Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints O rdres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 10 mai 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’apostat Joseph Ratzinger-Benoît XVI aux Etats-Unis
stigmatisé par l’abbé Scott (FSSPX)

Le Supérieur du séminaire FSSPX d’Australie dénonce le « festival de l’œcuménisme » de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI aux Etats-Unis, et son faux « œcuménisme » destructeur de la véritable Eglise Catholique déjà dénoncé il y a 20 ans par Mgr Lefebvre qui qualifiait Ratzinger d’ « hérétique » un mois avant sa mort inopinée. Traduction en français du texte de l’abbé Scott.

Ratzinger visite la synagogue de New York la veille de la Pâques juive.

L’abbé Scott constate sur la base des 6 grandes cérémonies en 5 jours de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI aux Etats-Unis que :

« la préoccupation de ce pontificat [NDLR : un faux pontificat] n’est pas différente de celle du précédent ».

Ce qui revient à équiparer Ratzinger et Wojtyla.

L’idée même selon laquelle l’abbé apostat Joseph Ratzinger serait un partisan secret du « retour à la Tradition » de l’Eglise, n’est qu’un mythe grossier entretenu par les infiltrés dans la FSSPX pour mieux duper les autres clercs et les fidèles et les amener à accepter le ralliement de la FSSPX à l’église conciliaire des apostats  « hyper modernistes » « antichrists » (expressions respectives dues à Mgr. Tissier et Mgr. Lefebvre).

C’est pourtant cette billevesée que Mgr Fellay a tenté, sous le ridicule, d’accréditer à Flavigny le 4 décembre dernier.

Il semble que l’agent Michael Sim l’ait bien entendu, et se soit aussitôt précipité dans les bras de la Rome apostate.

La visite de Ratzinger dans une synagogue de New-York, le vendredi 18 Avril 2008 pour une des plus grandes fêtes du Talmud


L’abbé apostat Joseph Ratzinger-Benoît XVI aura choisi de visiter cette année la synagogue de New York – l’une des plus puissantes au monde - le soir même où commence le sabbat de la Pâques juive [qui correspond exactement, dans le calendrier liturgique juif, au soir du vendredi Saint de la crucifixion de Notre Seigneur Jésus Christ], afin sans doute de mieux souligner mondialement – et en particulier à l’égard des religieux juifs - sa totale et constante apostasie, laquelle consiste à affirmer constamment Urbi et Orbi que l’Ancienne Alliance de la Promesse de Dieu faite à Abraham n’aurait nullement été accomplie par l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ, et n’aurait pas ainsi été rendue caduque par l’instauration au soir du Jeudi Saint par Notre Seigneur Jésus Christ du Sacrifice  de Melchisédech de la Nouvelle et Eternelle Alliance scellée dans son Sang même sur la Croix.

Citons la déclaration à cette occasion de l’abbé apostat  Ratzinger-Benoît XVI :

« Notre Pâque et votre Pessah, quoique distinctes et différentes par nature l’une de l’autre, nous unissent dans notre espérance commune centrée sur Dieu et sa miséricorde ».

C’est sur le chant d’« Evenu Shalom Aleichem »[1] (‘nous vous annonçons la paix’) que Ratzinger a été accueilli dans la synagogue de New York pour la Pesah talmudique (« Pâques  juive »).

La vidéo de cette visite peut être visionnée ici :

http://wcbstv.com/topstories/Pope.Benedict.NYC.2.703533.html

Le vendredi 18 Avril 2008 est précisément la veille de la Pâque juive[2]

Voici ce que disait Ratzinger dans son homélie du jeudi saint 2007 à Saint Jean de Latran :

Citation:

Selon Jean, Jésus mourut sur la croix précisément au moment où, dans le temple, étaient immolés les agneaux pascals. Sa mort et le sacrifice des agneaux coïncidèrent. [...] Jésus a réellement versé son sang la veille de Pâque, à l'heure de l'immolation des agneaux.”

L’abbé apostat Ratzinger sait donc pertinemment quelle symbolique précise manifeste sa visite - en tant que soi-disant « Pape » de la Sainte Eglise Catholique de Notre Seigneur Jésus Christ - dans la Grande Synagogue New-York la veille de la Pâque juive.



