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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mardi 17 juin 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Le sophisme clérical mortel du « Manteau de Noé »

De quelques Sophismes fallacieusement « catholiques »

qui protègent efficacement les clercs infiltrés

et qui préservent leur pouvoir de nuire de l’intérieur

à la Sainte Église et au salut des fidèles.

(premier article)

Plus de quarante années après la clôture du « Concile » Vatican II, plus personne ne peut aujourd’hui rester crédible en affirmant que ce soi-disant « Concile » procèderait d’une simple évolution « spontanée » sous le « Souffle du Saint Esprit » de la Sainte Église de Notre Seigneur Jésus Christ, et en osant nier – face aux nombreuses études factuelles aujourd’hui publiées et jamais démenties - qu’il ait été « pris en main » par un réseau de clercs – souvent déjà sévèrement condamnés par les Pontifes catholiques préconciliaires – réseau savamment organisé et relayé, voire financé, par de puissants groupes de pression internationaux anticatholiques, et qu’il ait été minutieusement préparé – avant même son ouverture - par ces clercs infiltrés et dévoyés, véritables ennemis résolus de Notre Seigneur que, dès 1907, le Saint Pape Pie X dénonçait déjà publiquement comme sournoisement « incrustés » au sein même de la Sainte Église dans son encyclique Pascendi Dominici Gregis, et qu’il frappait solennellement d’excommunication par son Motu proprio Praestentia Scripturae Sacrae (cf. messages VM sur ce sujet)[1].

Ce soi-disant « Concile » Vatican II qui, depuis plus de quarante ans, a détruit de fond en comble la Sainte Église de Notre Seigneur Jésus Christ pour lui substituer la contrefaçon d’Église catholique - au clergé devenu aujourd’hui aussi invalide que le soi-disant clergé Anglican ( cf. www.rore-sanctifica.org ) - contrefaçon prophétisée par l’Apôtre Saint Jean sous la figure de l’émergence de la « Bête de la Terre » qui fait adorer par l’humanité la « Bête de la Mer » (le mondialisme actuel destructeur des Nations catholiques) dans le chapitre XIII de son Apocalypse, commenté au VIIIème siècle par Saint Beato de Lebana (cf. message VM), puis précisée par la Très Sainte Vierge Marie Elle-même sur la montagne de la Salette le 19 septembre 1846 « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist, la Sainte Église sera éclipsée… », n’aura nullement été l’œuvre des fidèles ni celle de leurs volonté ou désirs.

C’est un FAIT CAPITAL que cette destruction inouïe et sans aucun précédent historique de la Sainte Église de Notre Seigneur Jésus Christ aura été au contraire l’ŒUVRE EXCLUSIVE DES CLERCS ALORS INFILTRÉS AU SEIN DE LA SAINTE ÉGLISE, et qu’elle aura marqué le triomphe du TRAVAIL opiniâtre, sournois et méthodique des CLERCS dévoyés et perdus et de ces CLERCS INFILTRÉS, alors véritablement « incrustés », depuis les premières décennies du XXème siècle AU SEIN MÊME DE LA SAINTE ÉGLISE, en raison du laxisme, de la nonchalance – voire pour certains de l’ignorance même des méthodes d’entrisme des ennemis de Notre Seigneur - manifestés par trop d’évêques catholiques alors en charge de veiller soigneusement sur le troupeau des fidèles.

Les mises en garde, les dénonciations, condamnations et excommunications solennelles du Grand Pape Saint Pie X dès 1907, n’auront donc pas suffi, et SERONT RESTÉES TOTALEMENT IMPUISSANTES A ÉRADIQUER CE VÉRITABLE CHANCRE que constituent les CLERCS ENNEMIS INFILTRÉS ET INCRUSTÉS au sein même de la Sainte Église, LESQUELS AURONT FINI À PRESENT (en attendant la FIN des FINS) PAR TRIOMPHER POUR MIEUX PERDRE AUJOURD’HUI LES ÂMES.

