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CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

samedi 25 avril 2009

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

« Discussions » doctrinales secrètes FSSPX – Rome :

Benoît XVI place un dogmaticien de l’œcuménisme face à Mgr Tissier

Le théologien conciliaire Charles Morerod  Mgr Bernard Tissier de Mallerais

Le théologien conciliaire Charles Morerod, un philo-anglican,

désormais en charge des « discussions » doctrinales avec la FSSPX, par la décision de Ratzinger

"Le dogme rend possible l'œcuménisme" : Thèse du moderniste Morerod.

Le philo-anglican Charles Morerod nommé à la tête de la Commission Théologique Internationale en charge des « discussions » doctrinales avec la commission de la FSSPX, qui inclut le bac+2 abbé Celier[1], et l’abbé Calderon, bras droit de Mgr Williamson, l’évêque à la Rose[2] de la Fraternité, et grand ami[3] du clerc violeur-pédéraste, Carlos Urritigoity, fait ordonné, promu et protégé opiniâtrement2 par ce dernier.

C’est cette même Commission qui a « aboli » les Limbes dans l’église Conciliaire.

Nous avons appris le 22 avril 2009 que le dominicain conciliaire, Charles Morerod vient d'être nommé présient de la Commission Théologique Internationale (CTI), celle-là même qui, rattachée au très douteux "cardinal" Levada, préfet de la congrégation pour la doctrine (perte ?) de la foi, va gérer les "discussions (secrètes) doctrinales" de la FSSPX :

"Un Dominicain suisse, philosophe et théologien, devient secrétaire général de la Commission théologique internationale : le P. Charles Morerod.

La commission est traditionnellement sous la présidence du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, actuellement, le cardinal William Levada.

Le P. Morerod, nommé par Benoît XVI ce mercredi également consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi, est doyen de la Faculté de Philosophie de l'Université pontificale Saint-Tomas d'Aquin (Angelicum) à Rome et professeur de théologie dogmatique.

Il est l'auteur d'une thèse de doctorat, présentée à la Faculté de théologie de l'Université de Fribourg, en Suisse, sur le maître général des Dominicains, commentateur de Thomas d'Aquin, Thomas de Vio dit Cajetan (1469-1534) et Luther : « Cajetan et Luther en 1518, t. 1-2 : Édition, traduction et commentaire des opuscules d'Augsbourg de Cajetan », Éditions universitaires de Fribourg / Universitätsverlag Freiburg, 1994." Zenit[4], 22 avril 2009

A partir de 2005 CSI et ensuite Virgo-Maria ont déjà présenté à plusieurs reprises Charles Morerod, cette étoile montante du milieu ratzinguérien, spécialiste de la Bulle Apostolicae Curae (du Pape Léon XIII en 1896) sur l'invalidité des ordres anglicans et membre de l'ARCIC chargée de l'œcuménisme avec les Anglicans.

Ce clerc conciliaire, très introduit dans les milieux traditionnels les plus liés aux Anglicans, apparaissait déjà, en 1998, comme l'homme d'une possible remise en cause d'Apostolicae Curae pour faciliter la "Corporate reunion" des Anglicans avec la Rome Conciliaire.

Tadition et Unité des Chrétiens, Charles Morerod

Le diplômé Morerod a d'abord une formation philosophique très approfondie et moderniste :

"Dans « Tradition et unité des chrétiens. Le dogme comme condition de possibilité de l'œcuménisme » (Paris, Parole et Silence, 2005), le P. Morerod avance que la différence fondamentale entre catholiques et protestants n'est pas à rechercher d'abord dans la théologie mais dans la philosophie, à partir du différend entre scotistes et thomistes. Il y affirme, comme l'indique le sous-titre, que le dogme rend possible l'œcuménisme.

Parmi ses titres postérieurs, un ouvrage sur le protestant libéral britannique John Hick (1922-) tenant d'un « relativisme » religieux : « La philosophie des religions de John Hick : la continuité des principes philosophiques de la période 'chrétienne orthodoxe' à la période 'pluraliste' » (Paris, Parole et silence, 2006)."

"Le dogme rend possible l'œcuménisme" : voilà la thèse de Morerod.

Morerod ramène l’opposition entre Luthériens et Catholiques à une opposition philosophique entre Scot et Saint Thomas d’Aquin sur l’analyse de la causalité, en évacuant le terrain théologique comme lieu de la contradiction :

« l'arrière-plan de Luther, son héritage théologique et philosophique inconscient, est la dispute sur l'analogie ou l'univocité de l'être » (p. 68). C.Morerod

Nous reprenons en annexe un article de la revue progressiste Esprit & Vie qui résume et critique Morerod, le classant visiblement dans la branche des conservateurs parmi les modernistes romains, et mettant en évidence les échappatoires de sa conclusion allusive et informe, qui n’apporte aucune affirmation claire.

Et il y a fort à parier que la nomination de Morerod, très opportune, n'a pas été décidée au hasard par Ratzinger-Benoît XVI qui positionne ainsi son "poulain" en avril 2009, juste avant que les "discussions doctrinales" ne commencent véritablement avec la FSSPX, pour ainsi pouvoir mieux les diriger.

Face à Morerod, la FSSPX n'aura en effet guère à opposer d'esprit très formé en théologie et en philosophie et ce ne sont pas les timidités pusillanimes d'un Mgr Tissier, désormais prêt à abandonner Mgr Lefebvre[5], son consécrateur, qui vont leur donner du poids.

Mgr Tissier prétend vouloir convertir Rome, mais cette prétention insensée et enfantine doit déjà susciter l’hilarité de Charles Morerod qui peaufine ses trappes érudites pour y coincer les clercs prétentieux, mais plutôt paresseux, et sans grande conviction ni formation de la FSSPX.

Que fera mine de répondre le théologien hygiéniste de la FSSPX, l’abbé Celier, face aux arguments philosophiques de Morerod, féru de culture médiévale ? L’abbé Gricha ira-t-il chercher ses réponses chez le rocker Jim Morrison1 ? C’est dans cette situation ridicule et consternante que Mgr Fellay a placé la FSSPX par sa politique obstinée depuis 2000.

La question des « discussions » secrètes doctrinales est déjà d’autant plus verrouillée à l’avance par Rome que la question de la validité des sacrements, surtout celle du sacrement de l'Ordre, a été évacuée, par principe, avant même que les "discussions", qui devront avoir lieu par écrit et rester secrètes, n’aient officiellement commencé.

C'est ce qu'a avoué Mgr Tissier de Mallerais à la sortie de sa lamentable et mensongère conférence du 13 mars à Paris (cf. lettre ouverte d'Upinsky) donnée de façon honteuse dans le chœur de Saint Nicholas du Chardonnet, en présence du Saint Sacrement !

Et du reste Mgr Tissier demeure bien piteusement silencieux devant les accusations publiques de la lettre ouverte[6], communiquée aux agences de presse, que lui a adressée A-A.upinsky, et que Max Barret vient de rediffuser dans son dernier courrier Tychique n°285. (Nous rappelons cette lettre ouverte en annexe)

Rome a fait de cet abandon du sujet des sacrements  un préalable qui n'a pas été médiatisé celui-là, et pour lequel Mgr Fellay n'a pas inventé de prétendus et sacrilèges "miracles de la croisade du Rosaire".

La FSSPX engage donc des "discussions doctrinales", violant le veto de Mgr Lefebvre, alors que la Rome des « antichrits » (Mgr Lefebvre dixit), par la voix de son théologien en chef ose impudemment affirmer : "Le dogme rend possible l'oecuménisme" !

Quand on pense que l'« œcuménisme » fut la finalité essentielle de Vatican II, l'« œcuménisme » directement issu des issu des loges maçonniques Rose–Croix et qui fut tant combattu par Mgr Lefebvre.

Sous ce terme codé très ecclésiastique d’« œcuménisme », les apostats modernistes « antichrists » conciliaires, visent en effet en réalité à la « protestantisation » totale de l’Église catholique, et surtout de sa liturgie et de son Sacerdoce, pour ravaler ce dernier au pseudo-sacerdoce protestant dit « de la parole », son essence sacrificielle en ayant été répudiée et abolie comme chez les protestants, et le clergé conciliaire ayant été, depuis la nouvelle pseudo-« consécration » épiscopale conciliaire instaurée le 18 juin 1968 par l’évêque apostat Montini-Paul VI, ravalé à un pseudo-clergé néo-anglican, au « sacerdoce » sacramentellement invalide, totalement dépourvu des pouvoirs sacrificiels et sacramentels.