Voici ce que les juifs commémorent la veille de leur Pâque selon le Talmud :

Citation:

“La veille de la Pâque, ils pendirent Jésus de Nazareth...”

"On Passover Eve they hanged Jesus of Nazareth ..."

(Babylonian Talmud, Sanhedrin 43a, Steinsaltz edition, Vol XVII, Part III)


Le Rabbin en charge de la synagogue que Ratzinger va visiter, Rabbi Arthur Schneier, n’a pas manqué de souligner cette symbolique et de s’en féliciter :

Citation:

La visite du Pape à la Synagoque de Park East le 18 avril sera particulièrement significative à cause de la date. Pour le Pape, s’arrêter à ma synagogue la veille de la Pâque est une étape très symbolique et très importante.”

Original anglais :

The pope's trip to Park East Synagogue on April 18 will be especially meaningful because of its timing, said Rabbi Arthur Schneier, the congregation's spiritual leader. For him to stop in at my synagogue on the eve of Passover really is a very symbolic and significant step, Schneier said.

http://www.newsday.com/news/local/newyork/ny-lipope0404,0,3344730.story


et encore

Citation du rabbin Schneier:

Quelque chose semble guider les papes à New York lors des évènements spirituels importants chez les juifs.

Jean-Paul II arriva ici en Octobre 1995 pour Yom Kippur. Benoît XVI vient maintenant lors de la Pâque, un jour chargé de signification dans les relation judéo-chrétiennes. La dernière Cène, fut après tout un repas de Pâque (seder)…

L’arrivée du pape pour nous souhaiter une bonne Pâque signifie que “le judaïsme est vivant que nous devons nous respecter”.


Original anglais : Something seems to guide popes to New York at moments of spiritual significance for Jews. John Paul landed here in October 1995 on Yom Kippur. Benedict now comes at Passover, a holiday fraught with significance in Christian-Jewish relations. The Last Supper was, after all, a Passover seder…

The pope’s arrival with Passover greetings “says that Judaism is alive, and we have to respect one another,” Rabbi Schneier said.

http://www.nytimes.com/2008/04/15/nyregion/15nyc.html?ref=nyregion

La rencontre avec les fausses religions

Autre hérésie, au sujet de la rencontre avec les fausses religions, l’abbé Scott de la FSSPX commente ainsi les propos de l’hérétique qui dirige l’église conciliaire :

« Ce qu’il évoque là, c’est à l’évidence une relation universelle et purement naturelle, non la vérité divinement révélée de la présence en nous de la Sainte Trinité due à la grâce sanctifiante. » 

Le silence complice de l’apostat Ratzinger sur la plaie de l’homosexualité dans le ‘clergé’ conciliaire

Et l’abbé Scott souligne avec pertinence :

« Il est inutile d’ajouter que Benoît XVI n’a fait aucune allusion au vice de l’homosexualité, cette plaie qui divise actuellement les églises protestantes des États-Unis et qui attire la malédiction de Dieu sur notre société moderne ».

Et pour cause, car comme disait en français un commentateur officiel américain francophone, interrogé sur le Journal télévisé d’une grande chaîne de télévision française :

« Désormais Benoît XVI fait lui-même partie du problème ».

En effet en se refusant à sanctionner les pseudo-‘évêquesconciliaires compromis dans ces affaires homosexuelles cléricales abominables, en particulier aux Etats-Unis où ils sont désormais nombreux à devoir aujourd’hui rendre des comptes publics devant la justice pénale et à devoir faire face à des sanctions et réparations financières redoutables, l’abbé apostat Joseph Ratzinger se rend personnellement solidaire de ces personnages qui ne cessent de déshonorer la Sainte Eglise.

Il préserve ainsi des pseudo-prélats conciliaires qui sont en fait, pour partie, membres de loges maçonniques et qu’il entend à ce titre protéger obstinément.

Ce fut du reste la pratique constante ces dernières années de son complice l’abbé Castrillon Hoyos, qui, à la tête de la Congrégation pour le Clergé -  n’a cessé partout de couvrir opiniâtrement les scandales d’agressions homosexuelles impliquant nombre de membres du pseudo-‘clergé’ conciliaire ou de pseudo- ‘évêques’ conciliaires[3].

L’humanisme acatholique de Ratzinger à l’O.N.U.

