Virgo-Mara.org

CAPITAL : Lettre ouverte solennelle des fidèles aux quatre évêques de la FSSPX

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-10-10-A-00-Appel_aux_quatre_eveques_de_la_FSSPX.pdf

Qui et Pourquoi, depuis la mort de Mgr Lefebvre en 1991, a détourné la finalité surnaturelle de l’OPERATION-SURVIE des sacres de 1988, pour assigner à la FSSPX ce FAUX objectif prioritaire de la «ré-conciliation» avec la Rome conciliaire
(en fait la «ré-conciliarisation» de la FSSPX) ?

Qui a, depuis 2000, PROMU, et Pourquoi, le FAUX préalable de l’autorisation de la messe de Saint Pie V ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question du rétablissement du VRAI Sacerdoce de VRAIS prêtres, ordonnés par des Evêques VALIDEMENT sacrés selon le rite VALIDE des Saints Ordres ?

Qui a INVENTE, et POURQUOI, le faux préalable de la levée des «excommunications» ?

Pourquoi n’a-t-on pas posé la VRAIE question de l’abrogation de Pontificalis Romani INVALIDE de 1968 et du rétablissement du vrai rite de la consécration épiscopale VALIDE d’avant 1968?

A quoi servirait-il, en effet, de faire dire le VRAI rite de la messe par de FAUX prêtres ?

Serait-ce donc qu’après avoir obligé de VRAIS prêtres à dire une FAUSSE messe, l’on veuille désormais faire dire la messe du
VRAI rite par de FAUX prêtres ?

Serait-ce que l’on veuille «concilier» les VRAIS prêtres qui disent encore la VRAIE messe avec un clergé aussi INVALIDE que le
FAUX CLERGE ANGLICAN ?


Gaude, Maria Virgo, cunctas hæreses sola interemisti.

(Tractus Missæ Salve Sancta Parens)

vendredi 21 août 2009

Ce message peut être téléchargé au format PDF sur notre site http://www.virgo-maria.org/.

Mgr Lefebvre a déjà rejeté l’ « herméneutique de la continuité » promue par l’abbé Lorans et Mgr Fellay

Les discussions doctrinales des Dubia d’octobre 1985 avec Ratzinger

Mgr Lefebvre Mgr Gherardini

Mgr Lefebvre opposé à Mgr Gherardini, le théoricien ratzinguérien de la théorie de la « continuité » de Vatican II promue par les abbés Barthe (ex-FSSPX et ami de Ratzinger) et Lorans (FSSPX), membres dirigeant de l’officine du G.R.E.C. pour le ralliement de la FSSPX à la Rome moderniste, le théologien conciliaire distille le sophisme de la « validité décroissante d’un document à l’autre » dans Vatican II. Désormais un enseignement de l’Église peut être « valide » mais selon un « degré de validité » (sic). Mgr Fellay nous avait déjà servi l’imposture du « Sacerdoce probable » et du « probabilisme sacramentel », maintenant un théologien de Ratzinger-Benoît XVI, théologien poussé en avant par la camarilla des infiltrés, vient d’inventer l’aberration intellectuelle de Vatican gradué selon des « degrés de validité » ! Et l’abbé Barthe de surenchérir avec la farce du « Magistère inachevé » et des « brouillons de doctrine infaillible ». De qui se moque-t-on ?

Intéressantes réflexions de l’abbé Zins qui rappelle le texte des Dubia de Mgr Lefebvre et les précédentes discussions doctrinales lors desquelles Mgr Lefebvre avait rejeté la « théorie de la continuité » déjà servie par Ratzinger et que la petite camarilla des infiltrés de la FSSPX, couverte de son autorité par Mgr Fellay, essaie de faire aujourd’hui de faire accepter sous le vocable d’ « herméneutique de la continuité » de Vatican II.

Lire ICI [1] ou Télécharger ICI [2] le texte des Dubia de Mgr Lefebvre

 sur la Liberté Religieuse Maçonnique définie lors de Vatican II.

