Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 8 août 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Accord secret Anglicans-Rome : la Fraternité St Grégoire le Grand

Rome négocie en secret avec les Anglo-catholiques, dans le dos des pseudo-évêques conciliaires de Grande-Bretagne, afin de préparer la ‘Corporate reunion’ de la High Church avec l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger, un projet de type Patriarcal : la Fraternité Saint Grégoire le Grand.

Le Motu Proprio et un projet de « latin à toutes les messes » pourraient être les supports de cette réunion en bloc.

Traduction en français des articles de Damian Thompson (Telegraph)

Chronique de la « Corporate Reunion » des Anglicans avec la Rome moderniste – n°4

Nous citons Daniel Hamiche qui fait mention de conversations secrètes entre l’anglican Monsieur Burnham, pseudo-« évêque » Anglo-catholique de la fausse Église d’Angleterre, avec les services de Benoît XVI-Ratzinger, juste avant la réunion du « Synode » de la dite « Église » le 7 juillet 2008.

Ce secret des conversations a été appliqué en direction de deux milieux : secret de Rome envers la conférence ‘épiscopale’ conciliaire des ‘évêques’ d’Angleterre et du Pays de Galles, et secret du Vatican envers le primat de la Communion anglicane, Rowan Williams.

Les ‘cardinaux’ Levada et Kasper étaient dans la confidence. « Devinez qui n’était au courant de rien à propos des discussions de haut niveau entre les évêques Anglicans et le Vatican? Les Évêques Catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles et leur service des affaires œcuméniques! » s’esclaffe Damian Thompson qui poursuit : « Les délégations Anglicanes et le Vatican ont tenu leurs échanges secrets vis à vis de la Conférence des Evêques »

« Rentrer dans l’Église catholique c’est la décision qu’ont prise un nombre non négligeable d’anglo-catholiques de l’Église d’Angleterre dont le porte-parole, est Andrew Burnham, évêque de Ebbsfleet. C’est son texte que nous vous proposons de découvrir ci-dessous. Cet évêque et au moins d’un de ses confrères, Keith Newton, évêque de Richborough, tous deux de la province ecclésiastique de Cabtorbéry, étaient à Rome, peu de jours avant la tenue du synode général, pour des entretiens secrets avec le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, et le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, entretiens qui se sont déroulés à l’insu de Rowan Williams mais aussi de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles… Il ne s’agissait de rien d’autre que de sonder les intentions de Rome et de discuter des modalités concrètes d’un retour “en masse” d’anglo-catholiques au sein de l’Église, notamment en matière liturgique – même si beaucoup d’anglo-catholiques pratiquent la liturgie tridentine.

(…)

Le dossier est difficile – car il s’agit de plus de 100 000 fidèles, de centaines de prêtres et de plusieurs évêques… – mais traité avec soin par Rome et surveillé de près par Benoît XVI. On peut conjecturer que ce dernier ne souhaite pas que se reproduise le “ratage” du premier retour à Rome de prêtres et de fidèles anglicans, en 1992, après que l’Église d’Angleterre eut accepté l’ordination sacerdotale de femmes. Le peu d’empressement – c’est le moins qu’on puisse dire – à les accueillir de la part des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles et les lamentables liturgies eucharistiques qui leur furent infligées dans les paroisses catholiques découragèrent le plus grand nombre qui fit retour à l’Église d’Angleterre… Un porte-parole de l’épiscopat catholique anglais, encore sous le choc de la révélation des entretiens secrets menés à Rome, a cru devoir déclarer qu’il n’était pas question d’un “retour en masse” d’un si grand nombre d’anglicans, et qu’il conviendrait de procéder au cas par cas… M’est avis que Rome a une autre idée : prélature personnelle ? administration apostolique ? église catholique de rite particulier ? Les semaines qui viennent seront déterminantes. On lira avec infiniment d’attention le discours que le cardinal Walter Kasper donnera à la Conférence de Lambeth où il est invité à s’exprimer… » Daniel Hamiche[1]

Selon ce commentaire, les ‘évêques’ conciliaires s’opposeraient à cette ‘Corporate reunion’ de la partie la plus « conservatrice » de la fausse Eglise d’Angleterre.

En réalité, une partie des ‘évêques’ conciliaires approuve les orientations ultra-libérales des Anglicans (‘ordinations’ de femmes, de femmes « évêques », clergé homosexuel, etc).