Le supérieur du séminaire de la FSSPX en Australie stigmatise l’humanisme de Ratzinger :

« Le pape a prononcé son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 avril, afin de marquer le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Naturellement, il n’a fait alors aucune allusion à l’existence de Dieu, pas plus qu’à notre dépendance vis-à-vis de Dieu en tant que Ses créatures, vérités qui constituent pourtant bel et bien le socle de tout droit comme de toute morale ».

Et il montre sa cohérence avec la louange de la laïcité américaine :

 « Cette promotion de la réalité américaine comme « modèle fondamental et positif » pour l’Europe n’est rien d’autre que le déni de la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ. ».

Cela devient une évidence absolument énorme, et il n’y a plus que Mgr Fellay à vouloir encore nier ce que tout esprit honnête peut constater de lui-même en ouvrant les journaux :

L’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI poursuit en l’amplifiant l’action de démolition et d’apostasie de l’évêque apostat Wojtyla-Jean-Paul II, cela devient de la mauvaise foi manifeste que de vouloir prétendre l’inverse.

L’abbé apostat Ratzinger à la synagogue de Park East à New York le 18 avril 2008

Pour qui Mgr Fellay, l’évêque qui laisse la Foi se perdre, prend-t-il les clercs et les fidèles ?

Pour des incultes et des crétins ?

Sans doute que fort de l’immense et totale ignorance de la théologie anglicane de la part de Mgr Fellay, l’abbé Castrillon Hoyos doit enfermer l’ancien économe de la FSSPX, dans tout en ensemble de sophismes, vieux de plus de 150 ans, et issus du Mouvement d’Oxford, sur le « besoin d’unité des Chrétiens » ainsi que sur notre soi-disant « devoir de Charité » à leur égard.

Pour ce faire, l’infiltration et la collaboration cachée de l’ex-anglican Mgr Williamson au sommet de la FSSPX, doit constituer une aide précieuse pour les Rose+Croix qui dirigent la Secte conciliaire « antichriste » de Vatican II.

L’abbé Scott rappelle l’opposition de Mgr Lefebvre à l’oecuménisme

A quoi correspond véritablement l’œcuménisme ? Il s’agit du projet protestant multi-séculaire de destruction du Sacerdoce sacrificiel catholique de la Nouvelle Alliance. Quand on prononce le mot « œcuménisme », voilà ce que cela veut dire.

En disciple du Fondateur de la PSSPX, l’abbé Scott rappelle l’un de ses jugements :

« Eu égard à tout ce qui précède, il me semble très difficile de croire que Mgr Lefebvre écrirait aujourd’hui autre chose que ce qu’il a écrit au pape Jean-Paul II il y a vingt ans pour lui annoncer son intention de consacrer des évêques : « Le faux œcuménisme qui est à l’origine de toutes les innovations du Concile dans la liturgie, dans les nouvelles relations entre l’Église et le monde, dans la conception de l’Église elle-même, conduit l’Église à sa ruine et les catholiques à l’apostasie […] Étant donné le refus de considérer nos demandes, et comme il est évident que le but de cette réconciliation n’est pas du tout le même aux yeux du Saint-Siège qu’aux nôtres, nous estimons préférable d’attendre des temps plus propices pour le retour de Rome à la Tradition » (2 juin 1988). »

Avant de conclure en se référant à « la claivoyance et la prudence » de Mgr Lefebvre (qui fait tant défaut à Mgr Fellay), l’abbé Scott salue l’anniversaire des 20 ans des sacres, que Mgr Fellay a décidé d’étouffer par un simple interview, au langage conciliaire et sécularisé, dans Fideliter.

Autre information, selon une rumeur qui demande à être vérifiée, Mgr Fellay viendrait d’approuver les statuts de la refondation des Rédemptoristes Transalpins qui s’oppose au ralliement du Père Sim.

Cet agent[4] discret du ‘cardinal’ Gagnon se retrouve de plus en plus isolé.

Cette information, si elle était confirmée, pourrait signifier, de la part du clan des rallieurs infiltrés de la FSSPX, une tentative pour garder la maîtrise de la réaction au sein des Rédemptoristes, sachant que Mgr Fellay, téléguidé par le réseau de Mgr Williamson, consacre toute son énergie et déploie tout sa malice à préparer l’union en bloc de la FSSPX avec la secte apostate conciliaire « antichriste ».