Le 31 janvier 2009, soit sept mois après le sursaut de l’épisode du l’ultimatum en juin 2008, quant il avait paru, le temps d’un été, reprendre le chemin du combat de la Tradition et de la méditation des prophéties de Notre-Dame à La Salette, Mgr Fellay commençait à nouveau à distiller son poison de la théorie ratzinguérienne de la « continuité » de Vatican II avec la Tradition de l’Église :

« Dans un discours du 22 décembre 2005, à la Curie, Benoît XVI parle des "herméneutiques" du Concile. Il condamne l’idée d’une rupture, basée sur "l’esprit du concile". Ceux qui sont partisan de l’herméneutique de la rupture, combien sont-ils aujourd’hui ? Peu nombreux ? Ceux qui veulent cette rupture avec le passé ne sont-ils pas éloignés de l’Église ? Comme le dit, très justement, Benoît XVI, l’Église ne peut pas se séparer de son passé. C’est impossible ! On ne peut pas avoir le vingtième étage d’une maison sans avoir les 19 étages en dessous. »[3] Mgr Fellay, revue (conciliaire) Famille Chrétienne, 14 février 2009

Au contraire Mgr Lefebvre a déjà rejeté ces sophismes :

« Or la réponse aux dubia est enfin venue. Elle est présentée par une brève lettre du cardinal Ratzinguer à Mgr Lefebvre, en date du 9/3/1987.


Cette réponse rédigée en français, en un style très serein, par un « théologien de confiance particulièrement qualifié », couvre 50 pages qui se donnent pour objectif de laver DH des doutes dont elle faisait l'objet de notre part, spécialement de celui de rupture avec la doctrine traditionnelle

Sans vouloir révéler quoi que ce soit du contenu de cette réponse qui restera secret jusqu'à la fin de nos discussions avec Rome, nous nous contentons de livrer aux lecteurs l'impression globale qu'en a retirée Mgr Lefebvre et dont il nous a fait part : « en somme, dit-il, on nous avoue que la liberté religieuse est une nouveauté, mais on assure qu'elle « s'inscrit dans la continuité ». 
Le moins qu'on puisse dire, c'est que bien des doutes restent à éclaircir.» ( 
Fideliter n° 58, p. 8s ) ». 

Trahissant Mgr Lefebvre, l’intrigant abbé Lorans, allié à son compère du G.R.E.C., l’abbé Barthe, fait désormais sournoisement la promotion[4] sur Dici.org de cette théorie ratzinguérienne de la « continuité » de Vatican II avec la Tradition, explicitée dans un ouvrage en italien par le conciliaire Mgr Gherardini. Il s’agit pour l’abbé Lorans d’un « débat à ouvrir » comme si le combat de Mgr Lefebvre avait été nul et non avenu pendant 40 ans et n’avait en rien traité de Vatican II et qu’il a en réalité rejeté au terme. La lecture de la lettre[5] d’Arnaud Upinsky sur la doctrine de Mgr Lefebvre est à cet égard très éclairante.

Qui est ce personnage vaticanesque que l’abbé Lorans met en avant sur Dici.org (sans un mot de mise en garde !), plus de trois mois après que le site conciliaire Catholicae disputationes l’ait présenté ? Il s’agit de :

« Mgr Gherardini est né en 1925, et a reçu l’ordination sacerdotale en 1948. Docteur en théologie en 1952, et après une spécialisation en Allemagne en 1955, il a enseigné pendant plusieurs années à l’Université Pontifical du Latran, devenant doyen de la faculté de théologie de ce même athénée. Chanoine de la Basilique Saint Pierre au Vatican depuis 1994, il dirige la fameuse revue d’études théologiques « Divinitas » depuis l’année 2000. Auteur d’environ quatre-vingt ouvrages et d’innombrables articles dans des revues spécialisées, il s’est toujours distingué par la clarté de son exposition et par la limpidité de ses thèses, conduites toujours sous la lumière de saint Thomas d’Aquin. Toute récente est sa dernière publication sur le dialogue interreligieux sous le titre « Quale accordo fra Cristo e Beliar ? »  (Quel accord entre le Christ et Béliar ?), aux éditions Fede e Cultura. »[6]

Et sa thèse est ainsi résumée par l’intéressé :

« En résumé, donc, je dirais que :

·         Le Concile Œcuménique Vatican II est sans aucun doute magistériel ;

·         Sans aucun doute non plus, il n’est pas dogmatique, mais pastoral, puisqu’il s’est toujours présenté comme tel ;

·         Ses doctrines sont infaillibles et irréformables là seulement où elles sont tirées de déclarations dogmatiques ;

·         Celles qui ne jouissent pas de fondements traditionnels constituent, prises ensemble, un enseignement authentiquement conciliaire et donc magistériel, bien que non dogmatique, qui engendre donc l’obligation non pas de la foi, mais d’un accueil attentif et respectueux, dans la ligne d’une adhésion loyale et déférente ;

·         Celles, finalement, dont la nouveauté apparaît soit inconciliable avec la Tradition, soit opposée à elle, pourront et devront être sérieusement soumises à un examen critique sur la base de la plus rigoureuse herméneutique théologique.

