Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf


Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

dimanche 7 septembre 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Double jeu démasqué : L’abbé Lorans décerne un prix
à des prélats conciliaires

 

L’Abbé Lorans exubérant et jovial avec le ‘cardinal’ Poupard à qui ce responsable de la communication de Mgr Fellay vient de remettre son prix. Il a procédé de même avec ‘Mgr’ Francesco Follo

(source : http://www.fondationpierrelafue.org/Projet/LivreOr/LO_2004.html)

L’abbé Lorans, membre du jury du prix de la Fondation Pierre Lafue, a primé en 2004 le cardinal Poupard pour son livre Au cœur du Vatican, de Jean XXIII à Jean-Paul II et puis, en 2007, l’actuel conseiller de la communication de Mgr Fellay a primé Mgr’ Francesco Follo, observateur du Vatican auprès de l’UNESCO, pour son livre ‘Jean-Paul II et la culture contemporaine’.

Que fait l’abbé Lorans à la tête de la communication de la FSSPX ?

Que fait l’abbé Lorans au sein de la FSSPX ?

L’abbé Lorans ne serait-il pas plutôt à sa place au sein de l’église conciliaire

avec son ancien ‘confrère’ FSSPX de Saint Nicolas, l’abbé Thuillier ?

L’infiltration de la FSSPX à son sommet est démasquée

Le double jeu de l’abbé Lorans, le « responsable de la communication de la FSSPX » auprès de Mgr Fellay est démasqué.

Ce clerc infiltré qui œuvre au sein de la FSSPX afin de faire réussir le ralliement de celle-ci à l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, appartient déjà au G.R.E.C., rapportant au ‘cardinal’ Hoyos et au nonce à Paris, aux côtés des représentants de la mouvance ecclesia dei (Abbés Barthe, etc) et des milieux conservateurs de l’église conciliaire (Paul Airiau, Père Lelong, Luc Perrin). Leurs réunions à huis clos sont un ‘think tank’ du ralliement et un laboratoire d’idées et de rencontres discrètes voire secrètes pour influencer Mgr Fellay et la Direction de la FSSPX afin qu’elle signe un accord de soumission à la Rome des « antichrists » (terme employé par Mgr Lefebvre).

Nous révélons aujourd’hui que l’abbé Lorans participe à un jury de remise du prix de la Fondation Pierre Lafue, aux côtés d’André Fontaine, ancien directeur du Monde, de feu Pierre Messmer et de l’abbé Thuillier, l’ancien premier vicaire de Saint Nicolas du Chardonnet, ancien assistant du directeur de l’Institut Universitaire Saint Pie X, ancien aumônier de Civitas et ancien professeur de dogme au séminaire d’Ecône. Depuis 2005, l’abbé Thuillier a renié le combat de Mgr Lefebvre et est devenu chapelain de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, en intégrant l’église conciliaire.

L’abbé Thuiller (devenu désormais le ‘Père Pascal Thuillier’) est l’un des trois cérémoniaires qui organisent la fausse messe de Benoît XVI-Ratzinger aux Invalides à l’occasion de sa venue à Paris le samedi 14 septembre :

« C'est Mgr Patrick Chauvet, ancien vicaire général du diocèse de Paris qui s'est vu confier par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, l'élaboration de la liturgie pontificale de la célébration. Entouré de deux autres cérémoniaires, le P. Pascal Thuillier et le P. Olivier de Cagny, le tout nouveau curé de la paroisse Saint François-Xavier a travaillé à l'accomplissement de cette tâche en lien avec l'archevêque de Paris et Mgr Guido Marini, Maître des célébrations liturgiques pontificales »[1]

En 2004, le jury de cette Fondation Lafue, comprenant l’abbé Lorans, a remis un prix au ‘cardinal’ Poupard, pour son ouvrage ‘Au cœur du Vatican de Jean XXIII à Jean-Paul II’, puis en 2007 à ‘Mgr’ Francesco Folio, observateur du Vatican auprès de l’UNESCO, pour un ouvrage collectif ‘Jean-Paul II et la culture contemporaine’ (avec Francesco Botturi -  Françoise Chébaux -  Emmanuel Falque -  Francesco Follo -  Henri-Jérôme Gagey -  Jozef Grzywaczewski -  Jean-Paul II -  Geneviève Médevielle -  Michael Omolewa -  Françoise Rivière -  Jean-Louis Tauran -  Hans Heinrich Wrede). Le site de la Fondation cite un email de l’abbé Lorans à l’occasion de la remise du prix au ‘cardinal’ Poupard.