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org



Traduction en français du texte anglais de l’abbé Scott publié dans l’annexe 1

http://www.holycrosseminary.com/2008_May.htm

LA VISITE DU PAPE[5] AUX ÉTATS-UNIS

Au cas où aurait subsisté le moindre doute quant à savoir s’il y a quelque chose de changé à Rome, la récente visite que le pape a accomplie à Washington et New York l’aurait dissipé. Ce fut un véritable festival d’œcuménisme, avec pas moins de six grandes cérémonies œcuméniques en l’espace de cinq jours, preuve que la préoccupation de ce pontificat n’est pas différente de celle du précédent.

Dès avant son départ pour les États-Unis, le 14 avril, Benoît XVI a adressé un message à la communauté juive, en prévision de la première visite d’un pape à une synagogue américaine. Dans ce message, il exprimait l’idée absurde que les Juifs, qui attendent toujours le Messie et rejettent la vraie royauté spirituelle du Fils de Dieu fait homme, entretiennent la même espérance que les catholiques ; il déclarait ainsi que la Pâque juive est l’équivalent du mystère de la Rédemption : « Chrétiens et Juifs partagent cette espérance : nous sommes en fait, comme le disent les prophètes, “prisonniers de l’espérance” (Zach 9:12). Cela nous permet, à nous autres chrétiens, de célébrer avec vous, quoique à notre manière, la Pâque de la mort et de la résurrection du Christ, que nous considérons comme inséparable de la vôtre, car Jésus lui-même a dit : “le salut vient des Juifs” (Jn 4:22). Notre Pâque et votre Pessah, quoique distinctes et différentes par nature l’une de l’autre, nous unissent dans notre espérance commune centrée sur Dieu et sa miséricorde ». Dans une telle conception, où est la nécessité du Christ pour le salut ? N’a-t-il pas dit : « Je suis la voie, la vérité et la vie. Nul homme ne va au Père que par moi » (Jn 14:6) ?

Puis, dans la synagogue de Park East, il déclara ceci : « Je trouve émouvant de rappeler que Jésus, enfant, entendit les paroles de l’Écriture et pria dans un lieu comme celui-ci ». Comment peut-il comparer la synagogue du judaïsme talmudique, avec ses lois humaines, héritage authentique des pharisiens qui ont crucifié le Christ, à la Synagogue de la religion véritable de l’Ancien Testament, qui a préparé la venue du Messie ? Comment le Vicaire du Christ peut-il se dire « proche » des Juifs lorsque ces derniers se préparent « à chanter les louanges de Celui qui a préparé de telles merveilles pour Son peuple », alors même qu’ils ne sont plus le peuple de Dieu dans la mesure où ils ont sciemment et délibérément refusé de faire partie du vrai peuple de Dieu, le corps mystique du Christ ?

À peine avait-il atterri qu’il exposait, à la Maison Blanche, le thème de l’inséparabilité de la religion et de la liberté qui allait caractériser sa visite, en expliquant au Président Bush l’objet de celle-ci : « Au cours des prochains jours, je compte rencontrer non seulement la communauté catholique américaine, mais aussi d’autres communautés chrétiennes et les représentants des nombreuses traditions religieuses qui existent dans ce pays. L’histoire révèle que ce sont non seulement les catholiques, mais aussi tout les croyants qui ont fondé ici la liberté d’adorer Dieu conformément à ce que leur dicte leur conscience […] Je suis certain que le peuple américain trouvera dans ses croyances religieuses [de toutes sortes, bien sûr] une précieuse source de lumière et d’inspiration pour maintenir un dialogue raisonné, responsable et respectueux afin de construire une société plus humaine et plus libre ».

Dans le discours qu’il a prononcé lors de sa rencontre du 17 avril avec les représentants d’autres religions, il n’a pas exclu la vérité, dont la découverte est « l’objet plus vaste du dialogue ». Toutefois, il se montre parfaitement libéral dans sa thèse selon laquelle le dialogue serait un moyen de découvrir la vérité – alors que celle-ci s’enseigne par l’autorité du Christ –, comme si la vérité était si évidente qu’elle s’imposerait automatiquement à l’esprit humain déchu : « Tout en unissant constamment nos cœurs et nos esprits dans l’appel à la paix, nous devons aussi écouter attentivement la voix de la vérité. Ainsi, notre dialogue, loin de se borner à identifier des valeurs communes, ira jusqu’à en explorer les fondements absolus. Nous n’avons aucune raison de craindre, car la vérité nous dévoile les relations essentielles entre le monde et Dieu ». Ce qu’il évoque là, c’est à l’évidence une relation universelle et purement naturelle, non la vérité divinement révélée de la présence en nous de la Sainte Trinité due à la grâce sanctifiante.