Nous devons nous poser la question et nous interroger :

POURQUOI UNE TELLE IMPUISSANCE
APRÈS UN SIÈCLE DE CONDAMNATIONS PONTIFICALES ?

Nous prétendons qu’une telle impuissance doit beaucoup à des conceptions sophistiques et fallacieusement « catholiques » de grands principes chrétiens qui se rencontrent, hélas, beaucoup trop couramment chez nombre de clercs honnêtes, lesquels ont néanmoins gardé le souci de leur Sacerdoce et de leur sanctification, alors même qu’ils sont pourtant les premières victimes à la fois des forfaits perpétrés par ces clercs infiltrés et sournoisement « incrustés », ainsi que de leurs menées déloyales et perverses au sein de la Sainte Église.

Il se trouve que ces conceptions sophistiques fallacieuses ont ordinairement été largement répandues surtout parmi les clercs, et qu’elles sont immédiatement invoquées surtout lorsque l’un de leur « confrère » (infiltré) est publiquement mis en cause par le constat public de ses méfaits avérés, répétés et persistants.

L’appel protecteur blasphématoire à la fausse « Charité » et au « Manteau de Noé[2] »

Le réflexe de trop de clercs honnêtes réside en effet trop souvent dans un appel désordonné - voire en réalité blasphématoire - à la vertu théologale primordiale de La Charité, en sorte de couvrir par le silence ou par l’euphémisme, tous deux gravement coupables, et en invoquant ordinairement le « Manteau de Noé », les méfaits répétés et publiquement avérés – le plus souvent criminels[3] contre la Foi catholique (et donc contre le salut des fidèles) - de ceux qu’ils croient à tort être demeurés leurs « confrères » dans le Sacerdoce.

C’est en effet, pour ces clercs honnêtes, ce qu’ils croient à tort être leur devoir de prêtre et de chrétien, que de couvrir impudemment – et blasphématoirement – de la vertu théologale de la Charité ces dénonciations publiques justifiées et salutaires, alors qu’en réalité une telle attitude ne consiste de leur part qu’à céder – aux dépends des fins mêmes de leur Sacerdoce – à un simple réflexe clérical trop humain de corporatisme, réflexe qui n’a que trop nourri, en lui fournissant à bon compte trop d’arguments factuels, l’anticléricalisme meurtrier du Sacerdoce catholique entretenu opiniâtrement depuis le XIXème siècle par les Francs-Maçons et par les pires ennemis de la Sainte Église.

Ces clercs honnêtes, aveuglés par ce réflexe trop humain, en se décernant ainsi implicitement à eux-mêmes à bon compte un brevet personnel fallacieux « de charité », ne se rendent pas clairement compte qu’ils collaborent ainsi directement et très efficacement aux méfaits criminels avérés de ces clercs infiltrés au sein de l’Église, en protégeant précisément par leur intervention soi-disant « charitable » l’autorité usurpée de ces derniers, de l’indignité publique salutaire pour l’Église qu’ils méritent, et en préservant dès lors tout le pouvoir de ces cruels ennemis de Notre Seigneur Jésus Christ, sournoisement incrustés au sein de la Sainte Église, de continuer à nuire au Salut des fidèles, à nuire à la Sainte Église et à nuire à leur propre Sacerdoce.

Bien plus, c’est ordinairement de telles interventions cléricales soi-disant « charitables », qui servent de prétexte efficace pour mettre alors publiquement en cause précisément les trop rares clercs ou fidèles qui ont eu la persévérance et le courage – à la suite le plus souvent d’un harassant et rigoureux travail d’observation et de recoupements des faits et des documents - de dénoncer publiquement et de faire largement connaître les méfaits criminels avérés de ces clercs infiltrés au sein de l’Église, ennemis de Notre Seigneur et du salut des âmes, rejetant ainsi – dans une véritable inversion satanique – sur ceux-ci eux-mêmes l’opprobre publique salutaire et réellement libératrice méritée par les malfaiteurs infiltrés qu’ils ont dénoncés, lesquels peuvent dès lors paisiblement poursuivre leurs forfaits et leur travail de sape de la Sainte Église en toute impunité.

