear, since there is no Novus Ordo Missae, and the criteria are completely different. Whilst the Catholic Church cherishes the rites of the East in their integrity, there is nevertheless a tendency to introduce a false indifferentism which uses liturgical reform as a pretext. The popes have always condemned this dangerous orientalisation which seeks to eliminate all which is specifically Catholic in the worship of Greek Catholics so as to weaken faith in the One True Church.

It is an historical fact that the Greek Catholics of Western Ukraine have borrowed numerous Latin, specifically Catholic elements into their devotional life. Today’s attempts to ‘purify’ Greek Catholic life of these elements mean that in practice orientalisation is a cover for modernism in this region, whatever its merits in other times and places. The modern hierarchy is hell-bent on destroying all vestiges of the traditional rite practised in Western Ukraine in order to further their false ecumenism.

This endeavour will lead to schism, since ecumenism in Ukraine has a specific, nationalistic goal. With three major warring schismatic Patriarchates as well as the Greek and Latin Catholics, the government is only too eager to encourage false ecumenism in order to arrive at a single Ukrainian Church to bolster national identity.

The present leader - the self-styled ‘Patriarch’ - of the Greek Catholics, Cardinal Lubomyr Husar is at present trying to force Fr Kovpak to declare himself to be schismatic, repeatedly asking him to state publicly to whom he is loyal: to himself or to Bishop Fellay; if to the latter, he wants Father to stop naming him (the Cardinal) in the Liturgy. He thus hopes for a perceived public declaration of schism.

Ironically, Cardinal Husar is standing on very shaky ground himself! His own episcopal consecration was as illegal in the eyes of the Vatican as were those performed by Archbishop Lefebvre; he was consecrated a bishop in secret in Rome by the late Cardinal Slipyi acting without papal approval. Thus the Cardinal is careful not to mention why Mgr Lefebvre was ‘excommunicated’, stressing rather that we “do not accept Vatican II”.

The retention of Old Church Slavonic as a liturgical language is another important issue at stake. Though the Ukrainian vernacular has been used since the 1940s, the plea that it will unite Ukrainians is false, as Fr Kovpak stresses; it serves to divide us further. The constant emphasis on vernacular isolates thousands of souls, particularly Russians, from a liturgy celebrated in a foreign language. The liturgy celebrated in Slavonic shows the Church as she is - Catholic.

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-21-A-00-Amiens_Bouilleret.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-20-A-00-Amiens_Lorber_Bouilleret.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-19-A-00-Bouilleret_Scandale.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-B-00-Amiens-Duigou.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-07-A-00-Piege_d_Amiens.pdf

[2] http://www.dici.org/galerie.php#60

[3] http://www.arka.org.ua/newissue8/articles.php3?id_issue=79&id_heading=17

[4] http://www.cwnews.com/news/viewstory.cfm?recnum=54919

[5] Cf. les trois messages VM des 17 septembre et 02 octobre 2007 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-B-00-Mgr_Williamson_Actions_US.pdf

[6] Cf. les trois messages VM des 15 et 18 octobre et 03 novembre 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf

[7]Cf. les quatre messages VM des 20 octobre, 01, 10 et 13 novembre 2007 :

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

[8] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-01-A-00-Celier_Dieu_Mortel.pdf

[9] Cf. Forum catholique : ( 328673 ) Discussions doctrinales entre Rome et la FSSPX par Dominique Bro (2007-10-05 15:33:54) :

http://www.leforumcatholique.org/printFC.php?num=328673

Cf. message VM du 16 octobre 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-B-00-Commission-theologique.pdf

[10] selon le CV diffusé à l’occasion de la sortie de son livre-interview réalisé avec Olivier Pichon « Benoît XVI et les traditionalistes » aux éditions Entrelacs (Albin Michel), salon du livre 2007, citation :

- 1976 : obtention d’un baccalauréat scientifique ; entrée à l’Institut universitaire de Technologie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

- 1977 : découverte de la Tradition catholique à l’occasion de l’événement de Saint-Nicolas du Chardonnet.

- 1978 : obtention d’un Diplôme universitaire de Technologie «Hygiène et sécurité du travail» à l’Université de Paris-Nord.

- 1978-1979 : travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique.

[11] Cf. message VM du 17 juillet 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-17-A-00-Abbe-Celier-Jim-Morrison.pdf

[12] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-29-A-00-Mgr_Tissier_Super_modernisme.pdf

Mgr Tissier, dont nous n’approuvons pas pour autant la fausse ecclésiologie, typique de l’enseignement déficient d’Ecône sur le sujet, car ce verrou a été introduit, maintenu et renforcé par ces clercs infiltrés afin de permettre l’œuvre de ralliement de la FSSPX.