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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.
(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 24 décembre 2010

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Saint et joyeux Noël 2010 !

La Nativité

Les clercs, par leur indifférence au Sacerdoce, veulent-ils rendre l’Incarnation vaine ?

La joie de l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ, prolongée par la transmission de son Sacerdoce aux apôtres puis aux évêques, de génération en génération, jusqu’à notre temps d’apostasie où la destruction de la validité du Sacerdoce sacrificiel catholique et des sacrements qui lui sont liés, ne suscite qu’une parfaite indifférence de la part de la presque totalité des clercs, comme si l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ avait été vaine. Quelle décadence pour ces clercs qui, loin de défendre les fruits de l’Incarnation de Notre Sauveur, s’acharnent à pourchasser et tenter de faire taire tous ceux qui se rebellent contre cette destruction du Sacerdoce catholique sacramentellement valide. Quelle singulière veille de Noël !

Depuis maintenant plus de cinq ans, le Père Pierre-Marie (Geoffroy de Kergorlay) s’obstine par tous les moyens à masquer la destruction systématique du Sacerdoce catholique sacramentellement valide opérée par le nouveau rite de consécration épiscopal de 1968, et à répandre sa plaquette totalement réfutée[1] « Sont-ils évêques ? ». Il bénéficie pour cela du soutien solidaire de la totalité des dominicains d’Avrillé qui soit par intérêt, soit par ignorance volontaire[2] ou soit par lâcheté, permettent que l’attaque des ennemis de l’Église contre l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus-Christ puisse se poursuivre et tendre à éradiquer le Sacerdoce sacrificiel catholique sacramentellement valide, en maintenant la masse des fidèles abusés dans la tromperie de faux sacrements (bien au-delà du cercle restreint de la Tradition catholique).

Jusqu’où ces dominicains abuseront-ils de la patience de Dieu ?

Nous souhaitons à tous les clercs, aux religieuses et aux fidèles qui nous lisent, un saint et joyeux Noël pour eux-mêmes et leurs familles. Que la grâce de Noël nous fortifie tous dans l’espérance chrétienne.

En cette veillée de la Nativité, nous remercions les généreux donateurs qui ont répondu à notre appel. Nous remercions aussi tous ceux qui poursuivront cet effort de générosité qui nous est nécessaire.

Qu’en cette veille de la Nativité, la Très Sainte Vierge Marie les prenne tous, lecteurs et donateurs, sous sa protection céleste et leur accorde de persévérer et de grandir dans la Foi catholique enseignée par les Apôtres et le Magistère de l’Église jusqu’à Pie XII inclusivement.

Joyeux et saint Noël à tous,

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2010 virgo-maria.org

 

 

 

 

Texte de l’abbé Paul Schoonbroodt publié par la revue Einsicht en décembre 1998[3]

MÉDITATION POUR LE TEMPS DE NOËL

"Il est venu chez lui, mais les siens ne l’ont pas reçu." (Jn 1,11)

Par l’Abbé Paul Schoonbroodt, Steffeshausen, Belgique

 

L’Incarnation

Dans le prologue de l’évangile selon St. Jean se trouve exprimé l’essentiel du mystère de Noël par les paroles : "Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous". L’annonce de la Nativité de Notre-Seigneur s’imbrique, comme un brillant, dans le centre d’un grand tableau dont les lignes partent de l’éternité. Le Verbe éternel, le Fils du Père, est Dieu, et par lui tout a été fait. Il est la vraie Lumière qui illumine tout homme venant en ce monde. Par sa foi en lui, l’homme peut devenir enfant de Dieu. Par l’Incarnation du Fils de Dieu l’homme déchu reçoit la possibilité d’obtenir l’enfance divine.

Quel bien excellent ! Quelle perspective d’espérance ! Quel merveilleux échange ! Dieu se fait homme, pour que nous puissions devenir enfants de Dieu ! Celui qui connaît Dieu d’une part et d’autre part le malheur du genre humain par la chute d’Adam et Ève, orientera sa vie d’après la bonne nouvelle et il fera tout pour participer à ses biens.

 Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté

Les textes sacrés rappellent comme condition la bonne volonté des hommes. Le début du Gloria "et in terra pax hominibus bonae voluntatis" est clair à ce sujet. La traduction moderne : "paix aux hommes qu’il aime" est en contradiction avec la doctrine traditionnelle de l’Église, car l’homme est invité à répondre à la grâce, sinon il s’exclut lui-même. Cette vérité a été mise à l’ombre par la nouvelle théorie du salut universel qui se répercute dans le "pour tous" des paroles de la consécration dans la plupart des langues modernes. Bien sûr, les hommes sont tous l’objet de la bienveillance et de l’amour divins, mais ils ne sont pas tous de bonne volonté parce qu’il y en a beaucoup qui ne croient pas en lui et nombreux sont ceux qui vivent comme si Dieu n’existait pas. Nombreux sont également ceux qui, tout en croyant en lui, transgressent avec légèreté ses commandements. "Les hommes ont péché contre le Seigneur." (Sophonie, 1, 17) ; "contre vous seul j’ai péché" (Ps. 50,6).

Ainsi ils se retranchent eux-mêmes de l’enfance divine et ils ne sont pas disposés à recevoir la paix de Bethléem.

L’enfance divine est la vie surnaturelle qui n’est pas due à la nature humaine. Il n’est pas possible à l’homme de l’obtenir par des initiatives personnelles comme en une auto-rédemption. Non, elle est un don de Dieu, qui par le baptême opère une renaissance spirituelle. St Jean écrit du reste : "En Lui était la Vie et la Vie était la Lumière des hommes". (Jn 1,4). Comme dans la nature, la vie et la lumière sont associées, elles le sont d’une manière plus excellente encore dans la vie surnaturelle. La lumière est alors synonyme de vérité, et la vie synonyme de la grâce. "Et nous avons vu sa gloire, comme la gloire qu’un Fils unique reçoit de son Père, plein de grâce et de vérité" (Jn 1,14).

La vocation de l’homme : l’adoration du Fils de Dieu fait homme

Comment la lumière surnaturelle agit-elle sur les ténèbres ? Les ténèbres disparaissent-elles devant la lumière comme jadis lors de l’apparition des anges dans les cieux de Bethléem ? Hélas, non. Nous constatons avec l’évangéliste que l’esprit des hommes, obscurci par les ténèbres de l’erreur, n’ont pas saisi la lumière du Verbe. En fait, nous nous trouvons devant une réalité tragique : "Celui-là était la vraie Lumière qui illumine tout homme venant en ce monde. Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l’a pas connu." L’univers fait par Dieu est conservé selon des lois précises après l’acte de la création, offre constamment à Dieu un hommage inconscient. Les hommes comme des êtres spirituels, relaient consciemment cette louange pour l’offrir au Créateur. Dans les psaumes le chantre inspiré invite la nature à louer le Seigneur : "Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille d’allégresse : que la mer s’agite avec ce qu’elle renferme. Les champs seront dans la joie avec tout ce qu’elles contiennent. Alors tous les arbres des forêts tressailliront en présence du Seigneur, car il vient ; il vient pour juger la terre" (Ps. 95, 12-13). "Montagnes et collines, bénissez le Seigneur ; plantes qui germez sur la terre, bénissez toutes le Seigneur." (Daniel, Cantique des trois enfants dans la fournaise ardente).

De plus, l’homme comme être spirituel est tenu de rendre personnellement hommage et adoration au Seigneur. D’ailleurs, celui qui adore l’Enfant Jésus comme l’ont fait Marie et Joseph, les bergers et les Mages de l’Orient, remplit parfaitement ce devoir.

Jésus est refusé par ses contemporains

Néanmoins beaucoup d’hommes méconnaissent leur état de créatures et que Dieu est leur Seigneur, qu’ils appartiennent à Dieu, qu’il est leur Maître. C’est ce qui est exprimé fortement dans une prophétie d’Isaïe où il est dit : "Cieux, écoutez, et toi, terre, prête l’oreille, – car le Seigneur a parlé : – J’ai nourri des fils et les ai fait grandir ; mais eux m’ont méprisé. Le bœuf connaît son possesseur, l’âne, l’étable de son maître ; mais Israël ne m’a pas connu et mon peuple n’a pas compris."(Isaïe 1, 2-3).