Et c’est pour se séparer de cet « œcuménisme » et pérenniser le véritable Sacerdoce sacrificiel catholique que Mgr Lefebvre a sacré les quatre évêques en 1988, en mettant son veto à tout accord avec cette Rome moderniste apostate :

« - Avez-vous un mandat apostolique ?

- Nous l’avons.

- Qu’on le lise !

Nous l'avons de l'Église Romaine, toujours fidèle aux saintes traditions reçues des Apôtres et qui nous commande de transmettre fidèlement ces saintes traditions - c'est-à-dire le dépôt de la foi - à tous les hommes pour le salut de leurs âmes.

Étant donné que depuis le concile Vatican II jusqu'à aujourd'hui, les autorités de l'Église romaine sont animées d'un esprit de modernisme, agissant contre la sainte Tradition, - « ils ne supportent plus la saine doctrine, détournant l'ouïe de la vérité, pour se tourner vers des fables», comme le dit saint Paul à Timothée dans sa seconde épître (IV, 3-5) - nous estimons que toutes peines et censures portées par ces autorités n'ont aucune valeur. » Texte du mandat apostolique lu avant les sacres, 30 juin 1988[7]

Le rejet de Mgr Lefebvre, et de sa doctrine, par les évêques qu'il a consacrés en 1988 devient de plus en plus explicite et insupportable, au fil des mois, après 9 ans d’une politique insensée et suicidaire de Mgr Fellay et des instances de la Direction de la FSSPX qui trahissent de plus en plus ouvertement le fondateur.

Il faut relire à cet égard le dernier texte publié par Mgr Lefebvre publié le 4 mars 1991, trois semaines avant son surprenant décès inopiné. (voir ce texte en annexe)

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2009 virgo-maria.org


 
Résumé et critique de l’ouvrage « Tradition et unité des chrétiens » de Charles Morerod par une revue de tendance progressiste[8]
 

Charles Morerod

Œcuménisme et philosophie : questions philosophiques pour renouveler le dialogue - Tradition et unité des chrétiens. Le dogme comme condition de possibilité de l'oecuménisme

P. David Roure

Préface par le cardinal Georges Cottier, Paris, Éd. Parole et Silence, 2004. - (15,5x23,5), 168 p., 22 €. - Paris, Éd. Parole et Silence, coll. « Sagesses et cultures », 2005. - (15,5x23,5), 248 p., 25 €.

Esprit & Vie n° 175 - Juillet 2007, p. 21-22.

Le premier ouvrage du Charles Morerod, professeur de théologie dogmatique à l'Angelicum à Rome, est bâti autour d'une seule idée, tout aussi simple qu'apparemment extrêmement féconde pour le dialogue œcuménique à venir : la fameuse « différence fondamentale » entre catholiques et protestants, sur laquelle on a beaucoup disserté au cours des décennies passées, n'est pas à rechercher d'abord dans la théologie, que ce soit dans les diverses conceptions du rôle et de la place de l'Église dans l'histoire du salut ou même des rapports entre Dieu et l'homme dans cette même histoire, mais, beaucoup plus en amont, dans la philosophie. C'est le différend entre scotistes et thomistes, les uns défendant l'unicité, les autres l'analogie dans la difficile question de la causalité, que Ch. Morerod met au centre du débat œcuménique aujourd'hui.

Or Luther, sans forcément le savoir exactement lui-même, par l'intermédiaire plus ou moins fidèle de Gabriel Biel, ayant adopté la thèse de Scot, rejeta alors férocement toute idée, chère à l'Aquinate, de double causalité (première et seconde, principale et instrumentale) et ne pourra jamais reconnaître la moindre complémentarité entre Dieu et l'homme. Morerod a alors raison de souligner que « l'arrière-plan de Luther, son héritage théologique et philosophique inconscient, est la dispute sur l'analogie ou l'univocité de l'être » (p. 68). Luther ne pourra plus désormais, ce que lui reprochera précisément le cardinal Cajetan (voir p. 81), comprendre la relation entre Dieu et sa créature qu'en termes de concurrence et non de subordination : « Percevant univoquement Dieu et l'homme comme des êtres de même type, le Réformateur est conduit à voir leurs actions en termes de concurrence. En effet, lorsqu'une même action est accomplie par deux êtres de même niveau, comme aucun des deux ne peut l'accomplir à 100 %, ils se font mutuellement ombrage. » (p. 145.) Placé ainsi dans une telle dichotomie, simpliste, « Luther croit devoir nier le libre arbitre en raison d'une maxime implicite qu'il tient pour évidente : "Si l'homme fait quelque chose, ce n'est pas Dieu qui le fait. Or Dieu est la cause de notre salut dans sa totalité. Ne lui en attribuer qu'une partie, fût-ce même la quasi-totalité, serait un outrage à sa transcendance." » (p. 86.) D'où sa théologie de la justification, pour lui centrale, qui n'accorde aucune place à l'homme. Qui plus est, note finement notre auteur, si les Réformateurs, en particulier Luther et Calvin, ont eu bien des divergences de vue, « c'est sur ce point, directement lié à une compréhension de la causalité, que les deux Réformateurs et leurs traditions respectives sont les plus proches » (p. 83). Allant même plus loin sur le plan historique, Morerod développe, et même un peu trop longuement, cette même « concurrence entre Dieu et l'homme dans la philosophie moderne », en particulier chez Hobbes, Kant, Marx et Nietzsche. Concernant Marx, par exemple, il conclut ainsi : « De fait les prémisses sont les mêmes : Dieu et l'homme sont sur le même plan de l'être, ce que l'on donne à l'un est enlevé à l'autre. Là où Luther choisit Dieu, Marx choisit l'homme. » (p. 106.) À la fin de son ouvrage, il montre que cette question philosophique qu'il a décortiquée tout au long des pages qui précèdent est encore celle qui est à la base des dialogues entre catholiques et protestants au xxe siècle, y compris dans les points où catholiques et luthériens ne sont pas encore en accord dans la Déclaration commune sur la justification de 1999.

Dans ce dernier document, d'importance encore unique, identifier la « différence fondamentale » est, comme l'affirmait à juste titre le théologien luthérien André Birmelé, « difficile ». Or Birmelé, comme la totalité de ses confrères, commet « peut-être l'erreur justement de se limiter au plan théologique » (p. 134)… Et c'est là que l'intuition de Morerod nous semble prometteuse : revenir à la position originaire de Luther sur la causalité. Il le dit ainsi dans son avant-dernière phrase : « Nous avons l'audace de suggérer que non seulement la cause de l'unité, mais aussi l'intention même des Réformateurs serait mieux servie si elle était dégagée de certains présupposés philosophiques qui la conditionnent partiellement depuis bientôt un demi-millénaire et limitent son éclosion. » (p. 148.) Dommage toutefois qu'il ne précise pas de quelle manière pourrait aujourd'hui reprendre ce débat ; d'autre part, il ne lui faudrait pas oublier que ce dernier ne pourrait avoir vraiment lieu qu'avec des frères luthériens qui le jugeraient aussi utile et qui ne voudraient sans doute pas voir la position de leur ancêtre Luther a priori dévalorisée… Bref, ce premier livre nous semble à la fois novateur et stimulant pour l'œcuménisme, même si nous lui reprochons un style quelque peu embrouillé et de nombreux « délayages » et répétitions. Qui plus est, la longue première partie (p. 5-52) détaillant l'œuvre des philosophes des sciences Popper, Kuhn et Feyerabend peut être complètement sautée par le lecteur sans manquer pour autant de comprendre l'unique idée centrale.