Tout ceci, cela va sans dire, « Salvo meliore iudicio ».

Brunero Gherardini »[7]

Nous remarquons la méthode particulièrement subversive de l’abbé Lorans qui publie la présentation de l’éditeur du moderniste Mgr Gherardini sans la moindre mise en garde pour les fidèles et aucune critique de cet auteur conciliaire qui adhère à Vatican II et suit Benoît XVI. Au contraire l’abbé Lorans adopte de facto, la position selon laquelle Vatican II n’est plus susceptible que de l’application d’une herméneutique (interprétation) et non pas d’un rejet ou tout simplement d’une remise en cause comme le produit sulfureux d’une entreprise de subversion de l’Église.

L’abbé Lorans place même l’ouvrage de Mgr Gherardini dans une cohérence parfaite avec les projets de la FSSPX, c’est-à-dire le prochain colloque (des infiltrés) de Si si No no à Paris et les « discussions » doctrinales de la FSSPX avec l’église Conciliaire :

« Le Concile Vatican II : un débat à ouvrir, tel est le titre de l’ouvrage de Mgr Brunero Gherardini paru en italien avant l’été, et dont une traduction française doit être publiée prochainement. Tel est également le thème retenu par la revue Le Courrier de Rome pour son IXe congrès théologique qui se tiendra à Paris les 8, 9 et 10 janvier 2010. »[8] Abbé Lorans

Toute la gradation qui doit permettre par étape et concession ou reformulation successive à la FSSPX d’accepter Vatican II se trouve dans le texte précédent. L’approche méthodologique sophistique aboutit à ce que les critiques de Mgr Lefebvre, après que leur objet premier ait été écarté de l’étude, se trouvent parcellisées, et perdent toute cohérence d’ensemble dans la critique d’un texte dégagé de sa genèse révolutionnaire et de ce que Mgr Tissier de Mallerais appelait la « Lumière de la philosophie allemande » (de Kant) qui doit être l’éclairage permettant de bien saisir la porté de ces textes sortis des ateliers de la Loge.

Et le compère de l’abbé Lorans, l’abbé Barthe, vient surenchérir dans les sophismes en introduisant le concept absurde de « magistère inachevé » alimenté par des « brouillons de doctrine infaillible » (sic) :

« En attendant ces précisions qui adviendront inéluctablement, mais qu’il est bon de solliciter des pasteurs et docteurs, ne pourrait-on pas parler, par exemple, de « magistère inachevé » ? « Magistère inachevé », soit que, lorsqu’il a abordé des domaines nouveaux, la volonté d’enseigner de Vatican II n’est pas allée jusqu’à son terme, l’infaillibilité, soit qu’y parvenant, il n’a en quelque sorte produit que des « brouillons » de doctrine infaillible ? Parlant de « magistère inachevé », on laisserait alors les théologiens du futur débattre à loisir du fait que Vatican II, à propos de l’œcuménisme, de la liberté religieuse, du statut des religions non chrétiennes a été, par la suite, soit rectifié, soit complété. » Abbé Barthe[9]

L’affaissement de la pensée de l’abbé Barthe est consternant, observons : la volonté d’enseigner serait allée à son terme : l’infaillibilité, mais n’aurait produit que des … « brouillons de doctrine infaillible »… un « brouillon » de doctrine infaillible n’est donc pas infaillible, mais il serait néanmoins le produit d’une volonté qui a été à son terme qui est l’infaillibilité… Ces contradictions et ces sophismes médiocres sont assénés par un clerc qui passe pour un intellectuel… Quel naufrage de l’esprit ! Digne des milieux conciliaires et modernistes qui ne cessent de mêler vrai et faux dans l’objectif de faire accepter à l’intelligence ce à quoi elle répugne au nom de la Foi mais aussi tout simplement de la raison.

D’étape en étape d’avancée de Mgr Fellay, l’inventivité politique de l’abbé Barthe devient de plus en plus fertile et … désopilante. Le maniganceur de l’ombre donne ici toute sa mesure auprès d’un milieu de naïfs qu’il connaît bien et si désireux de se faire servir ce genre de sous-aliment intellectuel qu’ils dégustent de très bon appétit.

