Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

jeudi 14 janvier 2010

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Scott (FSSPX) rejette
la « Corporate reunion » anticatholique des Anglicans et de Ratzinger-Benoît XVI, sévèrement condamnée par la Sainte Église

Hepworth, le chef du clan Anglican de la TAC Ratzinger-Benoît XVI Bernard Fellay

Le pseudo-« évêque »Mgr’ Hepworth, le chef du clan Anglican de la TAC, dont les Ordres ont été déclarés infailliblement « totalement nuls et absolument vains » par le Pape Léon XIII en 1896, va bientôt se rallier à l’église Conciliaire de Ratzinger-Benoît XVI, en conservant ses traditions protestantes, ce qui provoque la « grande joie » de Mgr Fellay, le successeur de Mgr Lefebvre, qui s’acharne à détruire son œuvre

« l’anglicanisme repose sur des ordres invalides et n’a donc pour sacrements valides que le baptême et le mariage » Abbé Scott (FSSPX)

Face au même évènement, Mgr Fellay[1] exprime sa « grande joie » (‘Grosse Freunde’)[2] devant l’union de l’église Conciliaire et du TAC (Communion Traditionnelle Anglicane) que réalise la pseudo ‘constitution apostolique’ de Ratzinger-Benoît XVI : Anglicanorum coetibus. Le successeur de Mgr Lefebvre à la tête de la FSSPX se réjouit donc du « don précieux » et du « trésor à partager » que constituent les traditions protestantes, hérétiques et anticatholiques anglicanes mises en place par l’hérésiarque archevêque Cranmer, dont la réforme diabolique fit couler tant de sang catholique en Angleterre.

Nous connaissions déjà la profonde ignorance[3] théologique et historique de Mgr Fellay, manifestée publiquement au Gabon au sujet des Papes Libère et Honorius, mais désormais quel naufrage de Mgr Fellay qui applaudit des deux mains devant les traditions protestantes anglicanes, maintes fois sévèrement et infailliblement condamnées par la Sainte Église.

Quelle crédibilité reste-t-il encore à Mgr Fellay pour mener des « discussions doctrinales » avec la Rome moderniste antichrist, et quelle légitimité a-t-il encore à diriger la FSSPX, devant son évidente incompétence théologique ?

L’abbé Scott avait déjà été débarqué du poste de Supérieur du séminaire de la FSSPX en Australie par Mgr Fellay, après avoir tenté tout ce qui était en son pouvoir de supérieur de séminaire pour enrayer le ralliement à l’église Conciliaire « œcuménique », mondialiste, maçonnique de l’abbé apostat Ratzinger-Benoît XVI, des Rédemptoristes transalpins, à la suite de leur Supérieur, le Père Sim[4], agent des apostats romains.

Ancien supérieur du District de la FSSPX aux États-Unis, et envoyé au Canada dans un poste obscur par Menzingen, le voici qui dit très clairement ce qu’un catholique doit dire devant cette incroyable acceptation des anglicans aux ordres invalides par la nouvelle Rome, en violation des plus flagrantes des condamnations les plus sévères de la Sainte Église.

Mgr Fellay va-t-il désormais expulser l’abbé Scott, comme il a expulsé l’abbé Méramo[5], car il le gêne dans sa politique de ralliement à Benoît XVI ?

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2010 virgo-maria.org


Traduction en français du texte de l’abbé Scott

Que le traducteur soit ici vivement remercié

(voir en annexes le texte anglais original, ainsi qu’une traduction en portugais)

Cette interview de l’abbé Peter Scott (FSSPX) est parue ce matin sur le site de discussion RomanCatholics@yahoogroups.com.  Elle revêt la forme de deux questions et réponses et arrive fort à propos. L’abbé Scott y formule des critiques éclairantes fondées sur un sain raisonnement, dans le but de former un Sensus catholicus pertinent au sujet du dernier effort en date du pape visant à unir le catholicisme à l’hérésie.

Question : Peut-on maintenant être à la fois anglican et catholique ?