Il ne faut donc pas s’étonner que le pape ait fait l’éloge de la réalité américaine actuelle : « Aujourd’hui, dans les salles de classe de tout le pays, des jeunes chrétiens, Juifs, musulmans, hindous, bouddhistes, bref, des enfants de toutes religions sont assis côte à côte, apprenant l’un avec l’autre et l’un de l’autre ». Mais qu’apprennent-ils au juste ? La seule pensée en fait frissonner d’horreur tout parent soucieux de préserver la Foi de son enfant. Il est inutile d’ajouter que Benoît XVI n’a fait aucune allusion au vice de l’homosexualité, cette plaie qui divise actuellement les églises protestantes des États-Unis et qui attire la malédiction de Dieu sur notre société moderne.

La laïcité

Le pape a prononcé son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies le 18 avril, afin de marquer le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Naturellement, il n’a fait alors aucune allusion à l’existence de Dieu, pas plus qu’à notre dépendance vis-à-vis de Dieu en tant que Ses créatures, vérités qui constituent pourtant bel et bien le socle de tout droit comme de toute morale. Voici ce qu’il avait à dire sur ce point : « La Déclaration universelle a pour mérite d’avoir permis à différentes cultures, différentes expressions juridiques, différents modèles institutionnels de converger autour d’un noyau fondamental de valeurs, donc de droits ». On ne doit cependant pas s’étonner qu’il ait louangé une telle déclaration d’humanisme laïc, car voici ce qu’il avait déjà dit lors d’une interview accordée dans l’avion qui le conduisait aux États-Unis : « Ce que je trouve de passionnant aux États-Unis, c’est qu’ils sont nés avec une conception positive de la laïcité […] C’était donc un État volontairement laïc, l’exact contraire d’un État confessionnel, mais il était laïc par amour véritable de la religion, de son authenticité, qui ne peut se vivre que librement ». Cette promotion de la réalité américaine comme « modèle fondamental et positif » pour l’Europe n’est rien d’autre que le déni de la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ. Bien qu’il essaye de distinguer cette laïcité américaine d’une laïcité « nouvelle » et sans doute négative, en quoi le « modèle américain » peut-il différer vraiment de cette dernière ? Dès lors que le Christ Notre Seigneur et les droits de l’Église catholique sont évacués d’une société quelconque, il en découle nécessairement un abandon total de tout principe moral authentiquement centré sur Dieu. À peine saint Pie X avait-il commencé son pontificat qu’il qualifiait toute laïcité d’« apostasie d’avec Dieu », de « maladie terrible et profondément enracinée qui […] l’entraîne [la société] à sa destruction ».

Pour être tout à fait juste, il faut ajouter que lors de la prière œcuménique qui a eu lieu à l’église Saint-Joseph de Manhattan (le 18 avril), le pape a tenu à « souligner la vérité objective dans la présentation de la foi chrétienne » et la nécessité pour les chrétiens d’affirmer le rôle de la doctrine, « témoignage clair et convaincant du salut opéré pour nous par le Christ Jésus ». Néanmoins, comme il s’est abstenu de toute allusion à l’autorité magistérielle du Christ ou à toute doctrine catholique précise, sa déclaration était parfaitement acceptable par les chefs des diverses églises protestantes et orthodoxes présents lors de cette prière en commun.