Traduisant les informations divulguées par The Catholic Herald (journal conciliaire anglais) le 11 juillet 2008, Daniel Hamiche expose les supputations sur les grandes lignes d’un accord entre Rome et les Anglo-catholiques pour une ‘Corporate reunion’.

En réalité ces informations du Herald proviennent de Damian Thompson : « J’ai rédigé un article dans le Catholic Herald esquissant ce que le Vatican pourrait être préparé à offrir à l’Evêque Andrew Burnham et ses collègues, pour lesquels il a la plus grande considération. Je suis à peu près certain que les paroisses seraient accueillies en masse (contrairement à 1922), leurs chances de conserver leurs édifices dépendant entièrement du bon vouloir de l’Église d’Angleterre. » qui constitue la véritable source de l’information publiée par Daniel Hamiche :

 « C’est à midi aujourd’hui mercredi 16 juillet, que s’est ouverte la Conférence de Lambeth qui, à l’invitation de l’archevêque de Cantorbéry, “primat” de la Communion anglicane, réunit tous les dix ans les archevêques (à la tête de provinces ecclésiastiques) et évêques anglicans du monde entier. On en attendait quelque 800. Plus de 200 ne seront pas au rendez-vous. La Communion anglicane est en crise, tout comme l’est l’Église d’Angleterre. La Conférence de Lambeth devrait poursuivre ses travaux jusqu’au 3 août. C’est la quatorzième. Ce pourrait bien être la dernière…

La décision du Synode général – qui est l’organe réel de gouvernement de l’Église d’Angleterre, et dans lequel les archevêques et évêques ne comptent que pour un tiers des voix lorsque des résolutions sont votées –, le 7 juillet, de promouvoir l’ordination épiscopale des femmes sans contrepartie pour les anglo-catholiques qui y sont hostiles – comme ils le furent dès 1994 quant à l’ordination sacerdotale des femmes –, ne laisse guère d’autre choix à un grand nombre de ces derniers que celui de quitter une Église d’Angleterre qui a désormais pris le parti d’embrasser son héritage protestant et de briser le fil ténu qui la reliait encore à ce qu’elle pensait être son héritage “catholique”.


Certains hauts prélats anglo-catholiques avaient prévu cette nouvelle dérive, et l’avaient même anticipée. J’ai évoqué dans ce blogue les entretiens secrets [1] qu’ont eus à Rome les deux “flying bishops”, Andrew Burnham, évêque d’Ebbsfleet, et Keith Newton, évêque de Richborough, de la province ecclésiastique de Cantorbéry. Il s’agissait pour eux de sonder Rome « sur les moyens leur permettant [de faire retour à Rome] avec leurs fidèles » [2], c’est-à-dire des anglo-catholiques, pasteurs et laïcs, constituant des sortes de « paroisses personnelles », à la mode anglicane, où ne sont admis ni les femmes prêtres ni leurs évêques consécrateurs – ou même simplement favorables à ces ordinations… » Daniel Hamiche

The Catholic Herald dévoile le 11 juillet 2008, ce que CSI-Diffusion avait anticipé le 5 juillet 2005, soit 3 ANS AUPARAVANT :

« Rome serait disposée à accorder une “administration apostolique”, placée sous l’autorité d’un évêque catholique, pour satisfaire aux besoins pastoraux des pasteurs et des paroissiens anglo-catholiques. C’est la solution que Rome avait déjà trouvée pour accorder aux fidèles du diocèse de Campos (Brésil) » Daniel Hamiche, reprenant le périodique britannique.

CSI-Diffusion avait appelé ce projet l’ « AngliCampos », qui n’est que l’application contemporaine du plan révélé par le Bénédictin Dom Lambert Beauduin aux conversations de Malines en 1925 (cf. messages VM)[2]. Cette étude eût-elle pu être plus prémonitoire ?

Et pourtant, CSI-Diffusion a été décrié et diffamé pour ses informations, dont il n’a pas fallu attendre plus de trois ans pour en constater la réalisation !

Est-ce un média (contrôlé par les infiltrés de la FSSPX) qui a révélé quoique ce soit sur le sujet ?

Evidemment non !

Cela explique le succès des médias alternatifs, tels que CSI-Diffusion et maintenant Virgo-Maria, qui disent la vérité et informent véritablement les fidèles des faits, et c’est pour cette raison que l’abbé de Cacqueray(-Celier ?) a prononcé l’interdit contre VM.