Dans le second ouvrage, le même dominicain aborde le débat œcuménique par une tout autre porte d'entrée, bien théologique cette fois-ci. Il en va désormais de la Tradition et du dogme, comme l'indique le sous-titre. Ch. Morerod espère ni plus ni moins « montrer que la Tradition, plutôt qu'un facteur de division, est une aide à l'unité des chrétiens » (p. 6). Pour cela, après une première partie qui n'était pas ici non plus indispensable égrenant des généralités sur la mémoire (p. 9-40), il consacre la deuxième à la question, très actuelle aujourd'hui dans le dialogue œcuménique, de la « hiérarchie des vérités » (p. 41-102). Il se penche alors sur trois moments de l'histoire de la théologie : Thomas d'Aquin qui a traité des rapports mutuels des articles de foi, le débat du xviie siècle entre Bossuet et Jurieu sur les articles fondamentaux et l'inscription dans la lettre même d'un texte conciliaire de l'expression « hiérarchie des vérités » (Unitatis redintegratio 11). Or les textes postérieurs du Magistère, certains tout récents, ne parviennent pas à dire comment il faut concrètement articuler ce principe avec l'obligation, également proclamée, « de croire à toutes les vérités enseignées définitivement par l'Église » (p. 100).

Morerod va alors enquêter du côté du dogme auquel il consacre sa troisième partie (p. 103-136). Sur ce point, la question centrale va être l'articulation entre « les limites des formulations en termes humains et la vérité permanente du dogme » (p. 124). De toute manière, et notre auteur expose avec vigueur sa conviction, « l'œcuménisme montre la nécessité du dogme » (tel est le titre de la conclusion de cette partie, p. 131), mais quelle définition du dogme pourrait-elle être alors admissible par toutes les Églises et communautés ecclésiales ?… Morerod ne répond pas vraiment à la question, se contentant de proposer simplement dans ses dernières lignes le dogme comme « élément de la réponse catholique à la question œcuménique » (p. 136)… Sans que le lien logique soit là non plus très évident, il passe ensuite dans une quatrième partie à la question de la primauté du pape (p. 137-177), qui est traitée en fait assez rapidement, répétant ce qu'on a déjà lu bien des fois par ailleurs. Assez bizarrement, l'ouvrage se termine par une cinquième et dernière partie (p. 179-221), plutôt hétéroclite, sur, tel est son titre, « la signification du rejet du prosélytisme et de l'horizon du "retour à Rome" ».

Au bout du compte, ce deuxième livre nous apparaît assez décevant, et ce pour au moins trois raisons. Tout d'abord, on ne parvient pas vraiment à percevoir une unité d'ensemble, une suite logique des divers chapitres. Ensuite, il nous semble y avoir, ce qui était peut-être déjà un peu perceptible dans le premier ouvrage, un problème de méthodologie : on a l'impression parfois que l'auteur fait de l'œcuménisme tout seul, sans tenir vraiment compte de ses partenaires chrétiens qu'il ne semble pas s'efforcer (comme le font un Congar ou un Sesboüé, jamais cités en ces pages) de vouloir d'abord comprendre avec bienveillance. Ainsi, par exemple, quand il titre sans préalable (et sans point d'interrogation) sa quatrième partie : « L'unité de l'épiscopat et de l'annonce de la foi grâce à la primauté de Pierre » (p. 137). Enfin, et c'est sans doute le plus important, l'auteur ne nous semble pas, malgré une belle citation de George Lindbeck en dernière page, apporter d'explication, même sommaire, au sous-titre qui semblait pourtant fort alléchant. Oui, comment le dogme peut-il être effectivement et concrètement vu comme condition et possibilité de l'œcuménisme ?


 
LA LETTRE OUVERTE d’A-A UPINSKY A Mgr TISSIER de MALLERAIS
Lettre du 04 Avril 2009, envoyée aux agences de presse et restée à ce jour sans réponse de l’intéressé
 

Arnaud-Aaron Upinsky

Président de l’Union Nationale des Ecrivains de France

8 rue d’Anjou, 75008 Paris

S. Exc. Mgr Bernard Tissier de Mallerais

Séminaire international Saint-Pie X

Ecône – CH – 1908 RIDDES (VS)

Paris, ce 4 avril 2009

Lettre ouverte

Objet :  Votre devoir de réparer publiquement vos silences sur le combat de Mgr Lefebvre contre la destruction de la Messe

Monseigneur,

Au titre statutaire de notre association et comme épistémologue, ayant constaté, lors de votre conférence du 13 mars 2009 sur « Le combat de Mgr Lefebvre contre la destruction de la Messe », donnée en l’église Saint Nicolas du Chardonnet, symbole mondial de la préservation de la Messe et du combat contre l’Eglise conciliaire, que vous avez passé sous silence l’essentiel de ses vingt ans de combat victorieux pour la survie de la Messe et du sacerdoce, j’ai cherché :    

·   La raison de votre silence sur sa revendication de continuer l’Eglise catholique visible 

·   La raison de votre silence sur l’invalidité de la Nouvelle messe 

·   La raison de votre silence sur le veto de Mgr Lefebvre à l’ intégration canonique dans l’Eglise conciliaire « apostate»

·   La raison de votre silence sur la création par Mgr Lefebvre d’une organisation supplétive du Saint Siège

Les raisons de telles dissimulations constituant une déloyauté d’une gravité à peine concevable vis-à-vis de vos invités, de votre consécrateur, de son œuvre, et manquant aux règles élémentaires de l’épistémologie (science de la vérité scientifique), je dois préciser ici ces raisons pour justifier la pleine réparation publique qu’elles appellent de votre part.

1)  La raison de votre silence sur sa continuation de l’Eglise catholique visible   

Démentant le titre de votre conférence, vous avez omis de parler du combat offensif et victorieux que Mgr Lefebvre a mené, durant les vingt dernières années de sa vie. Vous n’avez parlé que de sa première période de combat, défensive et infructueuse, du Concile jusqu’à la destruction consommée de la Messe en 1969 par Paul VI, et encore avez vous omis de faire le bilan de la destruction de la Messe, éludant ainsi la question décisive de l’invalidité de la Messe de Paul VI.

Vous avez aussi passé sous silence le fait qu’à partir de 1969, passant à l’offensive avec une détermination croissante[9] avec le temps, Mgr Lefebvre ne va cesser de tirer toutes les conséquences de la destruction de la messe par l’Eglise conciliaire, en mettant en place la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, conçue comme une Arche devant permettre la survie de la Messe et des authentiques sacrements, du sacerdoce et de l’Eglise catholique, en cinq étapes bien marquées jusqu’à sa mort en 1991 : la Messe (1969) ; le sacerdoce (1976) ; l’épiscopat (juin 1988) ; le veto à toute intégration canonique (1989) ; et après la rupture de légitimation des sacres épiscopaux, consommée par la fameuse proclamation « Avez-vous le mandat apostolique ? » – « Nous l’avons[10] ! », sa ferme revendication de la continuation de l’Eglise catholique visible[11] dans la Fraternité  - et non à Rome -, en affirmant en toute logique du dépôt de la foi : «  C’est bien nous qui l’avons gardé3 ».

Le caractère inexorable d’une telle chrono-logique de décisions et de faits, posés en réponses graduées et proportionnées à l’auto-démolition de l’Eglise, prouve que, sur l’essentiel, la doctrine de Mgr Lefebvre est dénuée de toute contradiction, même si les pourparlers truqués avec le Vatican ont pu donner l’impression – selon la lettre et non selon l’esprit – qu’il se contredisait, alors qu’il ne faisait qu’ajuster sa décision suivante.

La raison de votre 1er silence sur les 20 dernières années du combat de Mgr Lefebvre contre l’Eglise conciliaire - pour perpétuer, à tout prix, la validité de la Messe, des sacrements, et de la succession apostolique – et sur sa revendication de continuer l’Eglise visible dans la Fraternité – non à Rome - est simple : ce rappel aurait fait apparaître, par contraste, votre absence de résultats et de poursuite de son action victorieuse depuis 18 ans ! Il aurait mis en pleine lumière votre totale contradiction et votre obligation de rompre les pourparlers avec Rome ou de renier votre Consécrateur.

2)      La raison de votre silence sur l’invalidité de la Nouvelle messe 

Pour combler votre absence de bilan et vos silences, une série de questions vous a été posée à la sortie, en particulier sur la question de l’invalidité de la Messe de Paul VI ( dite « Cène du Seigneur ; » ) résultant de la destruction de la Messe tridentine et sans laquelle le combat de Mgr Lefebvre serait sans objet :  

-          A la question, «  Vous nous avez dit qu’avec Vatican II, c’est une « nouvelle religion », alors la nouvelle messe est-elle encore une messe catholique ? », vous avez répondu perplexe : « Qu’est-ce qu’une messe catholique ? » ;

-          A la  question, «  La nouvelle messe  est elle valide ? », vous avez répondu : «  Je ne sais pas ? » ;

-          A la question, « Y a-t-il transsubstantiation dans la nouvelle-messe ? », vous avez aussi répondu : « Je ne sais pas ».