Il est assez comique d’observer cet abbé opportuniste et intriguant, qui, dans un parcours insignifiant aura vogué en trois décennies depuis les rivages de la FSSPX, en passant par le sédévacantisme de type ICP (Institut Cardinal Pie[10]) pour rejoindre incognito les milieux Ecclesia Dei au courant des années 1990 et se dévoiler finalement après 2005 comme un Ratzinguérien pur jus, après avoir œuvré pendant plus de 7 ans à la tête de l’officine du G.R.E.C. . Ce nouveau concept du « Magistère inachevé » qu’il vient de sortir, pourrait se comprendre comme la métaphore de sa propre « carrière inachevée », dans une quête du Graal ecclésiastique de l’abbé Barthe qui ne semble pas mitrale mais plus profondément en quête d’une reconnaissance plus dissimulée et d’une jouissance élitiste et toujours « inachevée » à œuvrer dans les coulisses de la Tradition et du G.R.E.C. autour de la grande affaire qui intéresse la Rome moderniste : la prise de contrôle de la FSSPX et le pilotage par agent interposé de Mgr Fellay.

L’échec cuisant de l’Institut Cardinal Pie (ICP) des années 80, où il crut pouvoir devenir le grand aumônier du futur pouvoir temporel d’une Chrétienté restaurée par un ancien compagnon de séminaire de l’abbé Aulagnier (prière de ne pas rire), a révélé ses penchants inavoués pour l’histoire de l’ombre et des réseaux souterrains. Cette quête « inachevée » d’une certaine forme de pouvoir sur le cours des évènements l’a vu apparaître épisodiquement de l’autre côté de la Manche[11], se ferait-il que son flair de fin limier de l’ombre l’ait finalement conduit à comprendre que les véritables maîtres de la partie de « réforme de la réforme » (ou Opération Anglo-Tridentine[12]) qui se joue autour du Vatican sont domiciliés vers Oxford ou Cambridge ?

Que fait donc l’abbé Lorans au sein de la FSSPX ? Et jusqu’à quand sera-t-il toléré à la tête de la Communication de la FSSPX dans son rôle de subversion ? Il est grand temps d’y mettre bon ordre et de rompre avec le programme de la Grande 3 points Loge 3 points de France 3 points dont un membre a édité et préfacé[13] le livre-programme des relations de la FSSPX avec Rome (sous la plume de l’abbé Celier) que Mgr Fellay applique consciencieusement.

Face à ces modernistes et à ces clercs manipulateurs, l’abbé Zins pose la question de fond, la question devenue tabou de par la terreur organisée par Menzingen et Suresnes dans les rangs de la FSSPX : celle de l’invalidité du nouveau rite de consécration épiscopale qui a répudié le rite traditionnel à 100% !

« Comme les FSSPX ont refusé d'étudier sérieusement les motifs montrant l'invalidité du "nouveau rite épiscopal", ils le tiennent en soi "valide".


Comment, dès lors, pourront-ils refuser qu'au moins certains de leurs futurs prêtres soient "ordonnés" dans "le rite ancien" par un "cardinal" ou autre "envoyé romain" "ordonné évêque" dans "le nouveau" !?


Ou, autre scénario, refuser qu'un futur évêque leur soit donné par "sacre" fait en "l'ancien rite" par l'antichrist "saint-père" lui-même, "sacré" dans "le nouveau rite" qu'ils déclarent valide !?


Il n'est point difficile de saisir pourquoi les modernistes se donnent tant de mal pour arriver à cette totale absorption et dilution ! »
Abbé Zins

La grave question de l’invalidité des consécrations épiscopales dans le nouveau rite montre aussi la formidable bêtise et l’impuissance de la politique de Mgr Fellay envers la Rome moderniste, lui qui aurait pu faire valoir cette question et l’ouvrir, sans pour autant la trancher rapidement, en mettant ainsi l’apostat Benoît XVI au pied du mur. Mais à l’évidence Mgr Fellay n’a pas cette carrure face à l’ennemi moderniste ni cette capacité à concevoir une politique habile et réfléchie. Il s’est empressé de brûler sa carte maîtresse par la clôture du débat en se hâtant de l’évacuer.

Mais désormais Mgr Fellay est à l’heure des choix : ou poursuivre publiquement la politique maçonnique de ralliement ou expulser l’abbé Celier qui l’a exposée en compagnie de son éditeur franc-maçon avoué.

Continuons le bon combat

La Rédaction de Virgo-Maria

© 2009 virgo-maria.org


 
Réflexion[14] de l’abbé Vincent Zins sur la fausse « herméneutique de la continuité » de Vatican II promue par l’abbé Lorans et l’équipe des infiltrés de la FSSPX
 

"Dubia" et réponses "oubliés" par ces MM. de Suresnes et Menzingen ? 