En réalité les infiltrés de la FSSPX veulent absolument maintenir leurs confrères prêtres et les fidèles dans la plus totale IGNORANCE de l’Anglicanisme et de son histoire, lequel s’avère constituer depuis 180 ans la pointe fine de la destruction Rosicrucienne de l’Eglise et de Sa Sainte Liturgie, et ainsi de la destruction du sacerdoce SACRIFICIEL catholique sacramentellement valide.

Aucune étude importante n’est jamais publiée sur ce sujet dans les revues de la Tradition, telles Le Sel de la Terre ou Fideliter…. !

L’évêque à le Rose de la Fraternité, l’ex(?)-Anglican Richard Williamson y veille avec un soin jaloux !!!

Cette exclusion des études sur l’Anglicanisme ainsi que sur les sociétés initiatiques Rose+Croix s’étend au-delà du périmètre de la FSSPX, puisqu’AUNCUNE autre revue traditionnelle (Sodalitium, etc) ne traite de la question qui reste un angle mort total.

Et Daniel Hamiche détaille le plan de cette nouvelle « Fraternité Saint-Grégoire Le Grand » qui tenterait d’accaparer les biens matériels actuellement entre les mains des Anglicans (églises, cures, locaux paroissiaux, etc.), ce qui augure d’une belle bataille juridique :


Un certain nombre d’indiscrétions croisées avec des précédents et quelques conclusions logiques, permettent selon l’hebdomadaire britannique The Catholic Herald (11 juillet), de conjecturer les grandes lignes de l’accord-cadre que Rome serait disposée à accorder aux anglo-catholiques. Nous en donnons ci-dessous les principaux points, évidemment, sous toute réserve…


1. Rome serait disposée à accorder une “administration apostolique”, placée sous l’autorité d’un évêque catholique, pour satisfaire aux besoins pastoraux des pasteurs et des paroissiens anglo-catholiques. C’est la solution que Rome avait déjà trouvée pour accorder aux fidèles du diocèse de Campos (Brésil) attachés à la liturgie grégorienne son usage dans la pleine communion de l’Église, avec l’administration apostolique Saint-Jean-Marie Vianney. Une “administration apostolique” est un vrai diocèse mais “virtuel” en ce sens qu’il n’est pas renfermé dans des limites territoriales. Si c’est bien la solution que Rome propose aux anglo-catholiques, alors elle correspond grosso modo à ce que ces derniers avaient demandé au Synode général : la création d’une nouvelle province ecclésiastique – en plus des deux qui existent, mais recouvrant toute l’Angleterre – et la nomination d’un “super-évêque” à sa tête : ce qui leur fut refusé. Reste, bien sûr, pour le pape le choix délicat de l’évêque.


2. Les anciens anglicans se rassembleraient sous une égide commune qui pourrait prendre le nom de Fellowship of St. Gregory the Great. Cette association, placée sous la direction de l’évêque à nommer, regrouperait les anciens pasteurs anglicans ordonnés prêtres catholiques. Les paroisses de ces derniers, ouvertes à tous, seraient toutefois principalement composées d’anciens anglicans.


3. Les paroisses de cette Fellowship occuperaient leurs anciens bâtiments (églises, cures, locaux paroissiaux, etc.), mais cela exigerait un exceptionnel bon vouloir de l’Église d’Angleterre : une négociation ardue mais non impossible puisque les paroisses – des centaines ! – des flying bishops sont déjà financièrement “découplées” de l’Église d’Angleterre. » Daniel Hamiche

The Catholic Herald dévoile le 11 juillet 2008, repris par Daniel Hamiche, évoque un usage du Motu Proprio accordé par l’abbé apostat Benoît XVI-Ratzinger pour séduire Mgr Fellay et la FSSPX, en vue d’intégrer cette fois-ci les Anglicans aux Ordres invalides. Ce plan subtil du Vatican, qui instrumentalise le rite traditionnel, pourrait s’étendre encore selon Damian Thompson qui se fait l’écho d’une prochaine décision de Benoît XVI-Ratzinger d’imposer le latin à toutes les (fausses) messes conciliaires : « Le Pape Benoît pourrait demander aux prêtres de réciter les paroles de la consécration en Latin à toutes les Messes, y compris aux Messes célébrées en vernaculaire ». Cela montre la coordination qui règne entre les différents services de Ratzinger, et la réalité du projet de séduction et de d’illusion qui a été pensé dans la coulisse.