Résumé de l’ouvrage collectif (par l’éditeur)

« En juin 1980, le pape Jean-Paul II venait à Paris et faisait, à cette occasion, deux grandes interventions sur la culture, l'une à l'Institut catholique de Paris et l'autre à l'Unesco, où il affirmait notamment : « C'est en pensant à toutes les cultures que je veux dire, à Paris, au siège de l'Unesco, avec respect et admiration : Voici l'homme ! »

Reçu à l'époque comme un véritable coup de tonnerre, le discours papal renversait autant les certitudes marxistes que celles du libéralisme économique, en faisant de l'homme le centre et le fondement décisif de la culture et des civilisations. En l'écoutant, chacun découvrait la pensée, forte de présupposés personnalistes et phénoménologiques, d'un vrai philosophe, fin connaisseur des systèmes idéologiques et susceptible d'éclairer le destin politique de notre monde.

Cet ouvrage offre une série d'analyses de ces deux interventions de Jean-Paul II, présentée lors du colloque « Culture, raison et liberté » organisé, le 2 juin 2005, par le Saint-Siège à l'Unesco, en collaboration avec l'Institut catholique de Paris, à l'occasion du 25e anniversaire de cet événement.

Collaborations :  Benoît XVI -  Francesco Botturi -  Françoise Chébaux -  Emmanuel Falque -  Francesco Follo -  Henri-Jérôme Gagey -  Jozef Grzywaczewski -  Jean-Paul II -  Geneviève Médevielle -  Michael Omolewa -  Françoise Rivière -  Jean-Louis Tauran -  Hans Heinrich Wrede »[2]

L’abbé Lorans mène donc une double vie, d’une part en charge officiellement de la communication de la FSSPX auprès de Mgr Fellay, et officieusement, dans des cercles mondains parisiens, où il décerne des récompenses aux prélats conciliaires du Vatican.

L’abbé Lorans fréquente ainsi la haute sphère de la Direction du Vatican qui se trouve flattée par les récompenses que lui distribue cet ancien proche de Mgr Lefebvre. Dialoguant directement avec des cardinaux ou des représentants du Vatican à Paris, il passe allègrement par-dessus de la tête de Mgr Fellay qui, loin de ces cocktails parisiens huppés, isolé à Menzingen, est bien loin de disposer d’un tel entregent.

L’abbé Lorans semble exceller dans ce double jeu ecclésiastique qui, le plaçant au carrefour de la maîtrise de la communication de la FSSPX et de son supérieur, Mgr Fellay, et communiquant en direct avec la clique vaticanesque, le positionne dans un rôle d’agent d’influence, pour permettre la prise de contrôle progressive de la FSSPX par la Rome des « antichrists » .

Cette montée de l’abbé Lorans dans l’ombre s’est faite progressivement : elle remonte à ses premières responsabilités de supérieur de l’Institut Universitaire Saint-Pie X, en fin des années 1980, où il fut initié à ces cercles mondains, puis naquit le G.R.E.C. en 1998.

Cela veut dire que l’abbé Lorans était au mieux avec le ‘cardinal’ Poupard en 2004 et fréquentait le G.R.E.C., quand avait lieu l’opération de mutinerie des abbés Laguérie / de Tanoüarn pour déstabiliser Mgr Fellay.

L’abbé Lorans qui à l’époque, selon les révélations de l’abbé Laguérie lui-même dans le Mascaret de septembre 2004, harcela au téléphone l’abbé Laguérie vers le 14 juillet afin qu’il envoie sans plus tarder son brûlot sur la gestion des séminaires, était à ce moment là très actif au sein du G.R.E.C. et en contact direct avec le plus haut niveau de la hiérarchie du Vatican, puisqu’il remettait un prix au ‘cardinal’ Poupard.

Dans cette affaire de la « mutinerie » téléguidée de 2004 destinée à déstabiliser, moins de deux ans avant sa réélection par le Chapitre Général de la FSSPX, Mgr Fellay, le Supérieur de la Fraternité, l’abbé Laguérie apparaît ainsi comme un pion totalement instrumentalisé à son insu par l’abbé Lorans fort de ses importantes relations conciliaires restées dans la coulisse.

Et l’on comprend mieux dès lors ce qui a pu alors pousser le renard anglican de la FSSPX, l’évêque « à la Rose »[3] de la Fraternité, Mgr Williamson, à penser que le moment était alors venu pour lui de sortir du bois, n’hésitant plus pour venir en personne à Paris, de LaReja en Argentine, ouvertement appuyer de toute son autorité épiscopale cette rébellion des « mutins » de 2004 dirigée publiquement par l’abbé Laguérie à l’instigation discrète, mais pressante, de l’abbé Lorans fort de ses hautes relations vaticanes en coulisses.