Eu égard à tout ce qui précède, il me semble très difficile de croire que Mgr Lefebvre écrirait aujourd’hui autre chose que ce qu’il a écrit au pape Jean-Paul II il y a vingt ans pour lui annoncer son intention de consacrer des évêques : « Le faux œcuménisme qui est à l’origine de toutes les innovations du Concile dans la liturgie, dans les nouvelles relations entre l’Église et le monde, dans la conception de l’Église elle-même, conduit l’Église à sa ruine et les catholiques à l’apostasie […] Étant donné le refus de considérer nos demandes, et comme il est évident que le but de cette réconciliation n’est pas du tout le même aux yeux du Saint-Siège qu’aux nôtres, nous estimons préférable d’attendre des temps plus propices pour le retour de Rome à la Tradition » (2 juin 1988). Quant à nous, tout en attendant avec patience et constance ce retour de Rome à la Tradition, rendons grâces à Dieu, en ce vingtième anniversaire des consécrations épiscopales (le 30 juin), pour la foi, la force d’âme, la clairvoyance et la prudence de l’Archevêque, sans lesquelles nous ne pourrions aujourd’hui maintenir notre foi traditionnelle, la sainte messe et la vie catholique.

Bien à vous en Notre-Dame Secours des chrétiens,

Abbé Peter R. Scott


ANNEXE 1

BENEDICT-RATZINGER’s Visit in the US, by Father Scott (SSPX)

http://www.holycrossseminary.com/2008_May.htm

POPE’S VISIT TO U.S.

If there had been any doubt as to whether anything had changed in Rome, it would have been resolved by the recent visit of the Pope to Washington and New York. It was a true fiesta of ecumenism, with no less than six major ecumenical ceremonies in five days, showing that the preoccupation of this Papacy is no different from that of the preceding one.

Already before leaving, on April 14, he issued a message to the Jewish community, in anticipation of the first visit of a Pope to an American synagogue. In that message he made the preposterous statement that the Jews, who still await the Messiah, and who refuse the true spiritual kingship of the Son of God made man, share the same hope as Catholics, effectively stating that the purely symbolic Jewish Passover is equivalent to the mystery of the Redemption: “Christians and Jews share this hope: we are in fact, as the prophets say, ’prisoners of hope’ (Zach 9:12). This permits us Christians to celebrate alongside you, though in our own way, the Passover of Christ’s death and resurrection, which we see as inseparable from your own, for Jesus himself said: ’salvation is from the Jews’ (Jn 4:22). Our Easter and your Pesah, while distinct and different, unite us in our common hope centered on God and his mercy”.  How is Christ necessary for salvation in such a conception? Did he not say: “I am the way, and the truth and the life. No man cometh to the Father but by me” (Jn 14:6)?

Then in the Park East Synagogue on April 18, he had this to say: “I find it moving to recall that Jesus, as a young boy, heard the words of Scripture and prayed in a place such as this”. How can he compare the Synogogue of Talmudic Judaism, with all its man-made laws, true heir of the Pharisees who crucified Christ, with the Synagogue of the true religion of the Old Testament that prepared for the Messias? How can the Vicar of Christ claim his “closeness” to the Jews as they prepare “to sing the praises of Him who has worked such wonders for his people”, when they are no longer God’s people, knowingly and deliberately refusing to be amongst the true people of God, the mystical body of Christ?

Hardly had he landed when he declared at the White House the theme of the inseparability of religion and freedom that would characterize his visit, explaining to President Bush the goal of his visit: “In the next few days, I look forward to meeting not only with America’s Catholic community, but with other Christian communities and respresentatives of the many religious traditions present in this country. Historically, not only Catholics, but all believers have found here the freedom to worship God in accordance with the dictates of their conscience…I am confident that the American people will find in their religious beliefs (of all kinds, of course) a precious source of insight and an inspiration to pursue reasoned, responsible and respectful dialogue in the effort to build a more humane and free society”. This is the purely naturalistic conception of Religious Freedom promoted by Vatican II.

In his discourse at the April 17 Meeting with Representatives of Other Religions, he did not exclude the truth, the discovery of which is “broader purpose of dialogue”. However, he is precisely liberal in his thesis that dialogue is the means to discover truth, rather than teaching by the authority of Christ, as if truth is so obvious as to impose itself automatically on the fallen human mind: “While always uniting our hearts and minds in the call for peace, we must also listen attentively to the voice of truth. In this way, our dialogue will not stop at identifying a common set of values, but go on to probe their ultimate foundation. We have no reason to fear, for the truth unveils for us the essential relationship between the world and God” . Surely it is a common, universal and purely natural relationship of which he is speaking, not the divinely revealed truth of the indwelling of the Holy Trinity by sanctifying grace.