Poursuivons la traduction du Catholic Heraldpar Daniel Hamiche :


« 4. Les anciennes communautés anglicanes devenues catholiques pourraient, si elles le souhaitaient, utiliser en partie le Book of Common Prayer mais révisé pour un usage catholique comme c’est déjà le cas dans les sept paroisses, autrefois épiscopaliennes – anglicanes – et désormais catholiques, des États-Unis. Mais, pratiquement, cette demande ne devrait pas être très forte. Par contre, il sera intéressant de voir – si la chose se passe bien comme on l’envisage – l’usage que ces nouvelles paroisses catholiques pourraient faire du Missel de 1962…


5. Les anciens pasteurs anglicans devraient se soumettre à un programme accéléré d’études leur permettant d’être promptement ordonnés prêtres catholiques. Le fait qu’ils soient mariés ne serait pas un obstacle à l’ordination sacerdotale mais ils ne pourraient pas – comme cela se passe déjà aux États-Unis – être “curés” de paroisses mais simples vicaires. En cas de décès de l’épouse, ils ne pourraient pas se remarier. Par contre, les anciens pasteurs anglicans homosexuels pratiquants et avérés ne seraient pas admis aux ordres.


6. Les hommes laïcs ex-anglicans ne pourraient évidemment pas davantage prétendre aux ordres s’ils se mariaient, ce qui va de soi pour un catholique latin mais pas pour un anglican.


7. Pour des questions de célibat et de juridiction, on n’envisage donc pas la création d’une Église de rite anglican “uniate”.


Interrogé dans l’avion qui le menait en Australie sur les problèmes que traversaient la Communion anglicane et l’Église d’Angleterre, et qui vont être débattus lors de la Conférence de Lambeth, Benoît XVI, encore plus prudent qu’à l’accoutumée, s’est contenté de répondre lapidairement : « Nous ne pouvons pas et ne devons pas intervenir immédiatement dans leurs discussions, nous respectons leur responsabilité ». Laisser du temps au temps donc. Mais pas trop. La question n’est évidemment plus aujourd’hui de savoir si Rome va recevoir dans le bercail de l’Église une, sainte, catholique et apostolique, les anglicans qui frappent à sa porte, mais quand… Des observateurs évoquent la possibilité de l’annonce d’un tel retour et de la création d’une structure idoine en décembre prochain. Pourquoi en décembre ? Parce que c’est probablement à cette date que Benoît XVI pourrait proclamer bienheureux le vénérable John Henry cardinal Newman, le plus célèbre des anglicans revenus à Rome !


Daniel Hamiche

(qui espère avoir en partie répondu au commentaire de vivelechristroi du 13 juillet)

[1] J’apprends aujourd’hui qu’outre cette rencontre secrète – mais dont on commence à connaître une partie de la teneur – une autre rencontre – encore plus secrète ! – s’est également tenue à Rome – avant ou après celle que j’évoque – entre des évêques diocésains anglicans et de hautes autorités de la Curie. Il est peu probable qu’il se soit agi dans ce cas d’une négociation en vue d’un retour à Rome mais plus prosaïquement de sonder – dans la nouvelle situation de l’Église d’Angleterre – les chances d’une poursuite du dialogue œcuménique. On ne sait rien de plus.


[2] Ce dont ne veulent pas les évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles. Mais il semble que Rome ait – enfin ! – décidé de leur passer par-dessus la tête pour que ne se renouvellent pas les errements des années 1990. C’est la raison pour laquelle la Conférence des évêques catholiques n’a même pas été tenue au courant de ces négociations. Il faut dire que le jour même où le Synode général donnait son “feu vert” à l’ordination épiscopale des femmes, décision cruciale et gravissime mais sur laquelle la Conférence des évêques catholiques a gardé un silence… bruyant – aucun communiqué sur son site depuis le 7 juillet… –, cette dernière de conserve avec l’Église d’Angleterre publiait une « présentation conjointe » sur un rapport de l’OFCOM – l’autorité britannique pour les télécommunications – concernant l’avenir de la télévision en Grande-Bretagne et les risques de la révolution numérique ! » Daniel Hamiche [3]

La réalisation du plan exposé en 1925 par le Cardinal Mercier et rédigé par le bénédictin Dom Beauduin, l’un des pères de l’œcuménisme est donc en voie de réalisation en 2008. Cela montre la continuité et la persévérance de l’action de la révolution cléricale.