Avec chez l’abbé Lorans, de si hautes relations conciliaires dans la coulisse, l’affaire manipulée ainsi en sous-main par ce dernier, pouvait en effet lui apparaître alors décisive pour compromettre sérieusement la réélection prochaine de Mgr Fellay lors du tout prochain chapitre général, et promouvoir un clerc plus ouvertement décidé à rallier l’évêque apostat Wojtyla-JPII. Nous rappelons qu’à l’époque l’ex-Anglican Mgr Williamson faisait campagne pour l’abbé Anglès, cet abbé honni tant par les fidèles américains que désormais par les fidèles irlandais.

Mgr Fellay a-t-il aujourd’hui bien compris dans toute son ampleur le double jeu que joua l’abbé Lorans à cette époque dans cette affaire des « mutins » de 2004, ainsi que les enjeux de sa véritable finalité, double jeu et enjeux entièrement ignorés de l’abbé Laguérie ?

Avec toute la prudence d’un évêque ayant charge d’âmes, Mgr Lefebvre, fort conscient de la puissance de séduction auprès des clercs ambitieux des « antichrists » du Vatican, veillait – lui – et avec un soin jaloux, à se réserver personnellement la très stricte exclusivité de toute relation avec les dignitaires de la Rome conciliaire.

Si des faits analogues exposés ici dans ce présent message lui avaient été révélés de son vivant, personne ne peut douter de la réaction qui eut été celle du fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X ordonnée à la préservation et à la perpétuation du véritable sacerdoce sacrificiel catholique. Il suffit pour s’en convaincre de se souvenir par exemple qu’alerté par Jean Vaquié, il n’hésita pas exiger personnellement du Professeur Borella le dessaisissement de toutes ses fonctions d’enseignement au sein de l’Institut Universitaire Saint Pie X, aussitôt qu’il eût réalisé les preuves que ce dernier œuvrait à y répandre des concepts et approches gnostiques. Ajoutons que l’abbé Lorans était alors le Recteur de cet Institut et était pleinement responsable de cette situation.

Jusqu’à quand ?

Que fait l’abbé Lorans à la tête de la communication de la FSSPX ?

Que fait l’abbé Lorans au sein de la FSSPX ?

Puisque l’abbé Lorans est si admiratif des « papes » conciliaires de Jean XXIII à Jean-Paul II et de l’action de Jean-Paul II auprès de la culture contemporaine, ne serait-il pas plutôt à sa place au sein de l’église conciliaire en compagnie de son ancien ‘confrère’ de la FSSPX, vicaire de Saint Nicolas,
l’abbé Thuillier ? ? ?

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org


ANNEXE A[4]

L’abbé Lorans, membre du Jury de la Fondation Pierre Lafue,

 aux côtés de l’abbé Thuillier

Le Prix Pierre LAFUE est destiné chaque année, à récompenser soit un ouvrage de langue française d'inspiration historique, soit l'ensemble d'une œuvre.

Membres du jury du prix de la Fondation Pierre LAFUE

Yolande d'ARGENCE LAFUE, Présidente fondatrice

† Pierre MESSMER, de l'Académie française, Chancelier de l'Institut de France.

Me Jean-Denis BREDIN, de l'Académie française

André FONTAINE, Ancien Directeur Général du Journal "Le Monde"

Abbé Alain LORANS, Ancien recteur de l'Institut Saint Pie X

Abbé Pascal THUILLIER, du Sacré Cœur de Montmartre

Anciens membres du jury

†          Gaston PALEWSKI, Membre de l'Institut, Ancien Président du Conseil Constitutionnel

†          Louis JOXE, Membre de l'Institut, Ambassadeur de France, Membre du Conseil Constitutionnel

†          Père Albert MALMANCHE, Curé de St Méry

†          Jean MARIN, Ancien Président-Directeur Général de l'A.F.P

†          Maurice BAUMONT, Membre de l'Institut, Écrivain

†          Adrien DANSETTE, Membre de l'Institut, Écrivain

†          Jean FOURASTIÉ, Membre de l'Institut, Écrivain

†          Francis AMBRIÈRE, Écrivain

†          Bruno NEVEU, Membre de l'Institut, Écrivain

†          Paul-Marie DE LA GORCE, Écrivain

ANNEXE B[5]

Livre d'or prix Pierre LAFUE 2004 – Prix remis au ‘cardinal’ Poupard

Le 28ème Prix de la Fondation Pierre Lafue a été décerné à son Éminence Le Cardinal Paul POUPARD  Président du Conseil Pontifical pour la Culture "Au cœur du Vatican".

Il a été remis officiellement le mercredi 9 juin 2004 à L'UNESCO.

