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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

mercredi 3 décembre 2008

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

L’abbé Méramo (FSSPX) répond à Résistance Catholique

Lettre de réponse de l’abbé Méramo après la mise en cause de son article sur la « sodomisation spirituelle »

Dans le VM[1] du 25 novembre 2008, nous avons diffusé la lettre ouverte[2] de Résistance  Catholique à Max Barret.

Cette lettre contient incidemment un argumentaire de Résistance Catholique envers un texte de l’abbé Méramo.

Depuis Max Barret a diffusé la réponse publique de l’abbé Méramo à Résistance Catholique, nous nous en faisons l’écho par ce VM.

A partir de l’élection illégitime du Rose+Croix Angelo Roncalli sous le nom de Jean XXIII en 1958, l’Église catholique - par nature théocentrée depuis sa fondation - a subi une métamorphose progressive apparente qui a amené - au terme d’une véritable « inversion spirituelle » contre nature – à la montée en puissance à Rome de l’Église conciliaire apostate actuelle – entièrement anthropocentréequi éclipse désormais la Sainte Église de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Progressivement des franc-maçons déjà en place[3] au sein de la hiérarchie cléricale catholique sous le règne de Pie XII (cardinal Bea, cardinal Liénard, etc) ont été confortés dans leurs actions, promus et le concile Vatican II n’a pas tardé à être convoqué.

Ce concile – véritable guet-apens organisé par les réseaux ecclésiastiques déjà en place - a donné lieu à des changements doctrinaux profonds, planifiés et sous-tendus par la doctrine maçonnique de l’« œcuménisme » conciliaire (c'est-à-dire la protestantisation délibérée de l’Église Catholique, de sa Liturgie, de ses sacrements, de ses dogmes, de sa Foi et de sa Doctrine), et – en conséquence - dans les années qui ont suivies ce pseudo-« Concile », les rites des sacrements ont été bouleversés et certains totalement invalidés, ce qui est le cas notamment pour le nouveau rite conciliaire de « consécration » épiscopale[4] de conception « œcuménique » non sacrificielle.

A partir de 1969 en effet, le corps qui constituait l’Église militante, travaillé par des doctrines hérétiques systématiquement distillées, dirigé en sous-main par des ennemis infiltrés au sein de la hiérarchie ecclésiastique, jusqu’à son sommet, a de plus en plus ouvertement apostasié, quittant véritablement l’Église sans le dire, en prétendant satisfaire désormais aux exigences d’une « religion de l’homme ».

Cette inversion des finalités de la Religion théocentrée de Notre Seigneur Jésus-Christ, devenue la « religion de l’homme », correspond à ce que l’abbé Méramo a appelé la « sodomisation spirituelle », c’est-à-dire l’« inversion contre nature » des finalités spirituelles de l’Église, par ceux-là mêmes qui en portaient les titres, qui en possédaient les sanctuaires et qui prétendaient en administrer le culte.

Cette nouvelle religion « retournée », apostate de Notre Seigneur Jésus-Christ, a même dû traduire son « inversion-sodomisation spirituelle » par le retournement physique de ses autels.

Mais bien au-delà, et de manière encore beaucoup plus concrète et bien plus brutalement incarnée, en conformité parfaite avec la mise en garde divine solennelle envers les consacrés qui se retournent contre la finalité du culte divin auquel ils sont ordonnés, mise en garde leur annonçant le châtiment, telle que rapportée par l’Apôtre Saint Paul dans son Épître aux Romains [I, 18-32] :

·        « 18 En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive;

·        19 car ce qui se peut connaître de Dieu, est manifeste parmi eux: Dieu le leur a manifesté.

·        20 En effet ses perfections invisibles, son éternelle puissance et sa divinité sont, depuis la création du monde, rendues visibles à l'intelligence par le moyen de ses œuvres. Ils sont donc inexcusables,

·        21 puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence s'est enveloppé de ténèbres.

·        22 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;

·        23 et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.

·        24 Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs coeurs, à l'impureté, en sorte qu'ils déshonorent entre eux leurs propres corps,

·        25 eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen!)

·        26 C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d'ignominie : leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;

·                                     27 de même aussi les hommes, au lieu d'user de la femme selon l'ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement.

·        28 Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas,

·        29 étant remplis de toute espèce d'iniquité, de malice, [de fornication], de cupidité, de méchanceté, pleins d'envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits,

·        30 calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,

·        31 sans intelligence, sans loyauté, [implacables], sans affection, sans pitié.

·        32 Et bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. »

Les pratique homosexuelles les plus honteuses et infâmes sont en effet désormais répandues charnellement parmi ce pseudo-« clergé » conciliaire apostat spirituellement déjà inverti[5], ainsi que les medias ne cessent désormais de s’en faire l’écho, pratiques charnelles infâmes qui ont même réussi à commencer de s’introduire aujourd’hui dans certains milieux cléricaux infiltrés dans la Tradition[6] !