-          A la question, posée après vous avoir rappelé, en trois points catégoriques[12], le  rejet en bloc de Vatican II par Mgr Lefebvre ainsi que sa position sur l’invalidité[13] exponentielle de la nouvelle messe à laquelle vous avez dû acquiescer, « Allez-vous au moins discuter de la validité de la nouvelle messe », vous m’avez répondu : « Non. Les discussions seront menées par écrit,  secrètement, et en dehors des fidèles qui n’en auront de compte rendu qu’étape par étape.  Rome veut un accord différencié. Nous n’en voulons pas, mais s’il y a un accord on s’aplatira (sic). »

-          A la question, «  L’Eglise c’est la vérité. Comment la Fraternité peut-elle penser convertir Rome après un préalable qui est mensonger ? », vous avez alors lancé  un « Priez pour nous » furtif en vous éloignant.

La raison de vos silences en série sur une question aussi essentielle que celle de l’invalidité, c’est que toute tentative de réponse de votre part aurait révélé l’impasse – le dilemme - dans lequel les accords avec Rome vous ont enfermé :

Þ     Si vous répondiez que la nouvelle messe est invalide – comme Mgr Lefebvre l’a dit très clairement à raison du défaut d’intention -, cela signifierait que l’Eglise conciliaire n’étant plus détentrice des sacrements, elle n’est plus l’Eglise catholique et que, par conséquent, les pourparlers avec son chef n’ont plus de raison d’être ;

Þ     Si, au contraire, vous répondiez qu’elle est valide, cela signifierait que c’est la Fraternité qui n’a plus de raison d’être.

Aucune des ces deux réponses n’étant avouable, votre silence forcé et le secret sont donc bien la condition sine qua non des pourparlers avec Rome !

La raison de votre 2ème silence sur l’invalidité de la « Cène du Seigneur[14] »  - qui résulte pourtant mécaniquement[15] de la destruction de la Messe  - est simple : le rappel de cette invalidité et de la position de Mgr Lefebvre aurait mis en pleine lumière votre fuite des responsabilités vis-à-vis des fidèles et de la vérité sacramentelle.  Ce rappel aurait mis en lumière votre totale contradiction et votre obligation de rompre les pourparlers ou de renier votre Consécrateur.

3) La raison de votre silence sur le veto de Mgr Lefebvre à l’intégration canonique dans l’Eglise conciliaire « apostate »

Faire l’impasse des vingt dernières années de Mgr Lefebvre, vous a permis d’occulter son veto sans appel à toute collaboration d’incorporation de la Fraternité, objectif des actuels pourparlers secrets[16].  Cela vous a dispensé de justifier le Motu proprio, du 7 juillet 2007, et la levée des excommunications, du 21 janvier 2009, ces sujets qui sont au cœur de l’actualité la plus brûlante et qui expliquent le nombre des personnes venus vous écouter et dont l’inquiétude a été décuplée par votre intervention. La raison de votre silence est simple : 

·         Justifier la « bizarrerie » du Motu proprio (consistant pour le Vatican à faire semblant d’autoriser ce qui n’a jamais été interdit et, pour la Fraternité, à crier au miracle), c’eût été révéler que, par ce 1er accord vous avez : 1. formellement concédé que le mémorial de la messe de Paul VI était « normal[17] » alors que le vrai sacrifice de la Messe ne l’était pas (ce qui constitue une tragique imposture) ; 2. formellement admis, que la Cène conciliaire ( invalide) et la Messe catholique (valide) n’étaient que deux simples variantes de l’unique rite romain[18] ( avec même lex orandi et même lex credendi ) ; 3. formellement reconnu la prééminence de l’invalide sur le valide ! et la parfaite identité substantielle de la Nouvelle Messe de Paul VI à la Messe de toujours ; 4. et ainsi renoncé à toute possibilité d’argumentation sérieuse et crédible contre son invalidité, question dont tout dépend :

-          Depuis cette reconnaissance, le 7 juillet 2007, de la prééminence de la Nouvelle messe, vous avez déjà formellement dénié toute légitimité et toute raison d’être au combat de Mgr Lefebvre contre la destruction de la Messe ; la Fraternité se voyant ainsi ravalée au rang de simple curiosité archaïque, persistant à célébrer une Messe « à l’ancienne » à l’usage de retardataires passéistes voués à une extinction prochaine ( Benoît XVI, qui n’a jamais célébré officiellement la Messe tridentine, ne l’a même pas dite « exceptionnellement », lors de l’annonce du Motu ! Par ce camouflet, c’est un signal inverse – de mépris – qu’il a envoyé au monde entier) ;

·         Justifier la « bizarrerie » de la levée d’excommunication ( consistant, pour le Vatican, à faire semblant  de lever une excommunication sous l’unique motif « du malaise spirituel (sic) » des quatre Evêques et, pour la Fraternité, à en appeler au miracle alors qu’elle a toujours nié la réalité de ces excommunications au cri de « Ni excommuniés, ni schismatiques » !), c’eût été révéler que, par votre pseudo « sollicitation » de levée des excommunications[19] vous avez reconnu le primat doctrinal de Rome et que vous vous êtes formellement engagés à un retour prochain dans la « pleine communion » avec l’Eglise conciliaire, ainsi légitimée par vous. Cette Eglise dont Mgr disait dans sa lettre aux futurs Evêques du 29 août 1987 : « La Chaire de Pierre et les postes d’autorités de Rome étant occupés par des antichrists, la destruction du Règne de Notre-Seigneur se poursuit rapidement à l’intérieur même de son Corps Mystique ici-bas, spécialement par la corruption de la sainte messe (…) ». Eglise dont il disait à nouveau, le 11 février 1991, dans sa dernière conférence aux séminaristes : « La situation dans l’Eglise est plus grave que s’il s’agissait de la perte de la foi. C’est la mise en place d’une autre religion, avec d’autres principes qui ne sont pas catholiques[20] ».

-         Depuis la reconnaissance, le 21 janvier 2009, du primat doctrinal, hiérarchique et spirituel, du chef d’une autre religion, l’Eglise conciliaire, qui, selon le testament spirituel de votre Consécrateur, n’est pas catholique, vous avez formellement dénié toute raison d’être à l’œuvre de Mgr Lefebvre, à cette Arche de la Fraternité qu’il vous a confiée et dont vous avez rapporté les paroles : « J’ai terminé mon travail »,  « cette année 1988 a été une grande grâce… un véritable miracle. C’est la première fois qu’étant gravement malade, je suis parfaitement tranquille…auparavant, j’avais ce souci que la Fraternité avait encore besoin de moi, que personne ne pouvait faire mon travail à ma place. Maintenant je suis en paix, tout est en place et tout fonctionne[21]. »

Au vu de l’auto-démolition de la Fraternité déjà accomplie par votre double reconnaissance de la prééminence de la Nouvelle Messe et du primat de l’Eglise conciliaire, il faut vous rappeler avec quelle fermeté, à la fin de sa vie,  Mgr Lefebvre a renouvelé à maintes reprises son veto à toute intégration canonique dans l’Eglise conciliaire :

-          En décembre 1988, lors des pourparlers au cours desquels le cardinal Ratzinger ( qu’il appelle « le malin » ) lui avait dit : « Evidemment, si on vous accorde ce protocole, quelques privilèges, vous devrez accepter aussi ce que nous faisons ; et par conséquent dans l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, il faudra dire une messe nouvelle aussi tous les dimanche ». « Vous voyez bien, avait alors prévenu Mgr Lefebvre, qu’il voulait nous ramener à l’Eglise conciliaire ». « Il est clair qu’ils veulent nous imposer ces nouveautés pour en finir avec la Tradition [ c’est-à-dire la validité des sacrements ]. » C’est « simplement pour tromper », pour « diminuer notre résistance, enfoncer un coin dans le bloc traditionnel pour le détruire. C’est leur politique, leur tactique constante[22]. »

-          En juillet 1989, pour préciser la tactique du Cardinal Ratzinger d’incorporation de la Fraternité pour la détruire,  un an et demi avant sa mort, Monseigneur Lefebvre disait : «  Se mettre à l’intérieur de l’Eglise, qu’est-ce que cela veut dire ? Et d’abord de quelle Eglise parle-t-on ? Si c’est de l’Eglise conciliaire, il faudrait que nous, qui avons lutté contre elle pendant vingt ans parce que nous voulons l’Eglise catholique, nous rentrions dans cette Eglise conciliaire pour soi-disant la rendre catholique ? C’est une illusion totale ! (…) Cette histoire d’Eglise visible de Dom Gérard et de M. Madiran est enfantine. C’est incroyable que l’on puisse parler d’Eglise visible pour l’Eglise conciliaire, par opposition à l’Eglise catholique que nous essayons de représenter et de continuer [23].» 