La malfaisance – véritablement satanique – de ce comportement humain gravement peccamineux qui n’a été que trop habilement répandu dans les milieux cléricaux, n’a bien entendu nullement échappé aux clercs infiltrés dans la Sainte Église, et ils s’emploient de tous leurs moyens – et depuis longtemps - à répandre « au nom de la Charité » au sein du clergé un tel comportement qui se révèle être si bénéfique pour leur sécurité et si efficace pour la pérennité de leur œuvre satanique de destruction de la Sainte Église.

C’est du reste pourquoi, nombre de ces clercs infiltrés dans la Sainte Église, recherchent - quand ils le peuvent, et surtout dans les maisons religieuses[4] ou dans les séminaires - les rôles de confesseurs ou de directeurs de conscience de leurs « confrères » prêtres innocents (à cet égard le cas public connu le plus spectaculaire fut celui du Père Jésuite Agostino Béa (B’naï\-B’rith\) qui obtint même d’être le Confesseur officiel personnel du Pape Pie XII !).

En de telles positions, ils sont bien entendu merveilleusement placés pour mieux surprendre habilement et prudemment l’innocence de leurs « confrères » dans le Sacerdoce – tant ces derniers demeurent aujourd’hui le plus souvent ignorants des méthodes de ces cruels ennemis cléricaux de Notre Seigneur et de leur absolu manque de scrupule – et pour mieux dévoyer sur ce sujet particulier les consciences soumises qui leur sont ainsi confiées, en répandant largement dans le clergé catholique cette interprétation sophistique fallacieuse et blasphématoire de la « Charité » catholique, interprétation sophistique et perverse qui leur est si précieuse pour protéger efficacement à la fois les œuvres de ténèbres de leur secte et les positions de ses membres au sein de la Sainte Église.

Une conception sophistique, perverse et fallacieuse de la vertu théologale catholique de Charité : en réalité un blasphème satanique[5].

L’apôtre Saint Paul nous enseigne en effet que la Charité est la seule vertu théologale qui soit appelée à perdurer après notre mort et à s’épanouir en nos âmes dans sa totalité, lors de notre accession finale et éternelle à la vision béatifique ; elle constitue donc le Fruit même de la Foi et le Cœur même de la Vie éternelle que cette dernière nous procure dès cette terre.

L’apôtre Saint Jean nous a appris également que Dieu est Amour (Agapè), c'est-à-dire Charité, et cet enseignement rejoint celui de Saint Paul, dans la mesure où la Charité caractérise précisément notre vie éternelle en Dieu, laquelle nous est procurée, quoique de manière voilée dès notre vie sur cette terre, par la Foi catholique et par la grâce sanctifiante.

Par conséquent, la Charité constitue le Bien et la Fin suprême du chrétien, et il n’est rien de plus grand auquel faire recours auprès de tout chrétien, puisque son objet même n’est autre que Dieu Lui-même, selon l’enseignement infaillible des Apôtres.

Sur cette Terre, la Charité est conditionnée pour nous par la Foi catholique, et plus précisément par la Foi en la Personne de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Verbe éternel, deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, incarné, en Ses Paroles, comme en Son exemple.

Par conséquent sans la Foi en Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est une imposture suprême que d’invoquer la Charité auprès d’un chrétien.

Or Notre Seigneur nous a révélé Son enseignement sur Lui-même, après nous avoir spécifié que nul ne pouvait connaître Dieu sans Le connaître et Le reconnaître Lui-même.

Lui qui est Dieu incarné, la Charité même incarnée, a voulu déclarer solennellement de Lui-même sur cette terre, non pas « Je suis la Beauté », ou encore « Je suis la Bonté, ou la Charité », mais Il a voulu affirmer « Je suis la Vérité », après avoir déclaré « La Vérité vous libérera ».

C’est donc le Verbe incarné Lui-même, La Charité incarnée même, qui a nettement spécifié que le respect et l’amour de la Vérité conditionne absolument ici bas toute Charité chrétienne.