Réponse de l’abbé Scott (FSSPX) : La Constitution apostolique du pape Benoît XVI datée du 4 novembre dernier a ouvert aux anglicans la perspective d’« être reçus dans la pleine communion catholique, à titre individuel mais aussi collectivement » (cf. Anglicanorum coetibus). C’est là une approche nouvelle et révolutionnaire du problème des « frères séparés », en laquelle certains voient l’initiative la plus audacieuse que l’Église ait prise depuis la Réforme.

La nouveauté tient ici à ce que les anglicans sont traités de la même manière que ceux des orthodoxes orientaux schismatiques qui réintègrent la véritable Église. Ils seront canoniquement et liturgiquement distincts de l’Église catholique et auront donc le droit de conserver leurs paroisses, leurs évêques, leurs prêtres mariés, ainsi que leurs coutumes liturgiques et spirituelles. Cela est normal pour les chrétiens de rite oriental qui renoncent à leur schisme pour réintégrer l’Église, car leur liturgie, leur spiritualité et leurs traditions sont aussi anciennes que celles du rite latin. En outre, ils sont seulement schismatiques, et non pas hérétiques à proprement parler, car leurs rares hérésies sont d’origine récente et faciles à corriger (par exemple, rejet des dogmes relatifs au Purgatoire, à l’Immaculée conception ou à l’infaillibilité papale).

Question : Cette analogie est-elle exacte et justifiée ? Car un examen attentif de la situation révèle de multiples différences.

Réponse de l’abbé Scott (FSSPX) :

            1. En effet. Il y a tout d’abord la question de la motivation. La plupart de ceux qui demandent à entrer dans l’Église catholique se sont déjà séparés de la « Communion » anglicane telle qu’elle est. Ils l’ont fait non pas tant par rejet de l’anglicanisme lui-même qu’à cause de la nouvelle orientation prise par l’église anglicane depuis 1991, qui a consisté à ouvrir le sacerdoce et l’épiscopat aux femmes et aux homosexuels actifs, de même qu’à bénir les unions homosexuelles, toutes choses manifestement contraires à la Bible, principe fondateur du protestantisme.

            2. Le deuxième grande différence tient à ce que l’anglicanisme repose sur des ordres invalides et n’a donc pour sacrements valides que le baptême et le mariage, contrairement à l’orthodoxie, qui peut prétendre à la validité de ses sept sacrements.

            3. Troisième différence : l’anglicanisme a toujours été intégralement hérétique et protestant. Depuis l’époque de Thomas Cranmer, tous les théologiens anglicans, sans exception, ont adhéré aux théories de Luther et des autres réformateurs protestants. L’anglicanisme n’est autre qu’une forme de protestantisme, et c’est pourquoi il a toujours accepté l’intercommunion avec toutes les sectes protestantes. S’il est vrai qu’au milieu du dix-neuvième siècle, le mouvement d’Oxford a marqué le retour à une forme de spiritualité, de culte et de piété plus traditionnelle, cela ne traduisait pas pour autant un intérêt renouvelé pour les aspects catholiques de l’anglicanisme, car ces derniers n’ont jamais existé. Il s’agissait d’une découverte pure et simple de certains trésors de l’Église catholique. Toutefois, ces anglicans de ce qu’on appelait la High Church ne suivirent pas le cardinal Newman dans sa conversion, en 1845, et choisirent de rester anglicans. Tout comme leurs successeurs actuels, ils n’eurent pas le courage de se convertir à la véritable Église.

            4.  La quatrième différence, qui tient à ce que l’anglicanisme est une secte protestante, c’est qu’il ne dispose d’aucune autorité ou unité doctrinale. On distingue en effet autant de catégories différentes d’anglicanisme qu’il y a d’anglicans. Ils apprécient d’ailleurs cette vaste latitude qui permet à chacun de choisir sa propre pratique religieuse.

            5. Cinquième différence : l’anglicanisme est dépourvu de la tradition spirituelle et monastique que possèdent les rites orientaux. Ce n’est d’ailleurs nul autre qu’Henry VIII, fondateur de l’anglicanisme, qui se rendit responsable de la destruction des mille monastères d’Angleterre. Si, au siècle dernier, de modestes efforts ont été accomplis pour fonder quelques communautés religieuses, ce n’était que par imitation de la spiritualité catholique, non en raison d’une quelconque tradition anglicane.