S’il se trouve aujourd’hui quelques trop rares clercs courageux, tels l’abbé Basilio Meramo, pour dénoncer comme il convient l’« inversion-sodomisation spirituelle » du pseudo-« clergé » apostat conciliaire actuel, en revanche Monsieur l’Abbé Paul Schoonbroodt est bien aujourd’hui le seul prêtre catholique qui ose encore aujourd’hui suivre fidèlement – quoiqu’il puisse lui en coûter - les recommandations aux papes Saint Léon IX et Saint Grégoire VII du Grand Réformateur des Saint Ordres catholiques, Docteur de l’Église, que fut Saint Pierre Damien (1007-1072) dans son Liber Gomorrhianus[7] (1048) lequel exige les sanctions publiques les plus graves et les plus sévères pour les pratiques homosexuelles cléricales ainsi que pour les clercs qui les protègent par leur inaction ou par leur silence complices.

Rappelons que précisément le Supérieur du District de France de la FSSPX, Monsieur l’abbé de Cacqueray, cherche – en lançant en sous-main contre lui, d’une manière très pharisienne, l’un de ses collaborateurs laïcs - à faire traduire Monsieur l’abbé Paul Schoonbroodt devant les tribunaux laïcs de la République Française sous le prétexte futile et dérisoire de prétendus droits de copyright sur des photos sans valeur de clercs de la FSSPX qui seraient la propriété personnelle de ce collaborateur, et cela dans le but véritable d’obtenir la fermeture juridique du site Virgo-Maria, et la ruine financière de M. l’abbé Paul Schoobroodt.

La raison véritable de cette animadversion de M. l’abbé Régis de Cacqueray contre M l’abbé Paul Schoobrooodt[8] réside en réalité dans le fait qu’il soit le seul à s’obstiner – en fidélité à Saint Pierre Damien - à dénoncer inlassablement le rôle épouvantable, factuel et documenté, de Mgr Richard Williamson (FSSPX) qui a osé couvrir obstinément durant 10 années dans son séminaire de Winona les agissements homosexuels de deux violeurs-prédateurs – aujourd’hui attraits devant la justice pénale des États-Unis - ne craignant pas de les protéger dix années durant, et même de les ordonner prêtres catholiques et de les promouvoir Professeurs de Dogme ou de Liturgie au sein de son séminaire de Winona.

De surcroît, Mgr Williamson[9], pourtant dûment et canoniquement alerté à temps par son confrère Monsieur l’abbé Morello, alors Supérieur du Séminaire argentin de La Reja de la Fraternité Saint Pie X, avait su entre temps intriguer pour obtenir l’expulsion de la FSSPX sous le fallacieux prétexte de « sédévacantisme » de ce même confrère argentin M. l’abbé Morello, le dénonciateur canonique obstiné du protégé de Mgr Williamson, le séminariste violeur-prédateur homosexuel Carlos Urrutigoity.

Aujourd’hui, il faut bien le constater, alors même que cette infection épouvantable ne cesse de se répandre dans le clergé « catholique » – comme en témoignent tous les jours les rubriques « faits divers » des medias -  plus aucun clerc – à l’exception de M. l’abbé Paul Schoonbroodt – n’est prêt à suivre courageusement pour l’honneur de Notre Seigneur Jésus Christ l’enseignement du Grand Saint Pierre Damien qui exige la dénonciation publique obstinée des homosexuels cléricaux avérés et de ceux qui les protègent

Cependant , à propos de l’Église catholique, il convient de souligner ici qu’il ne s’agit en réalité que d’une métamorphose du corps ecclésial lui-même, qui, d’un clergé en très grande partie fidèle, bien que déjà infiltré par les modernistes, a fini par devenir un clergé apostat immergé dans un pseudo-« clergé » montant et grandissant à mesure que se répandaient les sacres et les ordinations conciliaires invalides, nées du rite épiscopal conciliaire du 18 juin 1968, rendu volontairement invalide pour des raisons de nécessité d’« œcuménisme » des pseudo-« consécrations » épiscopales conciliaires4.

Nous avons donc assisté à cette « métamorphose-sodomisation » analogue à l’apparition historique de la secte anglicane maçonnique britannique, mais qui, pour la première fois, se prétendait la véritable Église latine, ayant réussi à occuper le Siège apostolique de Rome, de façon illégitime.

Devant Dieu, la véritable Église militante a subsisté, mais éparse, désorganisée, sans pasteur (‘Je frapperai le pasteur et le troupeau sera dispersé’).

Aujourd’hui après 40 années de ce processus de « sodomisation spirituelle » du pseudo-« clergé » conciliaire apostat néo Anglican, il serait grand temps que tous ceux qui veulent assurer la pérennité du Sacrement de l’Ordre valide s’unissent pour dénoncer ce péril de l’invalidité des pseudo-« consécrations » épiscopales4 conciliaires, et donc des pseudo-« ordinations » qu’elles engendrent, et ceci toutes tendances (sédévacantiste ou non) confondues. (cf encadré en fin de message).