Lettre à nos frères prêtres Mars 2009 a écrit:


Un tournant majeur pour la résolution de la crise
 

Ces entretiens doctrinaux que nous avons demandés, ces « nécessaires colloques » que le Siège apostolique a acceptés, sont une nouveauté absolument inouïe dans la crise actuelle. 

Jusqu'ici, nos interrogations sur les points doctrinaux graves, qui posent réellement difficulté en conscience,
 ne recevaient comme unique réponse qu'une mise en demeure d'obéir. 


Ces Messieurs de La Rocque, de Suresnes et de Menzingen seraient-ils devenus "amnésiques" ?


Auraient-ils vraiment "oublié" les "dubia" envoyés à Rome par Mgr Lefebvre, et les réponses reçues avec introduction d'un certain Josef Ratzinger ?

Auraient-ils vraiment "oublié" que la thèse fondamentale de ces réponses était d'ores-et-déjà celle de la "continuité" doctrinale ?


Auraient-ils vraiment "oublié" que non seulement Mgr Lefebvre a rejeté cette thèse de la "continuité", mais a vu dans ces réponses un des "signes" attendus par lui pour le confirmer de sacrer ou non ?


Alors ? Amnésie ? Mémoire courte ?


Ou volonté d'accepter à présent cette thèse de la "continuité" jusque là justement refusée comme indéfendable ?

Voici les "dubia" envoyés à Rome par Mgr Lefebvre, et les réponses reçues selon l'abbé Tissier de Mallerais : 

Citation:


« Mgr Lefebvre avait remis à la S.C. pour la Doctrine de la Foi, à la fin du mois d'octobre 1985, des 
dubia, ou doutes, concernant la déclaration conciliaire DH sur la liberté religieuse. 

Après un exposé préliminaire de la doctrine traditionnelle de l'Église en la matière, le document de l'Archevêque posait 39 doutes sur la conformité de la doctrine de la liberté religieuse avec l'enseignement antérieur des papes

Une analyse rapide de la déclaration conciliaire la fait en effet apparaître comme une doctrine nouvelle : 

mettant résolument de côté les « droits de la vérité » et des âmes chrétiennes, le Concile a défini un « droit de la personne humaine », abstraction faite de la vérité de la religion qu'elle professe. 

En outre, tandis que Pie XI et Pie XII, face au totalitarisme, définissaient comme un des « droits fondamentaux » de l'homme le « droit au culte de Dieu » in abstracto, ce qui signifie, dans les pays chrétiens et catholiques, le droit au vrai culte du vrai Dieu, 

le Concile a au contraire défini un droit appartenant à tous les groupes religieux, c.à.d. concernant l'exercice de tous les cultes quels qu'ils soient. 

Autre changement de présentation, Vatican II présente la liberté religieuse comme un « droit négatif », c.à.d. un droit de la personne à l'immunité vis-à-vis de la contrainte : 

le droit de ne pas être empêché par l'État (ou par quelque pouvoir humain) dans l'exercice, privé ou public, isolé ou communautaire, de sa religion. 

Or la question se pose de savoir si les papes du XIXe S, quand ils condamnèrent la « liberté de conscience et des cultes » n'ont pas condamné en même temps cette prétendue immunité naturelle dont jouiraient les sectateurs de toutes les religions ? 

Enfin, il est vrai, le Concile pose des limites à la liberté religieuse, mais est-ce reconnaître à l'État le droit que la doctrine traditionnelle lui donne de limiter ou d'interdire l'exercice public des faux cultes, pour défendre le bien commun contre les discordes religieuses, et la foi des fidèles contre le scandale et la contagion de l'erreur ? 

Or la réponse aux 
dubia est enfin venue. Elle est présentée par une brève lettre du cardinal Ratzinger à Mgr Lefebvre, en date du 9/3/1987. 

Cette réponse rédigée en français, en un style très serein, par un « théologien de confiance particulièrement qualifié », couvre 50 pages 

qui se donnent pour objectif de laver DH des doutes dont elle faisait l'objet de notre part, spécialement de celui de rupture avec la doctrine traditionnelle

Sans vouloir révéler quoi que ce soit du contenu de cette réponse qui restera secret jusqu'à la fin de nos discussions avec Rome, 

nous nous contentons de livrer aux lecteurs l'impression globale qu'en a retirée Mgr Lefebvre et dont il nous a fait part : 

« en somme, dit-il, on nous avoue que la liberté religieuse est une nouveauté, mais on assure qu'elle « s'inscrit dans la continuité ». 