            6. Une sixième différence, enfin, est due à ce qu’il n’y a pas d’uniformité liturgique dans l’anglicanisme. Les livres de prière entièrement protestants de 1549 et 1661 prétendaient instaurer cette uniformité, mais ils ont été remplacés au cours des dernières années, et les anglicans de la High Church les ont rejetés en grande partie ou les ont adaptés en instituant diverses combinaisons entre la nouvelle liturgie anglicane et certains usages empruntés, tels la résurrection de l’ancien rite de Sarum (nom latin de Salisbury), qui était usité en Angleterre avant la Réforme, ou le rite tridentin en anglais, ou bien encore la nouvelle messe. Il n’existe aucune tradition liturgique anglicane en dehors du livre de prière de 1661.

            Dès lors, pourquoi le pape est-il si décidé à traiter les anglicans comme les orthodoxes orientaux ? Dans cette même Constitution apostolique, il en fournit très clairement l’explication, qui tient dans la nouvelle définition de l’Église du Christ donnée par Vatican II et selon laquelle l’Église du Christ « subsiste dans » l’Église catholique au lieu de s’identifier à celle-ci. C’est pourquoi les divisions entre baptisés sont à percevoir comme des divisions au sein de l’Église même et comme une atteinte à la marque d’unité qui caractérise la véritable Église. Ce qui amène Benoît XVI à déclarer dans le texte en question : « Toute division parmi ceux qui ont été baptisés en Jésus-Christ blesse ce que l'Église est et ce pour quoi l'Église existe ». D’où il ressort que l’unité entre les baptisés est un bien absolu qu’il importe de rechercher à tout prix, d’autant qu’il s’agit désormais d’une « unité dans la diversité », objectif ultime à viser.  Or, aux yeux de l’enseignement catholique traditionnel, le bien absolu réside dans la Foi, le culte et les sacrements, et c’est lui qui détermine l’unité de l’Église catholique véritable, ainsi que le souligne le catéchisme de l’Église. La séparation des hérétiques et des schismatiques – toute déplorable qu’elle est – ne nuit en rien à la Foi, au culte et aux sacrements, pas plus qu’à l’autorité hiérarchique, parce que l’Église du Christ s’identifie à l’Église catholique romaine.

            Les conséquences de cette recherche forcenée d’une fausse unité reposant sur de faibles assises réelles ne sauraient être acceptables par l’esprit catholique. En voici quelques-unes :

            - Il ne doit y avoir aucune conversion à proprement parler, c’est-à-dire avec abjuration de l’hérésie, profession publique de la Foi catholique et absolution de la censure d’excommunication. On se borne à indiquer que « les fidèles laïcs aussi bien que les membres des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique, issus de la Communion anglicane, qui veulent entrer dans un ordinariat personnel, devront exprimer ce désir par écrit » (IX). Il n’est requis ni de confesser la faute de s’être tenu en dehors de la seule véritable Église, ni de demander à être reçu dans la seule véritable Église.

            - Il n’est requis, en outre, aucune adhésion expresse aux articles de foi que l’église anglicane nie depuis 450 ans. Tout ce qui est demandé, c’est d’accepter implicitement la déclaration suivante : « Le Catéchisme de l'Église catholique est l'expression officielle de la foi catholique professée par les membres de l'ordinariat » (I, § 5). Or, ce catéchisme de Vatican II, adopté en 1993, est très ambigu, notamment sur des points de doctrine à propos desquels les protestants sont en désaccord avec l’Église catholique, et l’acceptation implicite d’une telle déclaration n’a rien à voir avec le serment condamnant les hérésies protestantes qui fait partie de la Profession de Foi tridentine de Pie IV.