Mail envoyé à Madame Yolande Lafue de la part de l'Abbé Alain Lorans

ZENIT, ZENIT - Le monde vu de Rome

Le Prix "Pierre Lafue" au cardinal Poupard :

"Au cœur du Vatican" et "au cœur des cultures" CITE DU VATICAN, Vendredi 11 juin 2004 (ZENIT.org)

Livre d’Or du prix de la Fondation Lafue remis au cardinal Poupard

Le cardinal Paul Poupard, "ministre de la Culture" de Jean-Paul II, s'est vu attribuer le Prix de la Fondation Pierre Lafue, pour le livre "Au cœur du Vatican" publié en 2003 aux éditions Perrin/Mame : un voyage aussi "au cœur des cultures" et une occasion pour le cardinal Poupard de rendre hommage à Pierre Lafue : "un témoin privilégié, germaniste et écrivain", journaliste "hors pair" et "historien". Le Prix a été remis au cardinal Poupard, président du Conseil pontifical de la Culture, mercredi dernier, le 9 juin 2004, à l'Unesco, à Paris.

Le cardinal Poupard confiait à cette occasion "qu'aucun autre" de ses livres ne lui a donné ce bonheur que tant et tant de lecteurs connus et inconnus lui ont "partagé" après leur lecture.

L'auteur rappelait que le livre conduit le lecteur non seulement "Au cœur du Vatican", mais d'abord dans son Anjou natal, puis à Paris, à Varsovie, Ljubljana, Budapest, Klingenthal, Moscou, Bangkok, Mexico, Rio de Janeiro, New York, Québec, Bangalore, Nagasaki, Abidjan, Kinshasa, Nairobi, Yaoundé, Jérusalem, et tant d'autres villes, "au cœur des cultures de notre vaste monde".

A propos de la Fondation Pierre Lafue, le cardinal Poupard disait sa "gratitude " respectueuse " à Madame Yolande d'Argence Lafue, qui a créé la Fondation Pierre Lafue, au Chancelier de l'Institut de France" qui la seconde activement dans sa Présidence, "ainsi qu'à tous les Membres du jury." "La liste des prix décernés depuis sa création est impressionnante, tant par la qualité des œuvres que par la personnalité de leurs auteurs, soulignait le cardinal Poupard. Et je mesure l'honneur immérité que vous m'avez réservé en m'introduisant dans cette illustre pléiade". "En fait de mérites, je voudrais brièvement évoquer ceux du regretté Pierre Lafue, continuait le cardinal Poupard, et vous confier combien j'ai été saisi par ces propos "pris sur le vif" que, chère Yolande d'Argence, vous m'avez adressés en souvenir de votre mari Pierre Lafue. Tout un monde, que je croyais englouti, s'est mis pour moi soudain à revivre sous la plume vivante, parfois piquante, mais jamais méchante, d'un journaliste hors pair qui, pendant plus d'un demi-siècle, confie à son Journal ses réflexions jetées à chaud, au sortir d'entretiens étonnants avec des hommes qui furent protagonistes de notre histoire, de Lénine à Hitler, de Mussolini à Ilya Ehrenbourg."

Comment oublier la confidence désabusée de l'auteur du Temps retrouvé ? "Je dirais que ce fut l'histoire réussie d'une vie ratée", les portraits contrastés de Pierre Drieu La Rochelle et de Charles Maurras, Henri Massis et Jean-Paul Sartre, le combat enfiévré de l'auteur de Sous le soleil de Satan, et l'évocation toute en nuance de Georges Mandel, curieux homme ou grand homme d'État ?, les préludes à la catastrophe de 1939, la Place Beauveau en mars 1940, l'intermède de Tours en mai, et en septembre, les deux clans littéraires des deux cafés de Saint Germain-des-Prés, de Lipp aux Deux magots.

A propos du pape Montini, et de Pierre Lafue, le cardinal Poupard cite cette anecdote significative lors d'un déjeuner à la Villa Bonaparte, siège de l'ambassade de France près le Saint-Siège, où Pierre Lafue, invité par l'ambassadeur Vladimir d'Ormesson, était placé entre Daniel-Rops et Monseigneur Montini, "apte, celui-ci, à tous les raffinements du langage diplomatique, alors que l'autre convive , Monseigneur Tardini, conjointement prosecrétaire d'État, note notre mémorialiste, est tout autre".

Son aspect, comme son langage, sont plus frustres, note le cardinal Poupard. Et notre mémorialiste d'interroger Daniel-Rops : "Entre les deux, quel est celui que Pie XII a peut-être désigné, in petto pour être son successeur, son héritier ?"

La réponse fuse, immédiate - nous sommes le 30 novembre 1953 - et je la transcris en sa brièveté prémonitoire, à dix ans de distances : "Plutôt Monseigneur Montini, m'a dit Rops. C'est lui qui sera, je crois, tôt ou tard, l'élu du Conclave, car, qu'on le veuille ou non, une Église nouvelle est en gestation et Monseigneur Montini me paraît qualifié pour en être l'accoucheur", rapporte le ministre de la culture pontifical.