Nulle Charité Chrétienne sans le respect et l’amour préalable de la Vérité, laquelle libère les hommes des œuvres du démon.

Et la première des Charités que nous devons à notre Prochain, c’est précisément la Vérité[6] qui les libère des chaînes du démon, à l’instar de Notre Seigneur qui déclare qu’il est venu sur cette terre pour « porter témoignage de la Vérité » et qui a accepté la mort pour accomplir ce témoignage.

La Charité passe donc selon Son enseignement par le respect et l’amour de la Vérité.

Par conséquent, prétendre exercer la véritable Charité chrétienne aux dépends du respect de la Vérité (et de la Justice qui en découle) laquelle libère les hommes des chaînes du démon, en prétendant, par un recours fallacieux au « Manteau de Noé », qu’il serait « vertueux » et « charitable » de la confisquer, de l’occulter, de la mutiler, de l’altérer ou de l’amoindrir, et plus encore répandre publiquement un enseignement aussi pervers, constitue en réalité un abominable blasphème, authentiquement satanique, particulièrement lorsque la Défense de l’Honneur de Notre Seigneur et de Sa Sainte Église, ainsi que le salut des âmes sont en jeux, comme c’est précisément le cas dans la question de la dénonciation publique des méfaits abominables et répétés de ces clercs infiltrés et incrustés au sein de la Sainte Église pour mieux la détruire de l’intérieur, ces ennemis si sournois et si résolus de Notre Seigneur Jésus-Christ.

C’est en effet cette Charité, que nous devons d’abord à Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Premier parmi nos prochains en Sa nature humaine, qui conditionne, selon Son enseignement, nos rapports de chrétiens avec notre prochain, et qui nous pousse à entreprendre envers lui les œuvres de la Charité authentique qui recherche – pour l’amour exclusif de Notre-Seigneuren premier lieu le salut éternel de ce prochain, son Bien suprême, et en second lieu son bien-être matériel et moral.

Tels sont les principes authentiques et non frelatés de l’enseignement catholique sur ce sujet.

Où l’on voit dès lors la méchanceté suprême et véritablement satanique des clercs infiltrés dans la FSSPX qui depuis 2005 cherchent opiniâtrement à persuader les fidèles que l’abominable apostat public Joseph Ratzinger, dénué de l’Épiscopat, serait aujourd’hui le Vicaire légitime et authentique de Notre Seigneur Jésus Christ, et le Chef Suprême de Sa Sainte Église, et qui, de peur de compromettre toute possibilité de ralliement de la FSSPX à cet apostat public, entendent – en invoquant une fois encore avec perversité « Le Manteau de Noé » - cacher aux fidèles, ou minimiser, la dernière et suprême apostasie publique dans la Grande Synagogue de New-York, de sa récente participation, devant les medias du monde entier, à la liturgie talmudique de la veille du Sabbat de Pessah en avril 2008 (qui correspond au vendredi saint catholique) laquelle liturgie glorifie ce soir là la mise à mort de Celui qu’elle ose appeller « L’Imposteur », Notre Seigneur Jésus Christ Lui-même ! (cf Message VM sur le sujet)

Peut-on concevoir, de la part d’un chrétien, un blasphème plus impudent contre la Charité due à Notre Seigneur Jésus Christ Lui-même d’abord et à Son Honneur, comme aux fidèles et à leur salut éternel ?

Les clercs honnêtes qui, devant les dénonciations publiques, factuelles, et documentées des méfaits publics répétés et avérés de ces clercs ennemis objectifs de la Sainte Église, infiltrés et incrustés en son sein, se réfugient dans de tels comportements corporatistes aberrants – et en réalité indignes – qui les conduisent prétendument « au nom de la Charité » à excuser et à couvrir du silence les noms et les méfaits de ces clercs ennemis antichrists sournois, commettent en réalité au nom de la Charité un attentat épouvantable contre la Charité due à Notre Seigneur Lui-même et à Sa sainte Église, ainsi qu’à l’encontre de leur propre Sacerdoce, et participent efficacement à la persistance et au triomphe – en dépit des dénonciations - des œuvres démoniaques de ces destructeurs de la Sainte Église.