            - Les anglicans sont autorisés à conserver leurs livres et prières liturgiques anglicans, ainsi que leur spiritualité anglicane et leurs coutumes pastorales : « l'ordinariat a la faculté de célébrer l'Eucharistie et les autres sacrements, la liturgie des heures et les autres célébrations liturgiques selon les livres liturgiques propres à la tradition anglicane qui auront été approuvés par le Saint-Siège, de manière à ce que soient maintenues au sein de l'Église catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l'ordinariat et comme un trésor à partager » (III). La modeste condition de l’acceptation par le Saint-Siège n’ôte rien à la profonde nouveauté de cette disposition, dont il ressort que le protestantisme anticatholique et sa liturgie relèveraient d’une tradition à conserver au sein de l’Église catholique. Le texte continue dans la même veine en soulignant que tout cela constitue « un don précieux » et « un trésor à partager ». Quelle insulte pour des catholiques tels que saint Thomas More, saint John Fisher et saint Edmund Campion, qui ont donné leur vie plutôt que de devenir anglicans, ou encore pour d’authentiques convertis comme le cardinal Newman, qui ont renoncé volontairement, mais nécessairement au cérémonial anglican – protestant, hérétique et invalide – pour devenir de vrais catholiques !

            - L’état matrimonial des prêtres restera un mode de vie acceptable dans le cadre de cet ordinariat, et à l’avenir, on pourra ordonner des hommes déjà mariés. Or, ce sera là un moyen fort efficace de miner le trésor du célibat des prêtres, qui est l’un des plus grands signes extérieurs de sainteté de l’Église. Certes, on ne pourra accepter d’évêques mariés, mais tout homme marié pourra quand même devenir prêtre et se voir investir des compétences d’un Ordinaire (cf. la Note publiée le 20 octobre 2009 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), ce qui permettra de tourner la « difficulté » du célibat des prêtres, dont ces anglicans ne veulent pas.  

            Tout cela est tragique, parce que ces gens seront considérés comme des catholiques et des anglicans tout à la fois, ce qui brouillera en grande partie la distinction entre la vérité et l’erreur, la Foi et l’infidélité, la soumission et l’indépendance. Le cardinal Levada le reconnaît lui-même lorsqu’il décrit les bases aussi ténues que vagues d’une telle unité : « Ils ont déclaré partager la foi catholique commune, telle qu’elle est exprimée dans le catéchisme de l’Église catholique, et accepter le ministère de Pierre comme un élément voulu par le Christ pour l’Église. [Que faut-il entendre par là ? L’exercice de l’infaillibilité papale ? Un vrai pouvoir de gouvernement ? Une simple place honorifique ?] Selon eux, le temps est venu d’exprimer cette union implicite sous une forme visible de pleine communion ». (Ib. In ZENIT.org)

            Si nous devons assurément craindre que cette acceptation ne provoque de la confusion chez les catholiques, non sans confirmer davantage encore ces anglicans dans leurs faux principes et leurs fausses traditions, nous n’en devons pas moins prier pour qu’ils finissent pas se convertir vraiment à la pleine et entière pratique de la Foi catholique, hors de laquelle il n’est point de salut.


Source de l’article en anglais

Fr. Peter Scott, SSPX, on the Pope's outreach to Anglicans

http://angelqueen.org/forum/viewtopic.php?t=29092&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=&sid=99a91bf8107cea228bcd63ff70212e9f

Roberta Fry

Joined: 18 Aug 2005

Posted: Mon Nov 30, 2009 2:49 pm    Post subject: Fr. Peter Scott, SSPX, on the Pope's outreach to Anglicans                                                                                                                                                        


This timely Question and Answer from Fr. Peter Scott, SSPX, is taken from the discussion group RomanCatholics@yahoogroups.com where it appeared this morning. Father Scott provides us with critical information and sound reasoning to form a proper sensus Catholicus regarding the Pope's latest effort to unite Catholicism with heresy.


Question: Can one be now Anglican and Catholic at the same time ?

 
Answer: The November 4 Apostolic Constitution of Pope Benedict XVI opened up a new path for Anglicans “to be received into full Catholic communion individually as well as corporately” (
Anglicanorum coetibus). It is a revolutionary new approach to the problem of “separated brethren”, and one which some have called the Church’s boldest move since the reformation.