Il rappelle : "Entre les deux, il y eut Jean XXIII l'initiateur, et après le court intermède de Jean-Paul 1er en vrai Jean-Baptiste précurseur, c'est aujourd'hui Jean-Paul II le continuateur, dont je suis le modeste collaborateur, après l'avoir été de ses deux grands prédécesseurs Jean et Paul, dont il a voulu symboliquement conjoindre les deux noms en assumant depuis plus d'un quart de siècle avec une prodigieuse fécondité leur double héritage pétrinien".

Le conteur poursuit son récit par cette rencontre entre le journaliste français et le Pape Pie XII et les propos de celui-ci sur l'Allemagne d'après guerre : "Mais nous n'en sommes pas encore là, et vous me permettez, au terme de mon propos, d'évoquer ce jour comme déjà lointain, mais encore si proche du 4 décembre 1953, où Pie XII, très grand et surtout très droit, comme le dépeint notre auteur reçoit en audience privée Pierre Lafue et le retient près de vingt minutes, un peu plus qu'il n'est d'usage sans doute, comme il le note avec satisfaction et pertinence". Le message est clair, véritable Apologia pro vita sua : "On a dit que Nous avions une affection particulière pour l'Allemagne. Tous les peuples catholiques Nous sont également chers, et l'Allemagne ne l'est pas davantage que la France."

"Mais elle est aujourd'hui le rempart, le glacis de l'Occident. Si elle s'effondrait, ou si, dans un geste de désespoir, elle se rapprochait de la Russie soviétique, au point de se soumettre à sa loi, alors le péril serait grand pour l'Europe… Les yeux du pape brillent d'un éclat inattendu. Je demande : "Que faudrait-il faire, très Saint-Père, pour limiter ce péril ?".

"Avant tout permettre à l'Allemagne de vivre et de prospérer, l'introduire dans une communauté européenne que Nous appelons de tous nos vœux. L'audience a duré prés de vingt minutes. Un peu plus qu'il n'est d'usage sans doute, "comme ce soir peut-être ! ".

Source : http://www.fondationpierrelafue.org/Projet/PrixAnterieurs.html

Source : http://www.fondationpierrelafue.org/Projet/LivreOr/LO_2004.html


ANNEXE C

L’ouvrage du ‘cardinal’ Poupard primé par l’abbé Lorans

Livre « Au cœur du Vatican » par le ‘cardinal’ Poupard

Présentation de l'éditeur[6]

Témoin privilégié de l'action de trois papes : Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II, le cardinal Paul Poupard, fils de vignerons angevins, recteur de l'Institut catholique de Paris au lendemain de Mai 68, est aujourd'hui président du Conseil pontifical de la culture - ministre de la Culture de Jean-Paul II -, en charge aussi du Dialogue avec les non-croyants. Son action s'exerce sur les cinq continents, où le conduisent de multiples rencontres avec toutes les cultures du globe : de Nagasaki à Oslo, de Rio de Janeiro à Kinshasa, de Moscou à New York. Répondant aux questions de Marie-Joëlle Guillaume, agrégée de l'Université, le cardinal Poupard explique et commente l'action de l'Église au cours de ces quarante dernières années. On y trouve notamment la médiation capitale de Jean XXIII entre Kennedy et Khrouchtchev, au moment des missiles de Cuba ; la préparation et les lendemains du Concile Vatican II ; les contacts avec les dirigeants de l'Union soviétique ; Paul VI et son rôle dans les accords d'Helsinki, et nombre d'autres thèmes éclairés par la personnalité exceptionnelle du cardinal. Enfin, personne n'a oublié ses conférences de Carême à Notre-Dame de Paris au cours desquelles il fit revivre six grandes figures, de Mère Teresa à Jean XXIII. A l'heure où les repères se brouillent, où s'impose le besoin de certitudes, le message d'espérance du cardinal Poupard nous transmet l'amour du Christ à tous les carrefours de la vie


ANNEXE D

La Fondation Pierre Lafue (source : Wikipedia)

Fondation Pierre-Lafue

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(Redirigé depuis Prix de la Fondation Pierre-Lafue)

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La fondation Pierre-Lafue est une organisation qui décerne chaque année un prix qui récompense soit un ouvrage de langue française d'inspiration historique, soit l'ensemble d'une œuvre.

La fondation alloue également des bourses d'études et de recherches et gère un foyer à Paris qui permet à 35 étudiantes préparant des grandes écoles de se loger.