It is hardly surprising, then, that he praised the American experience: “Today, in classrooms throughout the country, young Christians, Jews, Muslims, Hindus, Buddhists, and indeed children of all religions sit side-by-side, learning with one another and from one another”. But what are they learning? The very prospect sends a chill of horror up the spine of any parents who want to preserve the purity of his children’s Faith. Needless to say, he made no mention of the vice of homosexuality, the plague that is presently dividing Protestant churches in the U.S., and bringing God’s curse upon our modern society.


SECULARISM

The Pope’s speech to the United Nations General Assembly was given on April 18, to mark the 60th anniversary of the Universal Declaration of Human Rights. Needless to say, he praised this document, although it makes no mention of the existence of God, nor of our dependence upon Him as His creatures, which truths are surely the foundation of all rights and of all morality. This is what he had to say: “The merit of the Universal Declaration is that it has enabled different cultures, juridical expressions and institutional models to converge around a fundamental nucleus of values, and hence of rights.” However, it is hardly surprising that he praises such a statement of secular humanism, for this is what he had to say in an interview on the airplane on the way to the U.S.: “What I find fascinating in the USA is that it began with a positive concept of secularism…It was thus a willingly secular State, it was really contrary to a State Church, but secular truly for love of religion, of its authenticity, which can be lived only freely”. This promotion of the American experience as a “fundamental and positive model” for Europe is nothing less than the denial of the Social Kingship of our Lord Jesus Christ. Although he attempts to distinguish it from a “new” and presumably negative secularism, how can it really be any different, for once Christ Our Lord and the rights of the Catholic Church are removed from any society, the logical consequence is necessarily the total abandonment of all truly God-centered moral principles. At the very beginning of his Papacy, Saint Pius X called secularism of whatever kind “apostasy from God” , the “terrible and deep-rooted malady which… is dragging it [society] to destruction” .

To give credit where credit is due, it must be said that at the Ecumenical Prayer Service at St. Joseph’s, Manhattan (April 18), the Pope did “emphasize objective truth in the presentation of the Christian faith” and the need for Christians to assert the role of doctrine, “a clear, convincing testimony to the salvation wrought for us in Christ Jesus”. However, there being no reference to his supreme magisterial authority, nor to any specific Catholic doctrine, it was perfectly acceptable to the leaders of all the different Protestant and Orthodox religions present for the common prayer service.

Given all the above, I find it very hard to believe that Archbishop Lefebvre would write anything different now than what he wrote to Pope John Paul II twenty years ago, announcing to him his intention of going ahead with the consecration of bishops: “The false ecumenism which is at the origin of all the Council’s innovations in the liturgy, in the new relationship between the Church and the world, in the conception of the Church itself, is leading the Church to its ruin and Catholics to apostasy….Given the refusal to consider our requests, and it being evident that the purpose of this reconciliation is not at all the same in the eyes of the Holy See as it is in our eyes, we believe it preferable to wait for times more propitious for the return of Rome to Tradition.” (June 2, 1988). As for us, while we await with patience and constancy this return of Rome to Tradition, let us thank God, on this 20th anniversary of Episcopal consecrations (June 30) for the Archbishop’s faith, fortitude, foresight and prudence, without which we would not now be able to maintain our traditional Faith, Mass and Catholic life.

Yours faithfully in Our Lady Help of Christians,

Father Peter R. Scott

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© 2008 virgo-maria.org



[1] http://www.youtube.com/watch?v=RB4xg9NZrfY&feature=related

[2] Nous reprenons ci-dessous les citations d’un observateur catholique publiés dans le LFC : http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewtopic.php?t=2618&mforum=lelibreforumcat

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-A-00-Hoyos_liberte_religieuse_Colombie.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/011_2007/VM-2007-11-01/VM-2007-11-01-A-00-Williamson-Urrutigoity.htm

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-30-A-00-Pere_Michael_Partie_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-02-D-00-Refondation_Redemptoristes.pdf

[5] Note de VM : Evidemment nous ne pouvons faire notre cette désignation de « Pape » pour l’imposteur apostat Ratzinger,  hérétique public, confirmé et obstiné, lequel, soi-disant « élu » « Pape »,  n’est – trois ans après cette prétendue « élection » -  toujours pas sacré validement évêque, imposteur qui par ses actes et « enseignements » travaille méthodiquement depuis quarante ans à détruire la « Vigne de Notre Seigneur », la Sainte Eglise catholique.