Le moins qu'on puisse dire, c'est que bien des doutes restent à éclaircir.» 
Fideliter n° 58, p. 8s ) 


La remarque citée de Mgr Lefebvre montre clairement la contradiction radicale de la réponse ratzinguérienne.


Tandis que celle de l’abbé Tissier de Mallerais la minimise et se trouve très pâlotte à côté, et plus encore par rapport à celle de Dom Gérard qui sera citée à la suite.

Dom Gérard a écrit:


« POURQUOI Mgr LEFEBVRE A-T-IL SOUDAINEMENT PARLÉ DE L'ÉVENTUALITÉ D'UN SACRE ? 

Cette mesure extrême ne peut avoir pour mobile que de très hautes raisons. 


La raison essentielle, c'est qu'une rupture dramatique 

s'est fait jour dans le Magistère de l'Église. 


Cette rupture, hélas ! entérinée par les hommes du Vatican 

est apparue dans les réponses qui ont été données aux « 
dubia » (objections) 

que Mgr Lefebvre a présentées au cal Ratzinger, il y a 2 ans, 

concernant la déclaration conciliaire 
Dignitatis humanae 

et les conséquences dramatiques qu'elle a entraînées. 


Résumons en deux mots : la nouvelle doctrine consiste à laisser l'erreur pulluler sous prétexte de liberté, en refusant d'annoncer les droits souverains du Seigneur Jésus sur les sociétés. 

Or cette négation de fait de la Royauté du Christ s'accompagne de la reconnaissance d'un « espace d'autonomie » en faveur de toutes les religions, leur permettant de développer et de répandre leurs erreurs. 

Non seulement, donc, le Vatican cesse d'affirmer l'unique médiation du Christ entre Dieu et les hommes, mais il interdit aux États (même aux États catholiques) de frayer un chemin à l'évangélisation. 

Comme si d'autres voies de salut existaient en dehors du Christ. Comme si le Christ n'avait pas déclaré « Qui n'amasse pas avec moi dissipe »


Jusqu'ici l'Église n'a eu de cesse d'affirmer les droits souverains de Dieu et de son Christ sur toute la société. C'est son unique raison d'être. 

Son audace s'appuyait sur un dogme irrécusable que deux paroles résument : l'affirmation solennelle de Jésus en réponse à Pilate : 

« Tu l'as dit : je suis roi » et l'injonction de saint Paul qui en est la conséquence : « il faut qu'Il règne »

Pendant des siècles l'Église a rappelé aux pouvoirs temporels leur devoir de la protéger et de l'aider à répandre son message, 

sa doctrine, ses sacrements, qui sont pour le Christ le moyen de régner sur le monde et de sauver les âmes.
 


Eh bien, cela, c'est fini. Maintenant les hommes du Vatican envoient des nonces dans tous les pays pour dire aux gouvernements, même catholiques : 

il faut donner un " espace d'autonomie" à toutes les religions. 

Même celles qui veulent renverser la royauté de Jésus-Christ ? Oui, même celles-là. » 


(Sermon de Dom Gérard, 2/8/1987, 
Fideliter n° 67, p. 6s) 

 

Lettre à nos frères prêtres Mars 2009 a écrit:



La doctrine est la clé de la pratique 

Certains penseront peut-être que les discussions doctrinales sont de vaines disputes « sur le sexe des anges », comme on dit, qui doivent être réservées à des cénacles obscurs de théologiens plus ou moins enragés. 

Ceux-là estiment qu'il y a plus urgent à faire devant la crise dramatique que nous vivons : raréfaction du clergé, baisse des vocations, faillite financière des diocèses, etc. 


Ce serait une grave erreur. Certes, il ne faut pas se lancer dans des discussions byzantines sur des sujets marginaux et indéfiniment discutables. 

Mais la doctrine, la vraie doctrine de la foi, est la clé de toute la vie chrétienne. 

On ne peut pas expliquer la crise actuelle sans remonter à un moment aux racines doctrinales qui l'expliquent
 au moins pour une part, même si d'autres causes (Mai 68, les évolutions techniques, l'hédonisme, le relativisme, etc.) participent également à l'explication. 


Voici un utile rappel qui, sous une telle plume s'asseyant si souvent dessus, pourrait être tenu pour un heureux aveu.

Citation:


Mgr Fellay - Un silence assourdissant ? par Antoine (2009-06-19 10:41:54) 

(...) 

Deux préalables pour un seul but : les discussions doctrinales !!! 

Toutes les forces de la FSSPX se sont conjuguées, ces dernières années, pour en arriver là, pour amener Rome à nous répondre enfin sur toutes ces questions que se posait Mgr Lefebvre et auxquelles Rome refusait de répondre, de façon totalement injuste, au nom d'une autorité dévoyée, d’une obéissance illégitime. 