Cette organisation a été fondée en 1976 par Yolande d'Argence Lafue afin de soutenir des activités dans l'esprit de l'œuvre de son défunt mari, le journaliste, essayiste et romancier Pierre Lafue.

Sommaire

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Liste des membres du jury du prix de la fondation Pierre-Lafue [modifier]

Liste des prix depuis 1977 [modifier]

  • 1977 : Edmond Pognon, De Gaulle et l’armée
  • 1978 : Jean Lacouture, Léon Blum
  • 1979 : Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Carnaval de Romans
  • 1980 : Jean Delay de l’Académie française, Avant mémoire
  • 1981 : Jean Favier, Membre de l’Institut, Directeur général des Archives de France, La guerre de Cent Ans
  • 1982 : André Fontaine, Un seul lit pour deux rêves : histoire de la détente
  • 1983 : Paul-Marie de la Gorce, La prise de pouvoir par Hitler 1928-1933
  • 1984 : Jean-Denis Bredin de l’Académie française, L’affaire
  • 1985 : Edgar Faure de l’Académie française Mémoires II, Si tel doit être mon destin ce soir
  • 1986 : Henri Amouroux, Membre de l’Institut, Un printemps de mort et d’espoir
  • 1987 : Guillaume de Bertier de Sauvigny, Metternich
  • 1988 : Jean Charbonnel, Edmond Michelet
  • 1989 : Jean Guitton de l’Académie Française, Un siècle, une vie
  • 1990 : François Fejtö, Requiem pour un empire défunt
  • 1991 : Pierre-Louis Blanc, Ambassadeur de France, De Gaulle au soir de sa vie
  • 1992 : Michel Fleury pour l’ensemble de son œuvre
  • 1993 : Jean Tulard, Membre de l’Institut, Napoléon II
  • 1994 : Pierre Messmer, Secrétaire perpétuel des l’Académie des sciences morales et politiques, Après tant de batailles
  • 1995 : Jacqueline de Romilly de l’Académie française, Alcibiade
  • 1996 : Pierre Goubert, Un parcours d’historien
  • 1997 : Alain Peyrefitte de l’Académie française, La Chine s’est éveillée
  • 1998 : Pierre Joxe, L’Edit de Nantes
  • 1999 : Bronislaw Geremek pour l’ensemble de son œuvre
  • 2000 : François Bédarida, Churchill
  • 2001 : Pierre Milza, Verdi et son temps
  • 2002 : Marc Fumaroli de l’Académie française, Quand l’Europe parlait français
  • 2003 : Françoise Chandernagor de l’Académie Goncourt, La chambre
  • 2004 : Le cardinal Paul Poupard, Président du Conseil Pontifical pour la Culture, Au cœur du Vatican
  • 2005 : Jean-Marie Le Breton, Ancien Ambassadeur, Grandeur et destin de la vieille Europe (1492-2004)
  • 2006 : Jean-Paul Bled, Bismarck : de la Prusse à l’Allemagne
  • 2007 : Monseigneur Francesco Follo, Observateur permanent du Vatican auprès de l’UNESCO, Jean-Paul II et la culture contemporaine

Voir aussi [modifier]

Liens externes [modifier]

ANNEXE E

Discours[7] naturaliste de ‘Mgr’ Francesco Follo auprès de l’UNESCO en 2007. C’est ce prélat moderniste que l’abbé Lorans a primé en 2007.

Cité du Vatican, le 24 octobre 2007 - (E.S.M.) - Pendant la 34è session de la conférence général de l'Unesco actuellement en cours à paris, Mgr Francesco Follo, Observateur Permanent du Saint Siège a prononcé le 22 octobre une intervention pendant laquelle il a mis l'accent sur l'éducation intégrale de la personne humaine, sur la reconnaissance de la religion dans la sphère publique, sur le développement urbain et la protection de la nature.

Intervention du Saint Siège au débat de politique générale à le 34è session de la conférence général de l'Unesco

Pendant la 34è session de la conférence générale de l'Unesco actuellement en cours à paris, Mgr Francesco Follo, Observateur Permanent du Saint Siège a prononcé le 22 octobre une intervention pendant laquelle il a mis l'accent sur l'éducation intégrale de la personne humaine, sur la reconnaissance de la religion dans la sphère publique, sur le développement urbain et la protection de la nature.

Intervention de Mgr. Francesco Folio

Monsieur le Président,

Je m'associe bien volontiers aux orateurs qui m'ont précédé pour exprimer les félicitations de la Délégation du Saint-Siège pour votre élection à la Présidence de la Conférence générale de l'UNESCO, tâche que – sans aucun doute – vous saurez accomplir de manière excellente, mettant au service de notre assemblée et de la Communauté internationale les connaissances qui sont les vôtres.