Il y a va de la survie de l’Arche de la Nouvelle Alliance et du salut des âmes.

Nous signalons à cette occasion le site Résistance catholique, dont l’existence vient de nous être indiquée (voir ci-dessous).

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2008 virgo-maria.org


LETTRE  OUVERTE  Á  RÉSISTANCE  CATHOLIQUE

Basilio Méramo Prêtre

Il est surprenant de voir que certaines personnes voulant défendre la foi et l’Église Catholique de toujours, et prises dans le feu de la lutte et du combat en viennent à perdre les sens de la vue et de l’odorat et à en découdre contre tout ce qui bouge ou paraît bouger, sans identifier l’ennemi véritable. Cela entraîne plus de pertes et de confusion que n’en provoquerait une lutte face à face, franche et claire ; avec de tels soldats on ne peut pas aller à la guerre.

Loin de moi le blasphème qu’un porte-parole de Résistance Catholique me jette au visage !

Il montre par là qu’il n’a pris ni la mesure ni le recul de la réflexion qui lui aurait permis de distinguer ce dont il s’agit. Le propre du philosophe est précisément de savoir discerner et établir une distinction dans les faits ou les paroles, afin de pouvoir les ordonner avec sagesse. En faisant le contraire on se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaines. Même involontairement il ne fait que briser et détruire, tout simplement parce qu’il ne se trouve pas dans un lieu qui lui convient et qu’on ne peut rien attendre d’autre de sa part. Comme le dit la vieille sagesse populaire : à chacun son métier et les veaux seront bien gardés.

Si l’on parle de sodomisation spirituelle de l’Église, il est évident qu’il convient de distinguer l’Église comme institution divine, pure et virginale sans reproche ni trace d’erreur, et l’Église dans sa composante humaine. La partie humaine que sont les hommes d’Église et les fidèles eux-mêmes, en chair et en os, avec leurs péchés et leurs misères, et qui,  pour cette raison, ont besoin (car nous avons besoin) de se laver dans le sang divin que le Christ a versé sur la Croix pour nous tous.

Il est facile,  tel un Don Quichotte de la Tradition, de rompre des lances de droite et de gauche sans un minimum de prudence intellectuelle et de voir dans n’importe quelle ombre un ennemi, alors qu’il ne s’agit que d’un très utile moulin à vent.

Je suis disposé à me rétracter si j’ai commis une erreur en quoique ce soit ou commis un quelconque blasphème envers notre Sainte Mère l’Église, que je veux servir et en laquelle je veux mourir,  même si c’est au prix de mon sang.

J’espère que Résistance Catholique est une vraie résistance catholique et ne diverge pas, ni ne donne encore plus d’armes à l’ennemi pour continuer sa destruction de l’Église. Elle qui,  par définition, est la Tradition au milieu de cette crise aux contours véritablement apocalyptiques, où ne règne plus la vérité mais bien au contraire l’erreur, la tromperie, la trahison et le mensonge. Ils attaquent la Vérité connue et sont le véritable péché contre le Saint Esprit, esprit de vérité éternelle du Père et du Fils.

C’est la raison pour laquelle il nous a été dit que la Vérité nous rendra libres.

Basilio Méramo Prêtre

Orizaba, 21 novembre 2008. 


Article de l’abbé Méramo sur la sodomisation spirituelle (Septembre 2008)

SODOMISATION  ET  VIRGINITÉ  DE  L’ÉGLISE

OU  LA DIABOLIQUE  SODOMISATION  DE  L’ÉGLISE

Pour aussi étonnant que puisse paraître le fait de rapprocher ces deux concepts, qui normalement s’excluent, se contredisent et se repoussent mutuellement de manière totale, il se trouve qu’ils sont précisément les deux pôles extrêmes d’une situation religieuse et d’un état de la religion et de l’Église, comme nous le verrons brièvement.

La diabolique, la satanique sodomisation de l’Église s’identifie au mystère d’iniquité et à l’œuvre de Satan à l’intérieur de l’Église, puisque l’Église (les hommes d’Église), lui  elle-même ouvert les portes toutes grandes par l’atypique Concile Vatican II. Ce Concile qui fut gnostique, cabaliste et anthropothéiste, comme permet de le vérifier le discours de clôture prononcé par Paul VI le 7 décembre 1965. On avait voulu un concile mis au goût du jour (un aggiornamiento) et en concordance avec les idéaux et les principes du monde et de l’homme moderne, tels que ceux-ci sont sortis de ce que l’on nomme habituellement la Révolution Française et qui est, en réalité, la Révolution Antichrétienne, fomentée par la judéo-maçonnerie internationale du pouvoir occulte financier de la Synarchie.