En agissant ainsi ces clercs honnêtes se prétendraient-ils donc implicitement plus « charitables » que Notre Seigneur Lui-même, La Charité même incarnée, qui n’a pas craint de qualifier publiquement les Pharisiens de son époque de « race de vipères » ?

Nous les invitons, pour leur propre salut éternel, à méditer les raisons de cette dureté implacable et de cette violence de Notre Seigneur Jésus Christ - La Charité même incarnée - envers ces « clercs » dévoyés de l’époque.

Et en même temps on observe de la part de ces clercs un manque de fondamentale charité envers ceux qui dénoncent le comportement de ces destructeurs de la Sainte Église. On vit en 2008, ce qu’enseignait don Sarda en 1885 : chapitre XXI, De la saine intransigeance catholique opposée à la fausse charité libérale. [7]

L’on est en droit de penser, lorsque l’on observe comment, après les dénonciations pourtant documentées de nombre des clercs infiltrés dans la Sainte Église de la part de Mgr Benigni et de son équipe de La Sapinière sous les ordres du Pape Saint Pie X au début du siècle, les meilleurs clercs ont reçu dans les années 30 les travaux rigoureux et prudents des études de Mgr Jouin et de son équipe, ainsi que la manière dont ils ont réagi face à ses révélations et dénonciations les mieux établies, que c’est bien la généralité de ce réflexe clérical corporatiste trop humain - mais en réalité abominable et savamment répandu dans le clergé - qui précisément explique UN SIÈCLE D’IMPUISSANCE DES CONDAMNATIONS PONTIFICALES LES PLUS SOLENNELLES DES CLERCS ANTICHRISTS INFILTRÉS et de leurs Œuvres de destruction AU SEIN MÊME DE LA SAINTE ÉGLISE

On a omis tout enseignement démonologique[8], on a omis toute formation sur la connaissance de l’ennemi, on n’a pas expliqué le comportement à avoir avec ces ennemis, on a peur de l’intransigeance catholique, pire on la combat, ne soyons donc pas surpris des échecs  continuels[9].

Nous examinerons et décortiquerons dans un prochain message, un autre sophisme pervers fallacieusement « catholique » qui, lui aussi, protège très efficacement la pérennité des positions et des méfaits des clercs infiltrés et des clercs dévoyés au sein des sociétés et organisations catholiques.

à suivre…

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

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[1] Rappelons-nous le plan de la Haute-Vente (1819) :

« Le pape, quel qu’il soit, ne viendra jamais aux sociétés secrètes : c’est aux sociétés secrètes à faire le premier pas vers l’Église, afin de les vaincre tous deux. Le travail que nous allons entreprendre n’est l’œuvre ni d’un jour, ni d’un siècle ; mais dans nos rangs le soldat meurt et le combat continue… Une fois votre réputation établie dans les collèges, dans les gymnases, dans les universités et dans les séminaires, une fois que vous aurez capté la confiance des professeurs et des étudiants, faites que ceux qui principalement s’engagent dans la milice cléricale aiment à rechercher vos entretiens…

Cette réputation donnera accès à nos doctrines au sein du jeune clergé, comme au fond des couvents. Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions : il gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le pontife qui doit régner, et ce pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera plus ou moins imbu des principes italiens et humanitaires que nous allons commencer à mettre en circulation [...] Que le clergé marche sous votre étendard en croyant toujours marcher sous la bannière des Clefs apostoliques. Tendez vos filets comme Simon-Barjona ; tendez-les au fond des sacristies, des séminaires et des couvents plutôt qu’au fond de la mer ; et, si vous ne précipitez rien, nous vous promettons une pèche plus miraculeuse que la sienne [...] Vous aurez pêché une révolution en tiare et en chape, marchant avec la croix et la bannière, une révolution qui n’aura besoin que d’être un tout petit peu aiguillonnée pour mettre le feu aux quatre coins du monde ».