-          Dans votre livre, vous-même avez rapporté le principe substantiel du veto s’opposant au marché de dupe d’une impossible collaboration, ainsi formulé par votre Consécrateur au cardinal Ratzinger : « Eminence, même si vous nous accordez tout…nous ne pourrons pas collaborer, parce que nous travaillons dans deux directions séparées : vous, vous travaillez à la déchristianisation de la société, de l’Eglise, nous nous travaillons à la christianisation. Pour nous, Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est tout…Et vous, vous faites le contraire[24]… »

Pourtant, sourd à ce veto, à cette condamnation sans appel de l’enfantillage consistant à croire qu’on pourrait rentrer dans l’Eglise conciliaire pour la rendre catholique, vous avez prétendu, dans votre interview du  1er février 2009 à La Stampa : «  Nous ne changerons pas nos positions, mais nous avons l’intention de convertir Rome, c’est-à-dire d’amener le Vatican vers nos positions. »  Mais, c’est le Vatican qui vous a déjà amené à adopter ses positions du « préalable » ( à l’incorporation et non aux discussions ) par votre reconnaissance de la prééminence de la Nouvelle messe (invalide) et du primat doctrinal de l’Eglise Conciliaire, l’accord sur Vatican II n’étant plus dès lors qu’un jeu d’écritures. Le simple fait de prétendre discuter étant un déni de fidélité à Mgr Lefebvre qui disait : «  Il faut condamner le concile Vatican II …ou bien il faut condamner le concile de Trente et tous les papes[25] » .

La raison de votre 3ème silence sur le veto de Mgr Lefebvre à toute intégration canonique dans l’Eglise conciliaire est simple : le rappel de ce veto, faisant barrage à toute collaboration, aurait mis en évidence l’auto-démolition de l’œuvre de Mgr Lefebvre, résultant de sa transgression et déjà accomplie par votre reconnaissance de la prééminence de la «Nouvelle messe » de Paul VI et du primat de l’Eglise conciliaire qui rend illusoire les prétendus pourparlers sur Vatican II[26]. Ce rappel, comme les autres, aurait  mis en pleine lumière votre totale contradiction et votre obligation de rompre les pourparlers avec Rome ou de renier votre Consécrateur

4)La raison de votre silence sur la création par Mgr Lefebvre d’une organisation supplétive du Saint Siège

Mais il y plus encore, vous concernant personnellement, puisque vous avez passé sous silence la pointe ultime du combat de Mgr Lefebvre créant une organisation pour suppléer à l’autorité du Pape et du Saint-Siège, en instituant de véritables tribunaux ecclésiastiques autorisés à concéder des dispenses, à faire des déclarations en nullité des mariages, etc..., par la création de la Commission canonique St Charles Borromée dont vous avez été nommé Président.

Si vous aviez dit la vérité sur les derniers mois du combat de Mgr Lefebvre, tirant toutes les déductions de ses proclamations de plus en plus solennelles - «  il y aura toujours moins de messes valides à mesure que la foi des prêtres se corrompt5 » ;  « Ou bien il faut condamner Vatican II ou bien il faut condamner le Concile de Trente17 » ; «  Avez-vous le mandat apostolique ? », « Nous l’avons ! » ; « C’est bien nous qui l’avons gardée ( l’unité de la foi qui a disparu de l’Eglise officielle » et « les marques de l’Eglise » visible 3) » -, vous auriez dû révéler la toute dernière décision de Mgr Lefebvre, du 15 janvier 1991, de tirer les ultimes conséquences de son « mandat apostolique », jusqu’à poser les bases d’une organisation de substitution ; d’enclencher la création d’une véritable organisation de substitution « faisant dans une certaine mesure suppléance à la défection des congrégations romaines » ; de créer ainsi la première Commission canonique Saint Charles Borromée se substituant aux tribunaux ecclésiastiques de l’Eglise conciliaire officielle (tribunaux diocésains et rote romaine ) et dont vous êtres toujours le Président.

Concernant l’invalidité des tribunaux officiels, comme Président vous avez dit des fidèles : «  Ils n’ont pas le droit d’aller aux tribunaux nouvel ordo, car c’est courir grand risque de recevoir une déclaration de nullité nulle et de se remarier à bon compte et de vivre ainsi dans le péché, en concubinage canonique[27] ! » et « il est vrai que nos sentences en troisième instance remplacent les sentences de la Rote romaine, qui juge au nom du Pape comme tribunal de troisième instance ». En vérité, le 13 mars, vous auriez dû révéler aux « remariés » vous écoutant et qui attendent en vain, depuis des années, la décision de votre tribunal, qu’en dépit de vos affirmations catégoriques, votre Commission est désormais bloquée par les pourparlers avec Rome, comme, d’ailleurs, la possibilité de sacrer de nouveaux Evêques. Mais cette paralysie politicienne est en totale contradiction avec la volonté de Mgr Lefebvre et les intérêts des fidèles.

La raison de votre 4ème silence sur la pointe ultime du combat de Mgr Lefebvre, lançant une organisation supplétive de l’autorité du Pape et du Saint-Siège par la création de la Commission canonique St Charles Borromée est simple : le rappel de cette création aurait montré comment Mgr entendait continuer l’Eglise catholique par ses propres moyens ; comment, pendant 20 ans, il n’a cessé de prendre ses distances avec la Rome « apostate », là où vous suivez le chemin inverse de réintégration depuis 18 ans, en vous berçant aujourd’hui de l’illusion de convertir Rome. Ce rappel aurait mis en pleine lumière votre totale contradiction avec son œuvre et votre obligation de rompre les pourparlers ou de le renier

****

C’est ainsi que le but de vos quatre silences était d’éviter que ne soit mise en pleine lumière la totale contradiction dans laquelle vous êtes et qui, une fois révélée, vous mettrait dans l’obligation morale soit de rompre les négociations soit de renier Mgr Lefebvre, son œuvre de survie de la Messe et de l’Arche sacerdotale de la Fraternité dont vous avez la charge.

En couvrant de votre autorité de biographe, d’Evêque et de Président de la Commission canonique, l’exclusion de la Vérité voulue par Rome et nécessaire à sa politique d’incorporation ( d’extinction) de la Fraternité, vous avez tourné le dos à l’idéal millénaire de Vérité, - partagé par l’Eglise (« La vérité vous délivrera »), la Science, les Lettres et la Justice – et qui a fait la gloire de la civilisation occidentale. Mais vous avez aussi montré comment vous savez vous aveugler, vous-même, par  l’« illusion totale » et « enfantine » - dixit Mgr Lefebvre -  que vous allez convertir Rome…

L’extrême gravité des dissimulations étant établie, il reste à traiter : 1. de l’origine de cette politique d’exclusion de la vérité conduisant à l’asphyxie de l’œuvre de Mgr Lefebvre ; 2. de sa cible ; et 3. de la réparation publique que vous lui devez.

n  L’asphyxie de la Fraternité depuis l’accord secret de 2000

C’est, hélas, pour les aveugler sur l’essentiel que vous avez attiré les fidèles de Mgr Lefebvre qui doivent être conditionnés, pas à pas, pour leur faire accepter l’inacceptable sabordage de leur Arche au nom de négociations jouées d’avance depuis l’an 2000 et dont seul le secret peut assurer la ténébreuse[28] réussite.