The novelty here is that Anglicans are being treated in the same way as the schismatic Eastern Orthodox when they return to the true Church. They will be allowed to retain their Anglican identity at the same time as becoming Catholic. They will be canonically and liturgically distinct from the rest of the Catholic Church, and will consequently be allowed their own parishes, bishops, married priests, liturgical and spiritual customs. This is normal for the Eastern rite Christians who return from schism to the bosom of the Church, for their liturgy, spirituality and traditions are ancient, just as those of the Latin rite. Moreover, they are essentially schismatics, not heretics, the few heresies being of recent origin and easy to correct (such as the denial of Purgatory, the Immaculate Conception or Papal Infallibility).


Is this a just and correct analogy? A careful examination shows a multitude of differences :


1) There is first of all the motivation. The majority of those who request to enter into the Catholic Church have already separated themselves from the Anglican “Communion”, such as it is. They have done so not so much because of their rejection of Anglicanism itself, but because of the new orientation of the Anglican church since 1991, that has opened the priesthood and episcopate to women and active homosexuals, and blessed same sex unions, all of which are manifestly opposed to the Bible, foundation principle of Protestantism.


2) The second major difference is that Anglicanism has invalid orders and consequently no other sacraments than baptism and matrimony, unlike the Orthodox who have all seven valid sacraments.


3) A third difference is that Anglicanism is from its very origin entirely heretical and protestant. From the time of Thomas Cranmer down, all the Anglican divines embraces the theories of Luther and the other Protestant reformers. Anglicanism truly is a form of Protestantism, which is why intercommunnion with all protestant sects has always been accepted. If it is true that the Oxford movement in the mid 19th century, brought a return towards a more traditional form of spirituality, worship and piety, this was not a rekindling of interest in Catholic aspects of Anglicanism, for these never existed. It was a discovery of some of the treasures of the Catholic Church. However, these high church Anglicans, as they became called, did not follow Cardinal Newman’s conversion of 1845, but chose to stay Anglican. High Church Anglicans then did not have the courage to convert to the true Church, just as now.


4) A fourth difference and consequence of the fact that Anglicanism is a protestant sect, is that it has no doctrinal authority or unity. There are as many different brands of Anglicanism as there are Anglicans. It is this broad latitude that they like, so that each one can chose his religious practice for himself.


5) A fifth difference is that Anglicanism does not have the spiritual and monastic Tradition of the Eastern rites. It was the founder of Anglicanism, Henry VIII, who was responsible for the destruction of 1,000 monasteries in England. If in the past century some little effort has been made to form some religious communities, it is only by the rubbing off of some Catholic spirituality, not because it is an Anglican tradition.

6) A sixth difference is that there is in Anglicanism no liturgical uniformity. The entirely protestant prayer books of 1549 and 1661 pretended to give such uniformity, but they have been supplanted in recent years, and the high church Anglicans have in large part rejected or adapted them, following a variety of combinations between the new Anglican liturgy, and certain borrowed uses such as resurrecting the old
Sarum rite in use in England before the Reformation, or the Tridentine rite in English, or the New Mass. There is no such thing as an Anglican liturgical Tradition, if it not be the 1661 prayer book.


Why, then, would the Pope be so determined to treat them in the same way as the Eastern Orthodox? He gives the explanation very clearly in this very Apostolic Constitution; namely the new definition of the Church of Christ given by Vatican II. It is said to “subsists in” the Catholic Church, rather than to be identical to it. It is for this reason that divisions among the baptized are to be considered as divisions within the Church, and are considered to harm the mark of unity that characteristizes the true Church. Hence it is that Benedict XVI states in
Anglicanorum coetibus that “every division among the baptized in Jesus Christ wounds that which the Church is and that for which the Church exists”. Hence it is that unity amongst the baptized is an absolute to be sought after at any cost, so much so that it is now “unity in diversity“ that is the goal to be sought after. Traditional Catholic teaching makes the Faith, worship and sacraments the absolute, that determine the unity of the true and Catholic Church, as can be seen from the definition of the Church in the catechism. The separation of heretics and schismatics, as deplorable and sad as it might be, in no way harms the Faith, worship, sacraments and hierarchical authority because the Church of Christ is identical to the Roman and Catholic Church.