Sodomiser c’est invertir la voie (le canal ou bien le conduit) naturelle telle qu’établie par la nature et créée par Dieu pour engendrer la vie. Et ce dans l’intention d’aller contre la nature et le principe de fécondation et de vie. Sodomiser n’est pas l’usage abusif de quelque chose en soi bon et légitime ; mais c’est, au contraire, un mouvement d’inversion contre la nature ; c’est aller contre l’ordre naturel, c’est renverser l’ordre de la nature des choses et ce qui en sont les fins.

Sodomiser n’est pas le fait d’une corruption naturelle, ni une perversion (c'est-à-dire une corruption spirituelle). Sodomiser est une inversion contre nature et donc plus qu’une corruption. C’est une perversion antinaturelle, donc une perversion contre nature. Il suffirait d’un exemple quelque peu choquant pour nous en rendre compte. Une femme de mauvaise vie est une personne corrompue, une prostituée et même pervertie ; elle use et abuse de son corps, mais dans l’ordre de sa nature. Alors qu’un sodomite fait de son corps un usage inverse et pervers de sa nature ; il va contre la nature. Il se corrompt et se pervertit en s’invertissant, non par abus mais bien par inversion d’usage de la nature et des fins de celle-ci.

Ainsi donc il existe dans l’ordre spirituel quelque chose qui est pire que l’inversion charnelle et physique : c’est la sodomisation spirituelle qui est l’inversion spirituelle de la hiérarchie, de l’autorité, du pouvoir, de la religion et du culte eux-mêmes. L’inversion des choses spirituelles contre l’ordre naturel est bien pire que l’inversion charnelle. Car contre celle-ci on peut et on doit lutter, une vie durant, avec l’aide de Dieu ; mais contre l’inversion des choses spirituelles comment peut-on les redresser, les remettre dans le sens droit  et normal ? Cela paraît impossible.

Voila pourquoi au sujet de la sodomie spirituelle le Père Castellani a pu déclarer :

« Parlons de ce que Saint Jean, dans l’Apocalypse, désigne par ‘sodomie spirituelle’ (Quæ vocatur spiritualiter Sodoma’).La Sodomie spirituelle c’est invertir l’ordre des facultés  »

Six essais et trois lettres, Ed Dictio – Buenos Aires – 1978   

La hiérarchie dans l’Église a été instituée par le Christ afin que, par elle, se sauvent les fidèles. En remplissant sa charge d’enseignement aux fidèles et de gouvernement, la hiérarchie doit être l’instrument du salut des âmes et non de leur perversion. Mais de gardienne (custode – mot grec à l’origine du mot hiérarchie) des choses sacrées, la hiérarchie officielle de l’Église s’est convertie (invertie) en rapace destructeur tel l’abominable Mystère d’Iniquité dans le saint lieu qu’est l’Église.

L’autorité que Dieu accorde à l’Église doit lui servir à gouverner, enseigner et sanctifier. Or actuellement elle ne gouverne, ni n’enseigne, ni ne sanctifie, mais elle fait tout le contraire.

Elle ne gouverne pas car elle ne conduit pas ses sujets vers la fin propre à la fonction de gouvernement qui est la fin surnaturelle. Toute autorité vient de Dieu, lui qui est l’auteur de toutes les choses créées, le Créateur - comme le dit clairement l’origine du mot créer. Or cette autorité est aujourd’hui utilisée et exercée contre sa finalité réelle, puisqu’elle combat pour  imposer l’erreur au nom de Dieu, défaire la Tradition et imposer la Révolution. Et celui qui n’obéit pas et ne se soumet pas à son empire se voit excommunié, proscrit, annihilé, défait. On exerce l’autorité non plus en faveur du bien et de la vérité, mais pour le mal et l’erreur, tout comme s’ils étaient de Dieu. Et c’est au nom de Dieu que l’on pontifie dans l’erreur et l’hérésie et que l’on mène les fidèles et l’église militante à l’Apostasie (silencieuse ou pratique ou quelque soit le nom que l’on veuille lui donner). Et cela au nom de la sainte obéissance à Dieu et à ses représentants ici sur terre : la hiérarchie, les prélats, etc….

L’erreur est enseignée et, pire encore, cela va jusqu’à l’hérésie, puisque le modernisme est le cloaque, le réceptacle de toutes les hérésies, ainsi que l’a qualifié St Pie X. L’œcuménisme nie que l’Église soit la seule et unique arche de salut. Il prétend faire l’union (ut unum sintafin qu’ils soient un ) de tous les hommes, sans dogmes qui divisent, et se déclare, au nom de la dignité de la personne humaine, en faveur des droits de l’homme en opposition aux droits de Dieu. On proclame la liberté de l’homme pour  choisir quel est le vrai Dieu selon le verdict de la conscience quasiment déifiée de chacun. On élève le pouvoir de l’homme, doté de cette même conscience,  jusqu’à lui attribuer la capacité de déterminer ce qui est bien et de ce qui est  mal. Chacun ayant le pouvoir de décréter ce qui est bien et ce qui est mal (tel l’arbre du bien et du mal du paradis terrestre) selon sa propre manière de voir - sa conscience- de décider et de juger de ce qui est bien ou mal comme s’il était Dieu. Et comme si ce n’était pas suffisant, on arbore la dignité de la personne humaine, exaltée à son paroxysme, jusqu’à exiger la divinité même de Dieu en réclamant la divinité comme un attribut revenant à l’homme par nature, ainsi que le prétend la nouvelle religion anthropothéiste et nettement gnostique, cabalistique et personnaliste de l’homme moderne. Démocratiquement l’homme s’empare de tout en lieu et place de Dieu et prononce ses décrets comme s’il était Dieu. 

