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Table des matières Chapitre 8


8. VATICAN II : CONCILE INFAILLIBLE OU CONCILIABULE FAILLIBLE



    Vatican II est le triomphe d’un courant hérétique, ap­pelé « catholiques libéraux » (XIXe siècle), puis « modernistes » (XXe siècle). Les enseignements de Vatican II sont contraires à la foi. Quiconque y adhère se sépare de l’Église catholique.

    On peut établir le raisonnement suivant:

§ l. Un concile général est infaillible (Vatican 1: Dei Filius, ch. 3), à condition qu’il soit confirmé par le pontife romain (Codex iuris canon ici de 1917, canon 227).

§ 2. Or Vatican II fut un concile général. Mais il se trompa.

§ 3. Donc l’homme qui confirma Vatican II ne fut pas un pontife romain.

    Ainsi donc, Montini n’était pas pape et Vatican II n’était pas un « concile », mais un « conciliabule », c’est-à-dire une as­semblée hérétique dont les actes sont frappés de nullité.

* **

    Un concile avec le pape est à l’abri de l’erreur. Si Vati­can II se trompa, cela prouve que Montini n’était pas pape. Ce rai­sonnement très simple et clair devrait suffire.

Certains penseurs essaient pourtant d’éviter la conclu­sion de ce raisonnement (qui prouve que Montini est un imposteur). Ils procèdent ainsi:

§ 1. Ils contestent le dogme de l’infaillibilité des conciles généraux (ils imitent ainsi Martin Luther).

§ 2. Ils disent, de plus, que Vatican II n’aurait pas en­gagé son infaillibilité. Selon eux, cette assemblée aurait eu « un ca­ractère pastoral, mais non dogmatique ». Par conséquent, il n’y aurait eu aucune décision infaillible.

§ 3. Leur conclusion: comme Vatican II n’aurait pas engagé son infaillibilité, on ne pourrait pas prouver que Montini n’était pas pape. Donc il serait pape.

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