The consequences of this urgent need for a false unity with little real foundation cannot be acceptable to the Catholic mind. Hence are some of them :

The tragedy of all this is that these Anglicans will be considered as Catholics and as Anglicans at the same time, thus blurring greatly the distinction between truth and error, Faith and infidelity, submission and independence. Cardinal Levada himself admits this, when he describes the tenuous and vague basis of this unity: “They have declared that they share the common Catholic Faith as it is expressed in the catechism of the Catholic Church and accept the Petrine ministry as something Christ willed for the Church. (What does that mean? Papal infallibility? Real power of government, or just a place of honor?) For them, the time has come to express this implicit unity in the visible form of full communion.” (Ib. in zenit.org).

If we must certainly fear that this acceptance confuse Catholics and only confirm these Anglicans even more in their false principles and traditions, we must nevertheless pray that they eventually truly convert to the full and entire practice of the Catholic Faith, outside of which there is no salvation.

Posted: Mon Nov 30, 2009 2:49 pm    Post subject: Advertisement

http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/24/pode-agora-alguem-ser-anglicano-e-catolico-ao-mesmo-tempo/

2009 Diciembre 24

by Radio Cristiandad



Traduction de l’article en portugais

Pode agora alguém ser anglicano e católico ao mesmo tempo?

Pe. Peter Scott, da FSSPX (tradução de Carlos Nougué)

Gracias Eduardo Santiago de Sousa

A Constituição Apostólica de 4 de novembro do Papa Bento XVI abriu uma nova via para os anglicanos “serem recebidos, também corporativamente, na plena comunhão católica” (Anglicanorum coetibus). Trata-se de novo e revolucionário tratamento do problema dos “irmãos separados”, tratamento considerado por alguns o lance mais ousado da Igreja desde a Reforma.

A novidade aqui é que os anglicanos passam a ser tratados da mesma forma que os cismáticos ortodoxos orientais quando estes retornam à verdadeira Igreja. Ser-lhes-á permitido manter a identidade anglicana ao mesmo tempo que se tornam católicos. Serão canônica e liturgicamente diferentes do restante da Igreja Católica, e por conseguinte lhes será permitido ter suas próprias paróquias, bispos, padres casados, costumes litúrgicos e espirituais. Isso é normal para os cristãos de rito oriental que voltam do cisma para o seio da Igreja, pois sua liturgia, espiritualidade e tradições são antigas como as do rito latino. Além disso, são essencialmente cismáticos, e não hereges, sendo suas poucas heresias de origem recente e fáceis de corrigir (como a negação do purgatório, da Imaculada Conceição ou da infalibilidade papal).

Tal analogia é correta e justa? Um exame detido patenteia uma série de diferenças:

1) Há, antes de tudo, a motivação. A maioria dos que pedem entrada na Igreja Católica já se separou da “comunhão” anglicana, tal como ela é. E o faz não tanto por sua rejeição do mesmo anglicanismo, mas devido à nova orientação da igreja anglicana a partir de 1991, a qual abriu o sacerdócio e o episcopado a mulheres e homossexuais praticantes e abençoou uniões do mesmo sexo, coisas evidentemente opostas à Bíblia, princípio basilar do protestantismo.

2) A segunda e maior diferença é que o anglicanismo tem ordens inválidas e, por conseguinte, nenhum outro sacramento além do batismo e do matrimônio, diferentemente dos ortodoxos, cujos sete sacramentos são válidos.

3) Uma terceira diferença é que o anglicanismo, desde sua origem mesma, é de todo herético e protestante. Desde a época de Thomas Cranmer até os dias de hoje, todos os ministros anglicanos sempre adotaram as teorias de Lutero e outros reformadores protestantes. O anglicanismo é verdadeiramente uma forma de protestantismo, razão por que sempre aceitou a intercomunhão com todas as seitas protestantes. Se por um lado é verdade que o movimento de Oxford, em meados do século XIX, levou a um retorno a uma forma mais tradicional de espiritualidade, culto e piedade, isso porém não significou um renascimento do interesse pelos aspectos católicos do anglicanismo, pois estes nunca existiram. Foi uma descoberta de alguns dos tesouros da Igreja Católica. Não obstante, tais anglicanos da alta igreja, como passaram a ser conhecidos, não seguiram a conversão do Cardeal Newman, de 1845, mas optaram por permanecer anglicanos. Os anglicanos da alta igreja, assim, não tiveram coragem de se converter à verdadeira Igreja, precisamente como agora.