C’est, en effet, à cette date, par mes travaux d’épistémologie, que j’eus connaissance de l’accord secret de l’an 2000, entre la Fraternité et Rome qui devait exclure toute vérité dérangeante. Cet accord s’est immédiatement traduit dans les faits par la censure du Linceul de Turin (début 2000), par votre incroyable silence sur la repentance du 12 mars 2000, par la procession ostentatoire de la Fraternité à Rome (août 2000), par le déblocage des dons et legs (sept. 2000) et, fin 2000, par l’ouverture au grand jour des pourparlers devant conduire, par étape, à la réintégration canonique de la Fraternité (vu du côté de la Fraternité) et à la destruction définitive de l’œuvre de Mgr Lefebvre (vu du côté du Vatican). Déblocage des dons et legs contre reconnaissance de légitimité à l’Eglise conciliaire, tel fut l’amorçage de l’« échange » ; le label « catholique » étant dénié jusque-là par la puissance publique à l’instigation de l’Eglise conciliaire.

Cette incroyable manœuvre d’intox donne une idée de l’asphyxie morale, intellectuelle et spirituelle, survenue dans la Direction de la Fraternité depuis que l’extrême pression exercée sur elle n’a plus trouvé d’obstacle à sa mesure. Mais elle donne aussi la mesure des formidables enjeux de pouvoir – religieux, politique et de civilisation – suspendus à sa survie et illisibles par ceux qui ignorent que « Le livre de Religion est écrit en langage symbolique sans l’usage duquel nul  ne comprend un seul mot ». Elle donne l’inestimable prix attaché à la captation du véritable trésor que représenterait la « fusion-acquisition » de l’Arche sacramentelle de Mgr Lefebvre par ceux qu’en 1991 il appelait ‘‘les ennemis de la foi’’.

n  La cible du pouvoir sacramentel

La cible de ce trésor inestimable – en raison du brouillage des media - nul ne saurait en soupçonner l’existence. C’est seulement à la lecture de la longue durée historique, religieuse et politique, qu’elle apparaît. A l’évidence, cette cible, c’est le trésor de l’exception catholique d’être l’unique et exclusive détentrice de la transmission des authentiques sacrements, manifeste depuis la destruction du Temple de Jérusalem en 70 : exception catholique dont Mgr Lefebvre a justement revendiqué les « véritables marques » dans la Fraternité3  ( et non à Rome !) mais reniées par vos deux accords ! 

En finir avec ce trésor de la Messe – abominable selon Luther – dont le principe substantiel se trouve dans la phrase[29] de la Consécration - «  Hic est enim Calix Sanguinis mei, novi et aeterni testamenti, mysterium fidei » - tel est bien le but de Vatican II réhabilitant Luther[30] avec la messe de Paul VI et qui conduit Mgr Lefebvre à conclure : « On tient ici la clef de la volonté de « changement » dans l’Eglise : Il s’agit de remplacer une institution divine[31] par une institution faite de main d’homme[32] ». Mettre ainsi un point final à la transsubstantiation, non plus dans l’Eglise conciliaire – ce qui est déjà fait – mais dans la continuation de l’Eglise catholique que constitue l’Arche de la Fraternité – selon le mot de Mgr Lefebvre – ce serait vouloir abroger définitivement la nouvelle et éternelle Alliance ( le Nouveau testament). Cette clôture sacramentelle de l’ère chrétienne, constituerait un événement d’une importance historique, religieuse et politique, d’une importance comparable à celle de la destruction du Temple de Jérusalem en 70, clôturant l’ère précédente  en abrogeant l’ancienne Alliance « apparemment » - non formellement -, par l’extinction de la fonction sacerdotale et des sacrifices du Temple. Cette clôture rouvrirait les questions de la justification, de l’élection, etc. 

Sans cet enjeu sacramentel et sacerdotal – symbole fondateur de notre ère et de sa civilisation bimillénaire – la fureur médiatique et l’acharnement de Rome à réduire cette lilliputienne œuvre de Mgr Lefebvre ne représentant guère que quelque 150 000 personnes - soit 0,00002  (deux cent-millièmes)  de la population mondiale et 0,0001 (un dix-millième) des catholiques -, serait totalement incompréhensible. D’autant plus que cette population est présentée à la limite d’une certaine arriération « mentale ». Alors pourquoi se donner tant de mal…si l’âne ne porte pas relique ?  

n  La nécessaire réparation publique

Ces faits sont si lourds de conséquences que seul le recours à une vérité, une fidélité et une transparence, totales, vis-à-vis de l’œuvre, de la personne de Mgr Lefebvre et des «  pourparlers », peut apporter la réparation publique s’imposant de votre part, en raison de dissimulations si enracinées concernant un sujet mettant en jeu la survie de la Fraternité, certes, mais aussi, celle de l’Eglise fondatrice de la Civilisation occidentale, de sa grande religion, pour que vous :

1.       Rétablissiez promptement la pleine vérité des faits sur l’essentiel du combat victorieux de Mgr Lefebvre pour la survie de la Messe, de l’épiscopat et de l’Eglise, en particulier sur son affirmation de la continuation de l’Eglise catholique visible, dans la Fraternité - et non à Rome -, l’invalidité de la messe conciliaire et la mise en place d’une organisation de suppléance à la défection des congrégations romaines ; 

2.       Rétablissiez la fidélité à Mgr Lefebvre, en rompant les « pourparlers » avec Rome qui vous plongent avec la Fraternité dans une contradiction suicidaire ; en dénonçant le secret  et le subterfuge des deux accords consistant, à reconnaître la prééminence de la Nouvelle messe et le Primat de l’Eglise conciliaire. Ce qui conduit à l’auto-démolition de l’œuvre de Mgr Lefebvre en violation de son veto sans appel ;

3.       Rétablissiez la transparence, en revenant à la méthode de Vérité pour se donner les moyens organisationnels et intellectuels faisant défaut pour affronter méthodiquement et contradictoirement, avec toutes les parties concernées et tous les éléments en jeu ( Evangiles, Prophéties[33], Papes, Linceul de Turin, histoire de l’Eglise), les problématiques en jeu ( invalidité de la Nouvelle Messe et des sacres épiscopaux, marques de visibilité de l’Eglise,  succession apostolique, etc. ), à partir d’une méthode éprouvée ( scientifique, juridique et théologique ) – telle celle du Symposium international sur le Linceul de Turin de Rome en 1993 – ; déverrouiller ainsi la politique machiavélique des pourparlers bloquant les nouveaux sacres et pallier ainsi l’asphyxie résultant de l’accord secret de l’an 2000.

La parfaite cohérence de la doctrine de Mgr Lefèvre, excluant toute lâche échappatoire qui pourrait résulter de prétendues contradictions, le suivre ou le trahir au grand jour est le seul choix restant à ses successeurs ; en finir avec le secret et faire confiance à la Vérité, la seule issue digne de sa pierre tombale : « J’ai transmis, ce que j’ai reçu ».

Pour éviter toute équivoque, il reste à préciser qu’un tel acte de Justice et de Vérité s’impose à un double titre : religieux, vis-à vis d’une fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre et à l’Eglise, à laquelle vous ne sauriez manquer sans vous nier vous-même ; mais aussi, épistémologique, vis-à-vis de la communauté humaine tout entière et d’un débat public qui intéresse la science, la religion et la civilisation au sens le plus large.

Dans cette attente et en restant à votre disposition pour toute nécessaire contribution épistémologique, je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’assurance de mon profond respect. 

Arnaud-Aaron Upinsky

 

 
LE DERNIER TEXTE DE MONSEIGNEUR LEFEBVRE

Présentation du premier numéro de la

DOCUMENTATION SUR LA RÉVOLUTION DANS L’ÉGLISE
 

Monsieur l'Abbé Giulio Tam, membre de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, d'origine italienne, recevant quotidiennement l'Osservatore Romano, journal officiel de la Curie Romaine, a cru bon, pour l'information de ses confrères, de collectionner les passages les plus significatifs des discours du Pape et des autorités romaines sur les sujets les plus actuels.

Ce regroupement jette une lumière tellement fulgurante sur la Révolution doctrinale inaugurée officiellement dans l'Église par le Concile et continuée jusqu'à nos jours, qu'on ne peut s'empêcher de penser au "Siège d'iniquité" prédit par Léon XIII, ou à la perte de la foi de Rome prédite par Notre Dame à la Salette.