Le peuple élu n’a pas tenu compte des exhortations graves des prophètes. À l’exception des justes, les juifs ont refusé le Messie. Le Verbe incarné "est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu." Cela faisait des siècles que le peuple attendait le Messie que l’espoir en sa venue faisait l’objet de ses prières ; les prophètes ne cessèrent d’entretenir en eux cette espérance. Voilà que les 70 semaines d’années s’écoulaient, le moment de la réalisation était venu. Déjà il habitait parmi eux, mais la plupart ne le connurent pas, ils le refusèrent. Quand on pense que les habitants de Bethléem chez qui Joseph et Marie frappaient à la porte, auraient eu, avec un peu de commisération et de générosité hospitalière, la chance insigne que Jésus naisse dans leur maison. Sans doute, à cause de la méfiance à l’égard de ces pauvres étrangers et la perspective d’embarras dans le cas d’un accouchement, ils refusèrent le couple saint et en même temps le Rédempteur du genre humain.

Quelles terribles conséquences le refus par Hérode n’eut-il pas, lorsqu’il ordonna le meurtre des jeunes victimes à Bethléem ! Marie et Joseph, dans les tribulations de la fuite en Égypte devaient être épouvantés lorsqu’on leur rapportait le crime du roi Hérode. Ils se souvinrent de la prophétie du vieillard Siméon : "Celui-ci est posé pour la ruine et la résurrection de beaucoup en Israël...", car elle s’appliquait aussi aux autorités de Jérusalem.

Le refus du Christ dans le courant de l’histoire

Dans le courant de l’histoire certains peuples ont refusé le Christ, voire ils l’ont persécuté dans ses membres, en réalisation du psaume 2 qui se demande : "Pourquoi les nations ont-elles frémi, et les peuples ont-ils formé de vains desseins ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Christ." Pensons à la persécution des chrétiens sous les empereurs romains, Pensons aux offensives de l’Islam, à la diffusion des hérésies protestantes dans des pays qui avaient donné des missionnaires et des saints à l’Église. Citons encore la Révolution française avec ses crimes contre le clergé, les nobles, le roi et qui fit d’un royaume catholique une nation laïque. Citons encore la persécution des chrétiens par le communisme athée en Chine et en Russie. En toutes ces époques de l’histoire de l’humanité il y eut des membres du Christ qui ont témoigné pour la vérité par l’effusion de leur sang et l’ont emporté sur les ennemis du Christ par la vertu de son précieux Sang. "Ils ont paru mourir aux yeux des insensés, mais ils sont en paix." (Sagesse 3,3).

Refus du Christ par les individus

Le refus du Christ par les peuples et les états se répète dans la vie des individus. Les uns sont assis à l’ombre des ténèbres et de la mort, parce qu’ils n’ont jamais entendu parler des vérités du christianisme ; d’autres en ont entendu parler, mais ils ne se convertissent pas ; d’autres ont cru et se firent baptiser. Ensuite les vicissitudes de la vie les ont détournés de la foi et ils vivent comme des païens. D’autres, ayant connu une période de ferveur, tombèrent dans la tiédeur et finalement se séparèrent de Jésus et de son Église. Suite aux réformes du concile Vatican II un grand nombre de catholiques cessèrent de pratiquer la religion. Il y en a qui ont rejoint qui les groupes charismatiques qui des sectes. Nombre de ces défections sont à mettre au compte de l’église conciliaire. Ce sont des conséquences de ce qu’elle n’enseigne plus le catéchisme et trompe les fidèles par ses hérésies. Comptons également le grand nombre de péchés personnels commis par ceux qui sont toujours dans l’Église mais ils font obstacle à la grâce. Tant qu’ils ne font pas pénitence, le Sauveur ne peut les visiter et ce n’est pas encore Noël pour eux.