Les deux préalables n'avaient pour but que ces discussions, c'est essentiel d'avoir cela en tête, lorsque l’on veut juger des faits et gestes de Mgr Fellay 


En voici un de plus dont la mémoire est courte, sans doute avec plus d'excuses que les précédents.


En ce message, il loue la "praxis" à la marxiste, ici nommée "pragmatisme de Mgr Fellay".


Les marxistes ont eux aussi pratiqué à outrance "le dialogue", comme les modernistes "conciliaires" dans "l'œcuménisme". 


"Antoine" ajoute que "dissocier certains événements, du reste des événements et du contexte actuel, c'est faire preuve de manque de bon sens".


Mais n'est-ce pas ce qu'il fait là, précisément !?

Les modernistes "conciliaires" font de "l'œcuménisme" avec les protestants, orientaux, talmudistes, musulmans, etc. ..., pourquoi n'en feraient-ils pas avec les "tradis" !?


Quant au 
but vis-à-vis d'eux de l'actuel chef de la clique cacophonique moderniste, et au moyen à mettre en œuvre pour la totale absorption de fait des FSSPX dans le Panthéon universel du syncrétisme mondialiste, les liens ci-dessus le rappellent brièvement.


Moyen-manœuvre de totale absorption de fait qui est confirmé en ce vendredi 19 juin 2009 : 

Mgr Fellay est-il sur le point d’accepter un "statut transitoire" de Rome ?

Citation:


L'urgence et la priorité ! par Marc B. (2009-06-19 14:17:15)


L'urgence et la priorité sont ces jours-ci de permettre que les mois qui viennent puissent se passer sans donner la possibilité à ceux qui le désirent de "sortir à nouveau" la FSSPX de l'Église. 

Manifestement Mgr FELLAY a cet objectif et sa petite phrase me semble avoir été un appel ou même une réponse positive à Rome: "si vous ne nous reconnaissez pas, même de manière provisoire, tout sera à recommencer". Cette phrase me semble montrer un grand sens des priorités.
 Se taire pendant quelques semaines n'hypothèque pas la liberté future de critique constructive. ICI, je crois que c'est même le contraire. 

Quant à croire que la FSSPX va se taire, je fais partie de ceux qui croient qu'elle l'ouvre trop et qu'elle ne va pas changer.... 


Et un rêveur de plus, un ! 

Citation:


je ne peux qu'adhérer par Scribe (2009-06-19 14:19:14)


à ce point de vue. 

Scribe (qui ne se prive pas de l'ouvrir). Mais au bon moment
 


Et un autre illusionné et illusionneur, un ! 


Il n'était "absolument pas question" pour ceux de Campos de se taire sur la nocivité du "NOM", si fortement et clairement dénoncée par eux durant des années, preuves à l'appui ! 

Pourtant, à peine absorbés, c'est d'abord la "langue de bois" qui a été de rigueur, avant l'assistance passive une fois de Riffan à une synaxe "conciliaire"... pour en arriver à diverses concélébrations en des "cérémonies" en partie assez "ollé, ollé" !


Mais, évidemment, chaque nouvelle escouade de "ralliés" commence par affirmer que, pour elle, il n'en sera pas question, et que ce sera "différent" !

Citation:


Dites, mon cher Marc, par Justin Petipeu (2009-06-19 15:04:32)


vous ne pensez pas que, vu nos positions respectives, nous ne serons pas forcément du même avis ? 

Le fait est que s'il ne faut plus rien dire sur les propos hasardeux et ambigus et si, comme on nous l'annonce ici ou là, il faudrait trouver des évêques de rechange pour ordonner les prêtres de la FSSPX, alors il faudra nous dire aussi où est l'avantage que nous pouvons retirer de tout cela. M'est avis qu'en sacrant des évêques, Mgr Lefebvre nous a assuré une certaine liberté de manœuvre et de ton. Bien loin de moi l'idée de critiquer Mgr Fellay, mais il ne faudrait pas tomber dans l'excès inverse...L'ouvrir tout le temps ou la fermer tout le temps ? 

Le rapprochement avec Rome doit nous procurer plus d'avantages que d'inconvénients. Sinon, vous pouvez dire bye-bye au processus tout entier. 


Assez étonnant que de pareils bruits circulent en ces milieux avant même l'absorption complète ! 