Quant à la sanctification, parlons-en ! Tout est désacralisé : le culte, le rite et même les sacrements. D’après la théologie sacramentelle les sacrements produisent la grâce qu’ils signifient. Ceci exige une signification déterminée, spécifique, qui exclue l’équivoque et l’ambiguïté. La signification sacramentelle essentielle ne peut être ni indéterminée, ni équivoque, ni ambiguë ou ambivalente. Dans le cas contraire elle ne signifie pas la grâce qu’elle doit produire – et ceci ‘ex opere operato  sans laisser place à quelque doute que ce soit. Tout doute est exclu. Les sacrements produisent ‘ex opere operato la grâce qu’ils signifient : c’est un dogme de foi. Mettre cela en doute est déjà une hérésie.

La nouvelle liturgie sacramentelle ne garantit pas cela, le simple fait de rendre le doute possible est en soi déjà une hérésie, puisque, par définition, tout doute est exclu. Il reste cependant que l’équivoque existe, personne ne peut le nier, comme par exemple la Nouvelle Messe qui sur ce point entre en contradiction avec la définition sacramentelle. Et si nous ajoutons à cela que le rite essentiel ne peut être équivoque, et ce pour la simple raison qu’il ne satisfait pas aux termes de la définition selon laquelle tout sacrement produit ‘ex opere operato la grâce qu’il signifie, il faut alors reconnaître que, de plus, le rite de la dite Nouvelle Messe est invalide. Quoiqu’on veuille bien en dire la théologie est stricte en cette matière et ne peut admettre le moindre glissement de sens. Ce serait tomber dans l’hérésie que de nier ou même mettre en doute si peu que ce soit le fait qu’un sacrement ne produit pas la grâce qu’il signifie ainsi que d’admettre que la signification est équivoque. Il n’y a pas d’échappatoire possible. Un sacrement ne peut pas produire ce qu’il ne signifie pas ou ce qu’il signifie de manière équivoque.

Ceci devrait être clair. L’Église ne tolère pas les sacrements  douteux ou équivoques dans leur signification sacramentelle puisqu’ils ne correspondent pas à la définition sacramentelle qui est un dogme de foi. Rien n’est plus simple, concis et clair et point n’est besoin de grandes théories alambiquées. Que cela plaise ou déplaise le fait est que le pain est  pain, le vin vin , le oui  oui, et le  non non, et tout le reste vient du malin. En revanche celui qui ne voudrait pas admettre cela, ou au moins accepter l’idée qu'il existe un doute sur ce plan, devrait affirmer et considérer, dans ce cas particulier, que pour la Nouvelle Messe il s’agit de matière de foi, et même de dogme de foi. Et je voudrais connaître celui qui pourrait, en l’usage parfait de sa raison, l’affirmer ou le prouver, après tout ce qui a été dit par des évêques aussi éminents et catholiques, apostoliques et romains que Monseigneur Lefebvre et Monseigneur de Castro Mayer, de bienheureuse mémoire. Il est clair que ceci se heurte de plein front à la mentalité libérale, ‘light’, qui règne maintenant y compris parmi les théologiens ou ceux qui se présentent comme tels. Ils ne veulent pas en tirer les sérieuses, graves mais aussi importantes conséquences qui en découlent. 

On peut dire exactement la même chose du nouveau rite de l’Ordination – qu’elle soit sacerdotale ou épiscopale.

L’inversion, la sodomisation de l’Église ne peut pas être plus grande. Il s’agit d’un véritable châtiment, c’est le grand châtiment spirituel de l’obscurité, de la cécité, des ténèbres qui, s’il se prolonge sans que les jours de cette grande tribulation religieuse, spirituelle et doctrinale ne soient abrégés, personne ne pourra être sauvé. Il se peut que, pour mettre fin à ces jours de malheur, Dieu permette un châtiment physique correspondant au châtiment spirituel afin que voient ceux qui ne veulent pas voir. De sorte que, frappant l’humanité aveugle, il permette l’irruption d’une  3ème Guerre mondiale (atomique ) et que avec 2 ou 3 jours d’obscurité et de ténèbres, il leur soit donné de pouvoir se repentir. Il sera ainsi mis fin d’une manière ou d’une autre à cette impiété qui conduit les âmes à perdre la foi et à se condamner au feu éternel de l’enfer. Si on y regarde bien, cette 3ème Guerre mondiale serait un châtiment matériel mais aussi un moyen de guérison, alors que le châtiment spirituel serait la continuation de la perte des âmes au point que personne ne pourrait se sauver.