Que notre cœur se dispose à devenir une crèche pour notre Sauveur

Mes chers Lecteurs, Beaucoup parmi vous n’ont pas la possibilité de participer à la messe de minuit dans une chapelle ou une église où l’on célèbre la vraie messe. Vous partagez quelque part la pauvreté de ceux qui sont abandonnés spirituellement. Qu’à cela ne tienne ! Unissez-vous d’intention à la messe dans notre église. Je penserai à vous au Memento des vivants et je recommanderai vos intentions à la consécration, la bénédiction finale sera également pour vous. Vous faites partie de ceux qui ont reçu le Christ, mais à cause de circonstances indépendantes de votre volonté, vous êtes privés de la rencontre avec lui dans le saint Sacrement. En échange, vous pourrez bénéficier d’autres grâces. Faites comme les saints qui avaient une dévotion particulière envers l’Enfant Jésus : St Antoine de Padoue, St Philippe de Néri, St Stanislas Kostka, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus. Suivez St Ignace de Loyola dans ses contemplations du mystère de Noël. Prenez comme composition de lieu la crèche dans la grotte : voyez le sourire du divin Enfant, le bonheur de sa sainte Mère, le respect de St Joseph, la simplicité des bergers. Demandez à St Joseph d’être admis à cette sainte communauté. La sainte Vierge vous donnera-t-elle l’Enfant Jésus dans vos bras ? Nombreuses sont les grâces que vous pourrez retirer d’une telle contemplation.

Cela fait longtemps que le culte de l’Enfance du Christ fait partie de la spiritualité du Carmel. L’Enfant Jésus est apparu plusieurs fois à la vénérable Sœur Marguerite du Très Saint Sacrement. Sa profession eut lieu au Carmel de Beaune le 15/6/1634. C’est de Beaune que ce culte se répandit rapidement. La statue de l’Enfant Jésus, portant sceptre et couronne, ressemble assez bien à l’Enfant Jésus de Prague. Ses contemporains consultèrent Sr Marguerite à cause de ses expériences mystiques. C’est ainsi qu’elle répondit à un religieux : "Demeurez une fois pour toutes sous la direction de l’Enfant Jésus et cessez de penser à vous ; occupez-vous plutôt de lui et laissez-vous envahir par son amour, car vous perdez trop de temps, si vous continuez de penser à vous et à vos défauts..." Une autre personne reçut comme réponse : "Tout est doux quand on va à la rencontre du petit Jésus. Je suis à même de souffrir avec patience, chose dont je serais incapable sans son amour" !

Les répons des Matines de Noël nous aident aussi à trouver le ton juste pour nos prières : "Aujourd’hui, pour nous, le Roi des cieux a daigné naître de la Vierge pour rappeler aux célestes royaumes l’homme perdu : Elle se réjouit, l’armée des Anges, de ce que le salut éternel est apparu au genre humain. – Ô grand mystère et admirable signe : des animaux ont vu le Seigneur nouveau-né, couché dans une crèche : Bienheureuse la Vierge dont le sein a mérité de porter le Christ Seigneur."

Que vos prières de la messe, du rosaire, des chants traditionnels se remplissent d’un nouvel amour de l’Enfant Jésus. Et, si vous faites une communion spirituelle, que votre cœur soit comme une crèche pour lui. La grâce du baptême y trouvera un accroissement. Et, puisque vous aurez accueilli le Sauveur, vous êtes de ceux à qui il a donné pouvoir d’être faits enfants de Dieu.

Sainte fête de Noël 1998 ! Recevez ma bénédiction.

Abbé Paul Schoonbroodt, Steffeshausen, Belgique

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[1] Tous les arguments avancés par le Père Pierre-Marie d’Avrillé ont été réfutés par des faits et des démonstrations incontournables produits par le CIRS (Comité international Rore Sanctifica) depuis février 2006. La démonstration d’invalidité faite par le CIRS en août 2005 est restée intacte. Tous ces dossiers sont publics, téléchargeables depuis internet ou peuvent être commandés aux Éditions Saint-Rémi.

http://www.rore-sanctifica.org

[2] Volontaire, car 5 ans après la publication des documents et des réfutations, l’ « ignorance invincible » des dominicains d’Avrillé dans ce domaine ne peut plus être invoquée.

[3] http://catholicapedia.net/Documents/Einsicht/documents/1998-12_EINSICHT_Jahrgang-28_Nummer-05_Dezember-1998_AL+FR.pdf