La diffusion et l'adhésion des autorités romaines aux erreurs maçonniques condamnées maintes fois par leurs prédécesseurs est un grand mystère d'iniquité qui ruine dans ses fondements la foi catholique.

Cette dure et pénible réalité nous oblige en conscience à organiser par nous-mêmes la défense et la protection de notre foi catholique. Le fait d'être assis sur les sièges de l'autorité n'est plus, hélas ! une garantie de l'orthodoxie de la foi de ceux qui les occupent. LE PAPE LUI-MÊME DIFFUSE DÉSORMAIS SANS DISCONTINUER LES PRINCIPES D'UNE FAUSSE RELIGION, QUI A POUR RÉSULTAT UNE APOSTASIE GÉNÉRALE.

Nous donnons donc ci-joint les textes, sans commentaires. Les lecteurs pourront juger par eux-mêmes, et par les textes des papes d'avant le Concile.

Cette lecture justifie amplement notre conduite pour l'entretien et la restauration du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ et de Sa Sainte Mère sur la terre comme au Ciel.

Le restaurateur de la chrétienté c'est le prêtre par l'offrande du vrai sacrifice, par la collation des vrais sacrements, par l'enseignement du vrai catéchisme, par son rôle de pasteur vigilant pour le salut des âmes.

C'est auprès de ces vrais prêtres fidèles que les chrétiens doivent se regrouper et organiser toute la vie chrétienne. Tout esprit de méfiance envers les prêtres qui méritent la confiance, diminue la solidité et la fermeté de la résistance contre les destructeurs de la foi.

Saint Jean termine son Apocalypse par cet appel "Veni Domine Jesu", Venez Seigneur Jésus, apparaissez enfin sur les nuées du Ciel, manifestez votre toute Puissance, que votre Règne soit universel et éternel.

Ecône, le 4 Mars 1991, Marcel Lefebvre

 
Dossier des Références Virgo Maria sur l’ex(?)Anglican Britannique de la FSSPX

Mgr Richard Williamson à la Rose

 

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-29-A-00-Abbe_Schmidberger_prone_ralliement.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-26-A-00-Avrille_menace_Abbe_Schoonbroodt.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-03-09-A-00-Engel_Chap5-Cambridge_Spies-v1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-28-A-00-Mgr_Williamson_et_les_9.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-26-A-00-Etats-Unis_Williamson_Angles.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2008/VM-2008-12-31-B-00-Lettre_des_neuf.pdf 

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-22-B-00-Mgr_Williamson_disparait_d_Argentine.pdf 

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-22-A-00-Pere_de_Mgr_Williamson_Pasteur_Anglican.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-16-A-00-Mgr_de_Galarreta_compromis.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-09-A-00-Mgr_Fellay-protege-Mgr_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-01-E-00-Hoyos_au_secours_de_Williamson.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-25-A-00-Decret_21_janvier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-23-A-00-Mgr_Williamson_Roberts.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-21-A-00-Sodomie_et_St_Pierre_Damien.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-01-20-A-00-Homosexualite_de_Paul_VI.pdf

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http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-17-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-09-11-A-00-Mgr_Williamson_Muggeridge.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2007/006_2007/VM-2007-06-06/VM-2007-06-06-B-00-Avrille_bloque_face_a_Celier htm

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-04-24-A-00-Rore_refute_l_abbe_Calderon_2.pdf

http://rore-sanctifica.org/etudes/2007/RORE-2007-04-24-FR_Refutation_de_l_abbe_Calderon.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-B-00-Mgr_Williamson_tente_de_desarmorcer_VM_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-03-24-A-00-Abbe_Cekada_reordinations_2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-01-28-A-00-Abbe_Cekada_refute_abbe_Calderon_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-18-B-00-Mgr_Williamson_Omission_d_Avrille_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-09-A-00-Hoyos_Versailles.pdf

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[1] l’abbé Grégoire Celier, l’Initiateur des jeunes au ‘dieu mortel’ de l’apostasie, le nouveau théologien[1] hygiéniste’ IUT Bac+2 de la FSSPX, amateur spécialiste du rockeur sataniste drogué Jim Morrison, le propagandiste « officiel » du ralliement de la FSSPX à Ratzinger

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-12-01-A-00-Celier_Dieu_Mortel.pdf

Cf. Forum catholique : ( 328673 ) Discussions doctrinales entre Rome et la FSSPX par Dominique Bro (2007-10-05 15:33:54) :

http://www.leforumcatholique.org/printFC.php?num=328673

Cf. message VM du 16 octobre 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-10-16-B-00-Commission-theologique.pdf

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selon le CV diffusé à l’occasion de la sortie de son livre-interview réalisé avec Olivier Pichon « Benoît XVI et les traditionalistes » aux éditions Entrelacs (Albin Michel), salon du livre 2007, citation :

- 1976 : obtention d’un baccalauréat scientifique ; entrée à l’Institut universitaire de Technologie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

- 1977 : découverte de la Tradition catholique à l’occasion de l’événement de Saint-Nicolas du Chardonnet.

- 1978 : obtention d’un Diplôme universitaire de Technologie «Hygiène et sécurité du travail» à l’Université de Paris-Nord.

- 1978-1979 : travail dans une entreprise d’usinage d’uranium fournissant l’industrie nucléaire et l’aéronautique.

Cf. message VM du 17 juillet 2007 :

http://sww.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-17-A-00-Abbe-Celier-Jim-Morrison.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-15-A-00-Binome_Aulagnier_Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-28-A-00-Chaussee-n1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-07-29-A-00-Chaussee-n2.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-03-B-00-Mgr_Williamson_lache_abbe_Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM-2007-06-06-B-00-Avrille_bloque_face_a_Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2007/VM_2007-06-28-A-00-Abbe-Celier_censure_Mgr_Lefebvre.pdf

[2] Cf en fin d’article la liste des références électroniques des études factuelles et documentées de Virgo Maria sur l’ex(?)-Anglican de la FSSPX, Mgr Richard Williamson, l’évêque britannique à la Rose de la Fraternité Saint Pie X et sur son pouvoir de nuisance stratégique au sein de la Fraternité.

[3] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-02-16-A-00-Mgr_de_Galarreta_compromis.pdf

[4] http://zenit.org/article-20768?l=french

[5] Sa conférence dans le chœur de l’église Saint Nicolas du Chardonnet le 13 mars 2009 l’a bien montré.

Ainsi que son comportement depuis peu devenu violemment hostile à tous ceux qui osent placer la fidélité à Mgr Lefebvre au-dessus de l’obéissance servile et imbécile qui a fait le succès de la révolution cléricale dans les années post-conciliaires.

[6] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-04-10-A-00-Lettre_Upinsky_a_Mgr_Tissier.pdf

[7] Télécharger en PDF

[8] http://www.esprit-et-vie.com/article.php3?id_article=1947

[9] C’est ainsi qu’à la suite de sa critique de Vatican II, du 21 novembre 1974, il affirmera crescendo que « Cette Réforme étant issue du libéralisme et du modernisme, est tout entière empoisonnée ; elle sort de l’hérésie et retourne à l’hérésie » ; après que l’Evêque de Fribourg ait retiré son autorisation à Ecône début 1975, il ordonnera 13 prêtres en juin 1976 ; après sa suspense a divinis par Paul VI, le 22 juillet, il définira Vatican II comme « un concile schismatique » en  s'interrogeant publiquement sur la légitimité de Paul VI déclarant le 29 août, à la « messe de Lille » « [on ne dialogue pas avec le diable » ; après que le []27 février 1977, des fidèles menés par Mgr Ducaud-Bourget aient rendu l'église Saint-Nicolas-du Chardonnet  au rite Tridentin, il affirmera le 15 juin, à Ecône : «  Nous ne voulons pas être les complices de la destruction de l'Eglise." ; après la réunion panthéiste d’Assise de 1986, tirant les conséquences, il sacrera quatre Evêque  -dont vous-même - pour assurer la poursuite de la succession apostolique le 30 juin 1988, l’excommunication venant le lendemain.

[10] Marcel Lefebvre, «  Opération survie », p. 593, Ed. Clovis, 2002. 