D’autre part le petit troupeau fidèle est soumis à l’épreuve de la foi, chaque jour plus pure et plus virginale par le fait de cette crise, s’il ne vacille pas. A condition qu’il se maintienne ferme sur la doctrine et la vie spirituelle, intransigeant quant à la sainteté de la foi, avec l’Église fidèle à sa tête, elle qui est pure et vierge. Et à condition aussi qu'il se tienne sous la protection du regard maternel de la Très Sainte Vierge, aimant comme Elle son divin Fils au pied de la Croix, aimant comme l’Apôtre vierge Saint Jean l’Évangéliste, le disciple que Jésus aimait.

Nous nous trouvons donc face à l’Abomination installée dans le lieu saint, face à la sodomie dans l’Église, ce vrai et indéniable Mystère d’Iniquité. Face à cette perversion, inversion, sodomisation de la hiérarchie officielle et de l’autorité qui invertit le canal, c’est à dire la voie du salut dont elle fait un instrument de perversion, de condamnation et de perte de la Foi. Peut-on imaginer plus grand mystère d’iniquité, d’abomination, de corruption dans l’Église ! Ce que le Christ a institué pour sauver est perverti, corrompu et inverti dans l’intention de voir les âmes perdre la foi, qu’elles se corrompent par leur foi même et se condamnent privées de la vraie foi. C’est l’avortement spirituel le plus atroce qui se puisse concevoir. La hiérarchie, l’autorité de l’Église investie dans ce qui est sa sacro-sainte mission de lumière du monde, est devenue la chaire de l’erreur pour les fidèles et des ténèbres pour le monde.

L’Église de Dieu est devenue en sa Haute Hiérarchie officielle la Synagogue de Satan, la Contre Église ou la Pseudo Église de l’Antéchrist. 

Nous voyons que, au lieu de confirmer les fidèles dans la foi, elle les corrompt par l’apostasie ; au lieu de défendre et protéger la foi, elle la corrompt et la viole. Peut-on concevoir et attendre plus grande abomination dans les lieux saints ? Dans l’Église?

C’est la défection de la Foi au lieu de la confirmation de la foi.

L’homme a corrompu le culte de Dieu incorruptible et inaltérable. Dieu abandonne donc l’homme à la corruption la plus abominable qu’est la sodomisation spirituelle, comme le montre Saint Paul, dans sa                                                                            Lettre aux Romains (I. 18.32)

            « Voici que du ciel, en effet, se révèle la colère de Dieu contre toute impiété et toute

injustice des hommes qui détiennent la vérité captive de l’injustice, car ce qu’on peut connaître de Dieu est parmi eux manifeste : Dieu le leur a manifesté. Depuis la création du monde en effet ses attributs invisibles deviennent par ses œuvres visibles à l’intelligence, sa puissance éternelle comme sa divinité ; aussi sont ils inexcusables puisque, connaissant Dieu, ils ne l’ont ni glorifié, ni remercié comme Dieu ; au contraire ils se sont perdus en de vaines pensées et leur cœur inintelligent s’est enténébré. Se flattant d’être des sages ils sont devenus fous et à la gloire du Dieu immortel ils ont substitué des images représentant l’homme mortel, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.

Voila pourquoi Dieu les a livrés avec les convoitises de leur cœur à l’impureté pour qu’en eux soient déshonorés leurs propres corps, eux qui ont échangé la vérité divine pour le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, lequel est béni éternellement.  Amen

C’est pourquoi Dieu les a livrés  à des passions infâmantes : en effet leurs femmes ont échangé le commerce naturel pour celui qui est contre nature ; pareillement les hommes ayant abandonné le commerce naturel  avec la femme,  se sont consumés de désirs les uns pour les autres, ayant d’homme à homme des relations honteuses et recevant  ainsi en eux-mêmes le juste salaire de leur égarement. Et comme ils n’ont pas jugé bon de bien connaître Dieu, Dieu les a livré à leur intelligence pervertie pour faire ce qui ne convient pas, remplis qu’ils sont de toute injustice, méchanceté, cupidité, malice ; pleins d’envie, de meurtre, de dispute, de fourberie, de perfidie ; médisants, calomniateurs, honnis de Dieu, insolents, orgueilleux, présomptueux, ingénieux pour le mal, rebelles aux parents ; sans discernement, sans loyauté, sans cœur, sans pitié. Eux qui, connaissant le jugement de Dieu – que ceux qui commettent de tels actes méritent la mort – non seulement ils les font mais encore ils approuvent ceux qui les commettent »

Et cela arrive car ils ont changé la vérité ce qui est la plus grande des injustices. Comme le fait remarquer l’Apôtre la sodomisation charnelle est un pâle reflet de la sodomisation spirituelle. Les paroles du Christ prennent ainsi un ton d’actualité :

            «  Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il encore la foi sur terre ? »   (Luc 18 – 8)

Mais nous savons que l’Église, la vraie, indéfectible dans la foi et la vérité surnaturelle révélée, est pure et vierge dans la foi.