Cette action presque centenaire devrait être méditée par les résistants catholiques qui souhaitent des résultats rapides dans leur combat.

Ce sont nos ennemis eux-mêmes qui, par leur méthode et leur zèle, nous donnent une leçon de persévérance et de capacité à travailler au corps la réalité en avançant par petits pas, jusqu’à l’heure du triomphe de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org


Traduction en français des chroniques[4] de Damian Thompson

sur son Blog ‘Holy Smoke’du Telegraph

Les Évêques Catholiques libéraux maintenus dans l’ignorance des conversations secrètes

Lundi 7 Juillet 2008, 12:48 PM GMT [General]

Devinez qui n’était au courant de rien à propos des discussions de haut niveau entre les évêques Anglicans et le Vatican? Les Évêques Catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles et leur service des affaires œcuméniques!

J’ai eu le soufflé coupe lorsque j’ai lu ce paragraphe dans le reportage de Ruth Gledhill : "Le mouvement pour un compromis se produisit alors qu’un prêtre Catholique Romain émettait des doutes à propos de prétendues consultations de haut niveau qui auraient pris place entre des évêques de l’Église d’Angleterre et des officiels du Vatican à Rome. Monseigneur Andrew Faley, chargé de l’œcuménisme auprès des 22 évêques Catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles et observateur Catholique auprès du Synode Général déclara qu’aucune information ne lui était parvenue ni à ses évêques à propos d’une telle rencontre, bien que des rencontres informelles aient régulièrement lieu entre évêques et membres laïques des deux églises."

Ainsi nous avions raison dès le début. Les délégations Anglicanes et le Vatican ont tenu leurs échanges secrets vis à vis de la Conférence des Évêques (bien que pas nécessairement vis-à-vis du Cardinal Murphy-O’Connor). Et qui peut les en blamer ?

Ce n’est pas seulement une question de manque de sympathie entre les évêques Catholiques et les Anglo-Catholiques : l’un des évêques diocésains Catholique Romain est en faveur des femmes prêtres et évêques. Les traditionalistes Anglicans ne peuvent faire confiance à un évêque Catholique qui pourrait les dénoncer à Rowan Williams. C’est pourquoi la hiérarchie Catholique Romaine libérale a été – assez justement – laissée dans l’ignorance.

Un Évêque de l’Eglise d’Angleterre conduira les Anglicans à Rome

Mardi 8 Juillet 2008, 04:30 PM GMT [General]

Le Catholic Herald révèlera cette semaine que l’Évêque de Ebbsfleet, le Très Révérend Andrew Burham, doit conduire ses amis Anglo-Catholiques de l’Église d’Angleterre vers l’Église Catholique Romaine.

L’Évêque Burnham, l’un des deux "évêques volants" de la province de Canterbury, a déclaré demander au Pape Benoît XVI et aux évêques Anglais Catholiques "des gestes magnanimes" permettant aux traditionalistes de devenir Catholiques en masse.

Il est persuadé que c’est ce qui se produira, suite aux conversations à Rome avec le Cardinal Levada, chef de la Congrégation pour le Doctrine de la Foi, et le Cardinal Kasper, chef de l’œcuménisme au Vatican. Il était accompagné durant sa visite par le Rév. Keith Newton, Évêque de Richborough, l’autre "évêque volant " de Canterbury dont on s’attend qu’il suive son exemple.

L’Évêque Burnham espère que Rome proposera des dispositions spéciales par lesquelles les ex Anglicans pourront rester dans leurs paroisses sous la direction d’un évêque Catholique. La plupart de ces paroisses utilisent déjà la liturgie Romaine, mais il pourrait y avoir des aménagements pour des prières Anglicanes si les églises le demandent.

Les pasteurs Anglicans déjà mariés ne seront pas empêchés d’être ordonnés, cependant l’Évêque Burnham ne pourra pas continuer sous l’épiscopat, étant donné qu’il est marié et qu’il y a un empêchement absolu pour les évêques mariés dans les Églises Romaines et Orthodoxes.

Dans sa déclaration, l’Évêques Burnham explique pourquoi il rejette le code de pratique offert aux traditionalistes par le Synode Général la nuit dernière. "Comment pourrions-nous croire qu’un tel code de confiance puisse offrir une ecclésiologie exploitable quand toutes nos suggestions ont été ignorées ?" demande-t-il.