« Dans quelques années, ce jeune clergé, aura par la force des choses, envahi toutes les fonctions : il gouvernera, il administrera, il jugera, il formera le conseil du souverain, il sera appelé à choisir le pontife qui doit régner, et ce pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera plus ou moins imbu des principes italiens et humanitaires que nous allons commencer à mettre en circulation [...] ».

« Le pape, quel qui soit, ne viendra jamais aux sociétés secrÈtes », car les conspirateurs savent mieux que certains supposés défenseurs de la foi catholique, qu’un véritable successeur de saint Pierre, Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne peut tomber dans l’hérésie, dans son magistère ordinaire ou extraordinaire sur la foi et les mœurs.

Pour réaliser leur plan et avoir un pape "à eux", il leur fallait donc un papabile "à eux", un candidat formé et tenu "par eux", … et par conséquent hérétique avant son élection.

C’est aujourd’hui rÉalisÉ avec Jean XXIII.

[2] La référence au « Manteau de Noé » consiste à jeter le manteau pudique du silence sur une « erreur » ou une « faiblesse » de comportement d’un ecclésiastique, pour éviter que sa divulgation publique ne ternisse sa réputation, ou ne scandalise les âmes simples des fidèles, à l’instar des fils du Patriarche Noé qui jetèrent, selon la Bible, un manteau sur la nudité de leur père, ayant bu plus que de raison, étendu dans son sommeil après s’être laissé allé à l’ivresse.

La rectitude et l’exemplarité de ce comportement filial ne se comprend que parce qu’il ne s’agit là que d’un faux pas exceptionnel, isolé et surtout involontaire dans ses conséquences de la part du Patriarche Noé qui venait d’inventer le vin, la Bible ne nous ayant jamais appris que ce dernier aurait eu la volonté ordinaire de donner l’exemple habituel de l’ivresse et de l’alcoolisme et de la déchéance qui s’en suit, au contraire de la volonté perverse et constante que traduisent les méfaits répétés et avérés des ennemis cléricaux de Notre Seigneur infiltrés dans Sa Sainte Eglise pour mieux la détruire de l’intérieur.

On ne trouve aucun argumentaire dans un livre de théologie invoquant l’image biblique sur le "manteau de Noé" dans ce sens de protection des clercs prévaricateurs. C’est à la vertu de "justice" que l’on se réfère pour juger et faire.

[3] Notre-Seigneur enseigne de craindre plus les assassins des âmes que ceux des corps : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre l’âme et le corps dans la géhenne » (Math. X, 28). Il est même très précis sur les assassins des âmes des enfants : « il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne, et qu’on le précipitât au fond de la mer » (Math. XVIII, 6 ; Marx IX, 42 ; Luc XVII, 2).

[4] Rappelons ce conseil de la très Sainte Vierge Marie donné à La Salette : « Que ceux qui sont à la tête des communautés se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre ». A-t-on suivi son conseil ?

[5] Relire dans Don Sarda Y Salvany, Le libéralisme est un péché, le chapitre XXI qui aborde le problème de la charité dans notre combat :

http://www.a-c-r-f.com/documents/Don_SARDA_y_SALVANY-Liberalisme_peche.pdf

Si l'on parle de charité, on devrait toujours rappeler auparavant, que cinq conditions s'imposent pour que la charité soit vraie :

- 1. Être en état de grâce.

- 2. Qu'elle soit mue par des motifs surnaturels.

- 3. Qu'elle soit efficace :

- a). en tant qu’elle se rapporte à Dieu, elle doit porter à accomplir Sa divine volonté ;

- b). en tant qu'elle se rapporte aux hommes, elle doit nous porter à chercher le bien du prochain.