[11] En novembre 1988, sur la nécessité de la continuité de l’Eglise, à Rome ou à la Fraternité, il dira solennellement : «  Où est l’Eglise visible ? L’Eglise visible se reconnaît aux signes qu’elle a toujours donnés pour sa visibilité : elle est une, sainte, catholique et apostolique. Je vous demande où sont les véritables marques de l’Eglise ? Sont-elles davantage dans l’Eglise officielle ( il ne s’agit pas de l’Eglise visible, il s’agit de l’Eglise officielle) ou chez nous, en ce que nous représentons, ce que nous sommes ? Il est clair que c’est nous qui gardons l’unité de la foi qui a disparu de l’Eglise officielle. (…) Où est l’unité de la foi dans Rome ? Où est l’unité de la foi dans le monde ? C’est bien nous qui l’avons gardée. »(in « Fideliter », n° 66 de nov. Déc.  1988, souligné par nous).

[12] Je vous ai alors dit que «  Monseigneur Lefebvre est catégorique sur les trois points suivants de Vatican II  :

·    L’ambiguïté systématique de ses textes faisant qu’on peut en faire, au choix, deux lectures inverses  traditionnelle ou  anathème ; 

·    Le  poison destructeur de ses fruits, tel que Mgr Lefebvre a déclaré que la nouvelle messe serait de plus en plus invalide avec le temps par ce défaut d’intention des nouveaux prêtres post-conciliaires (cf. note 4 ci-après) que vous avez vous-même noté dans votre conférence. » Comme vous ne vous en souveniez pas, je vous ai rappelé que vous aviez dit qu’en raison de votre âge vous saviez ce qu’il fallait comprendre par « mémorial » ce qui n’était pas le cas de la génération d’après Vatican II. Et vous avez alors acquiescé.

·    Le fait que Vatican II est un bloc, comme la Révolution - « 1789 dans l’Eglise » selon les termes du Cardinal Suenens. -  à tel point que Mgr Lefebvre affirme que : « Ou bien il faut condamner Vatican II ou bien il faut condamner le Concile de Trente ».

«  Pourtant, en dépit de cette condamnation en bloc de Vatican II par Mgr Lefebvre, vous allez rechercher un accord avec Rome sur les textes de ce Concile qui n’est pas comme les autres, selon lui, en sachant que cet accord de façade est aisé à trouver en raison de l’ambiguïté systématique qui en permet, au choix, une lecture traditionnelle ou à l’inverse. »

[13] La référence sur l’invalidité est dans sa Lettre ouverte aux catholique perplexes de 1985, il y a 24 ans : « Que reste-t-il dans la nouvelle messe ? », p. 39 à 44 avec notamment « Qu’il y ait toujours moins de messes valides à mesure que la foi des prêtres se corrompt et qu’ils n’ont plus l’intention de faire ce qu’a toujours fait l’Eglise – car l’Eglise ne peut changer d’intention – c’est évident » ( p. 42) et « une religion qui n’est plus la nôtre » (p. 44). Depuis 24 ans, presque une génération, cette corruption-disparition de la foi est exponentielle.

[14] Cf. la définition de la nouvelle messe de Paul VI  comme un mémorial et non plus un sacrifice : « La Cène du Seigneur ou messe, est une synaxe [rassemblement en grec] sacrée, c’est-à-dire le rassemblement du peuple de Dieu, sous la présidence du prêtre, pour célébrer le mémorial du Seigneur.  ( Art. 7 de l’Institutio Generalis promulgué avec le nouvel Ordo Missae par Paul VI le 3 avril 1969 ).

[15] Vous avez vous-même comparé le travail d’Annibal Bugnini à celui d’un ingénieur en présentant Paul VI comme un comparse.

[16] Cf. « Le pape est sincère avec nous », interview du 12 mars 2009  donné par l’abbé Schmidberger, supérieur du District d'Allemagne, au  journal de référence « Die Welt ».sur les problèmes s’opposant « encore » (sic) « à la pleine (sic) réinsertion  de la Fraternité».

[17] Ce mot « normal » est utilisé par Benoît XVI, dans sa lettre aux Evêques, accompagnant le Motu Proprio, pour répondre à leurs craintes : « En premier lieu il y a la crainte d’amenuiser ainsi l’Autorité du Concile Vatican II, et de voir mettre en doute une de ses décisions essentielles – la réforme liturgique. Cette crainte n’est pas fondée. A ce propos, il faut dire avant tout que le Missel, publié par Paul VI et réédité ensuite à deux reprises par Jean-Paul II, est et demeure évidemment la Forme normale – la Forma ordinaria – de la liturgie Eucharistique. (…) Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite. ». Souligné par nous.

[18] « Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l’expression ordinaire [ c’est-à-dire « normal » selon la lettre d’accompagnement aux Evêques] de la « lex orandi» de l’Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l’expression extraordinaire [ c’est-à-dire anormale ] de la même « lex orandi » de l’Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l’Église n’induisent aucune division de la « lex credendi » de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain. »

[19] Par la lettre de Mgr Fellay du 15 décembre 2008, sollicitant au nom des quatre Evêques de la fraternité.

[20] Citation de votre propre livre Marcel Lefebvre, «  J’ai transmis ce que j’ai reçu », op. cité, p. 639.  Souligné par nous.

[21] Marcel Lefebvre, op. cité, p. 641 et 642.

[22] Fideliter, n° 66 de nov. Déc.  1988, souligné par nous..

[23] Fideliter, n° 70 de Juil.-Août 1989, souligné par nous.

[24] Marcel Lefebvre, op. cité p. 577, souligné par nous.

[25] Lettre ouverte aux catholiques perplexes, Mgr Lefebvre, Ed. Albin Michel, 1985, p. 10. Souligné par nous.

[26] Cf. le texte très explicite de Golias : « Selon nos informations, si le statut de Prélature personnelle est envisagée (cf. nos éditions précédentes), et a été reportée quant à son annonce officielle en raison de la levée d’indignation suscitée par la levée d’excommunication, il pourrait évoluer aussi vers celui d’une Administration apostolique universelle, une sorte de diocèse personnel du pape pour les « réintégristes ». Toujours d’après nos informations, il nous est confirmé que Rome ne demandera pas à la Fraternité St Pie X d’adhérer explicitement au Concile. La « réintégration » se fera donc sans que les Lefebvristes « signent » le Décret sur l’œcuménisme, la Déclaration sur la liberté religieuse, Nostra Aetate (relations avec les Juifs), Lumen Gentium et Dei Verbum. Ces textes seraient donc isolés et plus lus, ni à la lumière du concile Vatican II, ni à celle de l’ensemble de la Tradition de l’Eglise. »  ( « Prélature personnelle ou Administration apostolique universelle » (Christian Terras, 3 février 2009). Souligné par nous.

Prélature personnelle ou Administration apostolique universelle

[27] Sodalicium n° 51 de déc. 2000.  Contrairement à la demande de Mgr Lefebvre, le secret sur cette Commission a été gardé. 

[28] « Dieu est lumière, il n’y a point de ténèbres en lui » Ps.. LXXX1,6.

[29] Mgr Lefebvre rappelle que le ton intimatoire des cinq mots des paroles de la Consécration « Hic est enim Corpus meum » qui « opèrent le miracle de la transsubstantiation » ont été remplacé, dans la messe de Paul VI par le ton narratif d’un simple mémorial traduisant l’abandon du rite catholique de la transsubstantiation.  (Lettre ouverte aux catholiques perplexes, op. cité, p. 41.)

[30] Lettre ouverte aux catholiques perplexes, op. cité, p. 10.

[31] C’est-à-dire non faite de main d’homme selon l’expression donné au Linceul de Turin par les artistes byzantins.

[32] Lettre ouverte aux catholiques perplexes, op. cité, p. 125.

[33] Au titre de ce point de vue prophétique, il est à noter que, lors de son Jubilé sacerdotal du 19 novembre 1989, Mgr Lefebvre a dit que  « l’Apocalypse de St Jean a prédit, dans la vision des deux bêtes du chapitre 13, comment les chefs de l’Eglise, changeant leur langage, mettront par une profanation sacrilège, leur pouvoir spirituel au service de la synarchie anti-Christ. » ( Marcel Lefebvre, op. cité, p. 634.