4) Uma quarta diferença e conseqüência do fato de o anglicanismo ser uma seita protestante é ele não ter nenhuma unidade nem autoridade doutrinal. Há tantos ramos do anglicanismo quantos anglicanos há. É larga a liberdade de ter as opiniões e condutas que mais lhes aprazam, de modo que cada um pode escolher sua prática religiosa por si mesmo.

5) Uma quinta diferença é o fato de o anglicanismo não ter a tradição espiritual e monástica dos ritos orientais. Foi o próprio fundador do anglicanismo, Henrique VIII, o responsável pela destruição de mil mosteiros na Inglaterra. Se no século passado se fez um pequeno esforço para formar algumas poucas comunidades religiosas, foi apenas por seguir o exemplo de alguma espiritualidade católica; não por se tratar de tradição anglicana.

6) Uma sexta diferença é que no anglicanismo não há uniformidade litúrgica alguma. Os livros de orações, completamente protestantes, pretenderam de 1549 e 1661 propiciar essa uniformidade, mas foram suplantados em anos recentes, e os anglicanos da alta igreja em grande parte os rejeitaram ou adaptaram, conforme uma variedade de combinações da nova liturgia anglicana com certos usos tomados de empréstimo, como o antigo e ressuscitado rito Sarum, em uso na Inglaterra antes da Reforma, ou o rito tridentino em inglês, ou a missa nova. Não há nenhuma tradição litúrgica anglicana além do livro de preces de 1661.

Por que, então, estaria tão determinado o Papa a tratá-los do mesmo modo que aos ortodoxos orientais? Ele o explica muito claramente nesta mesma Constituição Apostólica; explicitamente pela nova definição da Igreja de Cristo dada pelo Vaticano II. Diz-se que ela “subsiste” na Igreja Católica, sem ser idêntica a ela. É por essa razão que as divisões entre os batizados devem considerar-se como divisões internas da Igreja e como danificadoras da nota de unidade que caracteriza a verdadeira Igreja. Donde Bento XVI afirmar na Anglicanorum coetibus que “toda e qualquer divisão entre os batizados em Jesus Cristo fere aquilo que a Igreja é e aquilo para o qual ela existe”. Daí que a unidade entre os batizados se transforme em algo absoluto, por buscar a qualquer preço, sendo agora a “unidade na diversidade”, portanto, o objetivo por alcançar. O ensinamento católico tradicional faz da Fé, do culto e dos sacramentos o absoluto e determinante da unidade da verdadeira Igreja Católica, como se pode ver pela definição de Igreja dada pelo catecismo. A separação de hereges e cismáticos, por deplorável e triste que possa ser, absolutamente não fere a Fé, o culto, os sacramentos e a autoridade hierárquica, porque a Igreja de Cristo é idêntica à Igreja Católica Romana.

As conseqüências de tal urgente necessidade de falsa unidade com parca base real não são aceitáveis para o espírito católico. Eis algumas delas:

● Não haverá conversão alguma propriamente dita, com abjuração de heresia, profissão pública da Fé católica e absolvição da censura de excomunhão. Declara-se simplesmente que os fiéis leigos “originariamente pertencentes à Comunhão Anglicana que desejam pertencer ao Ordinariato Pessoal devem manifestar essa vontade por escrito” (IX). Não há nenhuma admissão de erro por estarem fora da única verdadeira Igreja, nem pedido de admissão na única Igreja verdadeira.

● Não há nenhuma profissão de Fé em nenhum dos artigos de Fé que foram negados pela igreja anglicana por 450 anos. Tudo quanto se exige é a aceitação implícita desta afirmação: “O Catecismo da Igreja Católica é a expressão autêntica da fé católica professada pelos membros do Ordinariato” (I, §5). Mas este catecismo do Vaticano II, de 1993, é bastante ambíguo, particularmente nos pontos de doutrina em que os protestantes discordam da Igreja Católica, e a aceitação implícita de tal declaração é algo muito distinto do juramento condenatório de todas as heresias protestantes que se encontra na Profissão de Fé tridentina de Pio IV.