Saint Augustin s’exclamait déjà :

            « Ce qui vient nous appartient déjà à nous. Dans la sainte Église.

Nous sommes la sainte Église ; mais je n’ai pas dit ‘nous’ comme si je ne m’étais adressé qu’à nous seuls qui nous trouvons ici, à ceux qui en ce moment m’entendez, mais bien à tous ceux qui, par la grâce de Dieu sommes  chrétiens fidèles dans cette Église, c'est-à-dire, dans cette ville ;  tous ceux qui se trouvent dans cette région, dans cette province, tous ceux qui se trouvent au-delà des mers et sur toute la surface de la terre car le nom du Seigneur est loué depuis le lever du jour jusqu’à la nuit. Voilà l’Église Catholique, notre véritable mère et la véritable épouse d’un tel époux. Honorons-la puisqu’elle est l’Épouse d’un tel Seigneur ! Grande et délicate est la miséricorde de son époux envers elle ! Il l’a trouvée prostituée et l’a faite vierge ! Elle ne doit pas nier avoir été prostituée afin de ne pas oublier la miséricorde de son libérateur ! Comment n’aurait-elle pas été prostituée alors qu’elle forniquait parmi les idoles et les démons ? Personne n’a pu se libérer de la fornication du cœur ; celle de la chair s’est manifestée en un petit nombre ; celle du cœur en tous.  Il est venu et l’a faite vierge ; Il a fait de l’Église une vierge. Elle est vierge dans la foi ; elle compte peu de vierges selon la chair, ce sont les saintes moniales. Mais selon la foi tous doivent être vierges, les hommes et les femmes. Il doit exister une chasteté, une pureté et une sainteté pour ce qui relève de la foi.

Voulez-vous savoir qui est vierge ? Ecoutez l’Apôtre Paul, entendez l’ami de l’époux, jaloux pour Lui et non pour soi même.

« Je vous ai fiancée à un unique époux afin de vous présenter au Christ comme une vierge pure. » »

 Je crains, cependant , dit-il, que comme le serpent a trompé Eve par ruse, vos esprits à vous aussi s’écartent, par corruption, de la chasteté qui réside dans le Christ. La crainte de la corruption est la marque de la virginité.

 «  Je crains,  dit-il, que comme le serpent a trompé Eve par ruse.... » 

 Ce serpent a-t-il eu commerce sexuel avec Eve ? Il demeure certain qu'il a éteint la chasteté de son cœur. 

 « Je crains, dit-il encore, que vos esprits à vous aussi s’écartent par corruption, de la chasteté qui réside dans le Christ. »

C’est donc que l’Église est vierge ! Elle est vierge, doit le demeurer et se garder du séducteur et à plus forte raison s’il s’avère être un corrupteur.

L’Église est vierge. Vous pourriez alors me dire : 

« Si elle est vierge comment peut-elle donner le jour à des enfants ? Et si elle n’enfante pas comment peut-il se faire que nous soyons nés de ses entrailles ? »

Je réponds :  elle est vierge et elle enfante ; en cela elle imite Marie qui a enfanté le Seigneur.  Sainte Marie n’a-t-elle pas enfanté étant vierge et demeurant  vierge ?

C’est ainsi que l’Église enfante et est vierge ; et si on y réfléchit bien elle enfante le Christ dont les baptisés sont les membres. N’est-ce pas ce que dit l’Apôtre ? 

« Vous êtes le corps et les membres du Christ. »

Si donc les membres du Christ sont enfantés, la similitude avec Marie est on ne peut plus grande »

(Œuvres complètes de Saint Augustin - tome XXIV -  Sermons 4° -BAC Madrid 1984 Sermon 213 p. 158)

Et dans un autre de ses sermons :

« Où se trouve donc, je le répète, cette pure virginité si ce n’est dans l’intégrité de la foi, l’espérance et la charité ? »                                                             (Ibid. Sermon 188 p. 23)

Le commentateur de ces pages sur le thème de l’Église vierge remarque avec beaucoup de pertinence :

« Cette virginité est définie comme virginité dans la foi. Mais il ne faut pas penser au seul dépôt de la foi ; car dans un contexte nuptial comme c’est le cas ici, la foi signifierait fidélité à un seul homme, confiance en sa promesse et l’amour de lui seul. C’est à dire du Christ dans le cas de l’Église. Quelle est la virginité de l’esprit ? Une foi intègre, une espérance solide et une charité sincère »                              (Traités ..13, 12)

« Il en ressort donc clairement que la virginité de l’Église consiste en cette triple intégrité de la foi, de l’espérance et de la charité. Sans elle la virginité corporelle ne servirait de rien. »                                                                                                       (ibid)

Si la virginité de l’Église n’est pas séparable de celle des fidèles, il en découle que lorsqu’un chrétien perd sa virginité spirituelle, la virginité spirituelle de l’Église en souffre aussi. La mise en garde de Saint Augustin contre le risque de se laisser corrompre s’adresse autant à l’âme individuelle (Sermon 241, 5) qu’à l’Église elle même (sermon 213, 8).