Permettez-moi, Monsieur le Directeur Général, de vous remercier également pour les paroles par lesquelles, en décembre 2006, vous avez exprimé votre appréciation pour la contribution intellectuelle que le Saint-Siège apporte, depuis plus de 50 ans, à cette Organisation, que vous savez si bien conduire.

Parmi les points d’attention de l’UNESCO, il y a la question de l’éducation, que le Saint-Siège suit toujours avec grand intérêt, créant et accompagnant dans différents pays des projets éducatifs. Plus que jamais, en effet, il nous faut mettre la formation et l’éducation des jeunes et des adultes, au sens large du terme, parmi les priorités de la Communauté internationale, comme le soulignait la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous. En effet, c’est un des aspects essentiels de la promotion des personnes et des peuples, ainsi que du développement de la culture et de l’établissement de la paix. Nous devons soutenir les projets tels qu’ils sont par exemple indiqués dans le Cadre d’action établi en l’an 2000 à Dakar, malgré les difficultés qui peuvent se présenter. Dans cet esprit, le Continent africain doit être pour l’Occident une priorité, sachant que le nombre de personnes, notamment de jeunes et d’enfants, qui n’ont pas accès à l’éducation primordiale est encore très élevé. Plus l’éducation sera favorisée, plus les cultures locales seront promues, plus les personnes accéderont au bien-être, plus la vie sociale et économique des peuples en tirera des fruits. Il nous faut reconnaître que rien ne changera vraiment dans notre monde tant que tous ses habitants n’auront pas accès à un système éducatif de qualité. Le Saint-Siège ne peut donc qu’encourager toutes les initiatives en ce sens, qui prennent soin de la formation non seulement intellectuelle, mais aussi de la formation humaine et morale des individus. Le développement global des personnes et des peuples ne peut se limiter aux notions scientifiques et économiques. Il comprend les dimensions morale et spirituelle, qui permettent aux personnes d’apprendre à bien se conduire, à agir en fonction d’une espérance en l’avenir et à avoir le souci du bien commun. C’est déjà ce que soulignait Mgr Angelo Roncalli, premier Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’UNESCO et futur Pape Jean XXIII : «Il existe certains principes élémentaires de caractère moral et religieux, qui constituent le patrimoine de tous les peuples et sur lesquels on suppose une entente comme une base inévitable de vie commune pour réussir la construction du véritable ordre social et mondial de justice et de paix». Le développement authentique des personnes et des peuples ne peut se faire que dans la perspective d’une reconnaissance et du développement de l’être intégral de chacun, de sa dignité fondamentale et du respect intrinsèque qui lui est dû. Que nos contemporains ne perdent jamais de vue que l'éducation doit être intégrale, c'est-à-dire avoir comme objectif de permettre le plein développement d'un être, qui vise un humanisme intégral, qui garde le sens de la transcendance de l'homme sur le monde et de Dieu sur l'homme. Permettez-moi aussi, à ce propos, de souligner l’importance d’une attention toujours plus grande à l’égalité des sexes dans les domaines de l’éducation, qui doit être promue dans tous les projets élaborés. Nous savons la place toujours plus importante que la femme est appelée à tenir dans la vie sociale et économique dans toutes les sociétés, notamment en Afrique, pour ne pas négliger cet aspect des choses. Mais il importe aussi de promouvoir l’éducation en s’appuyant sur la famille, cellule de base de la société, et sur les parents à qui il revient, de droit, d’être les premiers éducateurs de leurs enfants.

Pour la protection et la promotion des cultures, nous connaissons tous l’importance de la religion et des croyances, qui font partie des domaines essentiels de la vie de tout homme et de toute société. Dans notre monde post-moderne où les religions et les idéologies sont aussi à l’origine d’affrontements sanglants entre personnes, entre peuples, parfois au sein même des différentes cultures, il importe de voir comment il est possible de faire en sorte que la démarche religieuse soit vraiment intégrée à la vie des personnes et des peuples, ainsi qu’à la vie de la cité. Dans le passé, la tentation de renvoyer le religieux dans la sphère du privé a conduit à nier une part importante des cultures. Pour que se développe une culture de la paix et de la fraternité, il est urgent d’éduquer l’homme moderne à la reconnaissance du fait religieux, comme réalité non seulement individuelle, mais aussi sociale, comme élément fondamental de l’édification et de la maturation des personnes, mais encore comme moyen de construction de la convivialité sociale. La reconnaissance du fait religieux induit aussi la reconnaissance de la liberté religieuse, qui ne peut se limiter à la croyance, mais qui comprend encore la liberté de professer et de pratiquer publiquement sa foi, dans le respect des autres traditions religieuses et des principes de base de la société. Avec la vision qui leur est propre, les religions peuvent de même avoir une influence positive sur la vie en société et sur la place des individus dans la cité.