- 4. Qu'elle soit ordonnée :

 - a). aimer Dieu par-dessus tout, et pas n'importe comment : Si quelqu'un M'aime, il garde d'abord Mes commandements ;

- b). faire passer l'amour pour la patrie après l'amour pour l'Église ;

- c). ne pas chercher le bien du prochain au détriment de notre propre bien spirituel ;

- d). chercher d'abord le bien spirituel de l'âme de notre prochain et, après, le bien matériel de son corps.

- 5. Qu'elle se déploie dans la Justice et la Vérité.

Catéchisme catholique par le cardinal Gasparri, Chabeuil 1959, p. 759 et sv.

[6] Sur la confusion entre Vérité et Charité à Vatican II, lire :

http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR-Grande_escroquerie_Vatican_II.pdf

[7] fin du chapitre XXI : « Le libéralisme moderne ne l'entend pas ainsi, ce en quoi il a tort. De là vient qu'il se fait et donne une notion fausse de la charité à ses adeptes. Par ses apostrophes et ses accusations banales d'intolérance et d'intransigeance sans cesse renouvelées, il déconcerte même des catholiques très fermes. Notre formule, à nous, est pourtant bien claire et bien concrète. La voici : la souveraine intransigeance catholique n'est autre que la souveraine charité catholique. Cette charité s'exerce relativement au prochain, quand dans son propre intérêt, elle le confond, l'humilie, l'offense et le châtie. Elle s'exerce relativement à un tiers, quand pour le délivrer de l'erreur et de sa contagion, elle en démasque les auteurs et les fauteurs, les appelant de leur vrai nom, méchants, pervers ; les vouant à l'horreur, au mépris, les dénonçant à l'exécration commune, et si cela est possible au zèle de l'autorité sociale chargée de les réprimer et de les punir. Elle s'exerce enfin relativement à Dieu, quand pour Sa gloire et Son service, il devient nécessaire d'imposer silence à toutes les considérations humaines, de franchir toutes les bornes, de fouler aux pieds tout respect humain, de blesser tous les intérêts, d'exposer sa propre vie et toutes les vies dont le sacrifice serait nécessaire à l'obtention d'une aussi haute fin. Tout cela est pure intransigeance dans le véritable amour et, par conséquent, souveraine charité. Les types de cette intransigeance sont les héros les plus sublimes de la charité, comme l'entend la vraie religion. Et parce que de nos jours il y a peu d'intransigeants véritables, il y a aussi peu de gens véritablement charitables. La charité libérale, à la mode actuellement, est condescendante, affectueuse, tendre même, dans la forme, mais au fond elle n'est que le mépris essentiel des biens véritables de l'homme, des suprêmes intérêts de la vérité et de Dieu ».

[8] Rappelé dans la déclaration liminaire de Virgo-Maria :

http://www.virgo-maria.org/Documents/Qui-Sommes-Nous.htm

[9] En 1890, le P. Aubry avait déjà tout compris. Les évènements depuis ont confirmé son analyse :

"Ce qu'il nous faut, ce sont des chrétiens et des prêtres radicaux dans le bien. Lorsque les idées régnantes, les désertions et les scandales, auront enlevé à l'Église la moitié, puis les trois quarts, puis les neuf dixièmes, puis les quatre-vingt-dix-neuf centièmes, puis les neuf cent quatre-vingt-dix-neuf millièmes de sa famille, si le millième demeuré fidèle est excellent et radical, tout sera gagné, car ce millième formera la petite mais vaillante armée de Gédéon, la semence saine et irréprochable d'une nouvelle société.

"Combien serait plus puissante, pour la régénération d'un peuple comme le nôtre, une telle phalange, sortie d'écoles théologiques solides, armée de toute la force surnaturelle de l'Évangile, fortifiée de principes sûrs et inébranlables contre l'esprit du siècle ! Elle se répandrait partout, occuperait les positions sacerdotales, comme des postes militaires où elle doit faire sentinelle et combattre, saupoudrerait en quelque sorte la société et lutterait avec ce bel ensemble contre l'erreur. Certainement elle vaincrait, à moins que l'Écriture n'ait menti en disant : Hæc est victoria quæ vincit mundum, fides nostra (I Joan., v, 4).