Citation:


Nous ne sommes pas si loin.... par Marc B. (2009-06-19 15:42:53)


En effet, 
je ne parle pas de trouver des évêques qui ordonnent les prêtres de la FSSPX, sauf éventuellement un cardinal romain. 

Ce que je pense est qu'il y a urgence d'unir toutes les forces de l'Églises pour restaurer la Foi. Benoît XVI me semble penser que la FSSPX peut en faire partie de ces forces vives. Qui argumentait sur le nombre de prêtres? 
Si une sanction disciplinaire intervient fin juin de la part d'un évêque, Rome ne pourra pas de but en blanc désavouer cet évêque sans provoquer une bronca pas possible. 

En revanche, si le jeu est calmé pendant quelques semaines, un accord de statut temporaire pourrait être mis en place pour couper toute possibilité de parasitage des discussions doctrinales à venir. 

Allez, je vous propose que Mgr FELLAY la ferme jusqu'au 28 juin au soir..., cela ne met pas en péril l'avenir. Si? 


Comme les FSSPX ont refusé d'étudier sérieusement les motifs montrant 
l'invalidité du "nouveau rite épiscopal", ils le tiennent en soi "valide".


Comment, dès lors, pourront-ils refuser qu'au moins certains de leurs futurs prêtres soient "ordonnés" dans "le rite ancien" par un "cardinal" ou autre "envoyé romain" "ordonné évêque" dans "le nouveau" !?


Ou, autre scénario, refuser qu'un futur évêque leur soit donné par "sacre" fait en "l'ancien rite" par l'antichrist "saint-père" lui-même, "sacré" dans "le nouveau rite" qu'ils déclarent valide !?


Il n'est point difficile de saisir pourquoi les modernistes se donnent tant de mal pour arriver à cette totale absorption et dilution !


Certes, en un tout premier temps, cela entraînera un regain d'élan, une multiplication en nombre, mais à plus long terme cela ne fera qu'accélérer l'affadissement interne sur les plans tant doctrinal que moral.


Mais cela sera peut-être utile à plus long terme, voire nécessaire, pour mieux démontrer par les faits qu'on ne s'assied point sur les principes et sur des points fondamentaux de la doctrine catholique sans conséquences désastreuses à la longue.


Espérons que cela permettra à certains de le comprendre enfin, de se reprendre et d'accepter de regarder en face la crise rien moins qu'apocalyptique en laquelle nous sommes toujours plus plongés.

Citation:


FSSPX ne prêcherait plus la position de Mgr Lefebvre sur le NOM ? par Presbu (2009-06-24 12:06:27) 



Il suffit de lire le fil sus-mentionné pour entrevoir à quelle vitesse grand V ou TGV les FSSPX totalement absorbés seront portés à suivre la courbe descendante de ceux de Campos sur le "N.O.M." !

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[1] http://www.virgo-maria.org/Documents/mgr-lefebvre/1987_05_22_Dubia.htm

[2] http://www.virgo-maria.org/Documents/mgr-lefebvre/Mgr-Lefebvre_Dubia_52p..pdf

[3] http://www.famillechretienne.fr/agir/vie-de-l-eglise/debat-autour-de-vatican-ii-partie-12_t11_s73_d49485.html

[4] http://www.dici.org/?p=11757

[5] http://www.virgo-maria.org/Documents/A-A_Upinsky/2009-04-04-Lettre_ouverte_a_Mgr_Tissier_de_Mallerais.pdf

http://www.virgo-maria.org/Documents/A-A_Upinsky/2009-04-04-Communique_UNIEF_Mgr_Tissier_de_Mallerais.pdf

[6] http://disputationes.over-blog.com/article-31133534-6.html

[7] http://disputationes.over-blog.com/article-31133534-6.html

[8] http://www.dici.org/?p=11757

[9] http://disputationes.over-blog.com/article-32797752.html

[10] Il serait bon de revenir sur cette ténébreuse affaire pour enseigner la jeune génération.

[11] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-20-A-00-Chadwick_Reforme_Anglo-Tridentine_3.pdf

[12] http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-11-27-A-00-Motu_Hilarant_Times_1.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-11-20-A-00-FSSPX_et_Anglicans.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2006/VM-2006-12-05-B-00-Operation_Anglo_Tridentine.pdf

[13] http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-07-27-A-00-Abbe_Celier_edite_par_FM.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-07-30-A-00-Jean_Luc_Maxence-Celier.pdf

http://www.virgo-maria.org/articles/2009/VM-2009-08-05-A-00-Suresnes-Loge_et_divan.pdf

[14] http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=2350&highlight=continuit%E9+dubia&mforum=micael