Notre monde actuel est un monde de plus en plus urbain, avec le développement de grandes mégapoles, qui sont à la fois des lieux riches de culture et de civilisation, mais où se développent aussi des phénomènes de violence, d’incivilité, et où de plus en plus de familles et de jeunes sont mis aux marges de la société. Dans ce sens, la proposition du Brésil de réaliser une Conférence sur le développement des villes est particulièrement opportune. La ville, qui est le lieu des réseaux de relations, peut être aussi le lieu d’une grande solitude des personnes. Les faits divers qui en rendent compte ne manquent pas. Dans les villes, il faut créer des lieux de culture, de relations, d’éducation, pour que les hommes se parlent, échangent, se reconnaissent comme frères et comme partenaires de la construction sociale, qu’ils soient attentifs aux plus petits, aux plus pauvres, aux laisser-pour-compte. Dans cet esprit, il nous revient de soutenir toutes les propositions qui feront de la planète un lieu où il fait bon vivre. Comment ne pas évoquer la question du développement durable, des programmes pour les énergies renouvelables, telle la proposition faite pour l’Asie centrale par le Kazakhstan. L’exigence qui sous-tend toutes ces démarches consiste à donner à l’homme des lieux vraiment humains, pour aujourd’hui et pour l’avenir. Nous sommes tous responsables de la protection de la planète et nous nous devons de développer une culture de la sauvegarde de la terre. Même si l’urbanisation occupe beaucoup de place aujourd’hui, il importe cependant de prendre aussi en compte le monde agricole et les habitants des campagnes, car ils ont un rôle dans la protection de la nature et ils peuvent nous aider à éduquer les jeunes générations à être toujours plus responsables de notre terre. Il faut souhaiter que, dans tous les continents, se développe toujours davantage cette culture de l’éducation, afin que tous aient le sens de la grandeur de l’homme et de l’importance de la création. Comme nous le rappelait le Pape Jean-Paul II, «l'avenir de l'homme dépend de la culture» (Discours à l'UNESCO, 2 juin 1980, n. 28), et – j’oserai encore ajouter – l’avenir de la planète dépend la culture. Je vous remercie de votre attention.

ANNEXE F

L’abbé Thuillier, ex-FSSPX, organise la fausse messe des Invalides

Une liturgie qui invite à l'intériorité[8]

par Stéphane Laforge

Benoît XVI célèbre la messe de la Pentecôte à Rome

La messe du samedi matin aux Invalides, à Paris, sera l'un temps fort de la visite de Benoît XVI. Zoom sur les préparatifs liturgiques d'une célébration très attendue.


Quelque 200 000 fidèles seront rassemblés sur l'Esplanade des Invalides samedi 13 septembre. Ils y vivront, en communion avec l'Église universelle, la messe présidée par le pape Benoît XVI. Le Saint-Père, qui portera pour la célébration une chasuble blanche, sera entouré de sa délégation, ainsi que d'une soixantaine d'évêques et de cardinaux français. Près de 1500 prêtres sont également attendus pour la célébration.

C'est Mgr Patrick Chauvet, ancien vicaire général du diocèse de Paris qui s'est vu confier par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, l'élaboration de la liturgie pontificale de la célébration. Entouré de deux autres cérémoniaires, le P. Pascal Thuillier et le P. Olivier de Cagny, le tout nouveau curé de la paroisse Saint François-Xavier a travaillé à l'accomplissement de cette tâche en lien avec l'archevêque de Paris et Mgr Guido Marini, Maître des célébrations liturgiques pontificales. "Nous avons tenu compte et respecté les "passages obligés" de la liturgie pontificale : le nombre de cérémoniaires et de diacres, prévoir des séminaristes et non des clercs pour assurer le service de l'autel, explique-t-il. Notre réflexion s'est ensuite portée sur le choix de la fête liturgique qui sera celle de Saint Jean Chrysostome, le choix des lectures et des chants." La chorale, composée de plus d'un millier de personnes, interprètera ainsi des œuvres connues par l'assemblée qui seront accompagnées d'un ensemble de cuivres.

Les trois cérémoniaires ont également dû régler certains détails plus "matériels" et pratiques comme la réalisation des purificatoires par les Clarisses, le choix du calice et des burettes, venus de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de la basilique du Sacré Cœur, etc. Après deux projets soumis à Rome et plusieurs rencontres avec Mgr Marini pour peaufiner les derniers détails, tout est enfin prêt. "Le pape aime que nous entrions dans une liturgie où tout est réglé et se passe sans précipitation ni agitation, souligne le P. Chauvet. Une liturgie bien préparée est une liturgie priante, quelle que soit la messe. La liturgie papale est une invitation à l'intériorité."

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