● Permite-se aos anglicanos manter os livros litúrgicos e as preces anglicanos, a espiritualidade e os costumes pastorais anglicanos: “O Ordinariato tem a faculdade de celebrar a Eucaristia e os demais Sacramentos, a Liturgia das Horas e as demais celebrações litúrgicas de acordo com os livros litúrgicos próprios da tradição anglicana que foram aprovados pela Santa Sé, de modo que se mantenham as tradições espirituais, litúrgicas e pastorais da Comunhão Anglicana dentro da Igreja Católica” (III). A breve cláusula restritiva de aprovação pela Santa Sé nada tira do caráter profundamente inovador dessa disposição, que considera o protestantismo anticatólico e sua liturgia como uma tradição que se deve manter no interior da Igreja Católica. O documento declara ainda que tudo isso é um “dom precioso” e um “tesouro por partilhar”. Que insulto a católicos como São Tomás Morus, São João Fisher e Santo Edmundo Campion, que deram a vida por recusar-se a se tornar anglicanos, e a autênticos convertidos como o Cardeal Newman, que espontânea, mas necessariamente, deixaram as inválidas, heréticas e protestantes cerimônias anglicanas para tornar-se autênticos católicos!

● Padres casados continuarão a ser um modo de vida neste ordinariato, como na igreja anglicana. Ministros casados que entrem no ordinariato podem ser ordenados, e futuros padres que já sejam casados podem ser ordenados. Essa é uma forma bem eficiente de minar o tesouro do celibato clerical, um dos grandes sinais externos da santidade da Igreja. Se não podem ser aceitos bispos casados, homens casados, de qualquer modo, podem tornar-se padres com a jurisdição de um ordinário (cf. Nota publicada pela Congregação para a Doutrina da Fé em 20 de outubro), contornando-se assim o “problema” do celibato clerical, que tais anglicanos não estão dispostos a abraçar.

A tragédia de tudo isso é que esses anglicanos serão considerados católicos e anglicanos ao mesmo tempo, apagando-se grandemente, desse modo, a distinção entre verdade e erro, Fé e infidelidade, submissão e independência. O próprio Cardeal Levada o admite, quando descreve a vaga e tênue base dessa unidade: “Eles declararam compartilhar a Fé Católica comum tal como expressa no catecismo da Igreja Católica e aceitar o ministério petrino como querido por Cristo para a Igreja. [O que significa isso? Infalibilidade papal? Verdadeiro poder de governo, ou apenas um posto honorífico?] Para eles chegou o momento de exprimir essa unidade implícita na forma visível da plena comunhão.” (Ib. in zenit.org).

Se certamente devemos recear que tal aceitação confunda os católicos e apenas confirme ainda mais esses anglicanos em seus falsos princípios e tradições, devemos porém rezar para que eles um dia se convertam verdadeiramente à prática plena e integral da Fé católica, fora da qual não há salvação.

Original inglês:

“Can one be now Anglican and Catholic at the same time?”

http://angelqueen.org/forum/viewtopic.php?t=29092 .

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-12-24-A-00-Voeux_de_Noel_2009.pdf

[2] « Zur Rückkehr traditioneller Anglikaner sagte Mons. Fellay : „Das ist großartig. DAS IST EINE GROSSE FREUDE. Es gibt nur ein Schiff, das zum Himmel fährt, und das ist die Katholische Kirche. Wenn Abtrünnige zurückkehren, ist das erst recht eine große Freude. » http://www.kreuz.net/article.10273.html

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-01-09-A-00-Ignorance_de_Mgr_Fellay.pdf

[4] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-07-04-A-00-Sim_%20Mission_accomplie.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-21-A-00-Redemptoriste_Ralliement.htm.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-03-30-A-00-Pere_Michael_Partie_1.pdf

[5] http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-01-06-A-00-Abbe_Meramo_demasque_Mgr_Fellay.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2010/VM-2010-01-06-A-00-Abbe_Meramo_demasque_Mgr_Fellay.pdf