Le séducteur, le corrupteur c’est le diable (II Cor. 11, 2-3) . Lui, qui est le serpent du paradis terrestre, tente de violer la virginité du cœur et non pas celle de la chair (contrairement à ceux qui pensaient qu'il avait eu commerce sexuel avec Eve – voir la note 4 du sermon 213 - ).

« Comme l’homme adultère se réjouit en sa méchanceté lorsqu’il viole la chair, le diable se réjouit lorsqu’il viole l’âme »       (commentaires … 39, 1) (Ibid. Notes complémentaires 4, p. 783)

Il n’y a donc pas d’obéissance qui vaille si ce n’est dans la vérité.

            « Puisque par l’obéissance à la vérité vos âmes ont été purifiées »               (I Pierre. 1- 22)

La sainteté se trouve dans la vérité et non dans l’erreur, tout pieux que l’on puisse paraître, bien souvent, sous le vernis de la soumission et de la docilité apparentes. C’est la raison pour laquelle Saint Paul identifie la sainteté avec la vérité.

« …revêtez-vous de l’homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté de la vérité »                                                                                                        (Ephésiens 4, 24)

Pour demeurer dans la vérité et la sainteté, il convient, face au Démon, le père du mensonge, de la tromperie et de l’erreur, de suivre le conseil de Saint Pierre :

            « Résistez-lui, fermes dans la foi »                                                                      (I Pierre 5, 9)

            « Car le juste vivra par la Foi »                                                                          (Rom. 1, 17)

            « Sans foi il est impossible de remporter la victoire »                                         (Heb. 11, 6)

            « Car tout ce qui ne procède pas de la foi est péché »                                     (Rom. 14, 23)

Devant cette hécatombe ecclésiologique de l’apocalyptique sodomisation  il ne nous reste qu’une seule chose à faire : suivre le conseil des Saintes Ecritures.

            « Tenez bon, avec patience, mes frères, jusqu’à la Parousie du Seigneur »     (Jacques. 5, 7)

Basilio Méramo – Prêtre

19 mars 2008



Site de Résistance Catholique

http://resistance-catholique.org/


Dossier des Références Virgo Maria sur l’ex(?)Anglican de la FSSPX

Mgr Richard Williamson à la Rose

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-02-C-00-Societes_secretes_europeennes.pdf

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-15-A-00-Blason_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-18-A-00-Coat-of-arms_Williamson_Cunctator.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-03-B-00-Anglicans_Rose_Croix-FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-08-B-00-Williamson-Round_Table.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-13-A-00-Bond_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-11-10-D-00-Schmidberger-Urrutigoity.pdf

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http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/006_2007/VM-2007-06-06/VM-2007-06-06-B-00-Avrille_bloque_face_a_Celier htm

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-24-A-00-Rore_refute_l_abbe_Calderon_2.pdf

http://rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-B-00-Mgr_Williamson_tente_de_desarmorcer_VM_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-A-00-Abbe_Cekada_reordinations_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-28-A-00-Abbe_Cekada_refute_abbe_Calderon_1.pdf

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[1] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-11-25-A-00-RC_interroge_Barret.pdf

[2] http://www.virgo-maria.org/Documents/RC/RC-Lettre_ouverte_a_Monsieur_Max_Barret.pdf

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-08-11-C-00-Liste-Pecorelli.pdf

[4] http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-05-03_Intention-Bugnini.pdf

http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE_Communique-2007-12-28_Hippolyte_Denoyelle.pdf

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http://www.rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-07-04-FR_Rore_Sanctifica_III_Notitia_1_Tradition_Apostolique.pdf

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[5] http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-20-A-00-Vatican-Homosexuel.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-04-06-A-00-Hoyos_ment.pdf

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[6] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09-07-C-00-Williamson_Urrutigoity-n2_EN.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-05-03-A-00-Williamson_Urrutigoity-n1-ENG.pdf

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http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-09_20-A-00-VM_Pages_FSSPX.pdf

[7] http://www.catholictradition.org/gomorrah1.htm

http://www.catholictradition.org/gomorrah2.htm

http://www.ourladyswarriors.org/articles/damian1.htm

http://www.ourladyswarriors.org/articles/damian2.htm

[8] http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-10-22-A-00-Abbe_de_Cacqueray-contre_VM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-10-07-B-00-Cacqueray_perd_ses_nerfs.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-10-06-A-00-Abbe_de_Cacqueray_dissident.pdf

[9] Cf en fin d’article la liste des références électroniques des études factuelles et documentées de Virgo Maria sur l’ex(?)-Anglican de la FSSPX, Mgr Richard Williamson à la Rose et sur son pouvoir de nuisance au sein de la Fraternité