"Comment pourrions nous faire confiance à un code de pratique lorsque ceux qui le proposent incluent ceux qui ont  le plus fait pour miner et cherché à révoquer le code de pratique en usage ces 14 dernières années ?"

"Ce que nous pouvons humblement demander à l’heure actuelle sont des gestes magnanimes de nos amis Catholiques, spécialement du Saint Père, qui comprend bien notre désir d’unité, et de la hiérarchie d’Angleterre et du Pays de Galles. La plupart d’entre nous cherche les voies nous permettant d’amener les nôtres avec nous"

La Fraternité de Saint Grégoire le Grand

Jeudi 10 Juillet 2008, 10:44 AM GMT [General]

La Fraternité de Saint Grégoire le Grand est le nom intérimaire de l’organisation des prêtres Anglicans qui projettent d’amener  leurs ouailles avec eux lorsqu’ils deviendront Catholiques Romains.

Les Anglicans menés par les Évêques "volants" d’Ebbsfleet et Richborough, espèrent que Rome accordera à la nouvelle entité une reconnaissance formelle – peut-être comme "administration apostolique" supervisée par un évêque catholique.

J’ai rédigé un article dans le Catholic Herald esquissant ce que le Vatican pourrait être préparé à offrir à l’Évêque Andrew Burnham et ses collègues, pour lesquels il a la plus grande considération. Je suis à peu près certain que les paroisses seraient accueillies en masse (contrairement à 1922), leurs chances de conserver leurs édifices dépendant entièrement du bon vouloir de l’Église d’Angleterre.

Beaucoup de pasteurs Anglicans peuvent s’attendre à devenir prêtres Catholiques Romains après un délai relativement court – il y aura une période d’étude accélérée. Etre marié ne devrait pas être un problème, être ouvertement gay constituera une barrière insurmontable.

Mais le Pape prend un intérêt particulier à cette question, et considère les perspectives d’un apport d’Anglo-Catholiques comme un don de Dieu pour une Église élargie. Je suppose que les évêques en charge de l’Église d’Angleterre seront très souples. Après tout, ils ont supplié le synode d’offrir des sauvegardes adaptées aux opposants aux sacres de femmes Lundi, et le Synode leur a répondu qu’ils se perdaient.

Le Latin à toutes les Messes?

Vendredi  4 Juillet 2008, 11:54 AM GMT [General]

Voici une rumeur passionnante (voir : Father Z). Le Pape Benoît pourrait demander aux prêtres de réciter les paroles de la consécration en Latin à toutes les Messes, y compris aux Messes célébrées en vernaculaire.

Son intention serait d’esquiver une interminable controverse à propos de la consécration du vin – le Sang du Christ, comme le croient les Catholiques. La traduction en Anglais courant inclut cette phrase "…qui sera versé pour vous et pour la multitude des hommes, en rémission des péchés." ("...which will be shed for you and for all men, so that sins may be forgiven"). Mais le Latin originel (basé sur le Grec de Mathieu et Marc) dit pro multis, dont la traduction littérale est "pour beaucoup". Wikipedia donne une bonne relation des débats furieux que la traduction de ces mots dans beaucoup de langues a provoqué.

Ce qui se résume à: le Christ est-il mort pour tous les hommes, ou pour beaucoup? Le dernier jugement de Rome est que "pour tous" n’est pas une traduction littérale de pro multis, mais plutôt une "explication" de la relation de l’Évangile. L’enseignement Catholique est que le Christ est mort pour toute l’humanité sans exception, mais que tous ne sont pas sauvés au final.

Si les paroles de la consécration sont toujours récitées en Latin dans le Rite Romain, alors, bien que le problème persiste il ne subsiste plus dans la prière Eucharistique. Comme je l’ai dit, c’est juste une rumeur, mais cela me frappe comme une solution habile. Les libéraux n’approuveraient pas, cela va sans dire, parce que cela signifierait d’entendre la maudite langue Latine et dans la plus maudite des liturgies solennelles. 

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[1] http://www.hommenouveau.fr/medias/fichier/Le_Tibre_et_la_Tamise.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/Archives-CSI/2005/CSI-2005-07-05-AngliCampos-Radical%20Orthodoxy-bibliography-2004-06-1.pdf

[3] http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=64

[4] http://blogs.telegraph.co.uk/damian_thompson/?num=30&pg=2